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Chapitre 11 - Douces chansons

Quelques jours après sa visite dans les appartements du roi, Alisée rencontra Branwell et sa soeur au milieu de l'un des couloirs de l'aile est. Aux chics chapeaux qu'ils portaient sur leur tête, elle devina qu'ils revenaient sans doute d'une balade nocturne à l'extérieur du palais. À son approche, le chef de clan retira son haut-de-forme d'un geste théâtral, tout en s'écriant :

— Mademoiselle ! Quel dommage que nous ne vous ayons pas croisée plus tôt, vous auriez pu vous joindre à nous pour notre promenade !

— Vous deviez être trop occupée dans les appartements du roi, supposa Beatricia avec un sourire carnassier.

Ils éclatèrent de rire tous les deux, si fort que tout le palais dut les entendre. La réserviste se demanda franchement comment le monarque avait pu leur accorder leurs postes... même si elle se doutait déjà de la réponse.

— Figurez-vous que Sa Majesté se porte si bien qu'il n'a pas requis ma présence pour le réconforter, fit-elle avec un faux air innocent. J'imagine que votre poison n'a pas fonctionné, comme c'est navrant !

Étant donné qu'ils étaient apparemment au courant de sa visite chez le roi, chercher à démentir se serait révélé inutile. Autant couper les ponts une bonne fois pour toutes, quitte à ce que ses heures passées en compagnie du souverain n'aient définitivement servi à rien. Elle les salua d'un hochement de tête, avant de reprendre sa route d'un pas léger.

Si elle se permettait de telles familiarités avec eux, c'était parce que Nessa lui avait fermement conseillé de rompre tout contact. Lorsqu'elle lui avait fait le récit du piège qu'ils lui avaient tendu, ainsi que de son cachetage d'enveloppes avec le roi, les yeux de la femme de chambre s'étaient exorbités.

— Cela aurait pu très mal finir, avait-elle affirmé, son si doux visage déformé par la peur et la colère envers les chefs de clans. Sa Majesté a beau être un bon maître pour ses domestiques, il n'en reste pas moins dangereux. Il n'existe pas plus grande folie que de traîner dans ses appartements ! Surtout pour une belle jeune femme respectable telle que vous, c'est absolument...

Elle s'était alors lancée dans une grande mise en garde, digne du meilleur des chaperons, ce qui avait à la fois ému et amusé la vampire. On lui avait déjà fait ce sermon bien avant la naissance de la petite Neutre — et elle-même avait eu l'occasion de le faire à d'autres jeunes filles — mais l'ardeur et l'inquiétude qu'y mettait Nessa la touchaient. Elle s'était alors résolue à ne plus accepter de parties de cartes, ni quoi que ce soit d'autre, en compagnie du frère et de la soeur.

De toute façon, elle doutait de pouvoir supporter leurs manières pendant très longtemps.

Mais se priver de pareilles potentielles sources d'information signifiait devoir en trouver d'autres. Ainsi, pendant les derniers jours, elle n'avait cessé d'écumer le palais, afin de se familiariser le plus possible avec ses habitants. Hélas, tous semblaient avoir leurs propres salons où ils s'adonnaient à leurs habitudes bien rodées, sans qu'une nouvelle réserviste dénuée d'importance n'y ait une place.

Loin de se décourager, elle traversait actuellement un couloir de l'aile est encore non exploré. Elle ignorait si elle pourrait un jour parcourir chaque recoin du château, et doutait que le roi lui-même le connaisse dans son entièreté. Ce corridor-là dégageait un charme différent des autres, ses murs bleu ciel n'étant pas chargés d'oeuvres à la gloire de Sa Majesté. Il était également désert, ce qui ne présageait pas de grandes découvertes, mais Alisée ne se laissa pas abattre.

Un lointain son de violon parvint même bientôt à ses oreilles, la figeant sur place.

Ses mains commencèrent à trembler, aussi agitées que les pensées qui déferlaient dans son esprit. Calme-toi, se tempéra-t-elle pourtant, Damien n'est pas le seul au monde à jouer du violon.

Si tendue qu'elle ne pouvait plus feindre de respirer, elle s'approcha à pas lents de la source de la musique. Elle provenait d'une porte entrouverte tout au fond du couloir. À mesure que les notes lui parvenaient, de vieilles images de son frère remontaient à la surface de sa mémoire. Elle revoyait ses yeux fermés sous la concentration, laissant son instinct guider son archet sur les cordes, comme si son instrument était l'unique raison de sa venue au monde...

Plus elle se rapprochait de la mélodie, plus elle se persuadait que le musicien ne pouvait être que Damien. La perfection de chaque note, leur délicat et parfait enchaînement comme si elles s'écoulaient d'une même source... C'est forcément lui.

Puis un affreux chant s'éleva, rompant toute l'harmonie de la musique.

— Non, non, intervint calmement une voix masculine dans un grincement de violon. Tu ne mets pas la bonne tonalité sur le mot "printemps", ni sur "jour", ni sur...

Alisée dut se rendre à l'évidence : il ne s'agissait pas de Damien. Elle s'approcha tout de même doucement de la porte entrebâillée, curieuse de voir qui d'autre qu'elle-même pouvait chanter aussi mal.

— Je suis un cas désespéré, se désola une jeune fille aux longs cheveux bruns en se laissant tomber sur un petit fauteuil. Cela fait je ne sais combien de fois que l'on répète ce couplet... Tu perds ton temps avec moi, Jae-Sun...

La réserviste crut l'avoir déjà vu quelque part, mais encore une fois, elle ne parvint pas à se la remettre immédiatement. Maudite mémoire qui mélange tous les visages !

— Tu t'en sors mieux sur le refrain, affirma l'homme hors de son champ de vision. Même si elle est un peu niaise, cette chanson est censée être plutôt facile pour placer ta voix, mais... Qu'importe, se reprit-il alors que la jeune fille levait vers lui de grands yeux tristes. Nous allons essayer de trouver autre chose.

La vampire entendit alors des froissements de feuilles — sûrement des partitions — et l'homme en tendit une à l'apprentie chanteuse. Elle eut tout juste le temps de remarquer qu'il était grand et brun, avant qu'il lui soit de nouveau hors de portée.

La jeune fille parcourut la partition des yeux avec circonspection, puis son camarade lui expliqua comment chanter cette prochaine chanson. Il lui fit d'abord écouter l'air de violon qui l'accompagnait, or son auditrice semblait plus captivée par la divine manière dont il jouait plutôt que par les notes qu'elle était supposée reconnaître. Alisée elle-même ne pouvait se résoudre à partir, alors qu'elle savait qu'écouter aux portes lui avait déjà valu des ennuis... Néanmoins, comment résister à l'entente d'une musique si belle, exécutée avec une telle précision, empreinte de passion et de douceur ?

Sans conviction, la jeune fille réessaya bientôt de chanter. Elle parvint à ne pas se ridiculiser pendant le tout début du premier couplet... avant que sa voix ne parte dans les aigus et produise un son abominable. Le violoniste l'encouragea cependant à poursuivre, mais elle enchaîna fausse note sur fausse note.

Quelque peu gênée pour elle et sachant très bien à quel point ce pouvait être humiliant d'aussi mal chanter devant un public, Alisée se décida à partir. Sauf qu'en se tournant, sa robe trop large frotta la porte, qui bougea de quelques millimètres dans un léger grincement. Malgré la musique et l'horrible chant, les deux occupants de la pièce l'entendirent et cessèrent aussitôt de jouer et chanter.

— Oh par la Lune, murmura la jeune "chanteuse" en plaquant une main sur sa bouche. Je suis vraiment désolée, je pensais que nous étions seuls et...

Elle se confondit en un millier de paroles incompréhensibles, tandis que la réserviste se permettait d'ouvrir un peu plus largement le battant. La pièce se trouvait en fait être un joli petit salon de musique peint dans des couleurs pastel, garni de divers instruments en tout genre. Mais son attention fut détournée par ce que venait de dire la jeune fille : l'expression "par la Lune", habituelle chez les loups-garous. Se pouvait-il qu'elle soit une louve ? À la Cour des Vampires — et sur la Terre des Vampires tout court — voilà qui aurait été étonnant.

Tandis qu'elle agitait ses mains et faisait voler ses cheveux en se tournant vivement vers le violoniste pour chercher du soutien dans ses excuses, la vampire se rappela enfin d'elle. C'était la fille qui dansait toute seule en virevoltant sur elle-même lors de l'anniversaire de Beatricia. Alisée avait alors trouvé qu'elle dégageait quelque chose de différent des autres invités. Peut-être était-ce parce qu'il s'agissait d'une lycanthrope... Son bracelet restait caché par les manches de sa robe bleu nuit.

— C'est moi qui m'excuse, se permit-elle de l'interrompre doucement, je ne voulais pas vous écouter, mais... J'ai cru reconnaître l'un de mes... amis jouer au violon.

Ce n'était qu'à moitié vrai, compte tenu du fait qu'elle avait assez tôt compris qu'il ne s'agissait pas de Damien. D'ailleurs, quand elle se tourna vers celui qui jouait si bien, elle le reconnut comme étant l'homme aux beaux yeux en amande qui avait refusé de venir danser avec la jeune fille.

— Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave, déclara-t-il avec un sourire hésitant. Si vous voulez jouer, nous allons vous laisser, nous avons déjà assez occupé les lieux.

— Non, non, ne vous dérangez pas, lui assura Alisée comme il commençait à ranger ses partitions. Je suis une véritable cause perdue en matière de musique...

— Alors nous sommes deux, soupira la pauvre chanteuse. Je suis navrée que vous ayez eu à m'entendre, vous allez certainement en faire des cauchemars pendant des semaines...

Honteuse, elle passa ses mains sur son visage très pâle aux hautes pommettes. La vampire la trouvait très jolie, son charme naturel tranchant avec les beautés apprêtées de Beatricia et ses fidèles. Cependant, ses épaules étaient légèrement voûtées, comme si elle cherchait toujours à se faire la plus petite possible. La belle-mère d'Alisée aurait recommandé qu'elle marche avec un gros livre sur la tête pour lui réapprendre à se tenir droite.

— Je vous assure que je chante bien plus mal que vous, la rassura-t-elle. Si cela peut nous mettre sur un pied d'égalité, je veux bien entonner avec vous votre prochaine chanson. À côté du mien, votre chant passera pour le doux roucoulement d'une colombe !

Elle se mit à glousser en se rappelant à quel point elle exaspérait toute sa famille lorsqu'elle s'essayait à chanter par-dessus la musique de son frère. Les doux yeux verts de la jeune fille se levèrent vers elle, toujours chargés de honte.

— Je crois que je préfère oublier l'activité "chant" pour le moment... Cela fait quelques semaines que j'essaye de trouver un domaine dans lequel je suis douée, mais c'est peine perdue. Je suis incapable de danser en rythme, je ne comprends rien à la manière d'aligner deux notes de musique, et ma voix est tout simplement horrible...

— Arrête de te rabaisser en permanence, s'agaça l'homme en fronçant les sourcils. Nous en avons déjà discuté.

À la manière dont il lui parlait, on aurait dit qu'il s'agissait de son grand frère ou de son père adoptif. Ils ne partageaient aucun trait commun, mais peut-être que le violoniste — qui d'après son bracelet noir, était un vampire — l'avait prise sous son aile quand elle était petite. Elle semblait avoir environ vingt ans, voire moins, et lui une trentaine d'années.

— Je ne pratique aucun de ces arts non plus, avoua Alisée en s'avançant un peu dans la pièce à l'atmosphère accueillante. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé...

La jeune fille parut sur le point de dire quelque chose, cependant elle se contenta d'un sourire timide et reconnaissant. Elle se redressa un peu sur le fauteuil où elle se tenait recroquevillée. La manche de sa robe bougea, révélant un bracelet aussi noir que la nuit. La réserviste tâcha de masquer sa surprise. Elle n'aurait pas parié une seule pièce d'or sur la possibilité qu'elle soit une vampire.

Les immortels avaient souvent une attitude suffisante, comme blasés par le monde qui les entourait. Alisée elle-même n'échappait que peu à cette règle... À l'inverse, celle qui se tenait face à elle paraissait étonnamment mal assurée, et une certaine innocence transparaissait dans son regard vert. Sans doute ne devait-elle pas être très âgée.

— Il ne me semble pas que nous nous connaissons, reprit l'homme en se tournant vers la nouvelle venue après avoir rangé son violon. Je m'appelle Jae-Sun.

— Alisée, répondit-elle, appréciant que d'autres vampires se montrent enfin un tant soit peu amicaux dans ce palais. Je suis arrivée il y a un peu plus d'une semaine, j'ai été offerte au roi.

— Attendez, s'écria soudain la jeune fille en écarquillant les yeux, vous êtes celle qui a remis Beatricia à sa place ?

Au moins cette histoire lui accordait-elle une certaine notoriété...

— Euh... En effet, acquiesça-t-elle, un peu gênée, craignant que les deux autres ne soient des proches de la cheffe de clan.

Mais le magnifique et étincelant sourire qui illumina le visage de la jolie brune lui confirma tout le contraire.

— Je rêvais de vous rencontrer pour vous remercier en face ! s'exclama-t-elle en se levant de son siège. Si vous saviez toutes les fois où elle m'a traitée de "planche à pain" et de je ne sais quelles autres insultes stupides !

— Fais attention à ce que tu dis, la réprimanda doucement Jae-Sun.

Il ne formula pour sa part aucune critique à l'encontre de mademoiselle Blackfire, néanmoins on devinait qu'il ne la portait guère dans son coeur non plus.

— Alisée, vous êtes ma nouvelle idole, reprit la jeune fille en s'inclinant devant elle. Danila Song, se présenta-t-elle.

Face à ses yeux verts pétillants d'enthousiasme, la réserviste ne put s'empêcher de sourire à son tour. Peut-être venait-elle finalement de rencontrer des vampires fréquentables, qui sauraient parler d'autre chose que de leurs histoires de coucheries...

— Avez-vous eu l'occasion de faire quelques connaissances, depuis votre arrivée ? s'enquit Jae-Sun en s'asseyant sur l'un des petits fauteuils. Hormis Beatricia, bien sûr. 

La question au sujet des "connaissances" semblait être un rituel à la Cour. Danila se rassit sur le siège où elle se tenait quelques secondes plus tôt, et d'un geste de la main, invita Alisée à s'installer sur celui juste à côté du sien.

— J'ai assisté à une partie de cartes en sa compagnie et celle de son frère, monsieur McLawrence. Mais je ne pense pas que cette invitation se renouvellera...

— Et heureusement pour vous ! s'exclama Danila.

— Vous avez dit avoir cru reconnaître quelqu'un d'autre jouer à ma place, intervint Jae-Sun avant que la jeune fille ne se lance dans une nouvelle critique de Beatricia. Avez-vous sympathisé avec certains musiciens ?

À bien y regarder, elle se rendit compte qu'il l'observait un peu instamment. Cela n'avait cependant rien à voir avec les regards avides de Branwell, mais on aurait dit que quelque chose chez elle l'intriguait. Même Danila parut s'en rendre compte, car elle sembla lui demander silencieusement des explications quant à une telle curiosité.

— Justement, commença Alisée avec précaution, une de mes anciennes connaissances jouait très bien du violon. Je croyais savoir qu'elle vivait au palais, mais jusque-là, je ne l'ai pas retrouvée.

— Oh, nous pourrions peut-être vous aider ! lança joyeusement la jolie brune. Jae-Sun est le chef du clan Song, il connaît beaucoup de monde à la Cour !

Un chef de clan ? Encore ? Elle avait définitivement le don de les attirer... Une pointe de méfiance monta en elle. Certes, il pouvait mieux valoir que Branwell ou Beatricia, mais la mise en garde de Nessa s'appliquait bien à tous les "grands de ce château"...

— Comment s'appelle la personne que vous cherchez ? demanda Danila avec une sincère sollicitude.

Pouvait-elle leur faire confiance ? Elle n'avait que quelques secondes pour trancher. Elle ne pouvait se l'expliquer, mais ils lui inspiraient tous les deux quelque chose de rassurant. Or peut-être était-elle si désespérée de trouver des personnes fiables qu'elle finissait par baisser sa garde ? Ou peut-être avait-elle été ensorcelée par ce doux air de violon tombé des cieux ?

— Damien, finit-elle par confesser.

Après tout, s'il s'était attiré des ennuis avec eux, elle n'aurait qu'à prétendre ne pas l'avoir vu depuis des lustres. Ce qui se trouvait être la vérité, du reste.

— Ça ne me dit rien, déclara la jeune fille après quelques secondes. Mais ça ne fait que quatre ans que je vis ici... Et toi, Jae-Sun ?

— Non plus, répondit-il, navré, le menton appuyé sur son poing.

Une certaine déception transparaissait même dans ses yeux marron. Toute trace d'étrange curiosité les déserta, pour que son regard se fasse uniquement amical et courtois.

— Mais, reprit-il, si vous voulez être sûre qu'il vit au palais, nous pouvons chercher dans les registres.

— Les registres ? répéta-t-elle, en tâchant de maîtriser la vague d'espoir qui l'assaillait. Vous savez, il a été offert au roi il y a quatre-vingt-deux ans et...

— Justement, toutes les personnes qui sont offertes à Sa Majesté sont répertoriées au sein de vieilles archives nichées dans la bibliothèque. Vous pourrez savoir s'il vit toujours au palais, s'il a rejoint un clan, ou...

S'il est mort. Mais l'excitation s'emparant d'Alisée l'empêcha de s'en formaliser. Avait-il bien parlé d'une bibliothèque ? Elle se doutait que le palais en comportait une, cependant jusque-là, elle ne l'avait pas encore trouvée. Puis connaissant le peu d'intérêt que Damien accordait aux livres, elle savait avoir peu de chances de le trouver là-bas. Malgré tout, elle frémissait déjà d'impatience à l'idée de la découvrir, ainsi que de parcourir ses registres qui avec un peu de chance, la mèneraient à son frère.

— Pourriez-vous me dire où se trouve cette bibliothèque ? les interrogea-t-elle, les yeux presque aussi pétillants que ceux de Danila.

— Mieux que ça, nous allons chercher avec vous ! s'écria cette dernière en se levant vivement.

— Je... Je ne voudrais pas vous embêter, vous devez sûrement avoir autre chose à faire, hésita la réserviste.

— J'avais prévu de m'entraîner à chanter pendant le reste de la nuit, mais je crois que pour le bien-être de nos oreilles, je ferais mieux d'employer mon temps à autre chose ! Tu viens avec nous, Jae-Sun ?

— Il va bientôt faire jour, je crois qu'il vaudrait mieux remettre cela à la nuit prochaine. Le plafond de la bibliothèque est un dôme de verre qui ne protège pas de la lumière du soleil.

Alisée ravala sa déception. Elle aurait voulu courir immédiatement jusqu'à ces registres pour les éplucher et enfin en apprendre plus sur son frère. Mais d'un autre côté, regagner sa chambre lui permettrait de questionner Nessa au sujet de ses deux nouvelles connaissances.

Le rendez-vous fut finalement fixé à minuit dans le grand hall qui séparait les deux ailes du palais.

— Vous allez voir, s'exclama Danila, surexcitée, la bibliothèque est le plus bel endroit du château ! Elle est remplie de milliers de livres et je suis sûre que nous trouverons votre ami grâce aux registres !

Même si elle ne s'autorisait pas à s'emballer autant qu'elle, Alisée l'espérait de tout son coeur.

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