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Ce soir là, Zaris avait dormi sur le banc du parc pour la énième fois. Enfin, dormir était un bien grand mot. L'endroit avait beau être désert la plupart du temps, les seules fois où il y avait quelqu'un c'était des personnes louches qui se rassemblaient pour vendre, acheter et consommer différentes drogues alors le jeune homme devait rester sur ses gardes tout en faisant semblant de dormir afin de ne pas être dérangé.

Ce fut avec un léger soulagement qu'il accueilli les premiers rayons de soleils qui vinrent chatouiller son visage qui venait à peine de trouver sommeil, mais encore une fois, il ne s'en plaignait pas, la pénombre ne lui était guère agréable. En fait, une fois bien réveillé,  il avait bien apprécié regarder le soleil se lever et reprendre son règne sur les mortels.

En baissant finalement le regard sur sa montre après un moment de contemplation, il pu  constater qu'il était  tout juste sept heure du matin.

Se disant que son géniteur ainsi que son amante n'était probablement pas encore réveillé,  il préféra ne pas rentrer de suite. Il voulait attendre qu'ils quittent tout les deux la demeure afin d'avoir un semblant de calme.

Mais apparemment,  l'univers entier semblait contre l'idée de le laisser tranquille car alors qu'il avait voulu prendre le temps de s'assoupir encore un moment, une voix résonnant près de son oreille le fit sursauter de surprise.

- T'as dormis ici?

Les yeux grands comme des soucoupes et le souffle coupée, Zaron finit par souffler de soulagement en voyant à qui appartenait cette voix.

L'étrange garçon de la veille.

- Putain tu sort d'où toi ? Et comment tu sais que je dormais ici ? Tu m'observais,espèce de pervers-?

- olala mon ami, du calme. Je ne me cachais pas, je suis juste allé faire un tour après t'avoir regardé dormir pendant quelques heures.

Cette réponses fut encore plus terrifiante que ce qu'il s'était imaginé. Comment son interlocuteur pouvait-il dire des choses aussi étranges avec un tel calme et un aussi grand sourire? C'était forcément une sorte de psychopathe !

- sale malade . Cracha Zaris en se levant, prenant ses affaires alors qu'il s'apprêtait à s'éloigner le plus rapidement possible de l'inconnu.

- eh, tu vas où petit gars ? Interrogea-t-il, l'air triste de le voir partir.

Le bleuté ne daigna même pas se retourner et continua de s'écarter du garçon,  enfin, jusqu'à ce que ce dernier prenne à nouveau la parole:

- eh! T'as fait tombé ton carnet.

Cette fois,  Zaris fit immédiatement demi tour et arracha son carnet des mains du jeune homme qui ne s'était pas gêné à commencer à le feuilleter.

- touche pas putain ! Grogna le plus plus de taille, agacé par le comportement de l'autre garçon.

- wow! Tu dessines tellement bien mec! J'espère que tu compte en faire ta carrière parce-que t'es vraiment incroyable.

Face à ce compliment,  Zaris fut partagé entre la surprise, car, quand bien même il se montrait  froid envers le blondinet, ce dernier continuait de faire comme si de rien était et qu'il commençait sérieusement à se demander si il faisait exprès d'ignorer ce qu'il disait ou si il était juste complètement stupide,  mais il était aussi également partagé entre cette mystérieuse sensation de chatouille qu'il ressentit dans sa poitrine en entendant quelqu'un s'intéresser et complimenter pour la première fois son art et l'agacement qu'on ose toucher à ses affaires sans permission.

Au final, la flatterie finit par l'emporter sur son cœur alors qu'il finit par timidement demander:

- tu...tu le pense vraiment?

Ni une ni deux, le blondinet hocha la tête avec enthousiasme alors qu'il lui rendit  son carnet.

- Vraiment, c'est magnifique.

Gêné sans vraiment savoir pourquoi,  Zaris baissa le regard sur ses chaussures alors qu'il  se gratta nerveusement la nuque.

- oh euh...merci alors...j'imagine...

Voyons le jeune homme changer ainsi d'attitude,  le  sourire déjà énorme du blondinet s'agrandit davantage, donnant  d'ailleurs l'impression que ça en était presque douloureux, puis, il tapota doucement la place à coté de lui afin de l'inviter à s'y asseoir, ce que Zaris hésita longuement à faire, avant de finalement se rasseoir,  tout en gardant toujours ses distances avec l'inconnu.

De toutes façons,  il n'avait pas vraiment où aller. La compagnie de cette étrange personne était moins désagréable que celle de son géniteur.  Et combien même était-il un tueur en série, il ne résisterai même pas si quelqu'un voulait lui donner la mort,il n'avait peut-être pas la force de le faire lui-même,  mais cela ne signifiait en rien qu'il tenait à la vie.

- tu t'appelles comment ? Tu es là depuis longtemps? Questionna le blondinet avec toujours autant d'enthousiasme.

- Euh je ...m'appel Zaris. Et que veux-tu dire par là....?

- original comme prénom, j'adore ! Mais, attends, tu vis toi aussi dans la rue non?

- hein? Quoi? Bien sûr que non! qu'es-ce qui te fais dire ça ? Rétorqua immédiatement le dénommé Zaris, confus par cette étrange question.

Cette fois ci,  c'est  l'inconnu qui le regarda comme ci il posait la question  la plus farfelu qui soit.

- bah, tu dormais sur un banc.

Bon, il fallait effectivement avouer que cela portait à confusion.

- Non, je ne le suis pas. Tu...l'es Questionna-t-il à son tour.

- Yup! Fit l'inconnu, complètement décomplexée.

Cette information choqua complètement  le jeune homme aux cheveux bleutés. Son interlocuteur était très propre, et puis il était si jeune! De plus, quel genre de sans abris serait-il autant de bonne humeur?

En y prêtant un peu plus attention, il était vrai que les chaussures du garçon étaient en très piteux état mais encore une fois, ça n'était rien de bien concret comme preuve pour déduire qu'il vivait à la rue.

- oh mais t'inquiète,  pas la peine de te sentir mal pour moi. Aucune vie n'est facile,  le plus important c'est de savoir y trouver son bonheur!

Encore une fois, Zaris ne su quoi répondre et se tut alors simplement, ce qui ne sembla pas déranger pour autant le second individu, au contraire, ce dernier resta près de lui, observant la nature fanée qui les entouraient  d'une curiosité enfantine,  le même stupide sourire scotché sur son faciès.

Le blondinet tenta malgré tout à plusieurs reprises de relancer la conversation, en vain, mais bon, cela ne l'empêchait pas de continuer,  parler tout seul était quelque chose qu'il adorait faire de toutes les façons. Et quand, une demie heure après, Zaris finit par se dire que son père était sûrement partis et qu'il devait rentrer faire le ménage et à manger avant son retour,il se leva,sans rien dire, et rangea ses affaires dans son vieux sac , prêt à enfin rentrer chez lui, mais il se fit sans surprise arrêter par la voix bruyante de l'inconnu :

- tu vas où ?

- quelque part. Je te préviens, si tu me suis, je te tue. Rétorqua le plus petit de taille de son éternelle froideur.

Cette menace ne fit même pas sourciller le blondinet, dont le sourire s'agrandit davantage.

Zaris fronça alors les sourcils. Il venait tout juste de le menacer, et pourtant il en semblait amusé?!  Ce garçon était définitivement très étrange.

- Très bien Zaris, au plaisir de te revoir alors.

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