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Chapitre 7


Ashton

Je range la caisse derrière la file de voitures garées le long du trottoir et coupe le contact. J'hésite à la laisser là. Un coup d'œil aux autres bagnoles et je m'aperçois que de toute façon, ce n'est pas la seule Porsche du lot. Dans mon ghetto, elle n'aurait pas fait long feu. Ici, personne ne s'y intéressera vu la brochette de petits bijoux dans la rue.

Une fois à l'extérieur, je verrouille les portières et remonte l'allée qui mène vers la baraque. Encore une villa. Il n'y a vraiment que ça par ici. Quand je pense que je me trouve à peine deux heures en voiture de l'appart miteux dans lequel je créchais avec mon frangin, je me dis qu'on n'est clairement pas tous logés à la même enseigne. Je me demande ce qu'il devient. Depuis mon arrestation, je n'ai jamais eu aucune nouvelle. Rien d'étonnant, il se foutait déjà pas mal à l'époque de ce que je pouvais foutre. Parfois, il disparaissait même pendant plusieurs jours sans se soucier de savoir si j'avais ce qu'il fallait pour bouffer. Pourquoi il a tenu à me sortir de ce foutu orphelinat ?

Je fais disparaître mes pensées en une fraction de seconde et m'apprête à frapper à la porte lorsqu'elle s'ouvre brusquement. Une nana, accrochée au cou d'un type, passe à côté de moi. La bouche collée l'une à l'autre, ils ne me remarquent pas et s'éloignent sans se lâcher. Eux au moins ont trouvé une occupation digne de ce nom pour la soirée. Je les observe disparaître dans le jardin et entre.

La musique hurle et les basses résonnent dans ma cage thoracique. Je me rappelle même plus la dernière fois que j'ai mis les pieds à une fête. C'est pas le genre de choses qui rythmait les nuits au centre de formation. Ça m'a pas forcément manqué. Je faisais surtout acte de présence dans ce genre de rassemblement, même si je kiffais les organiser. J'étais comme dirait mon pote de galère « en chasse ». Lever quelques nanas était notre but ultime. Honnêtement, je n'avais pas grand-chose à faire pour y arriver. Je me posais dans un coin et matais les gonzesses en train de se trémousser. Il ne fallait jamais longtemps pour que quelques-unes m'approchent et se frottent. Je choisissais la moins facile d'entre elles à séduire, pour donner un peu de piment et le tour était joué.

Je scanne la pièce et repère le bar. C'est décidé, ce sera mon spot pour ce soir. Je fends la foule sans me soucier de savoir si je bouscule quelqu'un et me fais alpaguer par le bras.

— Hey, mec, t'es venu ! gueule Pitt.

Bordel, il est torché. Il va encore ronfler comme un camion. Je soupire et l'observe alors qu'une petite brune est pendue à son bras.

— Ouais, finalement j'ai pu me libérer.

Il acquiesce et je repense à la façon dont j'ai failli me faire chopper lorsque je posais le matériel de surveillance dans la chambre d'Ellyn.

— Cool ! beugle-t-il.

Je suis même pas sûr qu'il capte ce que je lui dis.

— Allez, viens Brad, j'ai envie de danser, se plaint sa conquête.

Il m'adresse un clin d'œil exagéré pour me faire comprendre qu'elle va finir dans son lit et je lève un sourcil. Ce con me rappelle mon pote. Il était aussi débile. Son bras sur ses épaules, il l'entraîne vers la piste et je secoue la tête. Putain, moi aussi je tirerais bien mon coup.

Seulement, pour l'heure, je dois repérer celle que je suis obligé de surveiller. Ses parents sont menacés et je suis surpris qu'ils la laissent venir dans ce genre de soirée. Tout le monde peut entrer.

Une fois au bar, puisqu'il n'y a personne pour servir, j'attrape un verre, la bouteille de sky qui traîne et, sans pression, en verse dans mon gobelet. La première gorgée me brûle la trachée. Là non plus, je ne me rappelle plus la dernière fois que j'ai picolé. J'ai l'impression que ça fait une éternité.

Je me tourne vers la piste et m'accoude au comptoir pour faire un tour d'horizon. Mes yeux passent en revue chaque visage féminin à la recherche de celui qui m'intéresse et après un moment, je la trouve enfin. Dos à un type, elle frotte ses fesses contre sa queue en ondulant. Le délinquant en manque de cul que je suis à chaud tout à coup. Pourtant, il ne faut pas que je craque. Du moins, pas avec elle. Sans pouvoir m'en empêcher, je détaille chacun de ses mouvements et lorsqu'elle passe sa main dans ses cheveux pour donner quelques coups de bassin un peu plus sec, je l'imagine en train de me chevaucher. Non ! Stop ! Arrête les conneries, mec t'as pas envie de te retrouver avec un blâme au cul ! Voire derrière les barreaux.

Je prends une nouvelle gorgée dans l'espoir d'hydrater ma gorge sèche, mais ça fait pire que mieux. Lorsque sa main frôle volontairement l'entrejambe de ce gars, un frisson dévale jusqu'à mon membre qui commence à réagir dans mon fute et j'en recrache presque ma boisson. Je lâche un juron et détourne le regard. Je dois trouver de quoi calmer mes envies. Ça devient urgent. Dans mon champ de vision apparaissent deux filles qui me lancent des regards plus qu'explicites en se mordant la lèvre. Trop facile, mais si j'ai pas le choix, il faudra bien que je me rabatte sur l'une d'elles. Ou les deux, pourquoi pas.

Je me fais violence pour ne pas reluquer de nouveau celle qui fait partie du contrat qu'on m'a collé dans les pattes et à la place me resserre un verre. Finalement, pour être moins tenté, je pivote afin de faire face au bar. Regarde droit devant, couillon !

Alors que je suis concentré à détailler chaque bouteille face à moi, dans le but de faire diversion sur ce qui attire vraiment mon attention, quelqu'un me frôle et se plante à ma droite. Je coule un regard sur la personne qui vient de s'incruster et me raidis. Merde, mais à quoi elle joue ?

Ellyn tend le bras pour attraper la tequila sans un regard et se sert, toujours de la même façon. Pourtant, le rictus au coin de ses lèvres ne ment pas. Elle me cherche. Je plonge le nez dans mon verre pour essayer de l'ignorer, comme elle le fait avec moi, mais mon érection me rappelle que je suis en manque. Si elle s'y met, on est dans la merde elle et moi. Comme le camé de sexe que je suis, je me risque à un coup d'œil sur elle. Elle replace ses cheveux mis en bataille par sa danse complètement folle et se mord la lèvre comme pour me provoquer. Lorsqu'elle surprend mes pupilles braquées sur sa bouche, elle lève un sourcil.

— Ça n'arrivera pas, balance-t-elle.

Ma mâchoire se crispe malgré moi et elle le grille en beauté, c'est certain.

— Qui te dit que j'attends quelque chose ? répliqué-je.

Elle rit tout à coup et je grogne. Elle se fout de ma gueule. Nouvelle gorgée pour me détendre, mais c'est un bide total.

— Tu nous as imaginé au pieu au moins une dizaine de fois depuis que tu m'as repérée sur la piste.

Pas faux. Pourtant, hors de question que je lui avoue. D'un parce que ce serait foutre en l'air les deux ans passés et la chance qu'on m'a donnée et de deux, parce que c'est moi qui décide où et quand. Merde, depuis quand je suis prêt à laisser une fille décider pour moi, bordel ! J'ai toujours posé les règles et ça continuera.

Soudain, celui avec qui elle dansait se pointe et je redescends aussitôt. Ce n'est pas pour me rendre dingue, qu'elle se mordait la lèvre, mais seulement parce qu'elle l'avait vu approcher.

— On remet ça ? lui demande-t-il.

Pour l'encourager dans la bonne décision à prendre, il se presse contre elle et lui glisse un mot à l'oreille. Moi aussi je pourrais lui promettre des choses, connard. Je suis sûr que lui a baisé pas plus tard qu'hier. Moi, ça fait deux ans que j'ai pas pu. Je suis prioritaire. Putain, mais elle est passée où la solidarité masculine ? Les règles ont changé depuis que j'ai mis les pieds dans ce centre ? Puis, je me souviens que personne ici n'est au courant. Ils ne savent pas que j'ai été enfermé pendant tout ce temps.

Je soupire et les observe s'éloigner dans la nuée de danseurs. OK, il faut que je revienne à mon plan de départ. Trouver de quoi assouvir mes besoins. Peut-être qu'une fois que j'aurai tiré un coup alors je pourrai me mettre sérieusement au travail. Mon nouvel objectif en tête, je me désintéresse d'Ellyn, même si je suis conscient que je dois la garder à l'œil et avale le reste de ma boisson d'une traite.

Où sont passées les deux nanas qui mourraient d'envie que je m'occupe d'elles ?

Sans surprise, je les remarque à quelques mètres, le regard toujours braqué sur moi. Tout n'est pas perdu, cette soirée m'apportera peut-être plus rapidement que prévu ce qu'il me faut. Tant pis pour le code que je suis d'habitude où je choisis celle qui me donne le plus de fil à retordre. Là, ça devient urgent, pour que le reste sorte de ma tête.

J'approche d'une démarche nonchalante et me plante devant elles. Elles échangent un regard surpris puis reportent leur attention sur moi. Voilà que je réalise que je n'ai plus l'habitude. Hors de question ! Non, c'est impossible. Ressaisis-toi !

— Partante pour une danse ?

Je lance ça, sans en regarder une en particulier. C'est volontaire. La blonde se précipite presque et se redresse, tandis que sa copine hésite. J'ignore celle qui est morte de faim et tend la main vers celle qui est restée assise. Elle lance une moue d'excuse à sa pote et glisse finalement sa paume sur la mienne pour se mettre sur ses pieds. L'autre tire à moitié la gueule, mais je m'en branle. J'entraîne celle qui sera ma cavalière pour ce soir et espère qu'elle ne chevauchera pas que la piste.

Je nous trouve une place et me tourne vers elle pour l'attirer à moi. Mes mains sur ses hanches commencent à suivre sa cadence et nos souffles se mélangent. Ses iris bleus plantés dans les miens, elle me sourit.

— T'es nouveau ici, non ?

J'acquiesce d'un simple mouvement de tête. J'ai pas envie de m'étaler. Moins ils en sauront, mieux ce sera. Elle m'observe avec insistance et j'arque un sourcil. Quoi encore ?

— Et sinon, t'as un prénom, où le mec mystérieux que tu es souhaite rester une énigme ?

Je sais même pas qui je suis vraiment moi-même. C'est vrai, je connais mon nom, mon prénom et celui de mon frangin. Pour le reste, je sais que dalle. Je jette un discret coup d'œil autour de nous pour vérifier si tout va bien pour Ellyn et la vois qui se frotte comme une chatte en chaleur contre le même mec. OK, elle a l'air d'aller bien.

— Ash', grogné-je presque.

Cette meuf va me prendre pour un psychopathe. Pourquoi elle a besoin de connaître mon blase ? On va juste s'envoyer en l'air, non ? Enfin, j'espère. Elle sourit comme si je venais de lui décrocher la Lune et se serre un peu plus contre moi tout en ondulant. Je lève un sourcil et la laisse faire.

— Moi, c'est Carrie.

Je t'ai pas demandé.

Immédiatement, des images de ce film d'horreur avec cette meuf couverte de sang surgissent dans mon esprit. Comment on peut choisir ce nom pour sa fille, sérieux ? Les parents n'ont soit aucune culture cinématographique, soit ils sont cons. Ou bien les deux. Je me retiens de me fendre la gueule et pour faire diversion, plonge mon nez dans son cou. L'une de mes mains glisse sur le bas de son dos et je plaque son bassin contre le mien. J'ai pas envie de discuter, ni qu'elle pense que j'en aurais envie. Le message est clair puisqu'elle doit sentir mon érection à travers mon pantalon. Un petit rire aigu lui échappe et ça semble fonctionner, car immédiatement, sa bouche s'écrase contre la mienne. Les coups de bassins qu'elle donne en rythme avec la musique ont le don d'accaparer toute mon attention, tandis que sa langue caresse déjà la mienne dans un baiser enflammé. Après un instant, ses lèvres filent jusque dans mon cou tandis que mes doigts remontent le long de ses côtes par-dessus le tissu de sa petite robe rouge.

Soudain, mon esprit, comme s'il me rappelait à l'ordre me souffle de chercher Ellyn et mes yeux se mettent en quête de son visage parmi tous les autres autour de moi. Je laisse Carrie à ce qu'elle fait, puis alors que je me demande où la diablesse a disparu, mon regard capte le sien. À quelques mètres de là, elle danse toujours et cette fois tout en plantant son regard dans le mien, elle ondule plus sensuellement. Sans me lâcher des yeux, le bout de sa langue remonte sur le cou de ce type, jusqu'à son lobe et je suis chacun de ses gestes.

Tu veux jouer à ça ?

Ni une, ni deux, pour la narguer, mes mains sur Carrie se font plus baladeuses. J'ose comme je le fais toujours et ça semble rendre dingue ma partenaire de danse. Pourtant, ce sont mes iris plantés dans ceux d'Ellyn que je m'amuse.


Après quelques longues secondes, toujours en me narguant, elle glisse sa main dans celle du lascar qui danse avec elle et l'entraîne vers les escaliers. Juste avant de disparaître, elle me lance un coup d'œil et un sourire en coin. Un grondement m'échappe. Carrie, qui pense que c'est une réaction à ce qu'elle me fait, lève le nez sur moi et m'observe. Son regard parle pour elle et je devine ce qu'elle va me proposer.

— Tu veux qu'on aille ailleurs ?

Je glisse un regard vers les marches, hésite un instant, mais elle ne me laisse pas le temps de réfléchir. Elle attrape ma main pour m'entraîner vers l'endroit où s'est volatilisé Ellyn et sans résister, je lui emboite le pas. Elle me guide jusqu'à l'étage, puis comme si elle connaissait la baraque, elle pousse l'une des portes au fond du couloir et ferme derrière nous. J'ai à peine le temps de me tourner vers elle qu'elle a déjà viré la moitié de ses fringues. OK, droit au but, ça me va. Je fais ma petite affaire et ensuite je vais m'assurer que mon contrat est en vie.

Pressée, elle me rejoint et tire sur la ceinture de mon jean avant de le baisser et de le balancer dans un coin de la pièce. Mon boxer a le droit au même sort. Habillement, je fais sauter les agrafes de son soutien-gorge et ma paume enveloppe son sein droit. Je la repousse vers le lit où elle s'allonge et je fonds sur elle, affamé. Sans attendre, elle sort une capote de je-ne-sais-où et me la tend. Je ne cherche pas et l'enfile avant de me glisser entre ses cuisses. J'ai la dalle et je ne compte pas m'attarder sur les préliminaires. Ça ne semble pas la déranger puisqu'elle agrippe mes fesses pour m'inciter à vite passer aux choses sérieuses. Mon premier coup de rein, sec, lui arrache un gémissement profond puis les autres emplissent ensuite la pièce. Je ne cherche qu'une seule chose : assouvir cette envie qui m'a submergé dès que j'ai vu Ellyn sur la piste.

Elle m'a chauffé pour se barrer avec l'autre tête de con. Si je n'avais pas passé autant de temps sans pouvoir toucher une gonzesse, j'aurais pu gérer. Là, c'est différent. Faut bien que j'extériorise. Je suis sauvage, brusque, mais elle ne s'en plaint pas, elle en redemande même. Tout en donnant quelques coups de bassin plus bruts, je mordille son téton et elle se cambre juste avant que son intimité ne se resserre sur ma queue. Un grondement sourd s'échappe de ma cage thoracique au moment où je viens et la seconde qui suit, je m'écroule à côté d'elle, le souffle complètement fou. Rapide, mais efficace.

— Bordel, mais t'es qui ? Tu sors d'où ?

Un rire rauque m'échappe. Si elle savait. Je me redresse sur mes coudes, repère mon fute et me lève pour récupérer mon paquet de clope. Je me rassois sur le bord du lit, allume ma cigarette et inspire à plein poumons. J'avais oublié l'effet qu'à la clope d'après.

— Vaut mieux pas savoir, soufflé-je finalement.

Elle me fixe son regard passant entre mes lèvres et ma tige de nicotine et se racle la gorge.

— Mes parents ne veulent pas qu'on fume à l'intérieur.

Je lève un sourcil et lui jette un coup d'œil, mes coudes calés sur mes genoux. Elle vit ici ?

— Et toi, t'es qui ?

Elle s'assoit à ma droite et me sourit comme pour me promettre que ce qu'elle va me révéler restera entre nous.

— La sœur de Jason.

Jason. Le type qui organise la soirée ?

Je rêve ou leurs vieux sont vraiment fanas de film d'horreur ? Voilà que maintenant j'imagine ce mec avec le même masque de hockey et la même machette que le personnage.

— Tu veux dire que je viens de me taper la frangine du mec qui...

— Organise la soirée, oui, et accessoirement le capitaine de l'équipe de football, complète-t-elle.

Je mérite une médaille ! C'est la première fois que je me tape une go depuis ma sortie du centre et ça tombe sur la sœur du gars certainement le plus populaire du campus. Je lâche un nouveau rire et elle m'observe perplexe. Elle s'attendait sûrement à ce que je flippe et la supplie de ne rien balancer à son frère, mais je m'en bats les couilles.

Je me remets sur mes pieds, ma clope coincée entre mes lèvres, ramasse mon calbute et mon froc pour les enfiler.

— Tu restes pas ?

Je passe mon t-shirt pendant qu'elle détaille mes tatouages dans la pénombre et secoue la tête.

— C'est pas dans mes habitudes et j'ai un truc à faire.

Elle hoche la tête pour me faire comprendre qu'elle a saisi et j'attrape ma veste avant de sortir en claquant la porte derrière moi. Je dévale les escaliers, scanne la pièce sans voir Ellyn et me mets à sa recherche. Rapidement, je l'aperçois dans un recoin avec un autre gus. Il la bloque et elle tente de le repousser. Sans perdre de temps, je dégage tous ceux qui se trouvent sur ma route, pose ma main sur l'épaule de l'enfoiré qui la retient et serre sans ménagement avant de le tirer en arrière. Il tente de m'en mettre une que j'esquive et je lui balance un coup de tête. Sonné, il finit sa course contre le mur et se laisse glisser le long pour s'asseoir sur le carrelage. Je baisse les yeux sur Ellyn qui resserre son gilet sur elle. Un instant dans son regard, c'est la panique. La seconde qui suit, elle me fusille de ses billes sombres.

— Putain, mais t'es malade ! J'me débrouillais bien toute seule, hurle-t-elle avant de tracer à travers la foule.

Je la suis des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Ma mâchoire se crispe, mon poing se serre. Elle est sérieuse ?

Le délinquant que j'étais l'aurait rattrapé pour l'embrouiller sévère, seulement il faut que je la joue plus fine si je veux pouvoir rester au plus proche d'elle.

Merde, elle aurait au moins pu me remercier. Va chier, conasse !

L'autre couillon grogne par terre et je lui balance un coup de pied.

— Quand c'est non, c'est non, tête de con.

En rogne, je le laisse planté là et trace ma route. Prendre l'air me fera du bien.

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