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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐

★ 𝐌𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝é𝐞 : House of metal ★

❝ Encore une farce ? ❞

Je me laisse tomber dans le siège arrière de la voiture, un soupir de satisfaction échappant de mes lèvres. Aujourd'hui a été long, mais fructueux. J'ai réglé une bonne partie des affaires en cours et, comme prévu, j'ai réussi à rentrer plus tôt que d'habitude. Pas que j'ai particulièrement envie de m'étendre sur le boulot. Non. Aujourd'hui, je veux rentrer pour une seule chose : Chiara.

Le moteur de la voiture ronronne doucement tandis que Marcus, mon chauffeur, m'emmène dans la direction de notre immeuble. L'asphalte défile sous nos roues, la ville se dessine dans la nuit, éclairée par les lampadaires qui déchirent l'obscurité. C'est un moment tranquille, loin des tourments quotidiens, et je me permets un instant de calme, à rêver de ce qui m'attend chez moi.

Notre loft. Grand, spacieux, un véritable nid pour nous deux. Mais ce n'est pas l'espace qui me fait sourire, c'est la personne qui l'habite. Chiara, ma femme. Chaque seconde loin d'elle est une torture, et chaque seconde près d'elle est un cadeau. Et là, je sais que ce soir, rien ne pourra nous séparer. 

Je lève les yeux vers le building qui se profile au loin. Une silhouette imposante, un temple de verre, et derrière ses fenêtres, notre monde. Je la vois déjà, cette lumière tamisée qui filtre entre les rideaux de notre chambre. Elle doit être là, en train de m'attendre.

Le véhicule ralentit, puis s'arrête enfin devant l'entrée du bâtiment. Marcus me jette un regard dans le rétroviseur, son expression neutre comme d'habitude. 

—Vous êtes arrivé chez vous. 

Il éteint le moteur, et je me prépare déjà à descendre, en prenant bien soin de récupérer le bouquet de rose qui repose sur le siège. Je lui lance un sourire sincère. 

— Merci, Marcus.

Puis, je sors de la voiture. L'air frais du soir me frappe instantanément, mais il n'a rien d'inconfortable. Tout est calme, la ville s'agite derrière moi, mais ici tout est serein.

Je ferme la portière, ajustant légèrement ma veste en cuir, et me dirige vers l'entrée. Je sors mon téléphone, et au moment où je m'apprête à appuyer sur le bouton pour appeler l'ascenseur, une vibration me fait sursauter. Un message de meilleur ami, et bras droit. Je l'ouvre, curieux.

Alors, t'es toujours aussi rapide quand il s'agit de rentrer chez toi, un soir de Saint-Valentin ? J'ai pas eu mon bisou moi... ;)

Je souris comme un idiot. L'image de Zack, toujours aussi coquin, me fait bien rire. Ce type n'arrête jamais de déconner. Mais bon, je n'ai ni le temps, ni l'envie de me laisser entraîner dans ses jeux. Je suis bien trop concentré sur ce qui m'attend ce soir.

Je mets mon téléphone dans ma poche et j'appuie sur le bouton de l'ascenseur. La porte s'ouvre dans un léger cliquetis, et je monte à bord. Je respire profondément, sentant l'odeur caractéristique du bois et du cuir qui emplit cet espace. Ce n'est qu'un ascenseur, un simple moyen de transport, mais avec lui, je me rapproche de ce que je veux. De ce que je désire.

Les portes se referment derrière moi, et je monte doucement, les chiffres lumineux défilant, annonçant mon arrivée. Tout est calme, trop calme. L'ascenseur est silencieux, l'éclairage tamisé, presque intime. Quand il arrive enfin au dernier étage, j'entends le ding de l'arrêt, et la porte s'ouvre sur notre hall d'entrée.

Je ne peux m'empêcher de sourire en y entrant. 

— Je suis là, Madame Mancini ! crie-je joyeusement, comme un gamin qui rentre chez lui après une longue journée d'école. 

La chaleur de l'appartement me frappe immédiatement, et l'atmosphère familière me réconforte. Mais... aucun bruit.

Je m'arrête dans l'entrée, mon sourire disparaissant légèrement. Le silence est total. Pas un bruit venant de la chambre. Pas de réponse, pas un seul son. Je me fais un instant la réflexion que Chiara est peut-être en train de jouer encore un de ses tours, mais je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps.

Un sourire en coin apparaît sur mon visage. Si elle veut jouer à ça, eh bien, je vais lui rendre la pareille.

Je prends une inspiration, mon regard balayant lentement l'espace autour de moi. Les murs de notre loft sont décorés de tableaux modernes et de sculptures qui donnent un caractère unique à chaque pièce. La lumière douce qui filtre à travers les fenêtres hautes créent des ombres qui dansent sur le parquet. L'air est légèrement parfumé de la bougie qu'elle aime laisser allumer.

Je m'avance doucement. Aucun bruit, rien. Le silence se fait presque oppressant. Je sais qu'elle est là, quelque part. Elle n'a jamais résisté à me faire une farce, et je ne suis pas du genre à me laisser berner. J'avance encore un peu, mes pas silencieux, mes yeux cherchant le moindre signe de vie. Le canapé, le bar, la table basse. Rien. J'approche de la chambre.

La porte est entrouverte, l'obscurité derrière me fascine. C'est là qu'elle doit être. Je prends une dernière inspiration, mon sourire revenant sur mes lèvres. Et d'un coup, je pousse la porte en grand, prêt à la surprendre.

Mais il n'y a rien. Aucun mouvement.

Je fronce les sourcils, un léger doute m'envahit. Est-ce qu'elle est vraiment partie se cacher quelque part ? Peut-être dans le dressing...? Je fais un pas en avant, puis un autre, toujours plus lentement. Mon cœur bat un peu plus fort. Où est-elle ?

Je contourne le lit, mes pas devenant plus lourds à chaque instant. Chaque mouvement de l'air semble anormal. Rien n'est normal. Je sens la tension m'envahir, une prise de gorge que je n'arrive pas à dénouer.

Je me rapproche du dressing. La porte est légèrement ouverte, comme si elle avait été laissée dans une précipitation. Je m'avance sans un bruit, mes mains serrées en poings. Je suis tendu, beaucoup trop tendu.

Et là, je la vois. La flaque.

Petite, mais distincte, à peine visible dans la lumière qui filtre de l'extérieur. Le rouge sombre qui se répand lentement sur le parquet. Mon cœur s'arrête, et je laisse tomber le bouquet de roses au sol. Une étouffante sensation de vertige me saisit, une nausée soudaine qui m'étreint la gorge.

La première pensée qui traverse mon esprit : elle est là.

Mon corps se fige alors que je fais un pas en avant, puis un autre. Je contourne le lit, les yeux rivés sur cette flaque. C'est impossible, ça ne peut pas être réel.

Je suis celui qui contrôle tout, celui qui impose sa loi. Et là... là je me sens complètement impuissant. La panique se glisse dans mes veines, dans chaque fibre de mon être. Je me penche en avant, scrutant la flaque de sang. Rien. Il n'y a pas de corps. Aucun signe d'un combat, aucune trace de blessure. Juste du sang.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Mes mains tremblent un peu, mais je les serre encore plus fort. Je suis en train de perdre pied. Non, non, non...

Je recule, mes yeux fous balayant la pièce. Il n'y a rien d'autre. Le lit est intact, la couverture bien en place. Elle n'est pas là.

Aucun signe de Chiara. Rien dans les placards. Rien sous le lit. Rien. Je retourne à la salle de bains, j'ouvre chaque porte, fouillant chaque recoin, cherchant, scrutant. Je sais que je suis en train de sombrer, mais je ne peux pas m'arrêter. Chaque centimètre de l'appartement est sous mes yeux, chaque meuble, chaque objet. Je les jette au sol dans ma quête effrénée, mes pieds brisant tout sur leur passage.

Je casse un vase. Puis un autre. Je n'en ai rien à foutre. Je hurle son nom, mais ma voix sonne creuse, comme un écho vide, sans réponse. Je m'avance encore, la respiration haletante, mes mains tremblantes, mon regard devenu fou.

Chiara. Chiara. Où es-tu, bordel ?

Je suis en furie maintenant, mon visage marqué par une rage pure. Mon poing se ferme autour d'un objet, une bouteille d'alcool qui traîne sur une petite table, et je la balance contre le mur avec une violence inouïe. Les éclats de verre se répandent, mais je ne m'arrête pas. Je fais un tour dans la pièce, mes poings s'écrasant contre le meuble, les tiroirs fracassés. Je pousse tout ce qui est sur mon chemin.

Ma respiration est courte, saccadée. Ma tête tourne. Je n'arrive plus à penser correctement. Il n'y a aucune trace de Chiara. Elle n'est plus là. Elle a disparu.

Non...

Je suis pris dans un tourbillon, un mélange de terreur et de colère. La panique me ronge. Je vois ses sourires, ses yeux pétillants, tout ce qu'elle représente pour moi, tout ce que je ne peux pas perdre... Et pourtant, elle n'est plus là. La réalité frappe comme un coup de massue.

Je suis fou. Je sais que je suis fou mais je dois la retrouver. Je dois savoir où elle est.

Je me jette sur mon téléphone, les mains tremblantes. La lumière de l'écran me brûle les yeux. Je compose rapidement le numéro de Zack. Les sonneries s'enchaînent, mais je ne ressens plus rien. La panique m'étouffe, puis enfin une voix familière, calme, m'arrête net.

— Vyke ? Tu ne devais pas passer la soirée avec ta femme ? 

Zack, toujours si calme et détendu. Mais ce soir, je sais qu'il ne peut pas me rassurer. Ce soir, rien ne va. Je suis à bout de souffle. 

— Zack... Zack, elle a disparu... Chiara... Elle n'est plus là.

Je sens la panique qui monte en moi à nouveau, et mes mots s'entrechoquent.

— Il y a... il y a du sang, et elle n'est nulle part. J'ai tout retourné. Tout...

Mes mains tremblent si fort que je dois m'arrêter un instant pour respirer. J'ai du mal à trouver mes mots.

Zack ne répond pas tout de suite. Et quand il parle, sa voix est plus grave que d'habitude. 

— Tu es sûr ? 

Je n'arrive même pas à répondre. Je suis bien trop secoué, bien trop énervé. 

— Comment ça, "sûr" ? Je... je sais ce que j'ai vu. Elle a disparu, Zack. Et il y a du sang, bordel !

Je frappe le meuble devant moi d'un coup violent. Zack reste silencieux, mais je peux presque le sentir prendre une grande inspiration de l'autre côté du fil. 

— Écoute-moi, Vyke, reste calme. Je vais venir, je vais t'aider mais toi, tu dois respirer. 

Je ne le laisse même pas finir. 

— Calme ? CALME ?! Zack, elle a disparu. Et je... je... je suis un putain d'incapable, et je suis en train de paniquer comme un idiot, je... je... 

Mes mots se confondent. Je suis hors de contrôle. Le sol tremble sous mes pieds, mes jambes vacillent. Mon visage est trempé de sueur, mais je suis trop nerveux pour m'en rendre compte. La peur s'empare de moi comme un animal sauvage, dévorant tout sur son passage.

Et là, je comprends. Chiara n'est pas partie pour une farce. Elle n'a pas disparu pour m'amuser.

Mon esprit vacille sous la réalité, et un cri brisé m'échappe avant que je puisse me maîtriser. Je n'entends plus la voix de Zack, je n'entends plus rien. Je suis seul dans cette merde. Et je vais tout détruire pour la retrouver.

❀ ❀ ❀ ❀ ❀

Un mafieux qui panique n'est-ce pas trop mignon ? 🫢

Le début des problèmes...

J'espère que ce deuxième chapitre vous aura plu,

Rendez-vous demain pour découvrir la suite dans son intégralité ! 💋

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