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6. Chahut aux cachots

Illustration réalisée par Exurie

*

— C'était magnifique ! se réjouit Jasmin en se remémorant le visage horrifié de Mayalen Greengrass lorsque la grenouille avait atterri sur sa tête. Quand elle a hurlé... bravo, dit-elle à son amie en éclatant de rire.

— Désolée de l'avoir fait disparaître, s'excusa Sarah. Ta grenouille...

— Oh, ne t'inquiète pas ! Ça valait bien ce spectacle ! s'exclama-t-elle. Et puis, je peux toujours en refaire... sauf si tu la transformes en scroutt à pétard, acheva-t-elle en riant de plus belle.

Les deux sorcières venaient de finir leur repas et allaient terminer leur pause méridienne assises au bord du lac.

À la fin du cours, le professeur Dumbledore avait retenu Sarah : il lui avait souhaité la bienvenue à Poudlard, et lui avait fait part des recherches actives des elfes de maison pour lui trouver des vêtements en bon état.

— Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à faire appel à moi, lui avait-il dit avant de la laisser partir.

Les deux amies sortaient du château, lorsqu'un grand et épais jeune homme les bouscula en courant vers l'entrée.

— 'Scusez-moi ! lâcha-t-il maladroitement en se retournant, avant de disparaître dans le hall.

Sarah le reconnut : elle l'avait vu dans la Grande Salle, le matin même. Il tenait dans ses bras une chose enveloppée dans un morceau de tissu... Sarah crut voir dépasser un pied minuscule, mais ce n'était pas possible. Elle descendit les escaliers avec Jasmin et toutes deux allèrent s'asseoir près du lac.

— Tu connais ce garçon ? demanda Sarah en repensant au jeune homme.

— Le demi-géant ? ... et bien, s'étonna-t-elle, pourquoi tu me regardes comme ça ? Il a beau le cacher, il n'est pas très discret. C'est un deuxième année.

— Est-ce qu'il héberge des... créatures ? tenta Sarah, qui regretta aussitôt d'avoir posé la question.

— Il est bizarre, ça c'est sûr. Parfois, il arrive en retard dans la Grande Salle pour le dîner, les manches déchirées et avec des feuilles dans les cheveux.

Elle baissa la voix, même s'il n'y avait personne autour :

— Certains disent qu'il combat des trolls dans la Forêt interdite... mais ça m'étonnerait. Ils ne feraient qu'une bouchée de lui ! Hein ? Sarah ? Sarah, tu m'écoutes, demanda-t-elle, voyant bien que son amie regardait ailleurs.

En effet, Sarah contemplait le lac noir, et avait aperçu un tentacule percer la surface de l'eau.

— Hein ? Oui, sûrement, répondit-elle, pensive.

Elle s'allongea sur l'herbe, étendit les bras et ferma les yeux.
Autour d'elle, des arbres et des ronces. Le ciel était noir, sans lune. Elle était dans la Forêt interdite.
Un homme encapuchonné était en train de boire du sang, près d'une licorne couchée sur le flanc... ce n'était plus qu'un cadavre. Il était son assassin, et son âme avait été maudite bien avant que ses lèvres ne touchent le liquide épais. Seul un sorcier noir pouvait commettre un tel sacrilège... mais qui ? Elle se souvenait qu'on ne devait pas prononcer son nom... Lord V... non, elle n'arrivait pas à se rappeler. L'homme sursauta : à quelques mètres de lui venait d'apparaître un jeune garçon aux cheveux bruns mal coiffés. Il portait des lunettes, et une cicatrice en forme d'éclair marquait son front. Le garçon observait la scène, terrorisé. Lorsqu'il le vit, l'homme encapuchonné fondit sur lui...

— Sarah ! Saraaah ! Ah, te voilà enfin revenue parmi nous, souffla Jasmin. Je suis soulagée. Tu t'es endormie, et on aurait dit que tu faisais un cauchemar... il faut aller en cours, maintenant. Ça va aller ?

— Oui, merci. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé... allons-y, répondit-elle, perturbée.

Les deux sorcières se rendirent au cours de potions, que les Serpentard avaient en commun avec les Gryffondor. La classe avait lieu dans un cachot froid et humide des sous-sols de l'école.
Devant la salle, le nombre d'élèves leur sembla avoir doublé depuis le cours de métamorphose. Il était de notoriété publique que les Serpentard et les Gryffondor n'étaient pas... en de très bons termes.
Près de la porte discutait un groupe de Gryffondor, qui semblait provoquer des Serpentard en les ignorant le plus ouvertement possible. Une fille que Sarah avait aperçu dans la salle commune la veille s'avança vers les Gryffondor en sortant sa baguette. Elle était grande et forte, et son court carré brun entourait son visage dur. Elle avait entendu Mayalen l'appeler Milicent, les deux sorcières (si différentes soient-elles) semblaient amies.

— Arrêtez de vous moquer de nous ! hurla-t-elle, le visage rouge pivoine. J'en ai plus qu'assez de ce jeu !

— Oh ! Que tu me fais peur, Bangrull ! dit une des Gryffondor, qui semblait être la meneuse, en faisant mine d'être apeurée.

— Tu veux te battre ?!

— Si tu veux, répliqua la Gryffondor sur un ton de défi en sortant sa baguette.

Sarah eut peur que les deux sorcières ne se battent vraiment dans les cachots et tenta d'intervenir :

— Euh... s'il-vous-plaît ? Je pense qu'on peut régler ça autrement, leur dit-elle doucement.

— De quoi tu te mêles, toi ? répliqua Milicent. T'as bien commencé avec le crapaud, reste en dehors de ça !

— En fait, c'était une grenouille, glissa timidement Jasmin.

— C'est pareil ! cria Milicent Bangrull, hors d'elle.

— Pas exactement, déclara une jeune fille aux dents de lapin en remontant ses lunettes sur son nez. La grenouille a la peau lisse et visqueuse. C'est en ça qu'elle diffère des crapauds, sans parler de ses pattes repliées en forme de Z qui lui permettent un déplacement...

— JE-M'EN-FICHE ! beugla l'autre, de la fumée lui sortant presque des oreilles. Et toi, Gladstone, lança-t-elle à la Gryffondor, je te jure que tu ne t'en tireras pas comme ça. Fais attention, la prévint-elle avant de partir rejoindre un groupe de Serpentard un peu plus loin, sous le regard amusé des Gryffondor.

Une sorcière rousse aux cheveux noués en un épais chignon s'approcha discrètement de Sarah. Elle salua chaleureusement Jasmin.

— Merci, commença-t-elle timidement, mais ce n'était pas la peine d'intervenir, tu sais. Ces deux-là n'arrivent pas à s'entendre, et chaque fois qu'elle sont à moins de deux mètres l'une de l'autre, elles se battent. Tu es la nouvelle, c'est ça ?

— Oui, je suis la nouvelle, ou Sarah, répondit-elle un peu irritée.

— Pardon, c'est comme ça que les gens t'appellent, alors...

— Ne t'inquiète pas, la rassura-t-elle, ce n'est pas grave. Je me demande juste ce que les gens peuvent bien dire sur moi.

— Et bien... il paraît que tu as été renvoyée de Beauxbâtons parce que tu avais mis en danger l'école en te faisant poursuivre par la police moldue, mais d'autres disent que tu n'es jamais allée à l'école et que tu vivais dans une famille de sorciers britanniques jusqu'à ce que ton père meure et que ta belle-mère t'envoie à Poudlard...

— Aucune de ces rumeurs n'est vraie. Je n'ai jamais été confrontée à la police moldue et je n'ai pas de parents, répondit tristement Sarah.

— Oh, je suis désolée... tu parais plus proche, maintenant, déclara la jeune fille. Je veux dire... maintenant que je sais que toutes ces rumeurs ne sont pas fondées, s'empressa-t-elle d'ajouter en rougissant. Enchantée, je suis...

— EOWAYN ! cria la dénommée Gladstone, viens ici tout de suite ! Depuis quand tu sympathises avec l'ennemi ?!

— Oui, j'arrive ! balbutia la jeune fille. Pardon, j'y vais, dit-elle à Sarah et Jasmin avec un petit signe de la main avant de rejoindre les Gryffondor.

— Ça alors, plaisanta Jasmin une fois qu'elle fut partie, tu es une vraie délinquante !

— Très drôle, rétorqua Sarah, exaspérée.

— Et bien quoi, on ne peut plus rigoler ? se plaignit-elle, révoltée.

— Tu la connais ? demanda son amie, en regardant Eowayn s'excuser auprès de la Gryffondor.

— Oui, elle est très gentille. C'était ma seule amie avant ton arrivée, mais elle se fait mener à la baguette par la bande de Lorren Gladstone. Je l'aime bien, pourtant...

C'est alors que Slughorn arriva depuis un couloir, enlevant une serviette en tissu, tachée, de son col de chemise. Il sortit un trousseau de clés et ouvrit la porte, puis rentra dans sa salle de classe.

— Bienvenue chez le maître du favoritisme, claironna ironiquement Jasmin. Euh, pardon... le maître des potions, bien sûr, se rattrapa-t-elle lorsqu'elle sentit peser sur elle les regards pleins de reproches de ses camarades.

Sarah entra dans la classe, et les deux sorcières s'installèrent près de la porte d'entrée. Sur le bureau, Sarah remarqua un beau sablier entouré de piliers verts émeraude, dont le sable était figé dans la partie supérieure. Slughorn but une gorgée d'hydromel qu'il cacha prestement, et commença son cours.

— Bienvenue en quatrième année, chers élèves ! Souvenez-vous que vous passez vos B.U.S.E. l'an prochain, alors soyez attentifs, dit-il en faisant un clin d'œil malicieux à certains élèves. Vous entrez dans la deuxième moitié de votre scolarité à Poudlard, et les cours vont se... complexifier, finit-il en retenant un rot. Mademoiselle... euh, Watton, c'est cela ? demanda-t-il à l'adresse de Sarah.

— Watson, corrigea-t-elle avec énervement, comme dans le roman de Doyle.

— Oh, pardonnez-moi... Doyle ? Jamais entendu parler, dit-il avec dédain, pensant que ce nom appartenait à un sorcier quelconque. Vous n'étiez pas dans notre magnifique école, les années précédentes.

— On se demande ce qu'elle faisait, gloussa une Gryffondor depuis le fond de la salle.

— S'il-vous-plaît, la fit taire le professeur. Donc, reprit-il en se tournant vers Sarah, qu'avez-vous appris ?

— Comment ça ? demanda Sarah, vous voulez que je vous prépare une potion ?

— Euh... et bien, bafouilla Slughorn, pris de court, si vous avez les ingrédients, je veux bien voir ça.

— D'accord. Avez-vous du cranson officinal, de la livèche et de l'achillée sternutatoire ?

— Oh, euh... attendez une minute, je vais vérifier, répondit-il en se dirigeant vers une armoire en bois sombre, qu'il ouvrit avec une petite clé.

— Bien joué, lui chuchota Jasmin, tu lui as cloué le bec !

— Formidable, se réjouit Slughorn avant que Sarah n'ait pu répondre à son amie, tout est dans la réserve ! Voilà, jeune fille, vous pouvez préparer votre potion. Voici un chaudron, dit-il en déposant dans un bruit sourd un chaudron en fer noirci. Le mortier et le pilon sont dedans. La balance est sur mon bureau, acheva-t-il en s'asseyant confortablement dans un fauteuil. À vous, maintenant.

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