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Chapitre 2

   Changbin les regarda alors s'installer en face de lui. Il rangea les livres à peu près en faisant des piles pour avoir un visuel sur les deux. Seungmin prit la parole.

- L'exposé a pour thème la Première Guerre mondiale entre l'Allemagne et la France. Il n'a pas voulu qu'on parle de notre pays, c'est un autre exposé. Ça va aller pour toi ?

Le noiraud hocha simplement la tête. Il avait été doué en histoire petit. Avait été. Son niveau, il ne savait même plus où il en était dans cette matière. Ils discutèrent alors un peu en feuilletant les bouquins. C'était une drôle d'ambiance. Elle était chaleureuse et le camé se sentait bien, même si la drogue commençait à s'estomper. Voir les deux se disputer pour savoir qui prendrait sur la guerre des tranchées et les grandes batailles le fit légèrement sourire. Un sourire imperceptible, mais bien là.

- Je te dis que je devrais le faire, les dates c'est pas ton point fort ! Et puis en plus tu vas raconter ta vie en pleins milieu !

- Quoi ?! Se vexa le jeune homme aux cheveux roux. Mais c'est pas vrai ! Je raconte des anecdotes précisent pour intéresser les gens ! C'est différent !

- Donc, pour toi, les gens trouvent ça intéressant de savoir que ta mamie fait les meilleures tartes du pays en pleins cours de géographie ?!

- Bien sûr que oui !

Ces deux-là étaient vraiment des numéros, il n'y avait pas à dire. Il attendit patiemment qu'il daigne lui donner la parole. Il n'était pas du genre à vouloir s'interposer, et ça, le brun l'avait remarqué. En même temps, Minho l'avait dressé pour ça. À obéir comme un toutou. À être docile.

- Bon, je vais m'occuper de la stratégie militaire en Allemagne et en France ! Finis par céder Félix.

- Et toi ? Tu voudrais prendre quoi ? Tu as le choix, si tu veux prendre un truc facile... Dit le brun en se tournant vers le plus vieux.

Changbin remarqua l'hésitation du brun. Il avait l'habitude qu'on le sous-estime. Puisque ce n'était qu'un drogué, il ne connaissait rien. Mais il répondit sérieusement, prêt à montrer qu'il n'était pas juste un poids. Qu'il pouvait aussi faire des recherches sur un sujet compliqué.

- Je m'occupe de l'arrière, au niveau civil avec les rapports entre les soldats et la situation économique plus que critique. Il y a beaucoup à dire sur la relation dans les foyers, avec le silence et les mensonges omniprésents, de la part des civils pour ne pas affoler les soldats et inversement.

Les deux le regardèrent un instant, étonnés. C'était une partie assez importante mais aussi très diverse. Et il n'avait jamais travaillé avec lui. Il lu leur étonnement et se reprit pour ne pas leur faire peur. Même s'ils avaient de mauvaises intentions, ce n'était pas son genre de mettre les autres en difficultés.

- Ne vous inquiétez pas, j'étais assez doué, et disons que j'avais une certaine passion pour cette partie de l'histoire, de la situation de tous les pays pendant cette première guerre mondiale. Je demanderais qu'on ai une note séparée pour être sûr.

Il replongea dans son bouquin, et écouta les deux jeunes de sa classe discuter calmement. Il n'arrivait toujours pas à ce dire qu'il faisait actuellement parti d'un travail de groupe. C'était un peu comme si il vivait un rêve. Le temps passa alors, quelques échanges, des prises de notes. Quand soudain, il sentit le regard persistant du rouquin. Ça devait bien faire depuis le début de l'heure qu'il n'arrêtait pas de lui lancer des regards. Mais là, il devenait plus que persistant. Et il n'avait pas son sweat pour se protéger de tout ça. Il soupira en l'encourageant d'un geste à parler.

Félix avait en vérité des tonnes de questions. L'état du jeune homme faisait frissonner, mais il avait décidé de faire abstraction, ainsi que du regard mort et de sa voix grave et monotone. Mais sa main, entourée d'un torchon rouge, pourtant, était la question la plus importante.

- Je me demandais... Tu as quoi à la main... ?

- Oh, ça ? Il regarda sa main, un léger sourire aux lèvres, ayant oublié son existence. Les murs et les miroirs ont eu raison de mes pensées.

La phrase était assez énigmatique, mais il ne releva pas. Félix prit simplement sa main et enleva le torchon pour apercevoir une main légèrement tremblante trempée de sang encore coulant. Il se mordit la lèvre inférieure avant de mieux appliqué le tissu et de l'attaché pour contenir le saignement. Ainsi, le sang coagulerait plus facilement et la cicatrisation serait plus rapide. Changbin l'avait laissé faire, intrigué. C'était vrai que sa tête tournait de plus en plus et qu'arrêter sans doute le saignement était une bonne idée. Son regard avait été lourd de sens tout le long de la manœuvre. Pourquoi voulait-il tellement l'aider ? Pourquoi aidait-il un junkie dans son genre ? Il n'arrivait toujours pas vraiment à y croire. Alors les mots finirent par sortir en voyant le travaille du jeune homme terminé sur sa main.

- Pourquoi vous avez accepté de vous mettre avec moi ?

Le silence s'installa tandis que le brun et le rouquin se regardaient un instant dans les yeux. Une discussion silencieuse. Il les adorait, plus jeune. D'un seul regard, lui et sa sœur se comprenaient. Il avait fait tourner leur parent en bourrique nombre de fois. Ses souvenirs heureux remontaient doucement, jusqu'à ce que Seungmin tousse.

- C'est ton plan, maintenant, t'assume.

L'autre hocha la tête en soupirant avant de regarder droit dans les yeux le camé. Son regard était craintif, mais sincère. Ça se voyait qu'il n'était pas du genre à savoir mentir.

- Et bien, en fait.. Je te voyais toujours tout seul depuis longtemps, et ça m'a interloqué... Alors j'ai voulu t'approcher pour qu'on fasse connaissance.. Et puis il y a eu cet exposé et j'ai fortement sous-entendu le fait qu'on voulait t'intégrer au groupe...

Changbin fut un moment interdit. Dans tout son corps, c'était l'anarchie. Le rouquin devait être fou. Oui, il n'y avait pas d'autres possibilités. Ou alors il cherchait les problèmes. Pourtant, il avait plus l'air d'un gamin qui découvre le monde que d'un rebelle de la société. Il avala sa salive et dit calmement.

- Tu sais que tu mets vraiment ta vie en danger ? T'as entendu ce qu'ils disent au lycée sur moi ? Si tu essayes de t'approcher de moi, il ne t'arrivera que des embrouilles. Tu devrais lâcher l'affaire.

- C'est ce que je n'arrête pas de lui dire, mais il est bouché ! Dit Seungmin dans un élan de dramatisation.

- C'est pas grave, je m'en fiche des rumeurs, j'ai envie de t'aider. Parce que sinon, personne ne le fera à ma place. J'aimerais apprendre à te connaître et devenir ton ami pour que tu puisses te confier, que tu puisses rire, qu'on puisse t'aider au lieu de t'enfoncer.

Changbin fronça les sourcils, un peu perturbé. Ce jeune homme était borné, rien à dire dessus. Et son sourire était vraiment rayonnant. Peut-être trop pour le garçon ténébreux qui préférait l'obscurité.

- C'est fou à quel point tu débordes de gentillesse, d'innocence et d'espoir. S'en est presque écœurant à vrai dire. Murmura Changbin.

- C'est Félix quoi, une tempête de bonheur et de joie de vivre qui ravage tout sur son passage, et rien ne lui résiste, pas même mes conseils. Une vraie tête de mule !

- Mais euh ! C'est pas vrai d'abord ! Je suis juste positif !

Le plus âgé l'observa un instant, amusé. Il n'y avait pas à dire, il était beaucoup trop optimiste. Il devait plutôt s'écarter de lui, éviter de se rapprocher et couper les ponts après l'exposé. Pour lui éviter de lui faire perdre tout ce qui le rendait joyeux. Parce qu'il allait se perdre. Il allait disparaître dans les ténèbres.

Gêné, Félix détourna le regard et tomba sur l'heure. Il commençait sérieusement à se faire tard. Et sa mère lui en voudrait s'il ne rentrait pas maintenant.

- Je vais devoir y aller, désolé les gars.

- Non, t'inquiètes pas, je devais y aller moi aussi, répond le brun à côté.

Felix attrapa une feuille et nota quelque chose dessus en la passant à son voisin. Celui-ci écrivit aussi quelque chose avant de le tendre au plus vieux.

- Nos numéros, pour qu'on puisse se contacter ! Sourit Félix.

Et après un "au revoir", Changbin finit seul à cette table remplit de livre. Ce n'était pas plus mal en fin de compte. Rentrer chez lui, c'était rentrer dans un second enfer. Quelques lumières s'éteignirent. Il comprit que la bibliothèque allait bientôt fermer. Alors il replaça les livres un par un à l'endroit exact. Le jeune homme prit ensuite son sac, mit ses écouteurs, salua la bibliothécaire qui le regardait bizarrement puis sorti. L'air était chaud et lourd, comme le vent. La route était encore éclairée par le soleil. Les lampadaires étaient éteints, et Changbin regardait ses pieds. Le vent sur ses bras le fit frissonner un peu. Son sweat lui manquait. C'était son arme contre les regards. Une protection face à tout leur jugement. Mais pas ce soir. Non. Seuls ses écouteurs lui permettaient de ne pas entendre les mots. Il secoua ses cheveux pour les mettre devant ses yeux. C'était inutile, mais au moins, ça le rassurait un peu.

Devoir les subir tous les jours, ça devenait de plus en plus dur pour le jeune homme. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'un jour, on lui foute la paix. Qu'on lui disent : '' ce n'était qu'un mauvais rêve, toute ta famille va bien, tu ne te feras plus jamais harceler ''. Un magnifique rêve. Mais tout ça restait un rêve, un espoir qui ne pourra jamais exister.

C'est avec un pas lourd qu'il se plaça devant sa maison. Si on pouvait dire que c'était sa maison. Elle était petite, un jardin totalement laissé, à l'abandon. Ce qui aurait pu montrer les souvenirs heureux étaient morts depuis bien trop longtemps. Elle faisait tâche dans ce décor coloré. Comme lui dans la société. Il serra les poings après avoir rangé ses écouteurs. Passer cette porte restait toujours difficile pour lui. Et la descente de la drogue dans son organisme n'aidait pas. Déjà, son bras lui piquait violemment. Il évita de se le gratter pour prendre ses clefs, les faire tourner dans la serrure et rentrer.

Dès que la porte s'ouvrit, une odeur de renfermé, de puanteur et d'alcool le prit à la gorge. Comme d'habitude. Il laissa la porte ouverte pour faire sortir l'odeur et laisser la lumière entrer. Une voix mal réveillée et cassé se fit entendre.

- Et revoilà mon bon à rien de fils.

Changbin ne dit rien. Encore et toujours, l'habitude. Sa mère était vautrée sur leur canapé, des tonnes de bouteilles au sol. Elle s'empilait de plus en plus. Cela devait bien faire 2 jours qu'il n'était pas rentré, préférant le squat de l'écureuil.

- Maman, arrête de râler, t'es pas mieux.

Il ramassa les bouteilles, en passant devant la télé faiblement allumée. Mauvaise idée. D'un coup de pied, il perdit l'équilibre et se ramassa la gueule sur les bouteilles. Heureusement pour lui, aucune ne s'était cassé. La dernière fois, ça lui avait laissé une trace sur l'épaule. On pouvait d'ailleurs toujours la voir.

Après cette tâche terminée, il se dirigea vers la cuisine. Sa mère lui balançait toujours des atrocités à la gueule, mais il était déjà parti dans son monde, se fichant totalement des critiques. C'étaient toujours les mêmes de toute manière. Sa mère n'était pas un génie niveau insulte, plutôt limitée. Le frigo était presque vide, mais il s'en foutait. C'était à sa mère de le faire, pas à lui. Il prenait soin de lui un minimum en travaillant quand il le pouvait le week-end et durant la semaine. Rien d'extra, mais ça lui permettait de pouvoir manger et se payer la drogue, les cigarettes et le reste.

Sa mère touchait le chômage et une indemnisation sur la perte d'un enfant. Elle allait d'ailleurs bientôt la perdre, mais il s'en foutait là encore. Si sa tante ne passait pas toutes les semaines pour l'entretenir un minimum avec lui, ça ferait longtemps que sa mère aurait disparu. Il attrapa le plat qu'il avait préparé hier soir, un plat simple de pâte avant de le faire réchauffer. Quand sa mère ne mangeait pas ses plats, il préférait le faire, pour éviter de gaspiller. En prenant le plat chaud, il monta avec en prenant son sac au passage. Toute les portes étaient closes. Il se dirigea, dans l'obscurité jusqu'à la dernière porte pour l'ouvrir. Sa chambre.

Très petite, et un peu enfantine. Son papier peint bleu ciel, un parquet qui grinçait légèrement sous ses pas. Un petit lit bordé où se trouvaient des ours sur sa couverture. Une armoire à moitié vide. Un coffre avec des jouets rangés. Un petit bureau où des dessins étaient éparpillés, avec des crayons. Il s'assit sur sa chaise en mangeant et regardant les dessins. Il y avait de tout. Surtout des dessins de lui petit. Les plus récents étaient vraiment pas mal, il dessinait bien en 4ème. Et ses dessins étaient encore un minimum joyeux. C'était à partir de cette époque qu'il avait sombré. Il soupira en les rangeant un peu prêt bien. Le manque se faisait ressentir dans tout son corps. Il savait qu'il devait en reprendre rapidement s'il ne voulait pas perdre le contrôle. Mais pas ici. Pas dans ce lieu que sa sœur aimait tant. Il aurait voulu aller dans sa chambre, pousser cette porte. Il n'en n'avait pas le courage. Se rappeler de tout, c'était trop dur encore, une blessure qui essayait de se refermer, en vain. Il savait que jamais elle ne pourrait vraiment se refermer.

Il sorti son sweat de son sac pour aller dans la salle de bain. Peu de linge sale, ça ne l'étonnait plus. Il descendit et mit la machine en route. Il viendrait la récupérer demain soir. Le jeune homme avait à moitié déménagé dans le squat, sur les conseils de Jisung. Et il ne remercierait jamais assez l'écureuil pour lui avoir sauvé des violences de sa mère et de cette ambiance plus que funèbre.

Changbin avait regardé l'heure. Il allait devoir partir, mais avant, il cuisina les restes pour les mettre au frigo. Ce serait pour sa mère ou pour lui le soir du lendemain. En remontant, il prit son sac, ses clefs, et descendit les escaliers. L'envie de drogue de plus en plus présente.

- T'es vraiment le pire fils qu'on puisse avoir. Ta sœur, elle avait tellement de force. Toi, tu vas te droguer au lieu de réussir. Casse toi, je veux plus te voir.

- Maman, tu te bourres la gueule à longueur de temps. Ne vient pas me faire de réflexion sur le sujet. Dit t'il en soupirant.

Sans attendre plus longtemps, il claqua la porte pour sortir. Enfin de l'air frais. La chaleur de la maison en devenait étouffante. Il secoua la tête, remplaça ses écouteurs en baissant la tête, mains dans les poches. Et c'était reparti pour se faire juger et critiquer par tout le monde. En plus de cela s'ajoutait son besoin de drogue maintenant, flotter dans son esprit, de fuir cette réalité. Son pas se fit un peu plus rapide. La panique de redevenir totalement conscient, de ne plus pouvoir arrêter ses pensées qui commençaient déjà à le bouffer.

Quelques minutes plus tard, il entra dans le squat, salua rapidement Jisung qui vendait la marchandise sur le canapé avec un client et monta à l'étage. Le bruit de ses pas se faisait entendre de partout. S'en était presque trop bruyant. Comme si sa peur se métamorphosait en bruit. Il balança son sac, attrapa une seringue pleine dans son tiroir, plaça la ceinture sur son avant-bras. Changbin serra assez fort, posa son avant-bras sur l'accoudoir de la chaise. Et d'un geste légèrement tremblant, il enfonça l'aiguille dans son bras. La sensation désagréable fut remplacée par une paix intérieure qui le prenait. Il soupira, fermant les yeux un instant. Ce bien-être, il ne pouvait plus s'en passer, c'était devenu son petit remède.

Le junkie finit par enlever la seringue, la ceinture, et ranger ses affaires. Il faudrait qu'il en redemande ce soir à Jisung si il voulait avoir sa dose de la semaine. Soudain, alors qu'il sortait son carnet pour écrire sur son bureau délabré, un papier en tomba. Il fronça les sourcils avant de se taper le front. Les numéros de téléphone des garçons ! Ça lui était totalement sorti de la tête ! Il alla dans ses contacts qui n'en comptaient seulement 2. Sa tante et celui de Jisung. Il enregistra leur numéro avant de leur envoyé à chacun un :

'' Salut, c'est Changbin. ''

Le jeune homme n'avait pas su quoi dire d'autres. Parler avec quelqu'un par message, il ne l'avait jamais vraiment fait. Du moins, il avait oublié comment faire. Il reçut une réponse de la part de Félix.

De: Félix

Salut ! Tout va bien ? Je suis désolé de ne pas t'avoir aidé à ranger les livres. La prochaine fois, c'est moi qui le ferais. Tu n'aurais pas un réseau social pour qu'on puisse faire un groupe avec Seungmin ?

Le jeune homme grimaça. Les réseaux sociaux, il ne s'en était jamais créé. Vu l'effet qu'il avait eut sur sa petite sœur, il n'avait jamais voulu. Il ne voulait pas que Minho le suive même en dehors du lycée.

Félix, assit à son bureau, regardait son téléphone. Il avait arrêté de faire ses devoirs pour attendre une réponse de sa part. La sonnerie lui annonça alors une notification. Il l'ouvrit immédiatement. C'était Changbin.

De: Binnie🐽

J'ai pas de réseau sociaux.

Félix grimaça. Il se persuadait qu'il ne voulait pas être froid. Après tout, il ne savait peut-être plus comment agir devant des amis. Mais le jeune homme était déterminé à lui apprendre à se faire des amis et à passer du temps avec lui.

Changbin écrivait dans son cahier de nouvelles paroles quand soudain, son téléphone vibra. Il mit un instant à le prendre. Ce son-là, il ne l'avait pratiquement jamais entendu. Ça lui faisait encore étrange. Il le déverrouilla, et ouvrit le message.

De: Félix

C'est pas grave ! Je t'attends demain devant le lycée 10 minutes en avance. Je te montrerais comment ça marche et je te le formaterais.

Le camé soupira. Ce jeune homme allait lui en faire baver. Sa joie de vivre était vraiment épatante en y pensant. Il ne répondit pas, cherchant des rimes élaborées sur le thème de la drogue. Et les mots lui venait plutôt simplement. Les heures passaient à une allure plutôt rapide. Il était allé chercher sa dose d'héroïne auprès de l'écureuil sans vraiment dialoguer. Le sommeil commençait déjà à le rattraper. Alors il ferma son cahier, prépara son sac et sa dose d'héroïne pour demain avant de brancher son téléphone sur sa table de nuit. Le lit n'était pas très confortable. Mais comme toujours, il avait l'habitude. Alors il ferma les yeux.

Mais son cerveau tournait. Ses pensées ne voulaient pas le laisser tranquilles. Elle ne pensait qu'à une chose. Félix. Il râla, sachant que son esprit ne le laisserait tranquille qu'une fois qu'il aurait envoyé un message au jeune homme. Alors il attrapa son téléphone en ronchonnant, cliqua sur ses messages et envoya :

À: Félix

Bonne nuit.

Avant de l'éteindre. Une chose de fait. Pourquoi son cerveau avait voulu lui envoyer un message ? Il devait arrêter d'être heureux. Parce qu'il savait que ça ne durerait qu'un temps. Qu'un jour ou l'autre, soit il partirait, soit le jeune homme le ferait fuir. Mais bon, maintenant, il allait dormir. Du moins, entre ses cauchemars. Alors ses yeux se fermèrent pour le transporter dans son enfer intérieur cette fois.

°~~~~~°

Voici donc le deuxième chapitre de cette fanfiction. 

Alors? Qu'en penser vous? 

Je n'es rien d'autre de plus à ajouter que je prends beaucoup de plaisir à l'écrire, et j'espère que vous en prenez à la lire!

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