Douze sur dix à chaque œil.
Elle voit tellement bien qu'il lui faut des lunettes,
Sinon, ça fatigue son cerveau.
Elle aime lire,
Tout le temps.
Et presque plus qu'elle aime lire, elle aime écrire,
Tout le temps.
Elle n'est jamais à court d'idées,
Parce que quand elle était petite elle a apprit à jouer avec peu ;
À construire des mondes avec rien du tout.
Pas de jeux vidéos,
Pas de télé.
La sixième griffe au collier de RaHan
C'est la curiosité.

Elle avait développé une peur panique de s'ennuyer.
Grâce à lui, elle ne s'ennuie plus,
Impossible.

Elle a apprit à utiliser ses yeux,
Par mimétisme sûrement.

Ces fois où la voiture s'est arrêtée au milieu de la route, sur le chemin de l'école,
Pour sortir précipitamment son appareil photo.
Ces fois où il sortait en courant de la cuisine,
Pour admirer un couché de soleil.

Il lui a permit de contempler le monde vu d'en haut, le ciel à portée de main.
Des sensations que peu de gens connaisses.
Il lui a permit de vivre des moments de bonheur indescriptible.
S'émerveiller devant les nuages,
Et avoir envie de pleurer tellement c'est beau.

Il lui a offert l'émerveillement face au monde.

Il lui a apprit à regarder.
Il lui à apprit à s'ouvrir.

Ces choses qu'il lui a apprise lui on permit de comprendre.
Elle ne déteste plus personne, elle observe, écoute et souvent finit par comprendre pourquoi certaines personnes sont comme elles sont.
C'est jamais la faute des enfants.
Grâce à ce qu'il lui a inculqué, pour elle, tout le monde est beau.
C'est une constatation qui l'étonne elle-même parfois :

Il lui offert l'amour universel.

Et une dernière chose très importante que lui a apprit son papa :
Dire au gens qu'on aime
Qu'on les aimes.
Elle ne manque jamais de dire au gens qu'elle les aimes.
Et ça, les gens,
Ça les surprends.

Il lui a offert sa vision du monde.

Merci.

Je t'aimes fort Papa.