❥ 🇨🇭🇦🇵🇮🇹🇷🇪 ₃
- - - - - PDV Scott - - - - -
Les six heures de vol sont passées extrêmement vite. Flora a tenté de garder une figure professionnelle, mais une fois qu'elle m'a servi un verre de Kilchoman, je ne l'ai plus lâchée. Elle a passé une partie du vol assise sur mes genoux, moi jouant avec ses cheveux, parlant de tout et de rien. J'ai cette femme dans la peau, de plus en plus, il me tarde que nos noces arrivent !
Scott : - Flora, d'ailleurs, j'avais une question.
Ma belle brune me regarde en biais, bien trop occupée à observer le sol se rapprocher par le hublot.
Flora : - Mmh ?
Scott : - Pour notre mariage, as-tu une date en tête ?
Flora : - Non, pas vraiment. Je suis encore sur un petit nuage, je crois que je ne me rends pas bien compte que je vais épouser le golden boy le plus prisé de Washington...
Scott : - Oh, je t'assure que c'est moi le plus chanceux... J'ai la plus belle hôtesse de l'air à mes côtés...
Mon trésor glousse, alors que la voix du pilote résonne dans l'appareil, nous demandant de nous attacher.
Flora : - Qu'est-ce que tu dois faire à Casablanca ?
Scott : - Aller voir le chantier. Tu te souviens ? Quand tu as commencé à travailler pour moi, je t'avais emmenée.
Flora : - Comment oublier ? Le bidonville où tu m'as emmenée était bondé de petits enfants adorables, livrés à eux-mêmes !
Scott : - Heinrich a contacté mon assistante hier matin, la réserve d'eau potable est bientôt terminée d'être construite, mais il y a encore deux ou trois petits soucis sur l'école. Il faut que je jette un œil moi-même.
Flora : - Je t'accompagnerai, j'ai hâte de revoir la petite Célya !
Je me racle la gorge, me grattant nerveusement l'arrière du crâne en fuyant le regard de ma belle.
Flora : - Scott, qu'est-ce qu'il y a ?
Mince, j'ai complètement oublié Palmer Finances que j'ai omis de lui en parler...
Scott : - On... Nous allons voir le chantier, oui, mais je n'avais pas prévu de m'arrêter à... Au bidonville voisin.
Flora : - Pourquoi ? C'est juste à côté !
Scott : - Flora, tu te souviens quand je t'avais dit qu'une mère a rendu son dernier soupir dans mes bras ?
Flora : - Oui...
Scott : - Je t'avais dit qu'elle avait été emportée par la famine.
Flora : - Je ne comprends pas vraiment le rapport, Scott...
Scott : - En réalité, elle était malade. Très malade. Le choléra et la typhoïde sont deux maladies qui emportent souvent les personnes vivant dans la misère, n'ayant pas accès à l'eau potable ou aux soins médicaux.
Je croise les prunelles claires de ma belle hôtesse qui fronce les sourcils.
Flora : - Qu'est-ce que tu essayes de me dire, au juste ?
Scott : - Il y a quelques mois, il y a eu une épidémie au bidonville. Les services sanitaires ont été appelés, mais bien trop tard. Les enfants y sont tous restés, sans exception...
Un petit gémissement s'échappe de la bouche de Flora. Elle plaque une main contre ses lèvres et j'aperçois rapidement ses yeux se remplir de larmes. Je tends la main vers elle qu'elle serre rapidement de ses doigts froids.
Scott : - On m'a prévenu il n'y a pas si longtemps, mais je ne te cache pas qu'avec la charge de travail que j'ai à l'entreprise, j'ai complètement oublié de t'en parler, je suis navré, Flora. Si j'avais pu faire quoi que ce soit, je l'aurais fait.
Flora : - Mais... depuis que tu... Enfin, quand tu as tenu cette femme dans les bras, si tu savais qu'elle était malade, pourquoi ne pas avoir envoyé des équipes médicales sur place pour ausculter les enfants ?!
Scott : - Je l'ai fait. J'ai déboursé des millions pour aider les enfants, mais les personnes qui les avaient à charge ne voulaient pas de mon aide, ils voulaient se sortir de cette situation d'eux-mêmes.
Flora : - Regarde où ça les a menés !
Ma belle tourne la tête vers le hublot, une larme roulant sur sa douce joue. Si je pouvais, je me lèverai et la prendrai dans mes bras, mais nous sommes en phase d'atterrissage !
Flora : - Excuse-moi, Scott, je... Je ne devrais pas m'énerver contre toi, tu n'y es pour rien. Tu as cherché à les aider.
Scott : - Il faut que tu comprennes que dans leur milieu, la moindre bactérie peut être fatale... C'est pourquoi nous n'irons pas dans le bidonville qui a été abandonné, je ne veux pas risquer que l'on soit contaminés. Le chantier est un peu plus éloigné, et heureusement, la réserve d'eau est bien isolée. Ensuite je t'emmènerai dîner au centre de Casablanca, afin de fêter dignement le reste de notre journée de Saint Valentin.
Flora acquiesce en déglutissant. Je vois qu'elle est triste, et si j'avais pu, j'aurais sauvé tous ces enfants. Mais il y a tant de pertes dans ces pays démunis !
- - - - - PDV Flora - - - - -
Après notre atterrissage, Adam nous a conduits directement au chantier. Je n'avais même pas vu qu'il était entré dans l'avion avec nous, je devais être trop obnubilée par mon monsieur-jet-privé !
J'ai voulu rester à l'intérieur de l'habitacle alors que Scott est allé à la rencontre d'Heinrich, le responsable du chantier. Adam est dehors en train de fumer une cigarette, quant à moi, mon regard est posé sur l'entrée du bidonville non loin de nous. Je revois encore les enfants rachitiques et trapus qui couraient autour de nous lors de notre dernière visite ici, sans oublier la petite Célya qui m'avait émue au plus haut point.
De loin, j'arrive à distinguer l'immense réserve d'eau potable qui a été terminée. En seulement quelques mois, les travaux ont beaucoup avancé, même s'il reste énormément à faire en vue des bâtiments en cours de construction.
Au bout de plusieurs minutes, j'aperçois mon beau milliardaire qui revient, un sourire triomphant sur les lèvres. Il échange quelques mots avec son garde du corps, mais soudainement, son regard change. Il semble être inquiet, voire en colère. Je fronce les sourcils, choisissant de m'extirper de la voiture.
Lorsque ma portière s'ouvre et que je pose un pied à terre, les deux hommes se tournent vers moi, écarquillant légèrement les yeux.
Scott : - Mon ange, attends-nous dans la voiture. Adam va nous conduire au centre-ville.
Flora : - Est-ce que tout va bien, Scott ?
Scott : - Oui, il y a quelques soucis que nous devons régler au niveau de la commande de certains matériaux pour la suite des travaux. J'arrive.
J'acquiesce, retournant à l'intérieur du véhicule. Pourquoi ai-je l'impression qu'il me cache quelque chose ?
* * * * *
Le regard rivé sur le paysage qui défile par la fenêtre, la main de Scott entrelacée à la mienne, j'ai le cœur léger, malgré la tristesse qui me gagne en repensant aux visages des enfants qui ont rejoint les étoiles.
Adam s'arrête devant un restaurant à la devanture accueillante et typique du Maroc : raffinée et ornementale. Je n'ai finalement pas eu le temps de me changer, mon homme étant soudainement pressé de quitter le chantier, je n'ai donc pas pu enfiler la belle tenue que j'ai emmenée, ni le pendentif qu'il m'a offert. Mais je sais que j'aurais d'autres occasions de le faire !
La sonnerie du téléphone de Scott retentit tout à coup, le faisant souffler péniblement.
Scott : - C'est mon assistante.
Il décroche rapidement, fronçant d'un coup les sourcils.
Scott : - Émilie, que puis-je pour vous ? Je vous avais dit que j'étais en déplacement aujourd'hui... Oh, Cheryl, puis-je savoir pourquoi tu m'appelles avec le numéro de mon assistante ?
Cheryl ? Ce prénom me dit quelque chose... Et ce n'est pas son assistante !
Scott : - Comment ça, elle est partie ?! Qu'est-ce que tu as encore fait ?!
Je fronce les sourcils à mon tour. Scott semble tendu.
Scott : - Très bien. Que tout soit prêt à mon retour, je n'accepterai aucune erreur.
Il raccroche, étouffant un juron que je distingue pourtant très bien. Puis ses prunelles grisées croisent les miennes.
Flora : - Qu'y a-t-il ?
Scott : - Nous... Palmer Finances a besoin de son PDG. Mon assistante a démissionné, laissant une quantité de travail monstrueux derrière elle. Je dois retourner à Washington au plus vite. Je crains de devoir annuler notre dîner...
Je suppose que ça fait partie du jeu d'être avec le grand patron qui est sans cesse demandé...
Flora : - Ce n'est rien, rentrons. Tu m'as déjà suffisamment gâté pour aujourd'hui.
Scott : - Pas autant que je devrais, mon ange. Adam, pourriez-vous aller chercher notre commande, tout de même ? Ne vous oubliez pas.
Adam : - Bien Monsieur.
Il tend une liasse de billets à son garde du corps qui s'extirpe aussitôt de la voiture. Je le vois entrer dans le restaurant, mais les doigts de Scott viennent soudainement attraper mon menton pour m'obliger à tourner la tête vers lui.
Scott : - Je suis très pris en ce moment, mais je te jure de me rattraper quand tu t'installeras chez moi.
Flora : - Scott, je comprends, ce n'est rien, ne t'en fais pas. Le travail avant tout !
Il esquisse un sourire, avant de se pencher vers moi pour capturer délicieusement mes lèvres entre les siennes. Je réponds avec plaisir à son baiser rempli de promesses, enroulant mes bras autour de sa nuque puissante.
Nos langues s'emmêlent, nos souffles se croisent. Je ne suis plus qu'une boule de désir entre ses bras taillés dans le marbre. L'une de ses mains glisse sur le côté de ma cuisse et s'agrippe à mes fesses pour me rapprocher de lui d'un geste autoritaire. Je lâche un petit cri de surprise, posant une paume sur ses pectoraux.
Flora : - Scott... Adam peut revenir d'une minute à l'autre...
Mon amoureux affiche un sourire triomphant, appuyant soudainement sur le petit bouton qui lève une vitre entre notre banquette et le côté conducteur.
Scott : - Adam sait que lorsqu'une vitre est fermée, il ne faut pas me déranger... Et les vitres sont teintées, impossible de nous voir de l'extérieur...
Son index joue sur ma cuisse et propage une vague de frissons dans tout mon être. Il reprend possession de ma bouche en m'offrant un baiser des plus torrides, tandis que ses doigts s'enfoncent dans la peau nue de ma jambe.
Ma poitrine se plaque contre son torse, nos corps se moulent ensemble et ondulent l'un contre l'autre, prouvant le désir qui nous ronge tous les deux. Ma jupe est remontée outrageusement sur mes hanches, alors que les mains friponnes de Scott viennent s'emparer de ma poitrine, défaisant un à un les boutons de mon chemisier.
Scott : - Je n'ai pas encore pu m'occuper de toi aujourd'hui, mon ange...
Mon vêtement défait, la pulpe des doigts de mon apollon parcourt la moindre parcelle de peau de mon ventre, m'arrachant déjà quelques gémissements. Son corps vient peser sur le mien, alors que je me laisse lentement tomber sur la banquette arrière, Scott me surplombant de sa hauteur.
Sa bouche délicieuse quitte mes lèvres affamées et descend le long de mon cou, traçant une ligne imaginaire incandescente. Il arrive à la naissance de ma poitrine tendue de désir, son souffle s'insinue à travers mon sous-vêtement.
Flora : - Scott...
Scott : - Shhhhh...
Ses mains viennent légèrement écarter les bonnets de mon soutien-gorge, libérant ainsi mes tétons que mon Dieu vivant vient tendrement laper de sa langue enivrante. Je bascule la tête en arrière, profitant des caresses que me procurent ses fins doigts.
L'une de ses mains se fait plus exploratrice et vient découvrir le tissu en dentelle de mon tanga, un point pour moi d'avoir choisi de beaux sous-vêtements, avec Scott, c'est obligé !
Scott : - Tu sais que je ne résiste pas à l'appel de la lingerie en dentelle...
Flora : - Je sais, mon amour...
Je l'entends pousser un râle rauque, avant qu'il ne se redresse, abandonnant ainsi mon corps vibrant de désir pour lui. Il se défait de sa veste, de sa cravate et de sa chemise, me laissant le spectacle de son torse sculpté dans le marbre. Je me redresse, tendant les bras vers lui pour pouvoir dessiner le contour de ses abdominaux, mais il secoue la tête de droite à gauche.
Scott : - On ne touche qu'avec les yeux.
J'arque un sourcil, et avant que je n'aie pu faire quoi que ce soit, je suis soudainement retournée sur le ventre, Scott jouant avec la fermeture éclair de ma jupe pour m'en débarrasser. Ses mains passent sur mes fesses, dessinant les détails de la dentelle.
Scott : - J'aime bien... C'est nouveau ?
Flora : - Spécialement acheté pour toi... Sache que quand une femme porte de la belle lingerie, c'est elle qui a décidé de s'envoyer en l'air.
Scott : - Oh, voyez-vous ça ?
Son bras passe sous mon ventre pour m'obliger à me cambrer, tendant ainsi ma croupe vers lui. Mon tanga m'est retiré lentement, descendant le long de mes jambes. Mon beau patron m'attire davantage à lui, me débarrassant ensuite de mon chemisier. Mon dos est collé à son torse brûlant, ses lèvres venant caresser la naissance de mon cou.
Scott : - Tu sens tellement bon, Flora... Je pourrais te dévorer à longueur de journée...
Je ne peux réprimer un sourire, alors que ses mains défont l'agrafe de mon soutien-gorge, libérant rapidement mes monts qui sont instantanément englobés par les mains puissantes de Scott. Il les malaxe tendrement, faisant grimper la température. Je laisse tomber ma tête sur son épaule, cherchant ses lèvres que je trouve rapidement, mêlant ma langue à la sienne.
Mes doigts s'enfoncent dans sa chevelure et mon corps se cambre lorsqu'il titille mes tétons, hérissant ainsi des frissons sur ma peau et ravageant mes entrailles. Cet homme a le don de me faire perdre pied rien qu'avec la pulpe de ses doigts divins.
Scott : - Je t'aime, mon ange...
Flora : - Moi aussi, Scott...
D'un geste autoritaire, il me pousse en avant, m'ordonnant de me mettre à quatre pattes. Je m'exécute sans broncher, savant très bien qu'il va me transporter ailleurs d'ici quelques minutes. Je sens rapidement son souffle sur ma féminité qui n'appelle que lui et ne peux retenir un gémissement de plaisir quand sa langue remonte le long de ma fente vibrante.
Scott : - Délicieuse, comme toujours.
Ses mains attrapent ma taille pour me maintenir droite, m'empêchant ainsi de bouger. Sa langue entre de suite en action sur mon clitoris, le titillant tendrement, allumant un véritable brasier en moi. Je lâche un long râle, constatant que la voiture est en train de bouger. Adam est donc à côté de nous, et on va s'envoyer en l'air !
Sans crier gare, deux doigts s'insinuent en moi et m'arrachent un cri de plaisir. On repassera plus tard pour la discrétion !
Scott : - Ne te retiens pas, mon cœur...
Flora : - Scott... Mmmh...
Mon corps se met à onduler d'instinct au rythme des doigts de mon amant et de sa langue qui me procure un plaisir indescriptible. En l'espace de quelques secondes, je jouis intensément contre sa bouche, entièrement parcourue de spasmes.
Scott : - J'aime quand tu perds le contrôle...
Je souris, reprenant rapidement mes esprits. Je me retourne, m'asseyant face à ce corps de rêve. Je m'affaire à défaire la boucle de sa ceinture, sans lâcher ses prunelles envoûtantes.
Flora : - N'oublie pas que je suis ta fiancée maintenant... Moi aussi, j'aime prendre le contrôle sur toi.
Je libère sa virilité déjà fièrement dressée, enroulant mes doigts autour pour débuter des mouvements de va-et-vient. Scott se mord la lèvre inférieure au moment où je pose ma langue sur son gland, les muscles de son torse se tendant. Sa main vient agripper mes cheveux lorsque je commence des mouvements de haut en bas, approfondissant ainsi ma fellation.
Scott : - Putain, Flora...
Il bascule la tête en arrière, lâchant un râle rauque, ce qui me donne envie de le faire perdre pied encore plus. J'accélère la cadence, le faisant gémir, mais je n'ai pas le temps de terminer qu'il fond sur moi, me poussant contre le siège. Il me pénètre d'un coup de reins sauvage et tendre à la fois, unissant ainsi nos corps qui se réclamaient.
Nos langues se retrouvent, tandis que nos bassins bougent à l'unisson, nos cris se mêlant et créant une mélodie unique que nous seuls comprenons. Je m'abandonne totalement dans ses bras, le laissant mener la danse. Le grand Scott Palmer contrôle tout, qu'importe les situations...
* * * * *
Nous avons rejoint l'aéroport après une folle partie de jambes en l'air. J'ai fui le regard d'Adam tout le long du trajet, bien trop gênée à l'idée de savoir qu'il nous a entendus, son patron et moi. Malgré le fait que j'étais en tenue de travail et censée bosser, j'ai piqué du nez au bout d'une heure, après notre repas.
Scott a fait récupérer des plats à emporter du restaurant que nous avons dégustés en tête-à-tête, je ne pouvais rêver mieux comme Saint Valentin, c'est la première que je passe aux côtés de mon séduisant boss, et je sens que ce ne sera pas la dernière !
De retour à Washington, je suis en train de ranger les boissons à leur place dans le galley, lorsque mon apollon vient se placer dans mon dos, enroulant ses bras autour de ma taille.
Scott : - Je passe vite à Palmer Finances. Tu veux qu'Adam te dépose ?
Flora : - Je vais prendre un taxi, ça ira, ne t'en fais pas.
Scott : - On se retrouve tout à l'heure, mon ange.
Il m'embrasse furtivement, quittant l'appareil. J'aperçois par un hublot que sa limousine s'éloigne, puis je continue mon rangement, pressée de rentrer chez moi. Une heure après, je récupère ma petite valise et me dirige d'un pas pressant jusqu'à la station de taxis. Un jeune homme me repère aussitôt, me souriant de toutes ses dents.
Chauffeur : - Je vous dépose, ma p'tite dame ?
J'acquiesce en le remerciant, me glissant sur la banquette arrière. Je profite du calme de l'habitacle pour observer les buildings qui se dressent haut dans le ciel, la nuit est tombée depuis longtemps, la lune éclaire déjà la ville.
Quinze minutes plus tard, en raison de la circulation dense, j'arrive enfin à mon appartement. Je règle rapidement ma course, récupérant mes affaires en sortant du taxi. Je m'avance vers l'entrée de ma résidence, lorsqu'un homme m'interpelle tout à coup.
? : - Mademoiselle Cambray, c'est bien ça ?
Je fronce les sourcils.
Flora : - Oui. Qui êtes-vous ?
? : - S'il vous plait, m'accorderiez-vous un peu de votre temps ? J'aimerais vous poser quelques questions...
Bon sang, un journaliste ! A cette heure-ci ?!
Flora : - Je n'ai rien à dire. Laissez-moi tranquille, je vous prie. Bonne soirée, monsieur.
Je le contourne, mais ses doigts s'enroulent brusquement autour de mon poignet. Je grimace légèrement, faisant volte-face.
Flora : - Mais lâchez-moi !
? : - Vous pouvez bien patienter cinq minutes avant de rentrer chez vous, non ?! Ça fait des heures que je vous attends !
Flora : - Mais je ne vous ai rien demandé !
? : - Venez avec moi, allons boire un café, j'ai besoin d'une interview de la femme devenue populaire au bras du célèbre Scott Palmer ! Il en va de ma carrière !
Flora : - Je ne répondrai à rien du tout, laissez-moi !
Il me tire brusquement vers une voiture sombre, je tente de lutter, mais sa poigne est bien trop forte face à mon petit gabarit ! Je hurle autant que je peux, mais comme par hasard, les rues sont désertes !
? : - Calmez-vous, je ne voudrais pas vous faire mal !
Flora : - LÂCHEZ-MOI TOUT DE SUITE !!!
Je tire violemment sur mon bras, mais il n'a pas l'air de vouloir lâcher sa poigne. Tout à coup, une main l'agrippe par le col de sa chemise, je reconnais aussitôt qui vient de venir à ma rescousse.
Flora : - Adam !
Adam : - Je te conseille de la lâcher, immédiatement !
L'homme, complètement tétanisé, finit par ôter sa main de mon bras. Je recule, massant mon poignet endolori.
? : - Flora !!!
Je me retourne aussitôt, découvrant Scott qui avance vers moi. Je cours de suite vers lui, me jetant dans les bras qu'il me tend. Je ne peux réprimer un sanglot, tandis que sa main frotte tendrement mon dos.
Scott : - Doucement, calme-toi... C'est fini... On est là.
Flora : - Il... Je...
Scott : - Shhh, mon ange... Tu ne resteras plus seule. On va prendre tes affaires et tu vas venir chez moi. Dès ce soir.
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