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23

Elle était en vie et se retrouvait  a l'hosto...

Comment cela est-il possible ?

Elle aurait dû....Mourir.

Comment pouvait-elle encore vivre après ce qui s'était passé  ?

À cet instant précis, elle sentit l'air frais et le toucher de Laura sur sa peau, Aussi incroyable que cela peut être, elle sut qu'elle n'était pas morte mais toujours en vie...

Etait-ce normal qu'une personne ayant reçu trois balles : une dans les côtes, une au ventre et enfin la dernière en plein front, devrait survivre ?

Non
Alors pourquoi respirait-elle encore près des vivants?

C'était comme si les blessures des balles s'étaient volatilisées,Cicatrisées.

-Pouvez -vous me laisser travailler, monsieur ? A répondu une femme d'un ton d'autorité.

Puis levant la voix elle a ajouté :

-Je vous demande de vous asseoir immédiatement ou bien je vous fais évacuer.
Dans ce genre de situation, Tom pouvait faire preuve d'un très sale caractère. Quand il se sentait à la merci d'un système mal organisé, il n'était pas rare qu'il sorte de ses gonds. Si le moment n'était pas aussi critique, il aurait certainement accablé cette femme d'injures. Toutes fois s'il avait dit quelque chose, Gys ne l'avait pas entendu.

Des heures plus tard, elle avait ouvert les yeux et cette femme qu'elle croyait déjà avoir vu quelque part, s'était penchée au-dessus d'elle, posa sa main sur le front de Gys et l'avait murmuré :

-Oh, ma petite chérie comment tu te sens ?

Pourquoi m'appelait elle ainsi et pourquoi parlait elle si doucement ? S'affola Gys, avant de remarquer le policier en uniforme installé sur une chaise à quelques pas du lit.Et pourquoi se retrouvait-elle avec des inconnus?

D'une voix hésitante, et d'un regard plein de méfiance, Gys répondit :

-J'en sais rien.

Gys tenta de se redresser mais sans succès. Enervée, elle lança un regard noir autour d'elle.

Pourquoi Diable se retrouvait elle avec des personnes dont elles ne connaissaient pas ?

- Calme-toi Gys ; l'intima la femme.

-Lâchez-moi, hurla Gys en esquivant la main qui désirait la caresser.

Le policier se leva alerté par la crise de panique de Gys.

-Gys, calme toi, continua d'inciter la femme en douceur.

-Lâchez-moi, hurla agressivement Gys en larme.
Où est ma mère ? hargna t-elle.

Elle se tourna tour à tour vers la femme et l'officier.

Alors elle répéta lentement pour se faire entendre:

-Où est ma mère ?

Deux infirmières rentrèrent aussitôt et le regard entendu qu'elles échangèrent, la bouleversa. Mais c'était sans importance. Même s'il la prenait pour une folle, elle s'en foutait, ce qu'elle désirait et voulait c'était voir sa mère saine et sauf . Peut être qu'elle aussi avait survécu comme elle. Après tout les miracles existaient ? Si elle avait eu la chance de survivre, pourquoi pas sa mère ?

Elle bascula les jambes sur le rebord de la civière, mais deux mains puissantes la retinrent. Elle se tortilla pour essayer de se libérer.

-Maman !!!! gémit Gys. Je suis désolé maman. Où est tu ?

La femme recula en larme, en portant sa main à sa bouche. Elle ferma les yeux sous le choc des émotions que Gys éveillait en elle. Gys était de plus en plus agitée,elle faisait une incontrolable crise de panique.

-Calmez-vous Mademoiselle Cullen.

L'infirmière qui, malgré son agitation, avait réussit à vérifier ses pupilles et son pouls, appliqua quelque chose de froid et humide sur son bras. Lorsque Gys aperçut la seringue, elle balaya la compresse d'alcool d'un revers de la main.

-Je ne veux pas être assommée par des calmants ! déclara-t-elle.

-Mademoiselle, vous êtes visiblement bouleversée des événements de cette nuit. Votre pouls.....

Le policier ne termina même pas sa phrase que Gys s'écroula brusquement, le regard fixe et figé vers le haut. Et peu à peu ses iris marron pâlirent pour devenir presque blanc.

Alors qu'ils la tentèrent de la réanimer, Gys sombrait de nouveau...

La femme se rapprocha d'elle en larme.

-Gys, hurla-t-elle en larme.

Il y avait tellement de désespoir dans ces pleurs.

Gys était encore tombée dans le coma.

Puis, elle était revenue à elle au bout d'une semaine.

Quand Laura était arrivée pour l'annoncer qu'elle devrait être présente à la cérémonie des funérailles de sa mère, Gys s'est contentée de se tourner sur le côté et de fermer les yeux.

Je rêve, se disait-elle pleine illusion. C'était un cauchemar, et j'allais me réveiller. Tout irait bien à mon réveil. Ma mère serait la ,à mes côtés comme toujours.

Mais malheureusement, elle ne s'était jamais réveillée. Tout était bien réel. Sa mère avait été tuée.

Et elle avait malheureusement survécu.

Ça lui était impossible.

On l'avait retrouvé évanouie dans le garage près du corps de sa mère. Pas de contusions, des côtes fêlées ,aucune trace de ses blessures par balle.

Et vous savez quoi ?

Cela lui paraissait terriblement injuste. Elle aurait dû mourir comme sa mère.

Ou quelque chose dans ce genre. Au lieu de ça, malgré son moral de chien abattu, elle était en pleine santé. En pleine santé.

Elle avait passé des jours de plus à l'hopital avant d'assister à la cérémonie de décès.

Et Aujourd'hui, elle était présente sans être totalement là. Son esprit vampait. Après avoir tant pleuré dans sa chambre de l'hôpital, elle avait encore envie de pleurer mais elle n'y arrivait plus.

La police avait conclu l'affaire à un braquage qui avait mal tourné, sa mère était descendue au mauvais moment dans le parking et elle avait été leur victime, tout comme le gardien. Mais Gys réfutait cette hypothèse puis qu'elle avait entendu cette femme lui murmurer :

- Ne veux-tu pas retrouver ton père en enfer. Je vais te faire payer

Ils connaissaient donc son père ce qui l'amène à penser que ce n'était pas un braquage mais une vengeance.

Qu'est-ce que son père avait bien pu faire pour avoir de tels ennemis ?

Klaus Cullen.

Sa mère l'avait aimé et n'avait jamais cessé de l'aimer puisqu'elle ne s'était plus jamais remarier après son père. Gys ne se souvenait plus du visage de son père mais de ses paroles qu'il avait l'habitude de répéter quand elle n'était encore qu'une enfant : Reste forte.

C'était de lui, qu'elle avait hérité ses mots de réconfort. Quelques soit les épreuves, elle avait promis de rester forte.

Mais aujourd'hui, devait-elle se montrer forte face à la mort de sa mère ? Etait-elle forte face au calvaire qu'elle avait vécu à l'hôpital en se lamentant sur son sort ? Devait-elle rester forte lorsqu'elle se répétait sans cesse qu'elle aurait dû perde la vie ?

Qu'elle n'aurait pas du être là ?

Comment rester forte lorsqu'elle revivait sans cesse les instants de cette nuit tragique ? Etait-il normal qu'elle reste encore forte après tout ça?

Qu'elle retienne encore ses larmes ?

Papa, crois-tu que je devrais me montrer forte face à tant de douleur? Se demanda-t-elle.

Elle n'avait que 10 ans quand son père est mort.

On le lui avait annoncé un soir lorsqu'elle l'attendait au salon patiemment. Bizarrement, elle était tellement attachée à son père qu'elle ne dormait qu'à son retour. Mais ce soir là, elle avait attendu longtemps...très longtemps même. Il n'était plus jamais revenu.

A 10 ans, elle avait ressenti l'absence de son père. Une absence qu'elle ne saurait exprimer émotionnellement. Tous les soirs avant qu'elle ne comprenne qu'il ne reviendra plus jamais, elle l'attendait au salon pendant que sa mère lui berçait en pleurant pour qu'elle s'en dorme. Mais Gys n'avait pas envie de dormir sans son père. Elle passait son temps assise en pyjama aux escaliers à fixer la porte d'entrée guettant son retour . Ce qu'elle voulait et désirait plus que tout c'était voir son père franchir la porte. Pour traverser cette douloureuse épreuve, il y avait eu sa mère.

Et aujourd'hui, sa mère n'était plus là, elle était face à l'inconnu toute seule.

Elle était de nature insouciante et rebelle, et aujourd'hui elle mourait de peur d'affronter l'inconnu toute seule sans support sur lequel s'appuyer lorsque tout serait de travers. Sa mère etait celle qui savait la comprendre, elle la complétait et compensait ses défauts. Mia était son support dans toute chose. Bref, elle l'avait élevée seule sans aucune aide extérieur pour l'éduquer.

Sans elle, Gys ne serait rien.

Sa mère était tout pour elle.

Et maintenant, en proie à une panique soudaine, Gys a balayé l'assistance du regard.

Qui lui réconfortera dans ses peines ?

Sur qui pourra-t-elle compter, à présent ?

Elle ne se sentait pas prête à affronter un avenir qui ne lui était plus familier.

Etait-elle désormais seule au monde ?

Elle chercha du regard Tom. Quand elle avait aperçut, quelques instants plus tôt, à l'écart de la foule, il lui avait semblé nerveux, mal à l'aise. À présent, il avait disparu. Il était partit sans avoir la peine de lui dire au revoir.

Oui.

Sans sa mère, sans son amour, elle n'était plus rien.......

Seule.

Même la voie dans sa tête n'était plus là. Cette voie agaçante qu'elle l'aimait bien.

Elle était vraiment seule à présent.

Ou pire encore...Car, pile au moment où elle pensait avoir touché le fond, Darla Gray, une fille dont elle n'a jamais aimé et qui en retour la déteste plus que tout, a émergé de la foule pour se diriger vers Gys d'un pas vif et, prenant d'autorité sa main dans la sienne, a embrassé le vide autour des joues de Gys.

À cet instant, Gys ressentit une pincée de douleur à la voir jouer les hypocrites, mais qu'aurait-elle espéré attendre de Darla, elle était ainsi. Ce simple geste, qu'elle offrait à Gys plus par obligation que par compassion, évoquait l'attitude d'un vainqueur daignant reconnaitre l'existence de son adversaire battu.

Devant son art théâtrale, Gys avait une de ses envie de la gifler, Gys n'acceptait pas qu'on lui marche dessus et cette fille aimait contrôler les gens. Ayant un tempérament de rebelle, Gys n'avait juste pas voulu être membre des acolytes de Darla au lycée. Darla à tout entreprit pour lui rendre la vie difficile au bahut, mais au final, Gys ne sait jamais laisser faire. Gys était de nature insolente, de plus audacieuse, elle ne mâchait pas ses mots mais aujourd'hui, elle n'avait pas envie de salir l'enterrement de sa mère. Pour, sa mère qui lui reprochait toujours son comportement, Gys allait encaisser toutes les insultes même celle que Darla Gray mourait d'envie de lui balancer en pleine figure.

Oui, elle avait raison de se moquer de moi, se dit Gys. Je suis vulnérable et en public,je détestais montrer cet aspect-là de moi, le seul aspect que seule sa mère connaissait.

-Je te présente mes condoléance, Gys....ça doit être tellement dur pour toi !! à t-elle déclaré d'un air triomphant.

Elle ne cachait plus sa joie, constata Gys.

Et Gys maitrisait tant bien que mal ses émotions, elle croisa brusquement  ses bras  pour se retenir de gifler Darla.

Gys demeura silencieuse. Un silence amer...

Qu'avait-elle à répondre à ces provocations ?

Si ce n'est que le silence.

-Si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle moi, a-t-elle ajouté.

-Bon, dit Darla tout en cherchant un prétexte pour s'en aller.

Lorsqu'elle repartit, Gys a observé sa chevelure blonde qui luisait, tel un trophée en or, sous le soleil trop brillant. La solitude et le désespoir qu'elle sentait monter en elle depuis un petit moment se sont accentués en crescendo si violent que ses jambes semblaient ployer sous le poids de la tristesse. C'est alors qu'elle aperçut un jeune homme honorablement vêtu d'un costume noir, il était debout de l'autre coté du dais, élégant et élancé. Il avait les mains enfoncées dans les poches, posture qu'elle avait d'abord interprétée comme un signe de maladresse et de timidité. Après tout, quel adolescent ne sentirait pas mal à l'aise à un enterrement ? Sans compter qu'elle ne le connaissait pas. Ils n'étaient même pas amis. Pourtant, il avait quelque chose en lui,il lui rappelait vaguement quelqu'un.

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