Sauver des vies, un passe temps comme un autre!
Nda: Chapitre bonus reliee au tome 2. Bonne lecture!
En ce jour special de mars, j'etais partie me promener seule. La vie me souriait. Il faisait sombre et de la pluie tombait.
Mais rien ne m'empêchait de sourir a ce moment la. J'étais barbee à cause de ces histoires de bataille contre Leighto mais heureuse. Je m'ennuyais Tout de meme. Les magasins les plus interressants étaient fermées aujourd'hui.
Alors je me baladais simplement. Ayant mon collier pour me proteger au cas ou. J'avais l'impression d'entendre des pas me suivre depuis un bon moment. Je ne savais pas si c'etait reellement le cas mais je me mefiais. J'attendais au passage piéton. Le feu passa au vert. Aucune voiture en vu alors
Je traversais la route en regardant de nouveau pour être sure qu'il n'y avait pas de fou du volant qui roulait à des vitesses inappropriés. Je faisais attention car il n'y avait que des jobards ici.
Je continuais ma promenade tranquillement en regardant toujours derrière moi mais je ne sentais plus cette présence etrange derrière moi.
Je n'y faisais plus attention.
Pourtant, un bruit de voiture percutant quelque chose retenti et alarmait les personnes qui passaient près de moi.
Même si j'avais continué ma route, il fallait que je vois ce qu'il se produisait.
Je courais vers le chemin que j'avais traversé il y a peu.
Un jeune garçon legerement plus agé était au sol, sur la route, près de son sang éparpillé.
Je m'étais jetée sur lui et posais ma tete contre son torse pour vérifier son coeur... Par chance, il battait toujours. Ce garçon vivait encore.
"-Eh!Jeune homme, reveille toi! je le secouais"
"Attendez mais pourquoi je dis jeune homme?! On doit presque avoir le meme age!" pensais je.
Je regardais dans les alentours.
Ce garçon avec peine,ouvrit les yeux.
Il avait des cheveux bruns extrêmement léger. Entre l'argenté et le brun qui donnait une couleure divine.
Ses cheveux étaient de longueur moyenne et ses yeux brillaient d'un brun grisâtre. Il portait également du coude jusqu'au poing, un bandage blanc sur son bras gauche.
Il était en bref, très beau.
Il tourna doucement sa tête vers mon visagee fixant étrangement.
"-T'es qui toi? Commenca t il glacialement.
-... Tu pourrais au moins me parler plus correctement! Je suis celle qui va te sauver la vie, ingrat!
-J'ai pas besoin de ton aide!Lâche moi! Il me poussa.
-Arg. Non mais quel culot! Tu t'es pris pour qui? Je vais t'aider que tu le veuilles ou non! Sinon tu vas mourir sur cette route!
-Laisse moi creuver! De toute façon, c'était ce qui pouvait m'arriver de mieux... Je mérite pas de vivre.
-Mais qu'est ce que tu racontes?! Tout le monde mérite de vivre! Alors viens!
-Je te dis de me lâcher!
-Dans tes rêves oui."
Avec ma minuscule force, je relevais comme je pouvais le garçon qui essayait de me repousser et l'installais sur mon dos.
"-Bon sang! T'es pas un poids plume toi!
-La ferme. grogna t'il."
Je riais. Ce garçon était un vrai cas!
La pluie augmentait de plus en plus.
Il etait plutot lourd, surement a cause des muscles et j'avais du mal a le porter. Heureusement que le cosmos en moi m'aidait à tenir bon.
Je courais le plus rapidement possible (avec un gène sur mon dos) pour nous mettre a l'abris. Nous n'avions vraiment pas de chance.
Je le posais par terre et dechirais un bout de mon t shirt pour essayer d'arrêter ne serait qu'un peu l'hemoragie qui avait touché ses côtes.
"-Aie! T'es folle... Pourquoi t'as fait ca.
-C'était soit ca, soit tu creuvais. J'ai bien fait de faire ce choix.
-Mais on se connait même pas! Pourquoi perdre du temps à sauver un imbécile comme moi!
-... T'es pas si imbécile que tu le dis. Tu as plutot l'air d'etre un gentil gars... Puis, si je t'avais laissé la, j'aurai eu ta mort sur la conscience. Je ne pouvais pas. Je continuais d'enrouler mon bout de t shirt et finissais de l'arracher.
-Tu... il baissa la tete et souffla. T'es une fille pas possible.
-Comment ca?!
-Parfaitement! Tu devrais arrêter de perdre du temps pour moi et partir! C'est ta vie qui est en jeu en restant la! Qui te dis que gueris, je ne te ferai pas de mal?!
-Ma vie? Je gloussais legerement.Tu penses vraiment que j'ai peur de "la mort"? Ces derniers temps, il semblerait que je sois plutot faite pour la frôler... Alors je n'ai pas le temps de m'en preoccuper. Puis, tu parles de guérir, mais t'es plus mort que vif.
-Tu ne devrais pas dire ca... Tu regretteras bientot ces paroles.
-Hmf! C'est ce qu'on verra! je riais un peu et le repris sur le dos. Allez viens. On va à l'hôpital."
Le garçon lacha un "tsh" bien dedaigneux et se laissait faire.
"-Tu y laisseras ta peau.
-Pas grave. Si ça me permets de te sauver. J'haussais les épaules.
-Cretine."
Il tourna la tete gêné. Je l'avais senti grace a mes cheveux qu'il avait bougé.
Il finit par reprendre la parole, ayant vu le collier que je portais au cou.
"-Ce pendentif...
-Hm? Tu connais?
-Ou l'as tu eu?
-Eh bien... Je l'ai depuis ma naissance. Sa valeur est inestimable pour moi... Pourquoi?
-Rien... Fais attention... Il te tuera... il somnolait doucement"
Sa phrase me prit au dépourvu. Comme si il connaissait mon histoire... et celle de ce collier. Il n'avait pas tort et c'etait ce qui me derangeait.
En peu de temps,on arrivait à l'hôpital. Le lieu était plutôt calme. Je m'étais avancée jusqu'a l'accueil, avant d'être face à une dame qui n'avait pas l'air très engageante... Elle triait des fichiers au bureau.
"-Bonjour Madame, ce jeune homm-
-Passez plus Tard.
-Que... PARDON?!
-Je vous ai dit de passer plus tard. J'ai des choses a finir mademoiselle.
-(Elle a certainement oublié d'etre aimable cette pimbeche!) Et moi j'ai du sang sur les bras (a cause de lui) et il en a dans le ventre! Alors j'ai pas le temps pour vos paperasses à la noix!
-Il vous faudra pourtant patienter! elle me jeta un regard noir
-Pas le temps de patienter! J'ai pas envie qu'il creve apres toute la pluie et la sueur que je me suis recoltee par sa faute! Alors vous allez sagement m'ecouter! m'enervais je.
-C'est toi qui a voulu me sauver. A toi d'assumer les frais... ajouta t'il dans un murmure.
-Toi ne me fais pas regretter mon geste de samaritain merci.
-Mais enfin que se passe t'il ici?"
L'homme qui venait de parler était très grand. Il possedait un menton carré et des lunettes ovales. Ses cheveux etaient blonds avec quelques meches blanches. Des yeux marrons. Il avait une tenue toute blanche et portait dans l'un de ses bras des documents certainement importants. C'était un ami de mon père. Il travaillait dans le même environnement il y a quelques annees. Il était italien et très attentionné. Je l'aimais bien.
"-Professeur Calabria! m'ecriais je
-Tiens? Que fais tu ici? me demanda t'il à peine arrivé.
-Je pense que ca se voit... designais je le garçon en tournant le dos.
-Mon dieu que s'est il passé?
-Il s'est fait renversé par une voiture. Si on ne fait rien, il va bientôt mourir.
-Je vois. Viens. On va monter à l'étage."
Portant le macchabé sur le dos, je pris l'ascenseur avec le professeur et lui expliquait tout ce qu'il s'était passé.
"-Je comprends. Tu as été bien courageuse de le porter avec toute cette pluie contrairement à ce conducteur. Si seulement, on avait son numéro de plaque pour l'arrêter.
-Quand on s'ennuit, on fait n'importe quoi vous savez.
-Tu penses que l'avoir sauvé était une erreur de ta part? il faisait des yeux ronds
-Non. Bien sur que non. Meme si au fond ca m'a embetee.-maintenant j'ai mal au dos.....!- Mais... Il a l'air gentil."
L'ascenseur terminait sa montée et mon ami avait été pris de toute urgence dans une pièce.
J'avais attendu longtemps qu'ils fassent l'operation.
Très longtemps,
Avant qu'ils n'ouvrent la porte pour me déclarer qu'il était hors de danger.
Je vis le professeur sortir et s'avancer vers moi.
"-Alors il est bien vivant maintenant?
-Oui.Et tout ca grace à toi. Et... Ne t'en fais pas pour la facture, Je t'en fais cadeau. On va dire qu'aujourd'hui etait mon jour de bonne action. En tout cas, ce garcon te doit une forte chandelle. Tu peux aller le voir si tu le désires.
-Non... Ça ira.
-Pardon?
-Si il est hors de danger, je ne pense pas qu'il veuille vraiment me voir alors. Puis, je préfère partir sans même l'entendre me dire un mot. Pour moi, cela me montrera sa gratitude.
terminais je en partant de l'hôpital, heureuse d'avoir aidé ce garçon dont j'ignorais le nom."
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