Palier 23 [fin]
La vieille nous n'avions pas fermé les volets, occupé à plus interessant, et la douce chaleur d'une lumière me réveilla tranquillement, me chatouillant les cils et le visage en le chatouillant agréablement. Inspirant grandement afin de sentir toutes les odeurs présentes dans la pièce, cherchant les sienne, j'ouvris les paupières en sentant un frôlement sur la joue, tombant nez à nez avec mon blondinet déjà bien réveillé en train de me regarder sans gène le sagouin. C'était la meilleure image au réveil : son sourire apparaissant progressivement sur son visage ayant encore une fine trace de l'oreiller, ses cheveux bouclés en batailles et ses yeux verrons illuminé par le soleil.
"- Bonjour, marmonnais-je joyeusement avant de venir l'embrasser doucement."
Il me chatouillait la joue de son pouce, profitant de son baiser du matin avant que je ne vienne me blottir contre lui, son torse nu et mon nez dans cou, j'aurais presque pu me rendormir si nous n'avions pas entendu une voix féminine nous insister à sortir pour ouvrir les cadeaux, parce qu'il était déjà 11 heures et qu'ils en avaient marre d'attendre. Je rigolais doucement avant de me redresser à contre-cœur et de m'étirer puis me lever du lit pour aller prendre un sweat dans l'armoire. Un lilas enfilé, je vins m'asseoir à côté de Jacob, qui ne s'était pas décidé à se lever, prenant sa main comme si cela faisait des mois que nous étions ensemble puis lui demandait s'il avait bien dormi. Il hocha la tête en souriant complicement avant d'ajouter : "comme un bébé".
10 minutes plus tard nous étions en bas et entrâmes dans le salon où tous les regards de posèrent sur nous, ma mère se pinçants les lèvres pour se retenir de dire quelque chose et celle de Jacob posant son poing devant sa bouche, prise de la même envie que ma génitrice.
"- Bien dormi ?, lançait légèrement mon père qui souriait sans s'en cacher.
- Comme une marmotte, dis-je sans me rendre compte que j'avais tendu une perche aux deux femmes qui se regardèrent avant d'ajouter en cœur :
- Tu m'étonnes."
Puis elles se misent à rire à l'unisson, tous souriaient alors que Jacob rougissait vivement, se cachant derrière mon épaule. Et sincèrement, j'avais aussi piqué un fard. Puis, en tentant de se calmer, les deux mamans se mirent d'accord pour que nous ouvrions tous les emballages posés au coin du sapin, près de chaussures qui nous appartenaient respectivement. Mon canadien assit à côté de moi, sautillait légèrement à chaque paquet ouvert, content de ses cadeaux. Tandis que moi, je prenais le temps d'observer chaque présents qui m'étaient offert : un livre sur le piano, un braclet en argent avec tous les noms de ma famille marqué au dos, un pull coûteux que j'avais repéré quelques mois plus tôt et enfin, un dernier petit cadeau. Une petite boîte, que j'ouvris doucement, sachant que celui-ci venait de mon nouveau copain : un écrin de velours cachait, ce que je supposais être un bijoux. Je tirais sur les cordelettes avant de faire sortir son cadeau. Et malgré moi, je souris comme un idiot, ne me rendant pas le moins du monde compte que tous le monde nous observait. Jacob m'avait offert un sublime collier en forme de part de pizza dorée, une lettre J de la même matière à côté. Nous avions eu la même idée puisque je m'étais décidé à lui offrir un tour de cou similaire mais en argent médical, qui ne s'abîmerait pas avec le temps et dont la couleur, je le savais, allait lui donner un côté mystérieux. Je sentis des lèvres se poser sur ma joue, une main se poser sur l'autre et le bruit d'un appareil photo. En relevant la tête, je vis que madame Bae avait un appareil polaroïd entre les mains et nous photographiait échanger nos présents. En me tournant vers Jacob, je le vis sourire de toutes ses dents avant d'enfiler le bijoux et de le regarder se poser parfaitement sur son buste dégagé avant de se tourner vers :
"- Il est magnifique."
Puis il m'embrassa comme si nous étions seuls au monde, nous créant une bulle de solitude puissante et agréable. Jusqu'au moment où nous fûmes rattrapés par la réalité : nous parents faisaient part de leur joie avant que tous ne décident que nous sortions manger pour Noël officiel. Mais j'étais là, à regarder mon amant sourire, ses yeux remplis d'étoiles, ses tâches de rousseurs détonnant comme de la neige : aussi belles et agréables. Et je ne m'étais pas trompé, le bijoux allait idéalement avec son teint.
"- Tu es magnifique, chuchotais-je pour que seul lui l'entende."
Il rougit mais son sourire s'agrandit plus encore, me subjuguant, m'hypnotisant.
"-Je t'aime, Kevin Moon."
Me laissant sans voix.
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