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Chapitre 6.

I AM ANGER
I AM HOSTILE
I AM FURY

I AM FIRE
I AM HATRED
I AM CONSUMING

I AM A BURNING FIRE
I AM A VIOLENT TONGUE
I AM DESTRUCTIVE

I AM NO MORE ANGEL

we heart it

Je garde les yeux rivés sur mon assiette, plutôt inconfortable dans cette situation. Disons que deux jours plus tôt je ne petit-déjeunais pas donc le faire avec Satan me gêne atrocement. J'essaie en vain de mâchouiller mon toast sans devenir pivoine. Ça doit faire environ cinq minutes que l'on s'est mis à table et cinq minutes qu'il me fixe d'une intensité telle que j'ai du mal à savoir par quel miracle je ne me suis toujours pas désintégré sur place.

Soudain il est secoué d'un fou rire, ça devait lui chatouiller la mâchoire depuis un bon bout de temps vu l'ampleur de la chose. J'ai bien du mal à comprendre et au bout d'une minute mon incompréhension se transforme en irritation et je me sens afficher une mine boudeuse. Absolument pas perturbé pour un sou monsieur s'essuie les yeux et reprends de plus belle. L'exaspération me gagne et je me racle la gorge les sourcils froncés.

— Tu voudrais que je te laisse ou t'as fini ?

Il passe son index sous ses yeux et calme ses gloussements avec peine.

— Non mais tu te verrais ! Rouge merguez, tu regarde tes pieds comme si j'allais te manger !

Il boit une gorgée d'eau sous mon regard réprobateur et plein d'incompréhension.

— Qu'est-ce qu'un merguez ?

Pour le coup il s'étouffe. Et bien joliment avec ça, il en est obligé de se lever, c'est à se demander s'il ne va pas nous y recracher par le nez. Il tape sa paume droite sur la table et essaie de se reprendre. Une fois sa gorgée avalée il se rassoit en s'essuyant la bouche de la main.

— Une merguez. C'est une saucisse rouge et piquante.

Je n'ai absolument aucune idée de ce qu'est une saucisse mais préfère ne pas demander, j'ai eu ma dose de ridicule pour la journée.

— Donc tu m'as traité de truc rouge et piquant. Merci je suis très flattée !

Je lance sarcastiquement.

— De saucisse rouge et piquante. C'est mieux que de truc. Tu sais ce que c'est n'est-ce pas ?

— On en distribuait pas trop dans le quartier d'esclavage ou tu m'as laissé pourrir pendant quinze ans alors non.

S'il est gêné il n'en laisse rien paraître.

— Je suis Satan. Je ne répand pas le bien, c'est dans ma nature.

J'en reste bouche-bée.

— Donc pour toi c'est normal ?!

Il hausse les épaules.

— Je crois que tu devrais y aller, j'ai du travail.

Je mords ma lèvre et baisse la tête pour qu'il ne voit pas mes yeux briller. La rage prend le dessus et, sans m'en rendre compte, j'attrape mon verre et lui fait prendre une douche express avant de tourner les talons. 

— En effet. Tu es vraiment le mal incarné.

* * *

De retour dans ma chambre je me recroqueville sur le lit et serre mon oreiller contre moi.

Cretin.

Une boule s'est formée dans ma gorge et j'ai du mal à respirer. J'aurais du me douter que ça ne pouvais être quelqu'un de bien. Cretine. Regarde-toi. Ridicule. Je suis ridicule. La rage, la haine et la tristesse ont repris le dessus. Ces sentiments me rongent et m'emplissent, ils vivent en moi. Et ils veulent sortir.

Je me redresse comme un robot et me dirige vers le dressing. Le grand miroir me fait face mais la fille dedans n'est plus la même que ce matin. Celle de ce matin était souriante au dessus de la tristesse, douce, timide. Celle de maintenant a l'assurance d'une guerrière, le regard de feu et un air démoniaque. Je n'ai plus rien de l'ange que je suis.

Je glisse ma main derrière ma nuque et retire le collier pour le jeter à terre. Ma robe le rejoins et bientôt je me retrouve avec mon simple débardeur et mes sous-vêtements.

Je rince mon visage à l'évier, mouillant mes cheveux au passage. L'eau glacée glisse sur mon corps se répandant sur le tissus de mon haut. Mais peu m'importe. J'éteins le robinet et me regarde dans le miroir. Mon visage couvre une expression indéchiffrable.

Sans prêter attention à la penderie de robes et de corsets je me dirige directement vers d'autres placards encore inexplorés. Je les ouvres et constate avec plaisir qu'ils regorgent d'habits normaux et pratiques. J'y récupère un t-shirt blanc m'arrivant trois centimètres au dessus du nombril et un jogging noir.

Je farfouille dans la boîte à maquillage et ustensiles pour cheveux et y récupère un élastique que je passe autour de mon poignet, enfile la première paire de baskets que je trouve et file en claquant la porte derrière moi.

* * *

Partir ainsi sans demander quoi que ça soit à Maélysse était totalement stupide. Me voilà perdue en plein palais. Cette journée tourne définitivement au désastre. Après avoir encore parcouru deux autre couloirs je repère une servante qui s'affaire aux vitres du hall. Je trottine vers elle et me force à afficher une gentil sourire avant de l'interpeller.

— Excusez-moi, bonjour je...

Je m'arrête reconnaissant une de mes anciennes « camarades » de dortoir.

— Euh... Je cherche une sale de sport, pourriez-vous m'en indiquer une s'il vous plaît ?

Elle me jette un regard noir et m'indique le chemin à regret. Je la remercie et m'y précipite avec l'envie de me transformer en souris.

* * *

La salle est immense, tatamis, espace de box, armes, machines de musculation et meubles de gymnastique s'alignent sous mes yeux. La pièce est vide. Parfait.

J'ignore royalement l'espace de musculation et me dirige directement vers le compartiment de box. Je n'ai jamais boxer de ma vie mais le besoin de me défouler, de laisser ma haine prendre le dessus est trop grande.

Sans m'appliquer j'envoie mes poings dans le premier sac de frappe que je trouve. Je ne prête pas attention à la douleur de mes phalanges et continue, envoyant toute ma force dans le cuir noir.

* * *

— Tu veux de l'aide ?

J'arrête mon geste aussi sec, ça doit faire bien trente minutes que je me défoule et, malgré mes phalanges écorchées, ma haine n'est pas repu.

Je me tourne face à Will et lui jette un regard noir. Il est appuyé au chambranle de la porte avec un air désinvolte.

— Sérieusement ? Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer sans excuses.

Il lève les yeux au ciel -l'aura-il enfin trouvé ce cerveau si bien caché ?

— Tu es pitoyable, laisse moi t'aider.

Je rêve ! C'est bien par respect pour ma défunte mère que je ne lui envoie pas toutes les grossièretés de mon répertoire à la figure !

— Eh bien merci mais je préfère encore rester pitoyable.

Il s'approche et je vois sa mâchoire se crisper.

— Accepte.

Son mètre quatre-vingt est penché au dessus de moi avec un air autoritaire. Cela dit je n'en démord pas.

— Un ordre ? Tu rêve si tu crois me faire peur.

La vérité c'est que je n'en mène pas large. Je remercie silencieusement le ciel de ne pas m'être fait pipi dessus.

— Non je ne crois pas. Je sais. Et oui un ordre. Et ce n'est que le premier d'une bien longue liste. Mais ne t'en fais pas je suis certain que tu les adoreras.

Je m'apprête à répliquer mais il plaque un doigt sur ma bouche avant de se pencher vers mon oreille. Je mord ma joue et oblige mon corps à rester de marbre.

— Tais-toi pour une fois. On commence les cours demain à sept heure.

Je serre mes poings irrités et me retiens de l'envoyer paître.

Nda:
Yoooo, J'ai passé mes trois heure et demi d'avion à vous concocter le chapitre 13 ! J'ai trop hâte de poster !

Pitié que quelqu'un m'amène les vacances...

cœur sur vous mes p'tites déesse <3 (J'crois pas qu'il y ai des mecs mais si oui faites le moi savoir XD)

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