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Au cours du mois qui suivit, une nouvelle routine s'installa pour les deux jeunes hommes.
Cinq fois par semaine, durant les jours de semaine, ils passaient la journée à l'appartement des Barley.
Ça leur arrivait quand même de sortir se balader de temps à autre, surtout lorsque que Zaris, à force de rester enfermé, avait besoin d'air frais, mais, cela restait bien rare.
Dormir, manger, dessiner, ils faisaient tout ensemble, re-découvrant même les activités les plus banales d'un oeil nouveau. Le blondinet s'émervellait devant tout et rien et, cela ne pouvait qu'avoir une influence positive sur quelqu'un d'aussi morose que l'aîné.
Chaque fait et geste de la part de son cadet lui donnait l'impression que son cœur était chatouillé par une plume . Il ne tentait même plus de réprimer son sourire idiot, quand bien même il aimait le pointer du doigt à chaque fois afin de le taquiner.
Bref, on pouvaient dire qu'ils découvraient tout deux ce qu'était l'amitié.
Tout deux n'y avaient jamais goûté auparavant et, ils apprenaient donc les manières de naviguer une telle relation, bien que, parfois, ils étaient épris de doutes lorsque certaines limites étaient bien trop floues à leur goût.
Comme par exemple, le jour où le blondinet s'était changé devant lui, ou alors le jour où ils avaient dormi bien trop près et que, en se réveillant ils constatèrent que leurs corps étaient entrelacés et que leurs respirations s'étaient bien trop accélérés, et leurs estomacs, eux avaient été envahis de papillons sans qu'ils ne comprennent pourquoi, tout comme à l'instant même d'ailleurs...
Pour changer, ils avaient décidé de s'occuper en regardant le premier film qu'ils avaient trouvé à la télé, c'est à dire; un film de romance.
Et, on pouvait dire que les regards qu'ils s'échangeaient compensaient largement pour le silence qui plannait entre eux.... Et ce, surtout lorsque, lors d'une soirée alcoolisée, les deux personnages principaux finirent l'un sur l'autre à se bécoter sans pudeur, aucune.
Après avoir passé un moment à tenter de garder leurs regards bien droits devant eux, avec un air gêné collé au visage, les iris tremblantes des deux jeunes hommes finirent par se rencontrer, malgré tout les efforts que ces derniers faisaient pour résister.
Ils se fixèrent, un long moment, une étrange lueur se reflétant dans leurs mirettes et pourtant, aucun des deux ne savait quoi dire, ni comment exprimer cette sensation de brûlure qui caressaient leurs reins, ni comment la nier, enfin, du moins jusqu'à ce que le jeunne homme aux barettes ne finissent par prendre les rênes;
- tu l'a déjà fait, toi?
Les joues de Zaris prirent une teinte cramoisie.
- f-fais? Fais quoi au juste?
- eh bien...
Sa phrase demeure en suspend. Il re-dirigea son regard en direction de la télévision, où le jeune couple s'apprêtait à passer au sérieux, puis il le posa à nouveau sur les lippes de son aîné, la luxure dans ses iris en disant bien long sur ce qu'il pensait.
- Ah. Il marqua une pause avant de poursuivre en se frottant nerveusement la nuque : non. Et toi?... Enfin... Pouquoi tu poses cette question même ?...
- je l'ai déjà fais mais bon c'était vraiment pas ouf... Tu veux essayer?
Es-ce qu'il voulais essayer?
Cette question eu l'effet d'une bombe sur l'entièreté de son corps et de son esprit.
Avait-il déjà pensé à le faire ? Bien évidemment que oui, comme tout les adolescents de son âge qui, avec l'effet des hormones qui remontaient, cherchaient à expérimenter, que cela soit avec l'aide de sa main droite, d'un magazine de lingerie, ou d'une série télévisée réservée au plus de dix huit ans. Il avait même essayé un jour d'user de l'un des ordinateurs du cybercafé de leur quartier afin d'étancher sa curiosité, bien que, il finit bien vite par se rendre compte que regarder ce type de contenu dans un lieu public n'était sûrement pas une bonne idée...
Alors, si il lui posait la question de " es ce qu'il voulait expérimenter certaines choses? " et bien la réponse serait certainement oui mais, pourquoi cette question sortirait-elle de la bouche de son nouvel ami? S'il disait oui... Que feraient-ils?
- bah ouais, comme tout le monde en fait... Il finit par marmonner.
Et le blondinet en question ne sembla pas en attendre plus de sa part.
Zaris était bien trop lent à la détente, il ne comprenait que les propos bien clairs et concis, il le voyait très bien, et, de ce fait, il avait décidé de lui donner un indice encore meilleur de simples sous entendus.
Une main dans les cheveux et une seconde autour de sa taille, il le tira doucement vers lui sans le quitter ne serait-ce qu'une seule seconde du regard. Alors qu'il rapprochaient lentement leurs deux visages, il le sondait, cherchant un quelconque signe de résistance l'empêchant d'arrêter la manoeuvre déjà bien entamée, mais, n'en percevant aucun, il finit simplement par sceller leurs lèvres en un doux baiser.
Les premières secondes, ils restèrent immobiles. Zaris ne savais que faire et son cadet, lui, préférait laisser le temps à ce premier de s'adapter à son aise à cette intimité naissante.
Ce n'est qu'après quelques petites secondes qu'ils osèrent enfin se tâter et se caresser timidement. Aucun des deux n'était bien expérimenté et ça avait en moins le mérite de ne pas leur mettre de pression et ça les faisait également grandement compatir l'un avec l'autre. Leurs gestes à tout deux étaient timides et maladroits, et cela donnait un aspect réconfortant à cet échange.
Ils ne réfléchissaient pas trop à être performants ou alors à se donner " le baiser parfait ", non, ils se découvraient, aussi bien l'un l'autre qu'ils ne découvraient leurs propres corps.
Sans même qu'ils ne s'en rendent compte, les secondes défilaient et se transformaient en minutes et, les mains se faisaient de plus en plus baladeuses.
Le plus jeune fut le premier à franchir ce pas lorsqu'il laissa sa main glisser en dessous du t-shirt du plus petit de taille. En l'effleurant à peine, il pu sentir tout son corps se tendre contre lui et, non sans un instant d'hésitation qui su tromper la fausse audace et confiance avec laquelle il procédait, il finit par tracer de ses doigts chaque trait qui dessinait le délicat et harmonieux tableau qu'était son enveloppe charnel.
Il prit quelques instants avant d'oser poser sur sa peau plus que les bouts des doigts, venant alors laisser la paume de sa main épouser complètement les courbes de sa
fine taille avant de délicatement la caresser de son pousse, arrachant à son propriétaire un long frisson qui lui parcourra l'échine.
Et puis, quand il explora cette région assez à son goût, il laissa sa main remonter jusqu'en haut, caressant sa nuque sans jamais se décrocher de ses lèvres sur lesquelles les siennes se mouvaient tendrement avant de se laisser finalement tenter par son torse, et ses tétons durcis qui ne demandaient qu'à être touchés.
Devant le minois choqué de son ainé, qui se recula subitement, le blondinet caressa doucement ses boutons de chaires, puis les pinça légèrement, arrachant au jeune homme un gémissement qui les surpris tout les deux .
Ni une ni deux, Zaris plaqua la main contre sa propre bouche, honteux.
Une seconde fois, ils passèrent un moment à se regarder avant que, un rictus au coin des lèvres, le jeune homme aux cheveux blonds ne lui murmure quelque chose à l'oreille, juste avant de l'embrasser à nouveau, cette fois-ci, avec plus d'ardeur:
- Je-.... C'était très mignon. Recommence !
Et la gène mit peu de temps à se dissiper, surtout avec ce doux compliment qui fit battre son coeur de plus belle. Il était hors de question qu'il laisse un second bruit aussi peu masculin quitter ses croissants de chair, en tout cas, pas volontairement, mais, il n'était clairement pas contre le fait de pouvoir sentir un peu plus longtemps les doigts de son partenaires sur son corps, surtout lorsque-
- Je peux savoir ce que tu fous, Zar?
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