Chapitre 16
Hermione bougea lentement sa main droite, et en gémissant, elle fronça les sourcils, gênée par la lumière qui tentait tant bien que mal de la réveiller. Que lui était-il arrivé ?
Elle laissa échapper un soupir, et sentit une présence humaine à sa droite.
- Hermione ?
Il fallait qu'elle ouvre les yeux. Mais ses rêves avaient été si merveilleux qu'elle avait du mal à les quitter. Elle voulait dormir, dormir, sans se soucier du lendemain ou de quelque sentiment qu'elle prenait bien garde de garder enfoui au fond d'elle-même.
- Hermione ?
La voix se fit plus pressante, et la jeune fille sentit une main entrer en contact avec la sienne, la serrant fortement. Dans un dernier effort, elle parvint à ouvrir les yeux à demi, assez pour pouvoir rencontrer le regard de celui qui l'appelait depuis quelques instants.
Sirius.
Hermione le regarda fixement pendant quelques instants, avant qu'une terrible douleur à la tête ne l'oblige à fermer les yeux.
- Ma tête…
Sirius lâcha sa main et alla quérir Mme Pomfresh. Hermione les entendit parler quelques instants, avant que la douleur ne se dissipe. Les yeux fermés, elle put quand même constater que des rideaux avaient été tirés, protégeant tant bien que mal ses yeux.
- C'est une conséquence d'un repos prolongé. Miss Granger a quand même été endormie pendant plus d'une journée, il est normal que la vue d'une source de lumière lui pose quelques problèmes.
Finalement, quand la jeune fille put ouvrir pour de bon les yeux, elle était de nouveau seule avec Sirius. Ce dernier laissa échapper un soupir de soulagement, tant qu'il s'asseyait près d'elle, lui prenant encore la main.
- Tu m'as fait tellement peur… Ne me refais plus jamais, Miss Granger !
En l'entendant l'appeler ainsi, Hermione laissa échapper un petit rire, mais ne répondit pas. Non pas à cause de son état, mais parce qu'elle ne savait pas quoi lui répondre. Pourquoi était-il là, près d'elle, dans de telles circonstances ? Puis, tout lui revint en mémoire : le bal de Noël, leur danse dans l'observatoire. Et puis finalement, leur baiser.
Elle avait embrassé Sirius Black.
Mais non ! C'était lui qui l'avait embrassé, laissant l'empreinte de ses lèvres sur les siennes, bouleversant son cœur et ses sentiments en un seul instant. Mais elle n'oubliait pas non plus qu'elle avait répondu à son baiser, y mettant encore plus d'ardeur que dans ses rêves les plus fous.
- Que fais-tu là, Sirius ?
Elle planta son regard dans le sien, à la recherche d'une réponse. Se pouvait-il qu'il tienne vraiment à elle, comme il l'avait insinué avant qu'elle ne s'enfuit de ses appartements ? Se pouvait-il qu'elle n'ait pas rêvé, et que ce baiser signifiait quelque chose pour lui ? C'était tout ce qu'elle voulait savoir pour le moment.
- J'étais inquiet pour toi, tout simplement.
- Inquiet à quel point ?
Alors que Sirius ouvrait la bouche afin de répondre, Harry et Ron entrèrent précipitamment dans la pièce, se jetant au chevet de la jeune fille. A bout de souffle, ils demandèrent pêle-mêle à Hermione si elle allait bien, si elle allait sortir bientôt, si leur absence à son chevet ne l'avait pas dérangée… Devant cette avalanche de questions, et voyant que la jeune fille avait désormais son attention accaparée par ses deux amis, Sirius s'éclipsa rapidement. La confrontation était reportée à plus tard…
- Du repos, Miss Granger ! Certes, je vous laisse quitter cette infirmerie, mais pas de bêtises, pas d'émotions fortes, pas de cours de botanique non plus avant une bonne semaine ! Je sais que vous ne voulez qu'étudier, mais votre santé passe avant tout, et elle n'est pas très glorieuse en ce moment, je dois vous mettre en garde. Allez oust !
Hermione quitta l'infirmerie un sourire aux lèvres, accompagnée de Ron et Harry. Deux jours s'étaient écoulés depuis qu'elle s'était réveillée, et c'étaient deux jours de trop. Elle se sentait déjà bien depuis lors, mais l'infirmière avait insisté pour qu'elle reste encore « pour prévenir d'éventuelles rechutes », ce qui n'était pas au goût de la jeune fille. Mais elle avait tout de même réussi à négocier son départ, ce qui était un véritable soulagement.
- Je n'en pouvais plus de rester enfermée entre quatre murs les garçons. Je vous promets que je commençais à devenir folle…
Ron lui lança un sourire radieux, tout en la tenant par le bras.
- Tu peux me lâcher d'ailleurs, je peux encore marcher toute seule, merci.
- C'est probable, mais je préfère te soutenir. Au moins jusqu'à la Salle Commune, rajouta-t-il devant son regard courroucé.
Ils parcoururent le chemin en silence, et Ron et Harry prenaient garde de ne pas aller trop vite, afin de respecter le rythme d'Hermione. Cette dernière était perdue dans ses pensées. « Pour changer… » pensa-t-elle. Sirius n'était plus revenu la voir depuis qu'il savait qu'elle allait bien. Elle avait essayé de soutirer des informations sur cette absence auprès de ses amis, mais ils ne semblaient pas en savoir plus qu'elle.
- Au fait, dit Harry. Le professeur McGonagall t'a préparé une chambre près des appartements des professeurs pour ta convalescence. Elle pense que tu auras du mal à te déplacer entre la Salle Commune et les dortoirs, à cause des nombreux escaliers. Tu seras ainsi au même étage que la plupart des salles de cours et de la Grande Salle pour le dîner. Sirius viendra te chercher tout à l'heure pour te conduire à ta chambre.
Le cœur d'Hermione se mit à battre à tout rompre, tandis qu'elle essayait de faire bonne figure.
- Oh… Ce n'était vraiment pas la peine…
- Ce n'est pas ce que pense McGonagall, répondit Harry en haussant les épaules. Elle pense à ce qu'il y a de mieux pour toi, comme toujours.
- Bien sûr…
Plus que dix minutes. Les cours allaient se terminer sous peu, et Sirius viendrait la chercher afin de la conduire à ses « appartements provisoires ». Assise près du feu, Hermione attendait sa venue, en réfléchissant à ce qu'elle pourrait lui dire. Elle lui avait dit qu'elle reviendrait. Elle lui avait fait comprendre que ça ne lui faisait pas peur. Mais était-ce réellement le cas ? Car au fond, tout cela la terrorisait. Avoir une relation avec un professeur, avoir une relation avec un homme deux fois plus âgé qu'elle, avoir une relation avec le parrain de son meilleur ami, celui que ce dernier considérait comme étant un père pour lui… Et pire, avoir une relation avec un homme qui allait se marier dans quelques mois. Mais pouvait-elle tirer un trait sur ses sentiments, les enfouir au plus profond d'elle, faire comme s'ils n'existaient pas ?
Elle n'y arriverait jamais.
Harry lui avait dit que Sirius était resté à son chevet pendant qu'elle était plongée dans le coma. Il lui avait dit qu'il semblait terriblement inquiet comme si… Comme si elle comptait pour lui, plus que de raison. Il le lui avait déjà dit, mais elle ne voulait pas y croire. Elle avait là une preuve de son attachement, bien qu'il ne soit plus venu la voir par la suite.
Ce soir, elle avait une occasion de mettre les choses au clair. Une bonne fois pour toute.
Sirius se dirigea vers la Salle Commune des Gryffondor afin de conduire Hermione à ses appartements. Minerva le lui avait demandé juste après que la jeune fille se soit réveillée il y a de cela deux jours, et il n'avait pas pu refuser. Pourtant, savoir qu'il allait devoir l'aider à s'installer, seul avec elle, le mettait d'avance mal à l'aise. Il lui avait confié des choses le soir où ils s'étaient embrassés. Et surtout, il l'avait embrassé justement. Ce n'était pas digne du comportement d'un professeur, mais comment résister à une bouche si attirante, une bouche qu'on aurait dit faite pour lui ?
Il essaya de chasser ces pensées tandis qu'il entrait dans la Salle Commune. Son regard chercha Hermione du regard, et il l'aperçut lorsqu'elle se leva et vint à sa rencontre. Sa démarche timide le mit encore plus mal à l'aise.
- Tu vas mieux ?
- Oui, tout va bien. Je pense même pouvoir rester dans mon dortoir, mais vu que le professeur McGonagall insiste…
- Ne jamais tenter de résister à Minerva, répondit Sirius en lui adressant un sourire.
Hermione lui rendit son sourire, et le suivit hors de la Salle Commune.
- Par contre, je n'ai pas pris mes affaires encore…
- Ne t'inquiète pas, les elfes de maison s'en occuperont avec plaisir.
Elle acquiesça et fit en sorte de toujours marcher un peu en retrait de Sirius. Ce dernier s'en aperçut, mais ne fit aucune remarque. Arrivé devant une porte imposante, située dans un petit couloir caché à la vue de tous, il s'arrêta, et s'adressa à Hermione.
- Le mot de passe est « étoiles ». C'est un mot de passe par défaut, tu peux le changer si tu le souhaites.
Hermione hocha la tête en signe d'assentiment, et le suivit à l'intérieur de la pièce.
- C'est… Immense.
Ils étaient dans un couloir, et en face d'eux se trouvaient un salon presque aussi grand que la Salle Commune des Gryffondor. Elle devinait la présence d'une chambre à sa droite, ainsi que d'une salle de bain à sa gauche. Elle qui pensait n'avoir droit qu'à une petite chambre…
- Minerva ne fait pas les choses à moitié pour ses protégés, je dois l'avouer, se contenta de dire Sirius.
Ils s'avancèrent dans le salon, tandis qu'Hermione prenait le temps de s'asseoir dans le canapé moelleux.
- Je suis ravie. J'espère même que ma convalescence va durer longtemps avec tout ça.
Sirius lui sourit et recula finalement d'un pas.
- Eh bien, te voilà installée. Je peux partir maintenant.
- Attends !
Il s'arrêta net et plongea son regard dans celui de la jeune fille.
Hermione ne savait pas quoi dire. Elle l'avait arrêté spontanément, sans trop savoir ce qui allait se passer par la suite, ce qu'elle allait pouvoir lui dire.
- Je… Sirius…
- Hermione… ?, répondit son professeur avec une pointe d'ironie dans la voix.
Elle se leva et s'avança vers lui, tout en cherchant ses mots.
- Ce qui s'est passé l'autre soir… Je… Tu… J'ai dit… Je…
- Tu as dit que tu reviendrais. Et tu le regrettes maintenant, soupira Sirius.
- Non, je ne le regrette pas ! Je ne le regrette pas le moins du monde, Sirius…
Elle se noya dans son regard, tandis qu'il faisait un pas vers elle, troublé.
- Tu veux dire que tu n'as peur ?, murmura-t-il.
- Si… Bien sûr que si, j'ai peur. J'ai peur Sirius, j'ai peur de ce qui peut arriver si tu t'approches trop, j'ai peur de ce qui peut nous arriver si nous succombons. Mais j'ai encore plus peur de ce que pourrait être ma vie sans connaître ce qui pourrait nous arriver si nous nous rapprochons. Alors je ne veux plus lutter. Je veux voir ce qui nous arrivera.
Une lueur d'espoir dans les yeux, Sirius se rapprocha encore plus d'elle, jusqu'à être collé à Hermione. Sans un mot, il se pencha vers elle, et passa une main derrière sa nuque, effleurant ses lèvres des siennes. Ce fut comme la première fois qu'ils s'étaient embrassés, mais il savait qu'elle le désirait ardemment cette fois, elle ne voulait pas juste voir ce que ça faisait.
Sirius ne pensait plus que ce qu'ils faisaient était mal. Il voulait la posséder, et l'embrasser était le seul moyen qu'il avait pour lui montrer qu'il tenait à elle en cet instant précis. Il la poussa doucement en arrière, et se laissa tomber avec elle dans le canapé. Soudain entreprenante, Hermione se mit à califourchon sur lui, approfondissant d'elle-même le baiser. Les mains de son professeur caressaient son dos à travers sa robe, la pressant de plus en plus contre lui.
Sentant une proéminence contre son bassin, Hermione s'arrêta subitement. Elle regarda Sirius dans les yeux, et ne put s'empêcher de sourire.
- C'est donc ce genre de réaction que j'inspire à mon professeur…
- Et bien plus encore, si tu veux tout savoir, répondit Sirius en posant un dernier baiser sur ses lèvres.
Hermione reprit sa place près de lui dans le canapé, et Sirius remit en place une mèche de cheveux de la jeune fille. Il en profita pour caresser sa joue, comme pour ne pas oublier cet instant. Il savait qu'ils n'iraient pas plus loin cette fois, et il ne le voulait pas de toute façon. Ca aurait été comme profiter d'elle, et il ne voulait qu'elle ait cette image de lui. Tout comme il ne voulait pas qu'elle se sente obligée de faire quelque chose qu'elle pourrait regretter par la suite.
Hermione profita de ce moment de flottement pour se lever en prenant la main de Sirius dans la sienne.
- On fait le tour du propriétaire ?, proposa-t-elle en souriant.
Hermione avait sous-estimé la grandeur de la pièce. La salle de bain était encore plus imposante que la pièce principale, et la baignoire avait les dimensions d'une piscine. Sirius cependant ne semblait pas étonné, ses appartements étant encore plus grands.
- Ne me dites pas que vous avez la folie des grandeurs, Miss Granger, plaisanta-t-il tandis qu'ils rejoignaient la chambre.
- Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, professeur.
La chambre, contre toute attente, était relativement petite, à la manière d'un cocon. Hermione fut tout de suite charmée par ce petit espace, comme elle les aimait.
Hermione se retourna vers Sirius, un sourire aux lèvres. Elle se sentait bien avec lui. La gêne du début s'était brutalement dissipée, et elle était juste comblée et heureuse. Savoir que quelqu'un partageait les mêmes sentiments qu'elle la remplissait de joie, sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Et peu importe s'il s'agissait de son professeur, elle l'aimait. Elle en était sûre désormais.
Elle ferma les yeux et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Sirius la regarda fixement, et prit ses mains dans les siennes.
- Je ne vais pas pouvoir rester longtemps malheureusement.
- Tu as des cours à préparer ?
- Non, je… J'ai rendez-vous avec Ariane ce soir.
Ariane… Comment avait-elle pu oublier Ariane l'espace de quelques instants ? Hermione retira précipitamment ses mains des siennes, et baissa légèrement le regard.
- Oui, bien sûr. Je comprends.
Elle se rendit dans le salon, le laissant seul dans la chambre. Il n'eut aucun mal à la rattraper.
- Halte là ! J'espère que tu te rends compte que celle pour qui j'ai de réels sentiments, c'est toi Hermione. Je ne veux pas que tu aies de doute à propos de ça. C'est un fait, et je ne reviendrai jamais là-dessus, tu m'entends ?
- Je le sais. Mais je ne te demande rien Sirius. Je suis bien avec toi, et c'est le principal.
Hermione savait qu'en acceptant son baiser, en se livrant à lui, elle acceptait de ce fait de vivre dans l'ombre d'Ariane. Au moins pendant un temps. Elle n'était pas habituée à cet état de fait, mais elle l'acceptait. Pour lui.
Sirius la prit dans ses bras, baisant ses cheveux. Elle en profita pour l'enlacer, humant son odeur qu'elle commençait déjà à aimer.
- Repose-toi ce soir. Tu as cours avec moi demain à 9h.
Hermione sourit en se détachant de lui.
- Je serai à l'heure, professeur.
- J'y compte bien, répondit-il en se dirigeant vers la porte.
En entendant la porte se refermer derrière lui, Hermione était partagée entre divers sentiments. La joie de ce moment qu'ils venaient de passer ensemble, la mélancolie qui arrivait déjà à grand pas, et la tristesse de savoir qu'il serait dans les bras d'une autre ce soir. Mais elle en avait décidé ainsi.
Le lendemain, Sirius était déjà dans sa salle de classe à 8h30. Il n'avait pas bien dormi, passant la nuit dans les appartements d'Ariane, comme elle l'avait décidé. Elle n'avait eu de cesse d'essayer de le séduire, même lorsqu'il la repoussait assez abruptement. Il avait finalement cédé à ses avances, retrouvant la douceur de ses bras féminins, se laissant happer par ses formes voluptueuses et le rythme infernal qu'elle imposait à leurs ébats.
Bien sûr, il avait eu honte après coup. Honte de partager avec une autre les plaisirs de la chair qu'il avait pourtant voulu réserver à Hermione. Il savait qu'il n'aimait pas Ariane, mais comment résister à un corps si parfait, fait pour l'amour…
La porte s'ouvrit brutalement, le tirant de ses rêveries.
- Hermione ?
La jeune fille referma la porte derrière elle, et se dirigea vers Sirius, après avoir vérifié qu'ils étaient bien seuls.
- Que fais-tu là ? Le cours ne commence que dans trente minutes, lui demanda Sirius.
- Je voulais te voir, c'est simple.
Elle fit le tour de son bureau et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Un baiser de jeune fille, pensa Sirius, bien loin des manières d'Ariane. Elle se releva et lui sourit. Venir le voir à ce moment précis voulait dire quelque chose pour elle. Elle lui montrait ainsi qu'elle acceptait qu'il passe ses nuits avec une autre, bien que cette autre soit la seule à avoir de la légitimité, si seulement il gardait ses sentiments intacts pour elle.
Hermione s'assit sur le bureau de son professeur, lui faisant face. Ce dernier caressait machinalement sa jambe, ne la quittant pas des yeux.
- Cette première nuit dans tes appartements s'est bien passée ?
- Oui… J'ai eu un peu de mal à m'endormir, mais tout s'est bien passé, ne t'inquiète pas.
Elle faillit lui demander « et toi ? », mais se retint à temps avant que les mots ne franchissent ses lèvres. Elle ne voulait pas savoir ce qui se passait avec Ariane. Elle n'était pas jalouse, non. Juste que pour leur bien à tous les deux, il valait mieux ne pas en parler. Sans s'être concerté avec la jeune fille, Sirius pensait la même chose.
- Tant mieux. Je passerai te voir après les cours ce soir. Je peux même dormir avec toi si tu le désires.
Hermione ouvrit grand les yeux, en rougissant.
- Pas de mauvaise interprétation, Hermione. Je te propose juste de dormir avec toi, rien de graveleux dans mes propos. Juste dormir, ça te va ?
- Oui, oui, bien sûr, bafouilla-t-elle en retour. Oui, je pense que ça peut être une bonne idée.
- Parfait.
Sirius se leva de sa chaise, et prit le visage de la jeune fille entre ses mains. Il l'embrassa doucement d'abord, puis se fit de plus en plus passionné. Hermione le rapprocha d'elle, poussant même le vice jusqu'à encercler son bassin de ses jambes.
- Qu'est-ce que tu fais, murmura Sirius à son oreille.
- Je veux juste te sentir près de moi…
Elle le serra contre elle, et finit par le libérer de son étreinte après quelques instants. Elle se laissa ensuite glisser de son bureau, et rejoignit sa place, au premier rang comme toujours. Les élèves n'allaient pas tarder à entrer, il ne fallait pas éveiller le moindre soupçon.
Entendant des bruits de pas dans le couloir, Hermione regarda une dernière fois Sirius dans les yeux.
- A ce soir professeur…
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro