- Par où commencer...

Posée dans un coin de la bibliothèque, Hermione hésitait entre les différents livres qu'elle avait sortis des rayons. Devait-elle commencer par la Généalogie des plus grandes familles de notre temps, ou encore par Sorciers du Xve siècle à nos jours ? Prenant sa tête entre ses mains, elle se demanda dans quelle galère elle s'était fourrée. Et puis, pourquoi accordait-elle tant d'importance à ce détail que Sirius lui avait confié quelques jours auparavant ? Elle devrait plutôt se concentrer sur ses ASPIC qui arriveraient plus vite qu'elle ne le pensait...

Mais elle n'avait pas sorti ces ouvrages pour rien, elle devait au moins essayer. Elle perdait au pire une ou deux heures de révisions, rien qui ne fut pas rattrapable. Hermione s'empara de la Généalogie des plus grandes familles, et feuilleta distraitement l'ouvrage, à la recherche d'une table des matières. Sirius lui avait dit qu'Ariane descendait d'une longue lignée de sorciers célèbres, il serait donc logique que les Météa fassent partie de cette généalogie. Pourtant, elle ne trouva aucune trace de ces derniers. Et il en fut de même dans les 3 autres livres qu'elle feuilleta. Aucune trace des Météa. Comment était-ce possible ? Elle trouvait bien une trace des Malefoy, des Lestrange, et même des Londubat, mais la famille d'Ariane manquait toujours à l'appel. Loin de l'apaiser, cette découverte ne fit que mettre la puce à l'oreille d'Hermione.

Entendant des pas se diriger vers elle, elle ferma en toute hâte les livres qui se trouvaient devant elle, mais n'eut pas le temps de les ranger. Une seconde plus tard, Sirius se trouvait en face d'elle, et avec un sourire, se glissa sur la chaise qui lui faisait face.

- Je... Je ne m'attendais pas à te voir ici, Sirius.

- J'ai quelques devoirs pour les 5ème année à préparer. En bon professeur que j'essaie d'être, je me suis dit que quelques recherches à la bibliothèque ne seraient pas un luxe. Et puis, je dois avouer que j'ai entendu dire que tu serais là, alors...

La jeune fille rougit, tandis que les yeux de Sirius se mirent à déchiffrer les différents titres d'ouvrages qui étaient sur la table.

- Des généalogies ? Que comptes-tu faire de ça, Hermione ?, dit-il en lui prenant distraitement la main, après avoir vérifié que personne n'était aux alentours.

- Oh, rien de particulier... Je voulais juste vérifier certaines choses.

- Ça n'a rien à voir avec ce que je t'ai dit sur Ariane, j'espère ?

- Qu'est-ce qui se passerait si ça avait un rapport ?, demanda-t-elle, curieuse de connaître sa réponse.

- Hermione... Soupira Sirius en lui lâchant la main. Je n'aurais jamais du te dire ça. Il était tard, j'ai peut-être mal compris, qui sait ? En tout cas, je ne veux pas que tu te mettes à avoir des soupçons sur elle. Tu sais très bien pourquoi je ne peux pas rompre aussi brutalement avec elle, conclut-il dans un murmure.

- Parce qu'elle a fait des choses admirables vis-à-vis de toi, je sais..., concéda Hermione, amère. Mais la donne ne serait-elle pas différente si elle n'était pas... Pas ce qu'elle prétend être ?

- Tu vas trop loin, Hermione. Tu ne trouveras rien de suspect dans ces ouvrages, je te le promets. Je sais que tout cela prend du temps, et je voudrais autant que toi que nous puissions être ensemble, tu le sais. Mais Ariane n'est pas le seul problème. Ton âge, mon statut... Rien n'est simple entre nous.

Hermione commença sèchement à empiler les ouvrages qui se trouvaient devant elle, ne jetant pas un seul regard à Sirius.

- Hermione, s'il te plait...

- Non, tu as raison, Sirius, dit-elle en se levant rapidement. Je ne vois pas pourquoi je perds mon temps à essayer de faire en sorte que tout soit plus simple entre nous, vu que rien n'est simple, murmura-t-elle avant d'aller ranger les différents livres qu'elle avait sortis.

Sirius se leva pour lui parler, mais fut vite découragé par le groupe de Serpentards qui venait d'arriver prêt d'eux. Il alla quand même à sa rencontre et parvint à lui murmurer quelques mots à l'oreille avant qu'elle s'éloigne.

- 21h, mes appartements.

Hermione tourna rapidement les talons, et se dirigea vers la Salle Commune des Gryffondors où il ne la dérangerait pas.

Après avoir libéré les 5ème année, Sirius se mit à ranger les copies qu'ils venaient de lui laisser. La fin d'année approchait à grand pas, et il était primordial de tester ses élèves afin qu'ils soient prêts pour leurs examens. Alors qu'il s'apprêtait à sortir de sa salle de classe, il vit Ariane entrer, un sourire aux lèvres.

- Alors, comment va le professeur le plus sexy de Poudlard ?, lui demanda-t-elle alors qu'elle déposait un rapide baiser sur ses lèvres.

Sirius lui rendit son baiser, et se dirigea vers la porte.

- Tout va bien, Ariane. Je suis juste un peu débordé par les devoirs à corriger ces derniers temps, comme tu peux le constater, dit-il en désignant le paquet de copies qu'il avait sous le bras.

- Oh, je vois ça... Si c'est ton excuse au fait que nous ne passons presque plus nos nuits ensemble..., murmura-t-elle afin de ne pas attirer l'attention sur eux alors qu'ils étaient dans un couloir fréquenté.

- Les choses sont un peu compliquées en ce moment, je suis désolé, répondit Sirius en évitant soigneusement son regard.

Il ne savait pas comment arrêter les choses. Le mariage était presque fixé, Ariane était persuadée qu'il allait avoir lieu sous peu, mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas sceller son destin en se mariant avec elle. Merlin seul savait à quel point il avait voulu cette union auparavant, mais ce n'était plus le cas dorénavant. Hermione était la seule avec qui il avait envie de faire un bout de chemin. La seule.

- Bon... Je comprends. Mais j'ai une nouvelle à t'annoncer. Peut-on se voir ce soir ?

Sirius désigna encore une fois les copies qu'il portait avant de lui répondre.

- J'ai beaucoup de travail, Ariane... Cela peut-il attendre ?

- A vrai dire non, dit-elle avec un petit sourire. Bon, je ne peux pas plus attendre, ce n'est pas le plus romantique des moments ou des endroits, mais qu'importe. J'ai réussi à fixer une date pour notre mariage.

Sirius s'arrêta net au milieu du couloir qui menait à ses appartements, et la regarda d'un air stupéfait.

- Pardon ?

- Je sais, je sais, nous aurions du prendre cette décision à deux... Mais il fallait se décider vite. J'avais dans l'idée de faire une cérémonie au château, mais comme tu le sais, avec les examens qui approchent, c'est assez difficile de trouver une date qui convienne à tout le monde. J'ai donc vu avec Albus, et il est d'accord pour que nous nous marrions le 11 mai. N'est-ce pas fabuleux ?

Sirius passa nerveusement sa main gauche dans ses cheveux, ne sachant que dire. Tout était plus simple quand il n'était pas devant le fait accompli. Sans date de mariage fixée, il pouvait encore se dire que rien de cela n'allait arriver. Mais le 11 mai... S'il ne faisait rien, il serait marié le 11 mai. Et il ne le serait pas avec la personne qu'il aime.

- Ariane, écoute...

- Je sais, j'aurais du t'en parler avant... Mais c'était à prendre ou à laisser. Je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité, tu comprends ?

Comment lui dire ?

- Il faudra qu'on en discute... Voyons-nous demain, et nous réfléchirons.

Ce fut la seule chose qu'il fut capable de lui dire. A moitié satisfaite de sa réponse, Ariane le gratifia d'un autre baiser et tapota sa pile de copies.

- Très bien, demain soir alors. Ne t'épuise pas trop à la tâche ce soir, histoire d'être en pleine forme demain soir...

Elle s'éloigna, laissant là un Sirius pour le moins perdu. Il fallait qu'il trouve une solution.

Après le dîner, Harry et Ron disputaient une partie d'échecs dans la Salle Commune. Ginny était au coin du feu, lisant un ouvrage de Potions, tandis qu'Hermione finissait son devoir d'Histoire de la magie. Elle jeta un coup d'oeil à l'horloge, qui indiquait déjà 20h45. Elle ramassa avec hâte ses affaires, et salua ses amis.

- Je retourne à mes appartements. On se voit demain, dit-elle en se dirigeant vers la sortie.

- A demain..., lui répondit Ron en lui jetant un regard suspicieux qu'elle ne remarqua pas.

Arrivée à ses appartements, elle eut juste le temps de déposer ses affaires avant d'aller voir Sirius. Elle était toujours en colère contre ce dernier qui ne semblait pas la soutenir. Mais avait-il pour autant tort ? Elle devait reconnaître que rien n'était simple entre eux.

Elle toqua 3 fois à la porte, pour qu'il sache que c'était elle. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrait sur la vision de son professeur, vêtu d'un jean noir et d'un pull couleur rubis. Il s'effaça pour la laisser entrer, et vérifia que personne ne l'avait vu avant de refermer la porte.

Hermione se dirigea vers la cheminée sans un mot pour Sirius. Ce dernier la rejoint et la prit dans ses bras, embrassant ses cheveux tandis que la jeune fille fermait les yeux et se laissa aller contre la poitrine de Sirius.

- Je suis désolé pour tout à l'heure, lui murmura-t-il à l'oreille.

Hermione se libéra doucement de son étreinte, se retourna vers lui et lui déposa un baiser sur ses lèvres.

- C'est moi. Je n'aurais pas du réagir comme ça, c'était... Puéril. Tu as totalement raison, Sirius. Rien n'est simple, dit-elle en allant prendre place sur le canapé qui faisait face à la cheminée.

Sirius la suivit et posa une main sur sa jambe.

- Ce n'est pas une raison pour que l'on arrête, n'est-ce pas ?

Hermione sentit de la peur pointer dans sa voix, et elle le regarda avec un sourire.

- Non, pas du tout... Bien sûr, j'aimerais que tout soit plus simple, que l'on puisse être ensemble malgré... Malgré tout ce qui nous sépare. Mais sil faut attendre... J'attendrai, ajouta-t-elle dans un soupir en posant sa main sur la sienne.

Sirius lui sourit tristement, et s'approcha d'elle afin de l'embrasser. Hermione répondit à son baiser, mais, au plus grand étonnement de Sirius, se montra plus entreprenante que les dernières soirées qu'ils avaient passées ensemble. Elle passa sa main dans les cheveux de son professeur, et se pressa contre lui de manière plus équivoque. Sirius sentit le sourire de la jeune fille contre ses lèvres, et la renversa sur le canapé, approfondissant le baiser.

Ses mains passèrent sous le pull d'Hermione, caressant ses côtes, puis s'aventurant plus haut vers sa poitrine. La jeune fille n'opposa aucune résistance, bien que ce fut la première fois que Sirius se montrait aussi pressant. Il n'en avait jamais vraiment eu l'occasion auparavant, les seules fois où ils pouvaient se voir étant en salle de classe entre deux cours. Elle avait cependant senti son envie d'aller plus loin avec elle, mais il ne le lui avait jamais vraiment dit, et Hermione savait que son âge était un frein pour lui. C'était à elle de lui montrer qu'elle voulait plus.

- Hermione...

Sirius interrompit leur baiser, et la regarda droit dans les yeux, comme pour lui demander s'il pouvait aller plus loin. La jeune fille prit sa tête entre ses mains et déposa un chaste baiser sur ses lèvres.

- J'ai envie de toi, Sirius, dit-elle en sentant le rouge lui monter aux joues.

Sirius lui sourit et la prit dans ses bras afin de l'emmener à sa chambre. Arrivés, il la posa délicatement sur le lit, lui enleva son pull avec douceur et se pencha sur sa poitrine afin de l'embrasser. Hermione ferma les yeux, se concentrant sur les lèvres de Sirius qui descendaient vers son ventre. Elle se souleva un peu afin qu'il puisse enlever son soutien-gorge, et sentit soudain les mains de son professeur sur ses seins. La sensation était curieuse, mais loin d'être désagréable, se dit-elle alors qu'il se mettait à lui suçoter doucement la pointe du sein droit. La jeune fille laissa échapper un soupir tandis qu'elle passait distraitement sa main dans les cheveux de Sirius.

Quelques instants plus tard, Sirius lui retira son pantalon, non sans lui avoir demandé d'un regard son accord. Voyant qu'elle n'était pas réticente, il la débarrassa de son pantalon, et se leva pour se débarrasser également de ses vêtements. A la vue de son torse où se trouvait quelques cicatrices, Hermione ne put s'empêcher de rougir un peu plus. Elle n'avait jamais vu un homme presque nu, et celui qui se trouvait en face d'elle était plutôt bien fait de sa personne pour ne rien gâcher. Elle se releva afin de l'embrasser et de l'attirer vers elle.

- Hermione, si tu ne veux pas aller plus loin, dis-le moi et... Je comprendrai, murmura-t-il contre ses lèvres alors qu'il continuait de la caresser.

- Non, Sirius... J'ai besoin de toi, dit-elle en l'embrassant plus passionnément.

Elle n'avait pas peur de ce qui allait arriver. Elle savait que cela ne pouvait que bien se passer parce qu'elle était avec l'homme qu'elle aimait, celui qu'elle avait choisi. Il glissa sa main vers sa culotte et se mit à la caresser délicatement à travers le tissu, à l'affût d'une quelconque réaction de sa part. Mais Hermione se contenta de fermer les yeux, une main posée sur l'épaule de son amant. Lorsqu'un râle de contentement s'échappa des lèvres de la jeune fille, Sirius se dirigea vers le bord du lit, et fit glisser délicatement la culotte d'Hermione le long de ses jambes. Alors qu'elle avait gardé les yeux fermés, elle les ouvrit subitement quand elle sentit le souffle de Sirius sur son sexe. Sirius releva aussitôt la tête vers elle, et fut rassuré de voir qu'elle n'était que surprise. Il se concentra alors sur ce qu'il voulait le plus : lui donner du plaisir.

Quand la langue de Sirius se mit à la lécher doucement, Hermione ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure en signe de contentement. Elle n'avait jamais ressenti une chose pareille. C'était comme si tous ses sens étaient en éveil, que ses sensations étaient décuplées. Même lorsqu'elle se donnait du plaisir seule, elle n'arrivait pas à cette... Plénitude. Instinctivement, elle écarta les jambes et posa sa main sur la tête de Sirius, afin qu'il n'arrête pas. De temps à autre, elle laissait échapper un gémissement, incitant Sirius à continuer. Il finit par laisser sa main rejoindre sa bouche, et elle sentit un doigt pénétrer son intimité. D'abord gênée par cette présence étrangère, elle se fit rapidement à la sensation et essayait de ne pas perdre pied entre ce double plaisir qu'elle vivait.

Au bout de quelques instants, Sirius retira son doigt et remonta vers Hermione. Un sourire aux lèvres, il l'embrassa langoureusement, et Hermione eut la surprise de goûter à sa propre essence, ce qui eut pour effet de l'exciter encore plus. Elle passa sa main dans le dos de Sirius et finit par arriver à son boxer qu'elle essaya tant bien que mal d'enlever.

- Pressée, Miss Granger ?, lui demanda Sirius en souriant.

- Intriguée, plutôt, répondit-elle en l'attirant vers elle alors qu'il enlevait son boxer et le jetait au pied du lit.

Hermione put alors le voir dans toute sa virilité. Elle savait que le sexe d'un homme était imposant, mais... Voir Sirius entièrement nu la déstabilisa quelque peu. Il s'en rendit compte et s'allongea près d'elle afin de lui caresser doucement le visage.

- Je te le répète... Nous ne sommes pas obligés.

Pour seule réponse, Hermione l'embrassa et passa sa main sur son torse. Se sentant soudain brave, elle glissa sa main entre eux et la posa sur son sexe. Sirius la regardait fixement tandis qu'elle le caressait du bout des doigts, le sentant durcir de plus en plus sous sa main. Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre, mais à l'expression de Sirius, elle savait qu'elle s'en sortait bien. Elle l'embrassa doucement, tandis qu'il la fit s'allonger sur le dos. Il se positionna à l'entrée de son sexe, et la regarda dans les yeux.

- Dis-le moi si je te fais mal...

Et sur ces mots, il la pénétra doucement, millimètre par millimètre, s'immergeant dans sa chaleur. Hermione, qui avait ses mains sur les épaules de son amant, ne put s'empêcher d'enfoncer ses ongles dans sa peau tant ce fut douloureux. Sirius s'arrêta un instant, le temps qu'elle se fasse à la sensation, mais Hermione lui demanda de continuer. Il continua alors sa progression, l'embrassant de temps à autre, attendant qu'elle n'ait plus mal. Au bout de quelques instants, alors que Sirius était complètement entré en elle, il se mit à bouger doucement, fermant les yeux pour mieux profiter de son étroitesse.

- Oh, Hermione... Murmura-t-il à son oreille alors qu'il embrassait doucement sa tempe.

La jeune fille, qui avait fermé les yeux afin de supporter la douleur, se faisait de plus en plus à la sensation, qui était passée de douloureuse à désagréable, pour finalement être supportable. Elle était assez excitée par la situation, ce qui la rendait assez lubrifiée pour éprouver du plaisir.

Sirius prit appui sur ses coudes afin de s'enfoncer plus profondément en elle, tandis que la jeune fille appuyait ses mains sur les fesses de son amant afin qu'il continue ses mouvements. Au bout de quelques instants, Sirius passa une main entre eux afin de stimuler son clitoris. Hermione se cabra soudainement, la bouche entrouverte, tandis que Sirius allait de plus en plus vite en elle.

- Je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps, mon ange...

Sirius eut un soubresaut, et se laissa tomber sur elle doucement, exténué. Après quelques instants, il se retira avec précaution et s'allongea près d'elle. Elle lui souriait. A la vue de ce sourire, le monde autour d'eux aurait pu s'écrouler, il n'en avait que faire. Rien ne comptait plus en ce moment que la femme qui reposait près de lui.

- Tu m'as pris par surprise, Hermione, je ne pensais pas que ce moment arriverait si vite à vrai dire...

- Pourquoi attendre quand je sais que tu es la personne que j'attendais depuis si longtemps, Sirius ? Je sais que nous ne pourrons pas être officiellement ensemble au moins avant l'été, mais... Mais je crois en toi, et je ne vois pas pourquoi j'aurais du attendre encore plus pour te donner la preuve de ma confiance en toi.

Sirius prit la main d'Hermione et l'embrassa doucement. Mais ce ne fut pas suffisant pour qu'elle ne capte pas l'air soucieux qu'affichait son amant.

- Qu'est-ce qui se passe, Sirius ?

- Je... Il y a quelque chose que j'aurais du te dire depuis tout à l'heure...

Soudainement stressée, Hermione retira sa main de celle de Sirius et se redressa en position assise, remontant la couverture sur sa poitrine, l'intimant à continuer.

- J'ai vu Ariane tout à l'heure, et... Elle m'a dit qu'elle avait fixé la date du mariage.

Hermione sentit sa mâchoire se crisper, et elle détourna soudainement le regard.

- Hermione, regarde-moi...

- Et que lui as-tu dit ?, questionna-t-elle sans se retourner.

- Je lui ai dit que je lui parlerai demain... Hermione, s'il-te-plaît..., dit-il en posant une main sur son épaule. Hermione... Je compte rompre avec elle demain.

La jeune fille sentit ses yeux s'emplir de larmes et elle se força à les réfréner. C'était plus fort qu'elle. Sirius avait finalement dit les mots qu'elle attendait depuis des semaines, et pourtant, elle n'arrivait pas à y croire. Sirius vint se positionner entre ses jambes, et essuya délicatement une larme qui roulait sur sa joue.

- Ne pleure pas, je t'en prie... Qu'ai-je dit de mal, mon amour ?

Hermione laissa échapper un rire nerveux alors qu'elle s'essuyait les yeux.

- Rien. Je ne m'attendais juste pas à ça, je... Je suis heureuse, Sirius.

Il l'attira à lui et l'embrassa avec passion.

- Et je suis heureux avec toi, Hermione, murmura-t-il à son oreille en l'allongeant sur le lit, promesse d'une longue nuit.

Ron venait de cogner à la porte d'Hermione pour la cinquième fois. Toujours aucune réponse. Depuis qu'elle avait quitté la Salle Commune, il avait eu des soupçons. Sa façon de regarder l'horloge toutes les cinq minutes, le fait que son devoir d'Histoire de la magie ne semblait pas avancer d'un pouce... Mais il avait gardé ses soupçons pour lui, attendant que Harry et Ginny aillent se coucher.

Alors, il avait décidé d'aller voir ce qui se tramait derrière son dos, voir ce que son amie faisait pendant tout ce temps. Cela faisait presque cinq minutes qu'il était planté devant ses appartements, mais elle ne répondait pas.

Furieux, il s'éloigna et, alors qu'il retournait à son dortoir, une idée lui vint en tête. Il fit demi-tour et alla vers l'aile des appartements des professeurs. Il entendit les miaulements de Miss Teigne au loin, mais elle ne semblait pas être sur son chemin. Arrivé devant une porte, il cogna, et la porte s'ouvrit au bout de quelques instants.

- Que fais-tu ici à cette heure, Ronald ?, dit une voix ensommeillée.

Ce dernier prit une profonde inspiration avant de répondre.

- Je dois vous faire part de quelque chose, Professeur Météa. Il s'agit de Sirius.

Intriguée, cette dernière s'effaça pour le laisser entrer, et referma la porte derrière lui, curieuse de savoir de qui il s'agissait.

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Note: et oui les gars c'est la première fois que je communique en fin de chapitre, alors voilà je voulais vous remercier pour toutes vos vues, vos votes et commentaires. Ça me touche beaucoup de savoir que cette histoire vous plait autant qu'elle m'a plus à moi. Je sais que c'est triste à annoncer mais voilà il ne reste que 6 chapitres alors je vous souhaite une bonne lecture.