Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

13 - La colline aux rêves

Hey hey ! 

Encore une fois assez tardivement (mais j'ai une bonne excuse j'avais des examens T-T) voilà mon petit texte écrit pour le 13 décembre. Ce texte n'est pas inspiré d'un personnage en particulier, à vrai dire ce n'est qu'une tentative d'écrire sur un thème que je maîtrise assez peu, à savoir la peinture. Cela fait quelques jours que je pense à cette idée alors ce soir je me suis dit, pourquoi pas essayer et ça m'a menée à cela ! J'espère que ça vous plaira :) 

***

Il m'était souvent arrivé de rêver du jour où je pourrais quitter cet endroit. Où enfin, mes pieds pourraient fouler la terre jusqu'aux vastes plaines verdoyantes que je voyais par-delà ma fenêtre. Parfois, j'imaginais l'effet que cela devait procurer de les parcourir lorsque la neige les recouvrait entièrement, la sensation du souffle froid du vent caressant mes joues et faisant voler mes cheveux blonds. Plus d'une fois, j'avais imaginé m'allonger là-bas pour voir l'immensité du ciel vu d'en bas. J'aurais sûrement essayé d'associer la forme des nuages flottant au-dessus de moi à des animaux, riant de bon cœur en admirant le ciel dans son mouvement perpétuel. Je me voyais marcher, courir ou nager dans ce vaste monde qui me tendait les bras sans que je ne puisse répondre à son appel.

Je nourrissais l'espoir que ce jour finisse par arriver bientôt en me réveillant chaque matin. Du haut de ma petite chambre, j'observais souvent la nature autour de moi, posant une main sur la fenêtre qui m'en séparait cruellement. Et quand la douleur devenait trop forte, je finissais par tirer les rideaux, cachant ce monde qui semble si lointain du mien.

Quand l'envie me prenait, je dressais une toile vierge sur mon chevalet avant de sortir mes pinceaux de leur précieuse boite. Pendant des heures, je laissais les couleurs vives immortaliser les aventures que j'avais vécu en rêve dans ces paysages fantastiques. Et ainsi, je donnais vie à la vallée dans mon propre monde. Je laissais le froid entrer dans cette chambre chaleureuse en peignant l'hiver et la neige qui m'éblouissait tant. J'imaginais les oiseaux se poser sur le rebord de ma fenêtre un matin où le prunier serait en fleurs. Puis je laissais les vagues déferler sur la toile quand les émotions devenaient trop fortes, incontrôlables, insoutenables. L'océan me donnait la force et la sérénité, et il apaisait mes craintes. Et en peignant l'écume, laissant son empreinte sur le sable blanc, je l'imaginais m'emporter avec elle vers d'autres aventures.

Souvent, après avoir peint la mer ou l'océan, j'oubliais presque que ce n'était pas la chaleur de l'été mais la fièvre qui m'avait forcée à relâcher mon pinceau. Secouée par ces vagues, je me laissais dériver des heures, des jours, avant de retrouver le cours de mes pensées. Je laissais mon regard vague se tourner vers ces paysages merveilleux que je n'avais pas le droit d'explorer, et mon cœur se serrait. Je n'étais qu'une enfant qui n'avait jamais vu le monde qu'à travers les livres et cette fenêtre bien trop petite. Après cela, même les plus vives couleurs de mes tableaux devenaient ternes, et la colline aux rêves semblait encore plus lointaine que la mer.

Il me fallait souvent des semaines avant de pouvoir regarder à nouveau mes paysages sans que cette douleur lancinante ne vienne se loger dans ma poitrine. Mais tôt ou tard, je tirais de nouveau les rideaux pour laisser entrer la lumière dans ma prison solitaire. Et je peignais ces jolies fleurs, ces arbres aux couleurs dorées, et les écureuils qui viennent me saluer en montant sur les branches du prunier, espérant qu'un jour le vent emporte ma maladie comme il balaye les feuilles quand vient l'automne. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro