- CHAPTER THREE -

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NARA MIKE

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OBSERVANT MON REFLET DANS LE MIROIR DE MA CHAMBRE, JE SERRA MA QUEUE DE CHEVAL. Je suis prête à partir pour la fête de Loua. Je me suis mis sur mon trente-et-un pour ce soir. Mon trente-et-un qui est une paire de vans et une combinaison short. Mes clés en main, je me précipite dans la voiture de ma mère, qui me cris de me dépêcher.

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EN RENTRANT DANS L'IMMENSE VILLA DE LA BLONDE, L'ODEUR DE LA DROGUE ME FIT GRIMACER. Tout le monde danse en se collant. Le bruit des baffes sonnant -pour moi- plus comme un bruit insupportable que comme de la musique. La musique est vraiment nul.

Je plisse les yeux quand je vis de loin, Loua chercher quelqu'un du regard. Quand elle m'aperçut, elle me fit des signes sous le regard de ses amis.

« Ma chérie. T'est venu c'est super. » s'exclama t-elle en avançant vers moi

A la fin de sa phrase, le reste du groupe rigola. Je fronce les sourcils, me rendant lentement compte que quelque chose cloche. Leurs soudaines gentillesses m'avaient parue louche, et j'ai un mauvais pressentiment, alors je reste toujours sur mes gardes, m'écartant de son étreinte.

Je ne les écoute qu'à moitié parler des potins de l'école, mais tout devînt un peu plus intéressant quand elle se mirent à parler des joueurs de l'équipe de lacross.

« Je suis plutôt Josh. »

« Josh gai ou l'autre Josh gai ? » demanda un fille

« Je vois c'est qui ! Josh avec la grosse bagnole ? » s'exclama une autre

« Non ! Juste Josh. »

« Moi c'est plutôt Brett. Il a un beau cul. Et en plus Nara le connaît. » dit Loua

Je grimace. J'ai compris.

« Tu viens on va jouer à action ou vérité ! »

« Je sais pas...»

Je doute de leurs bonne intentions. Surtout après les piques qu'elles me lancent depuis quelques minutes.

Pourquoi je reste ici déjà ? Je ne suis pas comme eux, et j'arrive visiblement pas à m'adapter. Moi qui avait prévu d'être aimable.

« Allez décoince toi un peu. »

Elles se servent de moi pour parler a Brett, bien évidemment. J'ai enfin trouvé mon excuse pour être une garce avec eux le reste de la soirée. Cette fête risque d'être plus intéressante que ce que je le pensais.

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A PRÉSENT EN CERCLE À SE POSER DES QUESTIONS GÊNANTES, J'AIMERAIS ÊTRE PARTOUT SAUF ICI. Elles sont ennuyantes. J'avais commençais à abandonner ma petite vendetta, mais en rangeant mes affaires, déterminée à quitter cette fête d'hypocrites, un garçon me coupa.

« Nara à toi. Combien à tu d'amis ? » dit-il alors que les filles rigolent

Je ne me laisse pas faire, et avec un grand sourire insolent, je me rassis déterminée à me venger sur toutes les personnes. Que la fête commence.

« Et toi Brice, t'as combien de beaux père en tout ? Parce que ta mère fréquente beaucoup d'hommes, non ? »

Il serra les poings alors que je lui souris d'un air de peste. C'est vraiment bas —je vous l'accorde— mais je ne dis que la stricte vérité.

« D'un coup sa parle plus ? Et vous les filles, c'est bien de fantasmer sur le copain de sa meilleure amie ? » répondis-je en m'adressant au amies de Loua

« Je vais te tuer ! » s'écria Loua

Elle me sauta dessus mais plusieurs personnes la retinrent.

« Arrête de faire l'hypocrite trois secondes, on sait tous que tu m'as invité pour que je te fasse l'affaire avec Brett. Remarque ça laissera a ton ex-copain le choix entre tes trois potes. »

« T'est vraiment qu'une peste ! Je t'ai invité parce que tu me faisais pitié, t'est vraiment ingérable ! Sors de chez moi ! Je comprends pourquoi ton père a abandonné t'as mère la p*** ! » hurla t-elle

Je suis capable d'ignorer beaucoup de choses, mais je refuse catégoriquement que l'on s'en prenne à ma mère. Alors je pris un des coussins sur le petit canapé, et saute sur elle pour l'étouffer avec ce dernier.

Plusieurs personnes nous séparèrent, et juste avant de partir, je renverse la table à ma gauche. Les aliments s'écrasèrent au sol sous les cris de la blonde.

Arrivé dehors, un taxi passa et j'ouvris la porte avant d'y entrer, majeure en l'air.

« À plus bouffone ! » m'écris-je

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JE SUIS ACTUELLEMENT ASSISE À CÔTÉ D'UN MONSIEUR —AYANT LUI PAYER SON TAXI— qui me regarde bizarrement en serrant sa petite sacoche contre lui.

« Je peut tout vous expliquer ! »

« Sors où j'appelle la police. » dit le conducteur

« Je suis diabétique. »

« Je m'en fou. »

« Vous voulez vraiment ma mort sur la conscience ? »

« Sors ! » cria t-il alors que je sursaute

« Si je me fait kidnapper ? »

« Meurt. »

« Vois êtes sans cœur. » réplique-je dégoûté « Aller monsieur, un peu de soutiens. » continue-je en m'adressant au moustachu assis à côté de moi

« Sors ! »

« Je peux prendre une bouteille d'eau ? » demande-je alors en sortant de la voiture

Il me la jetta à la figure avant de partir.

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LES RUES DÉFILENT DEVANT MOI PENDANT QUE JE MARCHE, EN ESSAYANT DE COMBATTRE LE FROID A L'AIDE D'UNE TECHNIQUE MENTAL APPRISE SUR UN VIEUX SKYBLOG QUELCONQUE. Une migraine commence lentement à pointer le bout de son nez, signe d'une hyperglycémie. Je dois appeler quelqu'un pour me ramener de l'insuline au plus vite. Brett est ma seule option, puisque ma mère est au travail. Je composa son numéro en m'asseyant sur un palier poussiéreux.

« Allo. »
« Brett ? »
« Pourquoi tu m'appelles à minuit ? »
« J'ai un problème. »
« Qu'est-ce que t'as fait ? »
« Je suis perdu. »
« Dehors ? »
« Non dedans ! Mais réfléchi ! »
« Tu peux pas prendre un taxi ? »
« Y'a pas de taxi, il fait 3 degrés, je suis en short et je suis en hyperglycémie. Alors bouge toi ! »
« Tu fait chier j'arrive donne moi la rue. »
« 13 rue camille belle. »
« J'arrive. »

J'espère de tout mon coeur qu'il va vite arriver, parce que si je ne me pique pas, ma nuit je vais la finir à l'hôpital.