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12 - Give me your time [Mr Love: Queen's Choice]

Hello hello ! 

Voilà, tardivement, l'OS pour le 12 décembre !  Cette fois-ci j'ai décidé de me faire plaisir en écrivant un petit OS romantique avec Victor, mon préféré dans MLQC. (Un animé et un otome game sur mobile génial soit dit en passant !)

J'espère qu'il vous plaira ! J'ai presque fait dans le cliché de Noël avec celui là, à peu de choses près on a le scénario d'un film de Noël sur M6 hahaha ! 

***

Le moment que j'attendais avec impatience était enfin arrivé. J'avais réussi à boucler les dossiers en retard, finalisé les détails des productions à venir et préparé le rapport financier que j'avais minutieusement relu une bonne dizaine de fois. Fière d'avoir réussi à me surpasser pour terminer tout cela dans les temps, j'avais pu prendre un taxi pour retourner chez moi en toute hâte car mon programme chargé ne s'arrêtait pas là.

À peine avais-je posé un pied dans l'appartement que je m'étais précipitée joyeusement vers la cuisine. J'avais sorti tous les ingrédients qu'il me fallait et je n'avais pas perdu une minute de plus avant de me mettre aux fourneaux. J'avais environ deux heures, trois heures au maximum devant moi avant qu'il ne rentre, ce qui me laisserait suffisamment de temps pour avancer tous mes préparatifs, du moins je l'espérais.

Le temps passa si vite qu'avant même de m'en apercevoir, j'entendis le bruit des clés déverrouillant la serrure de la porte d'entrée. Les sablés de Noël ? Sortis du four et recouverts de glaçage rouge, vert ou jaune. Les décorations de Noël ? Tout juste descendues du grenier. Le sapin artificiel ? Miraculeusement sur pied avant la fin du temps imparti.

« Très bien, n'oubliez pas de me rendre le rapport prévisionnel d'ici demain soir. Pour le compte-rendu du comité stratégique, cela peut attendre jusqu'à vendredi... »

J'avais suivi le son de sa voix, dévalant les marches menant à l'entrée plus que spacieuse de notre appartement. J'étais visiblement arrivée juste à temps pour le voir poser ses clés sur le meuble en marbre blanc, mais pas assez pour qu'il mette un terme à son appel. Toutefois, lorsqu'il remarqua ma présence il esquissa un sourire et déposa un baiser sur mon front avant de se diriger vers son bureau sans plus attendre. Un peu déçue par la tournure des événements, j'étais allée m'asseoir sur le canapé en me recroquevillant sous un plaid dans un long soupir.

Je savais à quoi m'attendre en m'engageant avec l'homme qui s'était hissé au sommet d'une des plus grosses multinationales du pays, et je savais à quel point il était dévoué à son travail. Pourtant ces derniers temps, pour une raison que j'ignorais, il était bien plus débordé qu'avant. C'était habituel de le voir ne dormir que cinq heures par nuit, de n'avoir que peu d'instants privilégiés dans notre vie à deux, mais ces derniers s'étaient évaporés depuis plusieurs semaines. Je fixais d'un œil désespéré le sapin de Noël qui avait l'air aussi triste que moi sans la moindre guirlande pour lui donner ces couleurs si vives que j'aimais tant. J'avais laissé un autre soupir s'échapper en posant ma tête sur mes genoux. Me morfondre ainsi ne me mènerait à rien, j'en étais consciente, pourtant je n'avais pas la moindre idée de ce qui pourrait le motiver à quitter son bureau. J'aurais tant aimé pouvoir lui être utile, ne serait-ce qu'un peu, à défaut de cela j'avais décidé de préparer le plus beau des Noëls. Comme une faible compensation pour tout ce qu'il m'avait apporté, mais surtout pour que ce premier Noël à deux soit marqué dans nos mémoires. Mais s'il était aussi occupé, tous mes plans risquaient de tomber à l'eau.

Prise d'un soudain élan de motivation, l'idée que tous mes efforts soient un échec avant même d'être concrétisés me donnait le courage d'aller le faire sortir de son bureau. S'il fallait que je jette son téléphone par la fenêtre, j'étais prête à le faire, même si cela me paraissait un peu extrême. Une fois devant son bureau, j'avais entrouvert doucement la porte pour le voir en train de lire une pile de documents. Après m'être encouragée mentalement, j'étais entrée dans la pièce, et après quelques pas il avait relevé les yeux vers moi. En remarquant qu'il ne disait rien, j'avais vite compris que c'était le moment ou jamais de dire ce que j'avais à dire.

- J'ai l'impression que tu te surmènes ces derniers temps Victor, pourquoi est-ce que tu ne prendrais pas une soirée pour te reposer ? dis-je en m'avançant dans sa direction.

Même lorsqu'il n'était pas dans sa position de PDG, il gardait une telle aura qu'il était parfois difficile de trouver les mots. Bien entendu, il aimait en jouer, raison pour laquelle il n'avait pas bougé d'un millimètre et me toisait sans rien dire. Il savait à quel point cela me rendait nerveuse. Les joues légèrement gonflées, je luttais pour ne pas le forcer à se lever de sa chaise quand il se mit à rire.

- Tu as raison, je peux bien faire une pause après tout.

Un sourire illumina mon visage et je le suivais jusqu'au salon où il remarqua les plateaux de biscuits, le sapin et les cartons posés non loin. Il tourna les yeux dans ma direction avant de m'attirer doucement dans ses bras.

- Tu aurais pu me dire sans détour que tu voulais qu'on décore le sapin tous les deux, nunuche.

- Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça... Et je ne savais pas comment, tu as l'air tellement débordé en ce moment. J'aurais trouvé ça égoïste de te demander de me donner un peu de ton temps. répondis-je en baissant les yeux vers les sablés.

Il plaça une mèche de mes cheveux bruns derrière mon oreille, me forçant à plonger mon regard dans le sien à nouveau.

- Idiote. Tu préfères ? murmura-t-il avant d'éclater de rire.

- Non ! m'exclamais-je en tapant du poing sur son torse sans pour autant me dégager de son étreinte.

- Si j'enchaîne les heures ces derniers temps, c'est parce que j'ai posé deux semaines de congés pour les fêtes de fin d'années. C'est la première fois que je me l'autorise depuis quelques années, alors je veux m'assurer que tout se passe bien pendant que je m'absenterais.

Mon cœur rata un battement en l'entendant m'expliquer cela, et ma seule réaction possible fut de lui sauter dans les bras. Je me sentais si joyeuse à cette idée que j'avais l'impression d'être sur un petit nuage. Avoir ne serait-ce que quelques heures dans la journée à ses côtés m'avait toujours suffi, mais passer deux semaines ensemble pour Noël était comme un cadeau, et cela me comblait de bonheur. Finalement, la seule chose qui réussit à rompre cet instant de douceur fut sa propre initiative.

- Et si on décorait ensemble ce sapin ? 

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