Hello hello ! 

Alors aujourd'hui je m'astreins à publier deux fois étant donné que j'ai absolument pas eu le temps hier, encore une fois, vu que cette semaine d'examens est terrible T-T

J'avoue que j'ai du mal à trouver l'inspiration pour deux histoires, alors je me suis mise au défi pour celui-ci d'écrire du point de vue de mon petit chat, qui s'appelle Noctis pour le contexte. Pourquoi écrire du point de vue d'un chat ? Eh bien ça donne du défi croyez moi de s'imaginer dans la tête d'un chat et d'écrire plus de deux ou trois phrases là dessus mine de rien.  Et puis je trouve que ça amène un peu de douceur ! 

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Dormir au coin du feu sur une couverture douce et bien épaisse, les yeux fermés pendant que la journée continuait autour de moi. Les journées étaient paisibles, et souvent, j'avais le canapé entièrement pour moi en l'absence de ma famille. Il fallait bien admettre qu'il était agréable de pouvoir me reposer toute la journée sans craindre que l'on vienne interrompre ma précieuse sieste. Mais, parfois, je me sentais désespérément seul en son absence, et j'avais beau la chercher partout dans la maison, je restais seul et n'entendais que l'écho de mes miaulements. Alors je passais le reste de ma journée à attendre au coin du feu son retour, et ces moments où elle viendrait caresser ma tête avec affection.

Quand j'étais si bien installé, je perdais souvent la notion du temps, et il m'arrivait de m'assoupir si profondément que je ne pouvais même pas aller l'accueillir près de la porte à son retour. Mais je savais bien qu'elle ne m'en voulait pas, tout comme elle avait du mal à rester fâcher longtemps contre moi. Quand j'étais petit, mon grand frère m'avait appris à lancer ce regard irrésistible qui empêchait les humains de rester fâchés contre nous. Et j'étais fier d'admettre que, depuis, j'avais appris à le mettre en pratique à la perfection, ce qui m'arrangeait sur tous les plans, mais surtout parce que maman est terrifiante quand elle est en colère. Une fois, elle avait crié si fort que j'avais dû courir jusqu'à l'autre bout du salon pour me cacher sous le canapé, et attendre que sa voix retrouve son timbre habituel. Dans ce genre de situation, même mes plus doux miaulements et mes yeux attendris ne suffisaient pas à lui ôter ce regard énervé qui me faisait si peur.

De temps à autre, quand j'en avais assez de dormir sur le canapé moelleux, j'allais me promener dans la maison pour me dégourdir les pattes et grignoter un peu. J'explorais chaque recoin pour vérifier qu'en l'absence de la famille tout soit dans l'ordre, et quand un morceau de papier inconnu traînait dans les parages, je me faisais un plaisir de le chasser du passage. À l'occasion, je profitais aussi que mon amie soit endormie pour lui faire des farces, lançant les hostilités quand par malheur je la réveillais au passage. Puis finalement, le temps passait et cette maison bien trop grande pour deux chats comme nous reprenait vie avec la famille. Maman finissait par rentrer pour me couvrir de bisous et me prendre dans ses bras sans arrêt, et je la suivais aux quatre coins de la maison joyeusement, appréciant de retrouver sa compagnie.

Elle et moi, nous ne parlons pas la même langue, et je sais que nous ne nous comprenons pas toujours. J'interprète son langage et elle le mien, et à notre manière nous arrivons à apprendre l'un de l'autre par les gestes et notre façon de vivre ensemble. Et je sais qu'elle voit dans mon regard tout l'amour que j'ai pour elle, de la même manière que je le ressens dans ses yeux quand elle me voit chaque jour.