Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8.


J'AI ENVIE DE CRIER, D'HURLER, DE PLEURER MON BONHEUR

MB

Will m'a fait courir toutes les marches montant jusqu'à ce qui est sûrement le plus haut point du palais. Autant vous dire que je retiens avec peine mes halètements. On est sous un dôme de verre dans une pièce d'une rondeur parfaite.

— Tourne toi.

La politesse n'est toujours pas dans les cordes de monsieur à priori.

— Tu me fais confiance ?

J'en aurais presque rit.

— Absolument pas.

Il soupir.

— Alors fais le juste pour cette fois s'il te plaît.

— Et ça me rapportera quoi ?

Il s'approche et chuchote à mon oreille.

— Ça te plaira. Crois moi.

Il pose un bandeau de soie rouge sur mes yeux et dégage ma main quand j'essaie de l'en empêcher.

— Reste calme.

Je grogne alors qu'il m'entoure de ses bras puissants. Il est contre mon dos, bien trop collé à moi pour que mes joues ne s'embrasent pas.

— Ne bouge pas.

L'impératif lui devient familier. Il me plaque encore un peu plus contre lui et je sursaute en entendant un roulement métallique. Je secoue sèchement la tête, tiraillée par l'envie de retirer ce fichu bandeau de mes paupières.

Soudain mes pieds ne touchent plus le sol et je me sens légère. S'il a décidé de me porter sur toute la décente des escaliers tant mieux.

Mais une chose contredit cette pensée première, une chose que je ne pensais pas ressentir à nouveau un jour. Le vent. Un souffle d'air, chaud et doux mais toujours là. Je respire profondément et étends les bras sur les côtés pour mieux ressentir ce doux élément. Mes cheveux virevoltent autour de moi et ce moment et si parfait que j'en viens à oublier la présence de Will. Celui-ci passe ses doigts sur ma joue retirer délicatement mon bandeau tout en me gardant contre lui de son autre main.

Mon souffle se coupe.

Je vole.

On vole.

Je ris euphorique, sous nous défile les landes désertiques de l'enfer. Mais peu m'importe pour le moment. JE VOLE !

Je lance un regard à ma droite. Will bat de ses grandes ailes noires, leur couleur foncée ne me surprend que peu j'en avait entendu parler avant mais pourquoi je n'en sais rien.

J'envoie mes bras sur le côté comme les ailes d'un oiseau et tends les jambes. Je ris toujours. Je n'ai jamais rien vécu d'aussi magique. Je ne sens plus mon corps, je ne suis que joie, surprise, émerveillent et, par dessus tout, un immense sentiment de liberté m'envahi. J'ai envie de crier, d'hurler, de pleurer mon bonheur.

— Tu aimes ?

Je ris aux éclats.

— Évidemment ! C'est magique ! Je n'ai jamais fais ça !

Il affiche un petit sourire satisfait, quelqu'un ne le connaissant pas croirait même qu'il est content d'avoir fait plaisir.

— Tu peux me faire confiance encore un peu ?

J'hoche la tête, trop occupée à regarder le spectacle autour de moi. Nous planons à plus de cinq cents mètres du sol.

Ses mains me lâchent soudainement et je hurle. Quel idiot. Mais je suis trop occupé à essayé de trouvé un moyen d'éviter une mort certaine pour le maudire. Je fonce vers la lande à une vitesse inimaginable. La panique m'a envahit et mes cordes vocales explosent. Je vais mourrir, là, maintenant tout de suite. Je ne peux y croire ! Après tout ce que j'ai vécu je vais mourrir avant de voir autre chose que cet enfer brûlant !

Le sol arrive.

Plus que trente mètres.

Quinze. J'écoute les derniers battements de mon cœur paniqué.

Ça y est je meurs.

Je heurte en effet une chose dur. Mais ce n'est pas douloureux comme je m'y attendais. Je garde les yeux fermés, peut être suis-je totalement paralysée, cela expliquerait mon bien-être.

— Tu peux ouvrir les yeux hein.

Mes paupières s'ouvrent telles deux bombes, Will me porte et nous volons toujours. Il se moque de moi là !

— TU M'AS LÂCHÉ !

Je le frapperais si j'avais pas peur de retourner faire un plongeons.

— Je sais.

Il est calme et posé. Qu'est ce que je disais, aucune compression !

— ESPÈCE DE SOURNOIS CRETIN, TU M'AS LÂCHÉ !!!! J'AURAIS PU MOURRIR !!!

— Je sais aussi. Mais tu aurais pu voler par toi même. Tu ne t'es pas suffisamment concentré sur tes pouvoirs, tu es obsédée par la peur.

Je me calme direct tout en gardant en tête l'idée de le priver de ses bijoux de famille une fois à terre.

— J'ai aucune idée de ce que veux dire ton charabia mais repose moi !

Il me sourit en secouant négativement la tête. Je remarque alors qu'il me porte en princesse contre son torse.

— On est bien là, tu voulais tellement sortir. Je t'emmène dans le seul endroit de l'enfer que j'aime.

Je fronce les sourcils.

— Monsieur Satan n'aime pas l'enfer ? Tu en es pourtant roi.

Il grogne et serre les dents. Point sensible.

— On choisi pas toujours ce que l'on a.

Ma curiosité est piquée à vif et je l'interroge du regard.

— Il est des histoires datants d'avant ton arrivé qui feraient bien d'y rester.

Son ton ferme me réduit au silence. Je me fait donc un torticolis pout donner mon attention au paysage qui défile à une belle allure sous moi.

* * *

Lorsque Will se pose enfin je saute de ses bras pour me dégourdir les jambes. Notre bon Satan, qui ne semble pas s'être décrispé durant notre vol, m'attend à l'entrée d'une grotte qui comment dire ? Semble SOMBRE, DANGEREUSE, et absolument INACCEUILLANTE.

Je frissonnent et avale difficilement ma salive en le rejoignant.

Évidemment une fois à l'intérieur je me rend bien compte que mes préjugés étaient bons. Gloups.

— Tu veux ma main ? Je t'entends frissonner depuis ici.

Je lance automatiquement ma main dans le noir. Manqué, c'est le mur que je me prends au lieu du torse de Will. Celui-ci rit. Je grogne et il se reprends avec peine.

— Reste près de moi.

Sa main attrape ma hanche et m'attire violemment à lui. Je manque de trébucher, tant de douceur en un seul être. Incroyable.

Le clapotis d'une rivière me parviens et je tente un « on est encore loin ? ».

— Vous êtes bien impatiente mademoiselle.

— Je ne suis que curieuse, monsieur.

— Alors regardez.

Il s'arrête devant un incroyable NOIR. Je ris et secouant la tête.

— Il n'y a rien Will !

Il soupir et se place derrière moi. Prenant ma tête dans ses mains.

— Tu m'épuises. Utilise ton pouvoir. Là, comme ça.

De ses doigts il appuie doucement sur le milieu de mon front. Pour le coup je me tais. J'ai devant moi le plus beau spectacle au monde. Un lac de trente mètres de diamètre, éclairé de lumières bleus naturel, prend place au centre. Ses bords sont de sable fin et le toit lui aussi orné de lumières bleu et blanches, donne un effet enchanteur à la caverne.

— C'est magnifique...

Il sourit et s'avance sur la plage.

— J'en viens à me demander quel adjectif tu me donnerais après avoir décrit comme magique et magnifique les événements de la journée... qui a-t-il au dessus de ces adjectifs ? Hmm, parfait peut-être...

— Narcissique ?

Je propose avec un petit rire moqueur. Il sourit en coin et j'écarquille les yeux comme des soucoupes quand je remarque qu il est en train de se déshabiller !

— Qu'est ce que tu fais la !? Rhabille toi tout de suite !

Il glousse et hop, adieu de pantalon ! Je me retourne de peur qu'il enlève encore une couche et lui cri dessus mettant en  œuvre toute l'autorité que je possède. Aucune à priori.

—Tu t'inquiète trop, les bains de cette grotte est la meilleur chose qui puisse t'arriver.

Il soupir et plonge dans le lac, faisant onduler le manteau bleuté de l'eau. Je me retourne, toujours aussi indignée, si j'en crois l'amas de tissus à terre il a gardé de quoi protéger sa virilité, c'est déjà ça.

— Il hors de questions que je me dénude avec toi dans les parages.

Il lève les yeux aux ciel -toujours rien à faire pour ce cerveau hein ?- et flotte sur le dos. Quelle belle vu.

— Tu sais pas ce que tu manques...

— Au contraire je crois très bien savoir : TES VÊTEMENTS !

— Ohlala, arrête un peu ton charabia, viens là, tu vas adorer !

Le poids de son exaspération semble si lourd qu'il est étonnant qu'il n'ai pas encore coulé. Je grogne et m'assied en retirant mes chaussures.

* * *

Je ne tiens pas longtemps, et, après dix minutes à jouer dans le sable avec mes pieds, j'attrape son t-shirt et me tortille pour l'enfiler sans qu'il ne me voit. Pour une fois j'aime la présence de ce soutiens-gorge que Maélysse m'a fait mettre ce matin, il forme une séparation entre le tissus embaumant et ma peau. J'enfonce mon nez dedans et respire profondément. Will sent bon, un mélange d'eau de toilette légère, de savon et de... je ne saurais le décrire, juste Will...

Je retire mon pantalon et tire sur le t-shirt à l'en déformer pour pas que l'on puisse voir mon corps. Je déglutis et jette un œil à Will. Il me détail d'un œil amusé.

— Tu aimes le spectacle ?

Évidemment il rit encore et contrairement à ma reaction de ce matin réplique.

— Plutôt, viens là.

Son regard gourmand me donne encore plus envie de la contrarier. Je mords ma lèvres inférieure et retiens un sourire en plongeant les orteils dans l'eau cristalline.

Nda:
Je devrais poster jeudi mais... j'ai voulu faire un petit cadeau à ma belle ArianeGranger merci d'être toujours là pour moi p'tit soleil <3

#teambleu LeDragonDeNuit pour toa

Bo1806 j'ai ton cadeau sous le sapin choups

Joyeuses fêtes à tous ! Luv sur vous

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro