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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒

★ 𝐌𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝é𝐞 : Black Rainbow ★

❝ Des flammes pour elle ❞

L'air dans la pièce est devenu aussi dense qu'un nuage de fumée. Les hommes autour de moi, figés dans leurs postures menaçantes, me regardent avec des yeux fous, chargés de colère et de peur. Les armes sont braquées, des canons de pistolets et des revolvers qui scintillent sous la lumière tamisée. Le temps semble suspendu dans cette seconde d'horreur, où personne ne bouge, personne ne respire.

Je reste là, le regard froid et déterminé, les mains serrant fermement mon arme. Le bruit de la balle qui a tué cet homme résonne encore dans ma tête, comme un écho sourd qui refuse de partir. Et maintenant, je les regarde. Tous ces gars, tous ces petits chiens qui croient pouvoir me défier. Mais ils ne savent pas, ils ne savent pas à quel point je suis prêt à tout détruire pour Chiara. À quel point je suis prêt à les brûler, eux et leur existence minable.

Edmond, le chef de ce foutu clan, reste immobile. Il ne sourit plus, il ne rit plus, il sait. Tout comme moi, il sait que ce qui arrive maintenant va être une guerre totale. Ses yeux sont remplis de cette même rage que je ressens. Il essaie de me lire, d'anticiper mon prochain mouvement. Mais il est trop tard.

Je fais un pas en avant, et le silence devient lourd. Le silence avant la tempête.

— Tu ne sortiras pas d'ici vivant.

Edmond crache ces mots à travers ses dents, mais il ne me touche pas. Il ne bouge pas. Comme un lion dans une cage, il attend l'instant fatidique.

Je le fixe dans les yeux, mes bras tendus vers le bas, mais l'arme toujours prête à sortir.

— T'as perdu, Edmond, ma voix est calme, dénuée de toute hésitation.

Un frisson court dans la pièce. Les hommes autour de moi bougent légèrement, prêts à sauter sur le moindre mouvement, le moindre signe d'attaque. Je sens l'adrénaline m'envahir, chaque muscle tendu, mes nerfs à vif. La colère bouillonne en moi : j'ai perdu tout contrôle. Tout ce que je veux maintenant, c'est les voir crever. Voir ces bâtards brûler.

Un des hommes d'Edmond, plus jeune, plus nerveux, s'avance légèrement, son arme pointée en direction de mon torse. Il tremble, comme un chien qui sait qu'il va se faire écraser. J'esquisse un léger sourire.

— Tu crois vraiment que tu as une chance de m'atteindre ?

Je fais un mouvement rapide, un éclair de lumière. La détonation éclate, brève, et l'homme s'effondre, son corps heurtant le sol dans un bruit sourd.

La panique éclate, tout le monde hurle. Mais c'est trop tard, le chaos a commencé. Les armes sont utilisées. Des balles sifflent à travers la pièce, brisant des bouteilles, explosant contre les murs, la poussière dansant sous la force de l'impact. Je me faufile entre les meubles, mes hommes couvrant mes arrières, mais je vois tout. Je vois les regards effrayés, les gestes hésitants.

— Tuez-les tous ! hurle Edmond, dans un accès de rage, mais il est trop tard pour lui aussi.

Je n'ai pas l'intention de perdre du temps. Je le veux, lui et ses hommes : morts.

Je me tourne vers un coin du bar, vers une vieille étagère encombrée de bouteilles d'alcool. L'idée surgit soudainement. Pourquoi ne pas tout réduire en cendres ? Pourquoi ne pas envoyer un message qu'ils ne pourront pas ignorer ?

Je prends des bouteilles, les dégoupillant et les renversant. Un éclat de verre, et la pièce s'embrase. Je lance la dernière bouteille à peine enflammée sur le comptoir, et immédiatement, le feu se propage. Des flammes dévorent tout, engloutissant le bar dans une chaleur insoutenable. Les hommes autour de moi paniquent. Ils courent, ils se battent, mais le feu les chasse comme des rats. Je regarde les flammes se déchaîner, les visages des hommes terrifiés, les cris se noyant dans la chaleur. C'est beau. C'est pur.

Le sol est couvert de verre brisé, d'alcool qui s'étale comme un poison, et je ne peux m'empêcher de sourire. C'est tout ce qu'ils méritent.

Edmond essaie de fuir, mais il trébuche sur une chaise, et atterrit près des flammes. Un de mes hommes tente de le neutraliser en lui tirant une balle dans l'abdomen. Je m'avance, marchant lentement, mes bottes écrasant les morceaux de verre sous mes pas.

— Où est Chiara, Edmond ?

Je crie presque. Ma voix est glacée, dénuée de toute émotion, je suis au bord du gouffre. Je suis prêt à tout réduire en cendres, y compris lui.

Il se redresse lentement, le regard paniqué. Mais il sait, il sait que la fin est proche.

Il ouvre la bouche, mais un bruit de détonation éclate avant qu'il puisse parler. Un de ses hommes s'effondre, une balle dans la tête. Je regarde autour de moi, plus personne ne bouge. Ils savent que la fin est là. Ils savent que cette soirée sera leur dernière.

Je fais un signe à Zack, et mes hommes se jettent sur les derniers survivants, les neutralisant, les abattant un à un. Mais moi, je ne bouge pas. Je reste là, au centre de ce carnage, le regard fixant le feu qui dévore tout sur son passage. Le bruit des flammes, des hommes qui gémissent, des cris qui s'éteignent dans la chaleur. C'est tout ce qu'ils méritent.

Je m'avance vers Edmond, qui semble tout d'un coup plus petit, plus fragile.

— Je vais te donner une chance, Edmond. Une seule. Où est ma femme ?

Ses lèvres bougent à peine, presque comme une plainte, un dernier souffle avant la fin. Edmond me fixe, les yeux presque vides, mais dans ses pupilles, il y a encore une lueur de vie. Une lueur de désespoir, comme un homme qui sait que tout est terminé pour lui.

— C'est pas moi, mec... c'est pas m...

Je le regarde, le coeur battant fort dans ma poitrine. Ses mots, je les ai entendus. Et pourtant, un froid glacial m'envahit tout d'un coup. Ce n'est pas lui ? Je me fige, ce n'est pas possible. Un frisson me traverse, mes jambes vacillent un instant, et mes yeux se posent sur lui, ses lèvres tremblantes, sa tête tombant lentement sur le côté.

Je reste là, immobile, le temps s'arrêtant autour de moi. Ce n'est pas lui, ce n'était pas Edmond. Il n'était pas celui qui avait orchestré cette disparition. Il était une victime tout comme moi, une victime des jeux d'un autre.

Tout à coup, une vérité me frappe avec la brutalité d'un coup de poing. Un vertige. Un choc si violent que ma respiration s'accélère, comme si mon corps entier se refusait à accepter ce qu'il venait d'entendre. Je me suis trompé. J'ai été trop rapide, trop enragé. J'ai agi dans la hâte, dans la colère, et j'ai massacré. J'ai tué un homme qui n'avait rien fait, qui ne savait rien.

Un cri de rage m'échappe. Une déchirure, un rugissement de fureur pure. Un cri qui me brûle la gorge, qui me fait mal, un cri qui semble venir du plus profond de mon âme, comme si mon cœur tout entier se brisait dans ce cri. J'hurle. J'hurle tellement fort que ma voix se brise, déchirant l'air autour de moi.

Le son de ma propre voix me fait mal, mais je continue, criant à pleins poumons, ne pouvant plus contrôler cette explosion de fureur.

— PUTAIN !

C'est tout ce que j'arrive à hurler. Ma tête tourne, mes poings se serrent, mais c'est contre l'air, contre tout ce qui m'entoure, contre cette douleur qui me ronge les entrailles.

J'ai tué sans réfléchir, sans me soucier. J'ai agi comme un animal, aveuglé par ma rage, par mon désir de vengeance.

Le feu autour de moi continue de dévorer l'endroit, mais je n'y prête plus attention. Rien n'a plus d'importance maintenant. Je n'arrive même plus à respirer correctement. Mon cœur bat trop fort, trop vite.

Je tombe à genoux, mes mains sur le sol chaud. Je suis trempé de sueur, le corps tendu, les dents serrées, ma respiration haletante. Mais plus rien ne m'atteint. Rien d'autre que cette prise de conscience. La vérité. Je me suis trompé.

Je n'ai plus de repères. J'ai tué pour rien.

Les flammes brûlent tout autour de moi, mais je ne peux plus me lever. Je veux frapper, tout détruire encore, mais il y a une voix dans ma tête qui me dit que tout est foutu. Et ce n'est pas Edmond qui m'a pris Chiara. Il n'en savait rien, il était juste dans le mauvais camp. Juste un autre pion dans un jeu dont il n'était pas maître.

Je suis seul maintenant. Seul avec cette erreur, seul avec ma rage et ma honte.

Je n'ai pas de réponse. Et je sais que ça va me hanter, encore et encore, jusqu'à ce que je trouve qui est vraiment derrière tout ça.

Soudain, un de mes hommes s'approche silencieusement. Il me regarde un instant, hésitant, comme si mon état était trop évident pour qu'il ose briser le silence. Mais il finit par se pencher vers moi, sa voix grave et autoritaire, comme si la réalité du monde extérieur avait décidé de s'imposer à moi.

— Vyke... il attend un moment, puis, d'un ton plus ferme, il ajoute : on a un indice.

Je lève les yeux vers lui, mes mains toujours tremblantes, la rage bouillonnant encore à l'intérieur, mais je force mon regard à se fixer sur lui.

— Lequel ?

Il me tend son téléphone, où une alerte est apparue sur l'écran. Mon regard se pose dessus, et instantanément, je sens une onde de choc me traverser.

— La carte de crédit.

Il dit cela d'une voix trop calme, comme s'il savait que l'information allait frapper aussi fort que ce putain de coup de poing que je viens de recevoir.

— Elle a été utilisée.

Je fronce les sourcils. Je n'arrive pas à comprendre, même si je regarde l'écran, où l'adresse est affichée en caractères rouges et grossiers. Le quartier du nord de la ville, mon quartier. Mon territoire. Là où je fais la loi, là où rien ne bouge sans mon consentement. Un frisson d'incompréhension se fait sentir dans ma poitrine. Pourquoi là-bas ? Pourquoi maintenant ?

Je me redresse brusquement, mes pensées se bousculant dans ma tête. Je suis déjà en mouvement, mon cerveau tournant à toute vitesse.

— Qu'est-ce que ça signifie ?

— On en sait pas plus, mais la carte a bien été utilisée là-bas, dans le quartier. Ils n'ont rien laissé. Mais on peut fouiller tout le secteur, seulement pour ça il faut qu'on bouge et vite.

Je ferme les yeux, essayant de respirer calmement. La colère, toujours présente, me fait trembler. Mais je dois garder mon calme.

Je regarde Zack, qui s'approche, un regard grave fixé sur moi.

— On doit partir immédiatement.

Nous sortons du bar en ruines, mes hommes suivent le rythme, les visages fermés. Les véhicules sont déjà prêts, les moteurs rugissant sous nos pieds. J'essaie de me concentrer sur la situation, mais c'est comme si tout me glissait entre les mains. On est sur une fausse piste j'ai l'impression, tout ça est trop flou.

Le trajet est silencieux, le bruit de l'asphalte défilant sous les pneus brisant l'atmosphère étouffante. À l'arrière de la voiture, Zack, mon fidèle bras droit, commence à parler. Son ton est calme, presque trop calme pour moi, vu l'état dans lequel je suis.

— On aurait pas du faire ça.

Je serre les dents, mes poings se crispent contre les sièges. Le vent de la nuit entre par les fenêtres entrouvertes.

— C'est quoi ton putain de problème, Zack ?

Je suis prêt à exploser. C'est tout ce que je ressens. J'en ai assez de ces commentaires. J'en ai assez de tout. Mais Zack, toujours aussi implacable, continue, comme s'il savait que je n'avais pas encore épuisé ma colère.

— Est-ce que tu as réfléchi à la possibilité qu'il y ait une autre personne derrière tout ça ? Un autre ennemi, peut-être ?

Il me le demande d'une voix calme, mais il y a quelque chose derrière ses mots. Une insistance. Il ne veut pas que je me perde dans la haine aveugle. Il sait que je peux être impulsif, et il essaie de me ramener à la raison. Mais ma patience est à bout. Je tourne brusquement la tête vers lui, mes yeux noirs pleins de rage.

— Des ennemis ? Je crache ces mots comme s'ils étaient du poison. Qu'est-ce que tu veux dire, Zack ? On a que ça ! Que des ennemis ! T'as pas vu où on est, putain ?!

Je frappe le tableau de bord, et le bruit est sourd dans la voiture. Je suis sur le point de perdre le contrôle, de tout casser à nouveau.

— Je refuse de tuer encore des gens qui n'ont rien à voir avec sa disparition, j'ai compris, ma voix se brise sous la pression. Je veux Chiara, pas ces putains d'idiots qui veulent foutre le bordel !

Zack me fixe un moment, la mine sévère, mais il ne dit rien. Parce qu'il sait, parce qu'il comprend ce que je ressens. Il comprend ma douleur, même s'il n'arrive pas à la saisir complètement.

Le reste du trajet se fait dans un silence lourd. Le vent souffle à travers les fenêtres, et la lumière de la ville commence à se déformer sous l'agitation de mes pensées. Je suis prêt à tout. Mais il faut que je trouve la vérité. Il faut que je la retrouve, elle.

La voiture ralentit en approchant du quartier du nord. Je peux sentir la tension monter dans mes veines. Ce n'est qu'un début mais ce soir, j'ai une promesse à tenir. Et je ne vais pas m'arrêter tant que je n'aurai pas retrouvé les beaux yeux de ma femme.

❀ ❀ ❀ ❀ ❀

Aie, il a fait de la merde là...

Espérons qu'il la retrouve avant de brûler la terre entière !

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