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Chapitre 18

Les jours passaient, toujours aussi douloureux pour Hermione. Harry, et dans une moindre mesure Ron, était aux petits soins avec elle, bien qu'elle ne souhaitait pas être traitée comme une malade. Tout allait bien depuis l'accident. D'un point de vue physique en tout cas.

Ginny également restait très souvent avec elle. Hermione ne lui avait plus parlé de Sirius depuis. Elle sentait pourtant que son amie ne vivait pas bien cette situation, mais elle avait essayé plusieurs fois de lui tirer les vers du nez, sans succès. En tout cas, ils ne semblaient pas bien proches, si l'on prenait en considération les silences pesants qui s'installaient entre eux lorsque Sirius venait les voir. Il le faisait de plus en plus rarement, et cela n'arrivait que lorsqu'ils se croisaient au détour d'un couloir. La jeune rousse savait également que Harry trouvait cette situation des plus étranges, car son parrain n'était pas du genre à l'éviter, ou à les éviter en temps normal.

Harry... Ils avaient finalement sauté le pas il y a quelques jours. Ses doutes d'il y a quelques mois s'étaient envolés, elle sentait qu'il partageait un sentiment très fort, assez fort pour qu'elle puisse lui faire confiance et lui donner ce qu'elle avait de plus précieux. Elle ne l'avait pas dit à Hermione, et encore moins à Ron.

Alors qu'ils étaient tous les quatre à la bibliothèque, Ginny jeta un coup d'oeil à son frère. Depuis sa rupture avec Parvati, il semblait plus sûr de lui. Comme si avoir eu une petite amie pendant quelques mois l'avait rassuré quant à ses chances de plaire à la gent féminine. Il n'hésitait pas à flirter avec des filles de Gryffondor, sous le regard amusé de sa soeur. Ron, le Weasley le plus maladroit du monde, se révélait être un tombeur, à sa plus grande surprise.

Tandis que Ginny replongeait dans son ouvrages de métamorphose, un bruit de talons féminins retentit dans la bibliothèque, dérangeant la quiétude du lieu.

Hermione releva la tête, agacée, et croisa presque instantanément le regard dédaigneux du professeur Météa. Ariane. Cette dernière s'approcha de leur table, et s'arrêta à leur hauteur.

- Bonjour jeunes gens. Toujours aussi studieux à ce que je vois, je ne m'étonne pas de vous voir réussir dans ma matière.

Elle leur adressa un grand sourire, et Hermione remarqua que son regard se faisait plus insistant quand elle le posait sur elle. Gênée, elle replongea le nez dans son ouvrage de potions, espérant qu'elle n'allait pas rester là bien longtemps. Bien sûr, elle savait que c'était impoli, mais elle était en bout de table, et elle n'était peut être pas concernée par la discussion.

- J'aurais un petit service à vous demander... Vous savez que Sirius et moi sommes fiancés... Néanmoins, nous n'avons pas pu organiser de réception lors de nos fiançailles, ce qui ne rend pas du tout cet événement officiel. J'avais dans l'idée d'organiser une petite soirée, avec les professeurs et d'autres proches, dans le château. Mais pour cela, j'aurais besoin de votre aide, de vos avis... Seriez-vous prêts à me rendre ce service ?

Elle leur adressa leur plus beau sourire, et Hermione essayait de respirer normalement. Rester concentrée sur son livre était de plus en plus difficile, surtout quand elle sentit l'enthousiasme de ses camarades.

- Bien sûr, Ariane !, s'exclama Harry. Nous n'avons pas beaucoup de travail pour la semaine prochaine, nous pourrions passer une partie du week-end à vous aider tous les deux.

- Tu es tellement charmant, Harry. On se donne donc rendez-vous demain, à 13h devant les appartements de Sirius ?

Ses amis acquiescèrent. Malheur.

- Cette invitation vaut aussi pour toi, Hermione. J'aurai surtout besoin d'avis féminins, ta présence est plus que recommandée...

La jeune fille releva la tête vers Ariane qui affichait un grand sourire.

- Je ne manquerai ça pour rien au monde.

Surprise de sa répartie, le professeur de divination tiqua légèrement, mais tourna les talons sans y répondre.

Demain serait une longue journée...

- Hermione, attends !

La jeune fille se retourna, et vit Ginny se diriger vers elle à grandes enjambées. Arrivée à sa hauteur, elle reprit son souffle.

- Hé bien dis donc... Tu ne marches pas, toi... Tu cours !

- Oh, désolée, j'ai un cours de Runes anciennes, je n'ai pas très envie d'être en retard.

- Je comprends, répondit Ginny en marchant désormais à la hauteur de son amie. Dis moi, Hermione... Tout va bien pour toi ?

Etonnée, Hermione lui jeta un regard en coin, ne sachant pas vraiment quoi répondre.

- Oui... Je vais mieux depuis mon séjour à l'infirmerie si c'est ce que tu veux savoir.

Ginny s'éclaircit la gorge, et parla le plus bas possible.

- Non, Hermione. Je ne veux pas savoir ça, je vois bien que tout va bien à ce niveau. Je te parle de toi... Et de Sirius.

En entendant ce nom, Hermione eut l'impression qu'on lui enfonçait un couteau dans le ventre. Comble du malheur, cela venait de sa meilleure amie.

- C'est du passé tout ça, Ginny. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai fait part de cette lubie il y a quelques semaines, une rêverie d'étudiante je pense.

- Mais il t'a embrassée, Hermione, ce n'est pas qu'une « rêverie d'étudiante » comme tu sembles vouloir me le faire croire.

Hermione s'arrêta au milieu du couloir quasiment désert, et respira longuement.

- Ecoute, Ginny. Oui, ce que tu viens de dire a bien eu lieu, mais comme je te l'ai dit, c'est du passé. Je ne veux plus parler de lui, parler de tout ça. C'était une erreur. Une énorme erreur. Ressasser ces choses ne feront qu'empirer la situation. Et puis tu vois, il va se marier, Ariane va organiser une magnifique réception pour que le monde entier sache que leur amour est fort et sincère. Si ce n'était pas du passé, je n'y participerai pas, alors que j'ai dit le contraire à Ariane il y a quelques minutes. Je veux juste qu'on arrête d'en parler. Et si tu veux bien m'excuser, je n'ai pas très envie d'être en retard en cours.

Elle laissa son amie plantée là, abasourdie par le laïus qu'elle venait d'entendre. Ginny resta ainsi quelques secondes, avant de faire le chemin inverse, vers la Salle Commune.

La nuit tomba bien vite sur Poudlard. Ariane rangea son bureau, prenant sous son bras les copies qu'elle n'avait pas encore eu le temps de corriger, et sortit de sa salle de classe. Un sourire aux lèvres, elle salua chaleureusement les étudiants qui croisaient son chemin alors qu'elle se rendait dans ses appartements. Ce n'était pas encore l'heure du dîner, et de toute façon, elle ne comptait pas y assister ce soir. Quelque chose de bien plus important à ses yeux passait en priorité.

Après avoir rangé les copies sur la table basse, elle se dirigea vers sa chambre où elle troqua sa longue robe noire contre des vêtements plus... Moldus. Son jean noir et son pull émeraude enfilés, elle entreprit de brosser ses longs cheveux blonds. Ce fut à ce moment qu'un bruit de porte qui se déverrouille se fit entendre. La jeune femme suspendit son mouvement, probablement à l'écoute, avant de reprendre là où elle en était, un demi-sourire aux lèvres. Après quelques secondes, elle prit des boucles d'oreille sur la commode et tandis qu'elle les mettait, un bruit de pas la fit se retourner.

- Je ne t'attendais pas si tôt, Severus. Je crois même que nous avions convenu que je viendrai te voir, et non l'inverse.

Le professeur des potions resta au seuil de la porte de la chambre, admirant la jeune femme blonde qui se tenait en face de lui.

- Il se trouve que j'ai finalement prévu autre chose pour ce soir... J'ai donc pris l'initiative d'avancer notre... Rendez-vous, siffla-t-il entre ses dents.

- Une femme peut-être ? Ton goût pour les femmes faciles de Pré-au-Lard m'intriguera toujours, mon vieil ami, admit-elle dans un sourire. J'ai toujours pensé que...

- Trève de bavardages, professeur Météa. Venez-en donc aux faits.

Un sourire aux lèvres, comme à son habitude, Ariane se dirigea vers la porte, se pressant sciemment contre le torse de son collègue en passant près de lui.

- Nous serons plus à l'aise dans le salon pour discuter, suis-moi.

Severus Rogue la suivit, et refusa le verre de biéraubeurre qu'elle lui proposa.

- Si vous pouviez être brève, professeur... J'ai des choses urgentes à régler ce soir, comme je vous l'ai dit. Et aucune de ces choses ne concerne des... Filles de joie, malgré ce que vous pouvez penser.

- Oh, Severus ! Pourquoi t'obstines-tu à me vouvoyer ? Aurais-tu oublier les merveilleux moments que nous avons partagé dans notre jeunesse ?

Ce dernier grommela, et prit place dans un des fauteuils, en face de la jeune femme.

- Je pense que j'ai perdu l'habitude de... Te tutoyer le jour où tu as décidé que partir était la meilleure des solutions.

Soudain sur la défensive, Ariane serra plus fort son verre entre ses mains.

- Je ne vous ai pas quitté de gaîté de coeur. Les autres le savent très bien.

- Les autres ? Les autres ont été aveugles te concernant, tu as toujours été leur préférée, celle qui réussit toujours tout, qui se fait aimer de tout le monde. Mais qu'ont-ils reçu en échange ? Rien ! Ou plutôt, si : ta trahison.

- Je n'ai pas changé de camp, Severus. Tu le sais.

- Tu as choisi Black !

Ariane ferma les yeux, comme si elle avait été blessée.

- Et toi, Severus, n'aurais-tu pas renié ta propre famille si tu avais eu la chance de vivre une vie heureuse avec Lily Potter ? Ne l'aurais-pas tu fait ?

- Tu sais très bien que je n'ai jamais eu de famille, Ariane. Ne mélange pas tout.

- Et bien tant mieux pour toi ! Te rends-tu compte qu'avoir une famille « puissante » est un fardeau ? Deux familles liées ne peuvent pas défaire leurs liens sans conséquences Severus. Les Météa ont toujours été liés aux Black, tu le sais. Et j'ai été liée à Sirius, ce qui...

- Arrête de mentir Ariane. Arrête, pas de ça avec moi.

- Tu sais que c'est la vérité !

- La vérité ?, dit-il en ricanant. Tu veux que je te dise ce que je pense de ta vérité ? Je pense que tout ce que tu me dis est faux. Je te connais, je te connais depuis ta plus tendre enfance. J'ai passé des journées entières avec toi, je te suivais toujours. Tu étais rayonnante quand nous nous retrouvions chaque été, avec toujours une multitude de choses à me raconter.

- Tu divagues, Severus, nous avons été à Poudlard ensemble. Nous n'avions pas à nous retrouver l'été vu que nous passions l'année ici.

Severus eut un rictus. Il se leva, et alla s'accouder à la cheminée.

- Tu sais, tu peux berner tout le monde, tous les professeurs de Poudlard, tu peux même berner Sirius. Mais tu ne peux pas me mentir. Je te connais. Et tu es tout le contraire d'Ariane... Élisabeth.

La jeune femme se raidit brusquement, tandis que des larmes commençaient à embuer ses yeux bleus.

- Pas de ça avec moi. J'aurais pu avoir de la compassion pour toi si tu m'en avais parlé dès le début mais c'est trop tard maintenant.

- Tu ne sais pas... Tu ne sais rien, Severus. Il y a tellement de choses que tu ignores...

- Je pourrais t'aider si tu m'en parlais...

Il l'avait finalement rejoint et avait passé une main autour de ses épaules. Bien qu'il lui en voulait encore énormément, il ne pouvait supporter de la voir en larmes.

Elle leva la tête vers Severus.

- Je vais tout te dire... Mais je t'en prie, ne me juge pas.

Un livre de potions sur les genoux, Hermione essayait tant bien que mal de se concentrer sur sa lecture. Ginny était encore passé la voir une heure plus tôt, lui demandant quelques conseils pour son devoir de métamorphoses du lendemain, et venait de la quitter pour rejoindre le dortoir des filles.

Bien qu'être seule ne lui était pas vraiment bénéfique ces temps-ci, elle en profitait pour rattraper le retard qu'elle avait accumulé ces dernières semaines dans ses cours. Et plus elle avançait, plus elle se disait qu'elle n'en verrait jamais le bout.

- Ne tombe plus jamais malade, Hermione, tu vois bien ce que ça t'apporte..., murmura-t-elle.

Alors qu'elle finissait la lecture d'un chapitre sur les potions contre les hémorragies, quelqu'un frappa à la porte. Il s'agissait sûrement de Ron qui devait lui déposer son devoir pour qu'elle le corrige. Elle n'en finirait donc jamais...

- Sirius...

Alors qu'elle s'apprêtait à lui fermer la porte au nez, il l'en empêcha.

- S'il-te-plaît, Hermione... Laisse-moi te parler. Juste cinq minutes.

Elle ne se sentait pas de taille à l'affronter. Pas maintenant. Mais elle ne voulait pas se battre avec lui indéfiniment. Elle s'effaça finalement, le laissant entrer et referma la porte derrière lui.

- Tu as cinq minutes. J'ai du travail et...

- Oui, je sais, murmura-t-il. Je voulais surtout m'excuser pour... La dernière fois.

Tu n'as pas à t'excuser. Tu as choisi, et je le comprends très bien. Ne t'inquiètes pas pour moi.

- Tu m'intrigues, Hermione. Tu sembles si forte... Mais je te sais aussi fragile, je sais que je t'ai blessé, et ce par bien des manières. Ce que j'ai fait, je n'aurais jamais du le faire. Je n'aurais jamais du entrer dans ta vie comme ça, tu es jeune, terriblement jeune...

Elle ne pouvait même pas supporter de le regarder dans les yeux. Elle écoutait ses paroles, la tête baissée, ne sachant que faire.

- … Je regrette.

A ces mots, elle trouva le courage de le regarder. Si elle devait lui dire ce qu'elle pensait de lui, c'était le moment où jamais.

- Tu regrettes... Sirius, sais-tu ce que je regrette ? Je regrette de t'avoir embrassé le soir du bal, je regrette de t'avoir écouté, de t'avoir confié mes sentiments. Tu étais le seul, le seul qui me comprenait, le seul qui m'écoutait. Je te croyais différent, tellement différent des autres. Je te voyais plus mature, moins égoïste. Mais je n'avais pas compris. Je pensais que ce que l'on pouvait ressentir l'un pour l'autre était suffisant pour faire abstraction du reste. Mais je ne voyais pas que tu étais lié à quelqu'un d'autre, quelqu'un de mieux que moi, qui pouvait t'apporter bien plus. Alors tu n'as rien à regretter. Tu as sûrement passé du bon temps avec moi, te rappelant ta jeunesse, que sais-je. Mais si ses bras sont plus confortables que les miens, si ses lèvres sont plus agréables, tu n'as rien à regretter. C'est moi qui regrette de t'avoir écouté, d'avoir cru qu'il se passait quelque chose d'unique entre nous.

- Hermione, dit-il en s'avançant vers elle.

- Ne me touche pas. S'il-te-plaît, va-t-en.

Il ne l'écoute pas et fit un pas de plus en sa direction. Il ne pouvait pas croire que ça se terminait si mal.

- Je n'ai jamais voulu te blesser, Hermione...

- Alors sors, sors de ma vie...

Hermione retenait difficilement ses larmes, et ouvrit la porte.

- Je ne peux pas te laisser dans cet état...

- SORS !

Etonné par son ton autoritaire, il décida finalement de l'écouter et s'en alla. Après avoir refermé la porte, Hermione s'effondra sur le sol, le dos contre la porte, et laissa libre cours à ses larmes.

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