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Chapitre 7.


PRISONNIÈRE DES ENFERS

moi -modestie incarnée

Maélysse m'observe, les yeux à deux doigts de tomber de ses orbites. Sa lèvre supérieur est retroussée du côté gauche, son sourcil -du même côté- est arqué, de petits plis de sont formés sur sont nez et elle rentre sa tête dans ses épaules. Vous avez essayé de l'imiter ? Ça ne m'étonne pas, cette grimace vaut bien son pesant d'or !

— Si je comprend bien vous voulez que je vous aide à aller dehors ?

— Exactement !

— C'est absolument hors de question !

— Maélysse, j'ai vraiment besoin de votre aide, s'il vous plaît.

—Pourquoi voulez-vous faire une chose pareil ?!

— S'il vous plaît !

— Non, et même si je le voulais je ne serais pas en mesure de le faire.

— Que voulez-vous dire ?

Elle fronce un peu plus les sourcils, elle va finir avec des courbatures.

—Vous ne savez pas ? Personne ne peut sortir tant que Monsieur Will ne le décrète pas.

— Quoi ? Non attendez je le refais. QUOI ?!

— Euh, eh bien c'est la règle... J'n'y suis pour rien...

— La règle ? QUEL RÈGLE ? C'est de l'EMPRISONNEMENT ! Vous êtes en train de me dire que je ne pourrai jamais sortir d'ici tant que cela ne sera pas dans les horizons de monsieur !

La pauvre se tortille dans un mélange de "absolument penaude" et "gênée à en mourir", j'en aurais ri si j'n'étais pas occupé à fulminer.

— Excusez moi Maélysse, vous avez raison...

Elle semble soulagé et me sourit.

— Excellent, je suis bien soulagée que vous ayez entendu raison.

— C'est n'est en effet pas votre faute. Cela dit j'en connais un qui va m'entendre !

Et je m'éclipse sous son air mi-tétanisé mi-abasourdi.

* * *

Lorsque j'atteins la porte des appartements de Will je prend toute la force que je possède et envoie un violent coup de pied dans l'ébène. Vous connaissez ma chance habituelle. La porte n'étant pas fermée à clef je titube ridiculement, emportée par l'élan.

— WILL ?!

Je m'époumone à m'en briser les cordes vocales et pourtant aucune réponse ne me parviens. Je note mentalement « penser à ajouter "sourd" à son CV sous "complète cretin, égoïste à souhait, narcissique au possible et beau à mourrir" ».

Je m'avance à pas de mammouth -pensant à ma démarche de souris de ce matin- et ouvre les portes les unes après les autres. Après avoir bientôt fini l'appartement je dois me rendre à l'évidence, il ne reste que la salle de bain. Avec un peu de chance il sera sous la douche. Euh pas, PAS sous la douche.

Je déglutis remonte des manches imaginaires et fais mine de me craquer la tête sur le côté avant de poser la main sur la poignée. Fermé. Je me renfrognerais bien mais j'ai particulièrement envie de donner une seconde chance à mon entrée. Un sourire maléfique pointe sur mes lèvres et j'enfonce mon pied dans la porte de bois.

Un succès ! Non mais excellent ! C'est à applaudir ça ! Bon j'avoue avoir une cheville en moins mais l'expression de Will en vaut bien la peine. Les yeux exorbités et la bouche entrouverte il me dévisage, torse nu, une serviette serrée autour de la taille.

— Je veux sortir.

Ses épaules s'affaissent et il soupir. 

— Sors déjà de ma salle de bains on en parlera après.

— J'ose espérer que tu plaisante ! Tu m'esclavage puis oh merci me libère pour me GARDER PRISONNIÈRE DES ENFERS.

— Sors de ma salle de bain avant que je ne décide de retourner sous la douche et de t'y emmener avec moi.

Je le fusille du regard.

— Trois minutes. C'est tout ce que je t'accorde. Sinon je me ferais un plaisir de tenter mon coup de pied dans tes testicules -j'avoue douter de leur existence.

Au moins ça a le mérite d'être clair. Il a rit et je me suis éclipsée pour me laisser tomber sur son lit. J'enlève mes baskets d'un coup d'orteils du pied opposé et soupir. Depuis que je ne travaille plus j'ai l'impression de passer mes journées à rien faire. Je roule d'un côté puis de l'autre comme une larve.

Je grogne et me redresse à regret lorsque je sens quelque chose de dur s'enfoncer dans mes côtes. C'est sous la forme d'un carnet A5 à la couverture de cuir noir que se présente l'objet de mon dérangement. Croyez-moi j'ai lu un bon nombre de livres qui me prouvent que la curiosité est un vilain défaut mais je m'attèle à nourrir la mienne sans regret en ouvrant l'ouvrage.

Des pâtes de mouches noirs recouvrent le papier blanc cassé. Will a une écriture absolument illisible, au moins si c'est secret il peut être sûr que quiconque s'essaierai à y déchiffrer mettrait des heures à comprendre une seule page de ce charabia.

— Donnes-moi ça tout de suite.

La violence froide de sa voix me glace les os. Autant vous dire que j'obtempère sans rechigner. Ses yeux me lance des éclairs et sa respiration est bruyante. Il porte un jeans noir et serre une chemise de même couleur dans son poing gauche. Toujours torse nu. Sait-il seulement comment enfiler un haut ?

— Qui t'a permis de toucher à mes affaires ?

Le ton qu'il prend m'agace au plus haut point.

— Euh, bah...

Il me coupe la parole.

— Non, réponds même pas, laisses tomber.

Le sang me monte sérieusement à la tête et je ne peux m'empêcher de répliquer.

— Quand est-ce que tu compte arrêter de jouer les gros durs ? Ça ne te vas pas du tout. Tu te rend plus agaçant que tu ne l'est déjà, ce qui je t'assure me semble impossible !

Sa mâchoire déjà tendu semble maintenant prête à exploser.

— Ne m'énerve pas Ari, tu le regretterais.

Mon nom crisse sur sa langue comme un avertissement. Son regard sombre m'effraie mais plutôt mourrir que sembler lui céder.

— Oh mince alors ! Au passage, je t'interdit de m'appeler par mon nom...

Il me coupe en me plaquant contre le mur. J'hoquète, son avant bras est plaqué sur mon sternum m'immobilisant. Son visage n'est qu'à quelques centimètres du mien, toujours une expression haineuse y étant plaquée.

— Tu es bien imprudente de jouer à ce petit jeu. Tu es mienne et je fais de toi ce que je veux.

Si je pouvais bouger je m'enfoncerais ma tête dans ma paume.

— Tu rêves. Tu n'es absolument rien pour moi et ceci est aussi certain que le fait que je n'appartiens à personne.

Je lui crache ces mots au visage regrettant de m'être récemment brosser les dents. Ça n'a pas l'air de lui plaire car il se plaque contre moi. Son corps inhumainement chaud me fait frissonner.

— T'as pas du bien comprendre. Je suis SATAN. Je peux te tuer d'un seul regard. Je suis un dieu. Je suis immortel. SATAN.

— Je suis sûr que Monsieur Satan, malgré toutes ses délicieuses qualités, peux toujours se faire castrer.

À mon grand damn il me relâche et rit. Un rire magnifique, mais HORRIBLE. Mais je ne peux m'empêcher de le regarder, il rejette la tête en arrière et je vois ses muscles tressauter sous sa peau bronzée.

— T'aimes le spectacle ?

Je vire au rouge en mordant ma lèvre et fixant mes pieds à côté desquels sa chemise se trouve -adieu le beau repassage.

— T'as encore un peu de bave là.

Me raille-il en passant son pouce sur ma lèvre inférieur. Ni une ni deux j'attrape sa chemise et la lui envoie au visage.

— Habilles-toi au lieu de raconter des bêtises.

Il attrape l'habit avec un sourire qui en dit plus que la bienséance le voudrait et commence à refermer le tissu blanc sur son torse musclé.

— J'aimerais que tu me laisse partir.

Je laisse tomber les mots crus, il déglutit et le silence se fait pesant.

— Je veux bien en parler mais laisse moi te montrer quelque chose avant.

Nda: fin un peu mystérieuse ! Qu'est ce qu'il pourrait bien lui montrer ? Autre que sa beauté parfaite et sa modestie sans pareil XD !

Bonne vacances !!!! Enfin !!!!

Cœur sur tous <3

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