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Eᴄʜᴏ

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↳ ▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓ éɴdeιхι -- Ɛcнσ


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Tout en bas de la tour de la DGSN, en dessous des étages fiers et reluisants, Ochaco continue de tenir sa langue, la bouche pleine de sang, la peau déchirée et les bras liés ensemble, derrière le dossier d'une chaise. 
La tête baissée, les yeux fermés, elle maitrise son souffle autant qu'elle le peut encore, et sans bouger ses lèvres, elle compte les secondes pour calmer son rythme respiratoire. 
Elle doit rester silencieuse, endurer la souffrance jusqu'au bout, et la fin de son martyr finira bien par arriver, par une issue ou une autre, il lui faut simplement rester patiente, encore un peu. 
Face à elle, il lui semble que son bourreau commence doucement à se décourager, à force de cogner pour rien, s'épuisant les poignets sans rien obtenir de concluant en retour. 

Elle ne dira rien quoi qu'il advienne. 
Parce qu'elle ne leur doit rien, tout simplement, et surtout pas des justifications. 

Dehors, elle se doute que le chaos fait rage, imaginant les rues emplies d'une rébellion bruyante et meurtrière, ses collègues et amis courant dans toutes les directions pour apaiser les foules, les voitures brûler, les vitrines se briser. 
Elle devine, sans avoir besoin de le voir, la peur et l'angoisse qui parcourent les façades des maisons, tout comme la chute inexorable de la société peu importe les mesures prises. 
Le pays probablement déjà à feu et à sang, il faudra tout reconstruire après la guerre, tout reprendre de zéro, ne pas commettre à nouveau les mêmes erreurs, surtout. 

Dans sa prison sous les planchers, elle espère que ses camarades vont bien.
Elle songe à Eijiro, à Tsuyu, à Denki, priant pour que le massacre les épargne, que les traumatismes restent loin d'eux malgré le décor apocalyptique qui flotte certainement dans chaque recoin de boulevard. 

Son cœur se serre, mais elle se rappelle qu'elle préfère ne pas avoir à prendre part à ce conflit sur le terrain, songeant alors simplement à la sécurité de ceux qui lui sont chers. 
Katsuki, aussi, hante ses pensées depuis de longues heures, sans qu'elle ne puisse déterminer sa situation, sa position, son état d'alerte. 
Son cerveau mouline, mais réfléchir lui fait partiellement oublier la douleur qui rugit sous sa peau, pendant que sa chair ouverte accuse la brûlure atroce de l'air se frottant sur ses plaies. 
Ses muscles s'infectent probablement déjà. 

Dans sa poitrine, elle peine à ressentir encore les pulsations de vie, et les vertiges qui la martèlent de plus en plus violemment font vriller son champs de vision, l'environnement se fait flou, mais ses convictions demeurent nettes. 
Qu'il cogne, avec tout ce qu'il voudra, elle ne lui décrochera pas un mot, pas même une insulte. 
Sur sa joue, une larme trahit malgré tout les émulsions de son instinct, qui hurle à tous les Dieux de l'univers de mettre un terme à cette torture, quand bien même elle n'en prononcera rien. 
Pourtant, ça fait mal, mais pas autant que de trahir ce qui compte. 

Soudain, la lumière s'éteint. 
Insinuant un court circuit, les ampoules violacées, qui projetaient sur elle des halos aussi pâles que médiocres, cessent de fonctionner, plongeant l'espace entier dans le noir. 
Les paupières toujours ouvertes, elle ne voit cependant plus rien autour d'elle, mais devine son geôlier en mouvement, alors que celui ci semble se déplacer pour chercher une explication à cette coupure soudaine. 
Puis, parlant à voix haute, probablement dans un talkie-walkie, il questionne ses collègues des étages supérieurs sur la situation sans trop s'éloigner de sa captive. 

«Qu'est-ce qu'il se passe ? Vous avez de la lumière aux étages ?»

Puis, une vibration, presque timide, un soubresaut silencieux qui ne dure qu'une seconde. 
Juste le temps de prévenir, d'avertir les occupants du niveau -1 de la menace qui détonne déjà sous leurs pieds, et Ochaco ferme les yeux, plisse les paupières, se mord la lèvre. 
Son cœur accélère, son martyr touche à sa fin, mais sa poitrine se remplit d'une peur instinctive, un réflexe reptilien qui agite ses tripes et tord ses boyaux. 
Elle sait que ça ne durera pas longtemps, mais son souffle se bloque quand même, ses poignets tentent un dernier effort totalement vain sur ses liens, une seconde larme lui échappe, elle avale sa salive une toute dernière fois. 

Le souffle de l'explosion témoigne par lui-même qu'il ne s'agit pas que d'une seule bombe, tandis que le sol remonte brusquement vers le plafond, pulvérisé par la puissance de feu, et les murs s'effritent en même temps. 
L'espace d'une milli seconde, dans la poitrine d'Ochaco, il fait chaud et froid en même temps, un ultime souvenir bienveillant accompagne ce moment de détresse et d'inquiétude, elle ne ressent presque pas la brûlure, ni la douleur fulminante de ses membres qui se disloquent. 
Tout comme de son bourreau, il ne reste plus grand chose d'elle au milieu des débris désormais imprimés de sang et de chair calcinée. 

La plafond s'écroule par dessus, perdant l'équilibre sur les fondations brisées. 
Enfin, une fois le socle détruit, il ne reste plus à la tour entière qu'à s'effondrer sur elle-même, à l'image d'un château de cartes. 
Dans les étages supérieurs, les occupants tombent avec leurs bureaux, se coincent entre les morceaux de briques et de bétons, accompagnés dans la mort par un immense fracas. 
De l'extérieur, la scène doit ressembler à un tremblement de terre. 
La DGSN se disloquant, les corps piégés à l'intérieur, les vitres explosant dans la chute, les cris rapidement étouffés par la fatalité s'échappant des décombres fumant. 

A l'intérieur, ou tout du moins ce qu'il en reste, plus personne ne vit encore. 
Tous écrasés ou décapités par l'explosion, les transmissions demeurent sans conclusions, quelques flammes se chargent de dévorer les ossements du bâtiment, tandis qu'un épais nuage de fumée noire remonte jusqu'à se joindre aux nuages blancs. 

Ainsi, à travers la ville entière, toute l'agitation s'arrête net. 
Dans les deux camps, tout le monde se tourne vers ce point central, observant la destruction de la tour des commandes, voyant tous en même temps la société perdre sa ligne directrice. 
Les héros figés, les sans alter immobiles, les civils paralysés, plus aucun bruit ne traverse les champs de bataille improvisés, pas même un froissement de tissu ou le raclement d'une semelle sur le goudron. 

Jamais qui que ce soit n'aurait pu penser qu'il fut possible de faire passer la moindre arme sous la structure de cette tour plus que protégée, à l'image d'une phare indestructible, la DGSN représentait un véritable fort que personne ne pouvait atteindre d'une manière ou d'une autre. 
Pourtant, il apparait que celui qui porte le nom d'Izuku Midoriya soit parvenu à s'y faufiler, puis à la pulvériser. 
Désormais, en l'absence de tous les dirigeants du pays, nul doute que l'anarchie prendra le relai dans quelques instants. 

A quelques rues de là, assise par terre dans un salon qui n'est pas le sien, Inko baigne ses mains dans les larmes, le visage tordu d'impuissance et les lèvres écorchées par le sel qui s'y répand depuis trop longtemps. 
Son corps ne supporte même plus les hurlements de son cœur fracassé, songeant que, derrière le chaos du pays, se trouve le visage de son fils, son petit garçon, celui qu'elle connait avec son sourire étincelant, couvert de tâches de rousseur. 
Elle l'imagine orchestrant ce massacre, sans même chercher à protéger sa propre mère, puis se faire arrêter par une équipe d'intervention envoyée à sa poursuite. 
Les sanglots l'empêchent de prononcer le moindre mot, depuis que Mitsuki est venu la chercher pour la mettre à l'abri chez elle et son mari, elle n'a rien prononcé, incapable d'ouvrir la bouche. 

Un tout petit peu plus loin, sur le canapé, le couple Bakugo demeure aussi pétrifié que leur invitée, immobiles et silencieux, le regard rivé vers un morceau de mur, comme s'ils avaient subitement cessé de fonctionner. 
Aux côtés du fils Midoriya, leur enfant vient de leur échapper totalement. 
Mitsuki, les larmes dans les yeux, les pommettes rougies par ses pleurs et la bouche entrouverte pour parvenir à respirer, cligne à peine des yeux, figée comme une statue de plomb. 
Elle se souvient brusquement et douloureusement des dernières visites de Katsuki, sa promesse de prendre enfin des vacances, leur étreinte affective juste avant son départ. 

S'interrogeant sur l'avenir de son petit garçon, songeant à la sanction qu'il faudra appliquer en conséquence de ses actes, elle renifle dans un effort quasi surhumain avant de laisser son crâne tomber en avant, piégeant ses cheveux malmenés par la détresse entre ses mains. 
Depuis quand côtoyait-il Izuku sans le dire à personne ? 
A quel moment a t-il commencé à lui mentir ? 
A t-il toujours su qu'il s'agissait de lui, derrière le masque du sourire ? 
Quel genre d'état de conscience a pu le pousser jusque là ? 
A t-elle échoué quelque part ? 

Trouvera t-elle un jour une seule réponse à toutes ses questions ? 

Enfin, à l'extérieur de Musutafu, à l'écart des routes et des bâtiments, piégés par les arbres et campés sur un chemin de terre, l'équipe d'Eijiro peine à détourner le regard de la fumée qui s'élève derrière les immenses cimes vertes. 
Dans les oreillettes, plus aucune communication ne parvient, les laissant ainsi sans ordres ni directives, plus ou moins livrés à eux même, sur les ultimes paroles de Koji. 
Le devinant aussi mort que tous les autres occupants de la tour, Kaori pince ses lèvres, soucieux de la suite des événements, tant sur le court que sur le long terme. 

Aussi, en face d'eux, Katsuki contrôle sa respiration. 
Eux ne le savent pas, mais lui n'oublie pas que, dans la tour de la DGSN, se tenait Ochaco, qu'il n'a pas su protéger, encore moins sauver, et qui a très certainement disparue dans les débris du bâtiment. 
Si ça se trouve, personne ne saura même jamais qu'elle se trouvait là, alors qu'il imagine facilement que les restes humains sur place demeureront impossible à identifier avec exactitude. 
Il voudrait se retourner et entrer dans les bras d'Izuku, fermer ses yeux et se terrer là, au fond de son amour pour donner un sens à la douleur qui empoigne ses tripes et ses os. 

Pour autant, il ne peut pas se permettre de baisser sa garde, ni même d'opérer le moindre geste brusque, au risque de générer une réaction en chaine dans le camp d'en face. 

_ Katsuki ... résonne une nouvelle fois la voix d'Eijiro non loin de lui. 

Alors il tourne légèrement ses yeux vers son ancien collègue. 
Au travers de ses iris, il perçoit le désarroi, la peine, l'incompréhension, et la lueur presque éteinte d'un ultime espoir. 
La poitrine pleine de souvenirs et d'une pointe de regrets, il dévisage son ami aux cheveux teints de rouge, qui semble tanguer sur ses appuis, souffrir de ce qu'il voit, surtout. 

_ Katchan. renchérit Izuku dans son dos. Rejoins le, s'il te plait. 

Son souffle s'emmêle et se perd, hors de son contrôle. 
Il ne veut pas faire ça. 

_ Non. crache t-il sans se retourner. 

_ J'ai besoin de comprendre ce qui a pu se passer. souffle la voix de RedRiot. Tu étais .. Tu avais le potentiel pour devenir un grand héros, tu étais déjà un grand héros même! Tu n'es pas à ta place de ce côté là de l'histoire. 

_ C'est encore moi qui choisis de quel côté je me place. 

_ Alors pourquoi celui ci ? 

La peau de son dos frissonne, il cherche des mots qui ne viennent pas vraiment. 
Son chemin l'a guidé ici, par amour c'est vrai, mais aussi pour fuir une vie qui ne lui convenait plus, et des codes sociaux qui lui donnaient envie de vomir un peu plus chaque jour. 
Forcé de calquer son existence dans un petit moule aux allures bien pensantes, il lui arrivait de ne plus comprendre le sens même de ses propres actions et pensées. 
Et Izuku ... 

Deku lui a offert un regard nouveau sur ses propres travers, ainsi que des pulsations inédites à sa poitrine, quelque chose qu'il n'aurait pu qu'imaginer s'il était resté dans ses anciennes lignes.
Et puis, il a découvert l'iceberg sous les costumes à cravates des représentants, la misère et la pauvreté sur le goudron brûlant de la vieille zone industrielle, le mépris que l'on jette sur des enfants à peine conscients du monde dans lequel ils évoluent depuis leurs naissances. 
Le dégout qu'il ressent à l'égard de son propre pays l'empêche de faire marche arrière, même pour toutes les amitiés qu'il laisse de l'autre côté du barrage, même pour le regard anéanti de Kirishima en face de lui. 

_ Katchan. insiste Deku sans se déplacer. C'est ton ami, il s'inquiète pour toi. Tu n'es pas obligé de- 

_ Je ne suis obligé de rien du tout ! Je bougerai pas, parce que je l'ai décidé. 

_ Tu sais qu'on est venu vous arrêter ? ajoute Eijiro presque dans un murmure. 

_ Ca me fera pas changer d'avis .. 

Tandis que RedRiot s'apprête à engager un pas vers l'avant, poussé par plus de désespoir que de détermination, Kaori saisit son bras avec fermeté, le clouant à ses côtés sans le regarder, se contentant de chuchoter à son attention. 

_ Ca ne sert à rien. Reste où tu es. 

Soudain, dans les oreillettes de la troupe de héros, un larsen désagréable vient vibrer à leurs tympans, signe qu'une station s'invite sur leur fréquence, et Kaori fronce les sourcils. 
En même temps, Maddie braque une main contre son oreille, se préparant aux informations qu'ils ne devinent pas encore, et Katsuki profite du léger mouvement d'incompréhension pour reculer de trois pas, et venir ainsi se poster juste à côté de Deku. 
Prenant sa main dans la sienne, nouant ses doigts entre ses phalanges, il s'accroche au contact doux de sa paume, tourne légèrement la tête vers lui, et plonge dans ses iris plus verts que jamais. 

_ Je te lâche pas, Izuku. soupire t-il pour son amant. Peu importe ce qu'ils feront. 

_ Mais Katcha- 

_ Je sais. 

Pour s'en empeigner, il scrute les traits de visage de son amant, ausculte ses tâches de rousseur, caresse ses joues du regard, et suit la ligne de ses cheveux jusqu'à son front qu'il voudrait pouvoir embrasser. 
Juste lié à lui par une main, il ignore l'attention rivée d'Eijiro sur leur petite étreinte. 

_ Tu te souviens de la nuit où je me suis endormi dans le parc ? dit-il sans sourire. 

_ Oui. 

_ Tu savais que je parlais de toi hein ? C'est presque cruel de m'avoir rien dit à ce moment là. Mais je suis pas revenu sur mes paroles, même si je comprends mieux certaines choses ... Je suis toujours .. désolé. Je suis désolé. Pour ce que j'ai pu dire et faire, et j'espère que tu me pardonnes. 

Serrant un peu plus sa main dans la sienne, Izuku hoche tout doucement la tête, pressant davantage leurs paumes ensemble, comme pour lui assurer qu'il se tient toujours là, près de lui. 

_ Et toi ? Tu me pardonneras de t'avoir trainé ici ? Je te promets que je ne voulais pas te faire du mal .. J'aimerais que tu puisses être en sécurité. 

_ Je suis en sécurité. affirme t-il en pivotant sur lui-même. 

Ignorant la foule en face d'eux, il avale sa salive avant d'aller plaquer son front contre celui d'Izuku, fermant les yeux pour mieux ressentir ce moment, baigner une dernière fois dans son odeur et son contact. 

De l'autre côté de la ligne imaginaire, les héros perçoivent enfin un message, d'abord légèrement haché, puis de plus en plus net au fil des premières secondes, forçant soudain tout le monde à se concentrer. 

«...équipe d'intervention ? Êtes vous toujours avec le sourire et GroundZero ?»

Espérant retrouver des directives, Maddie s'empresse d'ouvrir son micro pour leur répondre. 

«Oui ! Nous avions perdu le contact après l'explosion. Il y a toujours quelqu'un sur la tour ?»

Une petite seconde de latence les oblige à patienter, offrant un morceau de répit supplémentaire aux deux amants qui dévorent leur sursis, tandis que Kaori suit de très prêt l'échange radio. 

«Vous pouvez me faire un rapport de la situation ? Quels sont les derniers ordres que vous avez reçu ?»

«Ils sont juste en face de nous. On nous a autorisé à user de la force pour maitriser Izuku Midoriya, mais nous ne devons pas blesser ni combattre GroundZero. Mais il se trouve qu'il s'est interposé. On a besoin de directives supplémentaires pour agir.»

Au milieu, Eijiro sent une boule remonter sa gorge et obstruer sa trachée. 
Sans vraiment le vouloir, contre son gré, il observe l'échange amoureux de Katsuki avec cet ennemi, il devine facilement dans l'étreinte discrète de leurs front toute l'affection qui les maintient reliés l'un à l'autre, peu importe la situation. 
Jamais de sa vie il n'a vu Katsuki se comporter avec tant de délicatesse, alors que ce dernier remonte sa main libre le long de la nuque de son amant, comme pour le garder au plus près de lui, puis caresser quelques mèches frivoles de ses cheveux. 
Son cœur se brise en même temps que ses espoirs. 

«Avez vous tenté des négociations ?» reprend la voix dans les oreillettes. 

«Il y a eu quelques échanges en effet, mais il apparait que GroundZero campe sur ses positions. S'il refuse de nous laisser passer, nous seront obligé de l'affronter pour arrêter Izuku Midoriya. Qui prend le relai des décisions ?»

«Tous les membres de la DGSN ont péris dans l'explosion du bâtiment. Nous attendons une aide extérieure pour reprendre en main la gestion politique. Mais en attendant, en l'absence de supérieurs compétents, c'est moi qui reprend les rennes des interventions jusqu'à nouvel ordre. Pouvez vous me confirmer que GroundZero refuse les négociations.»

La grange, les arbres, les feuilles et le vent ne disent plus rien, tous figés dans ce moment décisif, là où personne ne sait encore vraiment où il va, et Maddie lance un dernier regard au couple pour se donner une seconde de réflexion. 
Voyant Bakugo enlaçant ainsi son amant, devinant facilement qu'il refusera de rejoindre les héros et de l'abandonner à son sort, elle secoue la tête pour elle même, avant de se tourner vers Kaori. 
Cherchant l'approbation dans le regard de son ami et collègue, elle incline finalement le menton quand celui ci confirme ses pensées. 

«Oui. Il refuse. Nous demandons l'autorisation de lancer le combat pour permettre l'arrestation d'Izuku Midoriya. Puis-je savoir à qui je m'adresse ?»

«Ne les arrêtez pas.»

Une seconde de flottement traverse l'équipe, quelques clignements d'yeux incrédules secouent le petit groupe et, alors qu'il comprend malgré lui, Kaori resserre sa prise sur le bras de Kirishima. 
L'approchant de lui par la force, puis faisant signe à Maddie de lui venir en aide pour maitriser le jeune héros, il soupire avant de recevoir la transmission suivante. 

«Selon le règlement de ce pays, la procédure prévoit que, en cas d'incapacité par la DGSN d'assurer ses fonctions, l'autorité est transmise à la ligne inférieure de la hiérarchie. Je suis Agoyamato, représentant du conseil externe, et actuellement la personne la plus gradée pour diriger les opérations.»

Puis, une dernière seconde de répit. 
Maddie lit dans les yeux de son ami, et elle se plante en face d'Eijiro, saisit ses deux épaules, prête à l'enfermer dans ses bras d'une seconde à l'autre, tandis que Kaori lève la tête, glisse ses mains le long de sa ceinture, effleurant ses armes du bout des doigts. 
Il n'attend plus que la formulation exacte, le feu vert, et la commandante de l'équipe s'applique à jeter son regard au fond de celui de RedRiot quand le représentant lance l'ordre à travers la radio. 

«Abattez les tous les deux.»

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Bonjour bonsoir ! 

J'ai plusieurs choses à vous dire avant que vous ne tentiez de m'assassiner ! 

Déjà, je suis navrée pour tout.e.s celles et ceux qui étaient tout content de voir la DGSN exploser en pensant que ça signifiait le sauvetage d'Ochaco, alors que ... pas du tout 😭
Ensuite, l'explosion de la DGSN avait été teasé, pour celles et ceux qui l'ont remarqué, au chapitre 23 ( Arc 2 - Victor ), à travers la carte que Katsuki trouve en arrivant dans l'ancienne zone industrielle. 
Parce que, en effet, je n'ai pas passé une heure à faire cette carte juste pour m'amuser 😅
et je vous explique tout de suite ce qu'on pouvait y voir ( et je vous met la carte avec le schéma explicatif en plus. )

Sur la carte, on pouvait voir 7 punaises, qui représentaient les lieux déjà attaqués par Izuku, ainsi que des fils rouge reliant certaines entre elles. 
Deux punaises rouges, qui reliaient le centre commercial et la mairie ( deux éléments face à face sur la carte ) 
Deux bleues, qui reliaient le conseil interne et Yuei ( eux aussi face à face ) 
Deux vertes, qui reliaient l'agence centrale et les usines Hatsume ( pareil, en face l'un de l'autre ) 
Et une seule jaune, pointant le domicile le Yokumiru (le domicile d'un haut gradé qui avait pris feu au début de l'histoire. ) Cette punaise n'avait pas de jumelle, mais en suivant le code "face-à-face" des autres duos de punaises, on pouvait remarquer que l'élément qui faisait face au domicile Yokumiru, et donc la dernière attaque complétant le tableau, était la tour de la DGSN. 

Je vous met le plan ici : 

En espérant que ce chapitre vous ai plu malgré la suite qu'il présage, je vous fais plein de bisous ! 

Prenez soin de vous ❤

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