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SUITE DE L'HISTOIRE « Rose Séduction - TOME 1 : Embarquement immédiat »
Rose Séduction - TOME 2 : L'épreuve des sentiments
Première publication / Dépôt légal : Avril 2019
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Le personnage de Scott Palmer, qui est l'héros de cette histoire, a été inspiré physiquement de Ryan Carter des studios 1492. Cependant, le déroulement de l'histoire est mon invention de A à Z. Tout plagiat, vol de l'histoire ou autre sera signalé et sanctionné immédiatement !
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- - - - - PDV Flora - - - - -
Le trajet s'est fait dans une ambiance des plus joyeuses. Je vois que Séréna essaye de recoller les morceaux entre nous, j'ai toujours ses plans machiavéliques en travers de la gorge, mais je tente d'y faire abstraction pour Scott. Il tient à sa sœur et j'ai envie de lui faire plaisir.
Scott : - Nous arrivons...
La main de Scott se serre sur ma cuisse, alors que mon regard se porte sur le paysage qui nous entoure. Ça change de Washington, je suis d'accord, nous sommes en pleine campagne ! Adam emprunte un chemin de graviers, nous pénétrons dans une petite forêt qui aboutit bientôt sur une superbe maison digne d'être un château !
Flora : - Où sommes-nous ?
Scott : - A East Hampton.
Flora : - East Hampton ?! LA ville la plus prisée par les millionnaires ?!
Scott semble apercevoir mon étonnement puisqu'il enlace ses doigts aux miens pour déposer un baiser sur le haut de ma main.
Scott : - Oui, je t'avais dit que je venais d'un milieu pas très aisé. Mais lorsque Palmer Finances a fait décoller ses chiffres d'affaires, j'ai voulu montrer à mes parents que j'avais réussi ma vie en leur offrant ce terrain.
Flora : - Très belle preuve d'amour.
Scott : - Mon père et ma mère ont toujours tout fait pour moi. Pour m'aider. Même si ma période junky les ont poussés à me détester durant quelque temps. Depuis que mon entreprise est devenue l'une des plus importantes sur le marché, ils se sont excusés et ne cessent de me montrer qu'ils sont fiers de moi.
Séréna : - Et on ne va pas se mentir, maman n'a plus son balai dans le cul depuis qu'elle vit comme une princesse...
Scott : - Séréna !
Séréna : - Roh, ça va, ose dire le contraire !
Scott : - Tu sais que je ne préfère pas en parler.
La jolie rousse bougonne en croisant ses bras contre sa poitrine, alors qu'Adam nous fait un signe dans le rétroviseur.
Adam : - Nous sommes arrivés, monsieur.
Scott : - Merci, Adam.
J'étais tellement concentrée sur la contemplation de la propriété que je n'ai pas remarqué que la voiture s'est arrêtée. Scott est le premier à s'extirper de l'habitacle, et tel un gentleman, il me tend la main pour m'aider à sortir, puis il fait de même avec sa sœur. Mes escarpins craquent sur les petits cailloux de l'allée, nous faisons face à un énorme escalier.
Scott : - Bienvenue dans notre humble demeure, Flora.
Ma mâchoire manque de s'écraser au sol. La maison est immense, je suis prête à parier qu'un A380 pourrait atterrir sur le toit ! Les murs sont pourvus de marbre et de gargouilles, un peu plus et je me croirais dans le Bossu-de-Notre-Dame !
Adam : - Voulez-vous que je prévienne Monsieur et Madame que nous sommes arrivés ?
Scott : - Non, ça ira, merci. Je suis sûr que ma mère sait déjà que nous sommes là.
Comme pour illustrer les propos de mon homme, la porte d'entrée s'ouvre à la volée, laissant apparaître une femme des plus somptueuses. Teint pâle comme une poupée de porcelaine, un maquillage léger, des cheveux blonds relevés en un chignon élégant, une robe tout droit sortie d'un film hollywoodien.
? : - Mes chers enfants, vous voilà enfin !
J'en conclus rapidement qu'il s'agit de la mère de Scott. Elle enlace Séréna, cette dernière affichant un rictus mauvais, mais finit par répondre à l'étreinte, puis la femme se dirige vers mon PDG.
? : - A chacune de tes visites, je constate que tu es encore plus élégant, mon fils !
Scott : - Bonjour maman.
Les deux s'enlacent tendrement, un tableau aussi touchant me fait chaud au cœur. Je savais que Scott prenait soin de personnes à qui il tient, mais vu le peu de choses qu'il m'avait confiées sur ses parents, je pensais qu'il serait plus distant avec eux, alors que pas du tout.
Les yeux clairs de la mère se posent sur moi. Elle fronce d'abord les sourcils, puis les relève quand Scott m'attrape par la taille.
Scott : - Je t'ai dit que je venais accompagné. Je te présente Flora. Ma compagne.
? : - Tu... Ta... Mais tu ne nous en as jamais parlé avant !
Scott : - Je viens rarement, mon travail ne me le permet pas, tu le sais. Et ce que j'ai à vous dire ne méritait pas de se passer par vidéo-conférence ou par simple texto.
Je me fais dévisager de la tête aux pieds. Moi qui étais déjà stressée de venir...
Scott : - Flora, voici ma mère, Aliénor.
Aliénor : - Madame Palmer sera suffisant.
Le ton est clairement donné. Oh, rien que ça ? Quelque chose me dit que je ne vais pas avoir le titre de la belle-fille de l'année...
Flora : - Enchantée de vous connaître, madame Palmer.
Elle me répond par un rictus qui semble lui demander tout l'effort du monde. Adam s'occupe de nous tenir la porte pendant que nous entrons dans la résidence. Encore une fois, mon souffle est coupé, j'ai déjà visité des tas de musées, et je jurerai être dans l'un d'eux !
Séréna : - Vous n'avez toujours pas refait la déco...
Aliénor : - Pourquoi refaire quelque chose qui est déjà raffiné et moderne ?
Séréna : - Je crois qu'on n'a pas la même définition de "raffiné et moderne"...
Séréna vient de marmonner entre ses dents, mais j'ai parfaitement entendu et je ne peux retenir un petit gloussement. Je me fais littéralement fusiller du regard par la mère de Scott. La main de mon bel apollon se pose à la chute de mes reins, ce qui provoque un frisson le long de mon épine dorsale, il se penche ensuite pour murmurer à mon oreille.
Scott : - Elle est très méfiante concernant les personnes qu'elle ne connait pas...
Flora : - Je ne l'aurais jamais deviné...
Scott : - Mais je te promets qu'elle va arrêter de mordre...
Il en profite pour mordiller mon lobe d'oreille, ce qui entraine un véritable grand huit dans mon bas-ventre, mais je tente de dissimuler le fait que cet homme arrive à me transformer en torche humaine à peine pose-t-il les mains sur moi !
Un majordome nous débarrasse de nos manteaux et de mon sac à main, puis nous suivons Aliénor jusque dans un vaste salon.
Aliénor : - Très cher, vos enfants sont là.
Elle s'adresse à une petite touffe brune qui dépasse du dossier d'un fauteuil. Séréna bondit sur ses genoux comme une enfant et ricane joyeusement.
Séréna : - Salut papa ! Encore à lire tes vieilleries ?
? : - Mes journaux ne sont pas des vieilleries !
La voix rauque qui résonne dans la pièce marque de suite le respect. Un peu comme celle de Scott.
Séréna : - On lit les informations sur les smartphones maintenant, ou on regarde la télé...
? : - Je garde mes habitudes.
L'homme se lève enfin en déposant un tendre baiser sur la joue de Séréna, puis il se tourne vers nous. Scott ne m'a toujours pas lâchée, je baisse le regard lorsque le maître de maison approche.
? : - Mon fils. Quelle joie de te revoir !
La main de mon homme quitte mon dos pour tapoter l'épaule de son père lorsqu'il l'enlace.
Scott : - Ça me fait plaisir de te voir aussi, papa.
Je parviens enfin à relever la tête, pourtant intimidée, et croise les prunelles vertes du père.
? : - Je présume qu'il s'agit de mademoiselle Cambray ?
Scott : - Tu es devin ? J'avais dit que je venais avec une femme, mais je n'ai jamais mentionné son nom.
? : - Non, mais comme dirait ta sœur, je lis beaucoup de torchons, et la presse parle souvent de l'homme le plus influent de Washington qui semble avoir trouvé la perle rare.
Je souris, alors que l'homme se penche en tendant la main. Je jette un œil vers Scott qui hoche la tête, et je pose ma main dans la paume de son père. Il dépose un baiser sur ma peau en me faisant un sourire charmeur.
? : - C'est un réel plaisir de vous rencontrer, mademoiselle. Vous êtes encore plus belle en chair et en os que sur les photos !
Flora : - Je... Il... Merci, mais... appelez-moi Flora, je vous en prie, monsieur Palmer !
? : - Dans ce cas, bannissez le monsieur de votre vocabulaire, et appelez-moi Wilfried.
J'acquiesce timidement, pendant que Wilfried nous fait signe de le suivre.
Wilfried : - Nous avons fait préparer vos plats préférés, les enfants. Comme toujours.
Séréna : - Il faut vraiment qu'on vienne plus souvent !
Wilfried : - Vous ferez le bonheur de votre mère qui n'arrête pas de me tanner chaque mois en me disant qu'elle aimerait voir ses petits bébés plus souvent...
Séréna : - On a grandi, hein, il serait temps de nous laisser voler de nos propres ailes...
Aliénor : - Parlons-en, ma fille, puis-je savoir quand est-ce que tu nous ramèneras un beau milliardaire et que je pourrais avoir des petits enfants ?
Séréna nous jette un regard en roulant des yeux. Je souris, allant m'asseoir sur la chaise que Scott a doucement tirée. Je le remercie, puis il vient se placer à ma droite. A ma gauche, Aliénor, en face de nous, Séréna, et Wilfried est de l'autre côté de la table, en face de sa femme. Je ne sais même pas où a disparu Adam, mais à priori, il n'est pas convié à déjeuner avec nous !
Wilfried : - Alors, Flora, que faites-vous dans la vie ?
On met de suite les pieds dans le plat, à ce que je vois !
Flora : - Je suis hôtesse de l'air. Je travaillais dans le plus grand aéroport de Washington, et lorsque j'ai rencontré votre fils, il m'a embauchée pour devenir son hôtesse personnelle à bord de son jet.
J'entends un grincement de dents à ma gauche. Je tourne doucement la tête, voyant qu'Aliénor ne me regarde pas d'un bon œil, me préparant au pire, j'attends qu'elle daigne parler. Un serveur arrive, une bouteille de vin à la main. Pour peu, je jurerai être dans un restaurant, tout ce luxe, c'est nouveau pour moi !
Aliénor : - Une hôtesse de l'air, vraiment ? N'est-ce pas un métier... Banal ? me questionne-t-elle sans quitter le serveur des yeux.
Elle attrape la bouteille des mains du pauvre jeune homme et lui fait signe de disposer. Elle se sert un premier verre qu'elle enfile cul sec, puis un second.
Flora : - Aux premiers abords, c'est ce que tout le monde pense, oui. Mais il y a tellement de choses que l'on doit apprendre à manier, s'il y a une évacuation c'est à nous de tout gérer, pareil s'il y a un incendie ou un malaise parmi les passagers. Le pilote étant dans son cockpit, il n'y a que nous pour gérer les problèmes.
Séréna : - En d'autres mots, ce n'est pas simplement être une serveuse des airs...
Flora : - Pas du tout, non.
Je souris à Séréna qui se penche vers sa mère pour lui chiper sa bouteille. Celle-ci grogne, mais termine son énième verre en me lançant à nouveau un regard noir.
Aliénor : - Je n'aime pas les hôtesses de l'air. Les stéréotypes ne sont pas inventés pour rien, ces jeunes femmes sont très belles et enjôleuses, envoutant n'importe quel homme par un simple regard. Et on ne va pas dire que les pilotes les laissent indifférentes non plus, combien de couples sont nés de relations entre collègues comme ça !
Non mais je rêve ou elle vient ouvertement de me traiter indirectement d'allumeuse et de fille facile ?
Wilfried : - Très chère, doucement sur le vin.
Je suis encore plus tendue qu'un string. Je suis censée faire bonne figure alors que cette femme a déjà des préjugés sur les hôtesses de l'air, c'est génial !
Scott perçoit mon trouble, comme à son habitude, il pose sa main sur la mienne qui jonche mon genou, où je commençais à froisser nerveusement ma jupe.
Scott : - Que tu aimes le métier qu'elle fait ou non, ça n'a pas d'importance, maman. Nous avons quelque chose d'important à vous annoncer, et je préfère le faire tout de suite.
Je déglutis. Je sens littéralement le regard dédaigneux que nous lance la maîtresse de maison, même si mes yeux restent rivés sur les couverts en argent parfaitement bien alignés devant moi.
Scott : - Nous avons conscience que c'est peut-être rapide, mais je pense qu'à 28 ans, il est temps de me lancer, et Flora est la femme que je cherchais pour me faire ouvrir les yeux sur la vie. Je ne me vois plus sans elle, elle est devenue mon évidence.
Je tourne la tête vers mon amoureux, émue par ses paroles, plongeant dans ses prunelles claires qui ne cessent de m'observer. Il sourit chaleureusement, avant de finalement regarder sa mère, puis son père, tout en articulant ces mots.
Scott : - Flora et moi allons nous marier. Je lui ai fait ma demande et elle a accepté.
L'annonce fait l'effet d'une douche froide. Heureusement, Séréna réchauffe l'atmosphère !
Séréna : - J'ai tellement hâte d'être au jour J ! Je serais demoiselle d'honneur, hein...
Et si on m'avait dit que maintenant, elle est emballée par l'idée que je m'unisse à son frère... Alors qu'elle m'a mené la vie dure depuis notre rencontre !
Aliénor : - Est-ce une plaisanterie ?
Scott : - Pas du tout, maman. Je suis on ne peut plus sérieux.
Aliénor : - Mais... Tu devais te marier avec quelqu'un de ton rang ! En vue des bijoux en toc qu'elle porte, elle ne fait clairement pas partie de notre monde ! siffle-t-elle entre deux gorgées de vin.
Oh, pardon de ne pas me ruiner pour des perles...
Scott : - Ah, nous y voilà. Ainsi, c'est pour ça que tu la traites comme une malpropre depuis que tu l'as vue ?
Aliénor : - Tu avais un avenir tout tracé, Scott, tu es devenu tellement influent que toutes les filles des millionnaires n'ont que ton prénom à la bouche !
Scott : - Justement. Je ne veux pas d'une pimbêche née avec une cuillère d'argent dans la bouche.
Aliénor : - Nous avons notre mot à dire ! Wilfried, dis quelque chose !
Wilfried : - Je suis désolé, mais ce choix ne nous appartient pas. Scott, Flora, je suis heureux pour vous. Toutes mes félicitations ! nous rassure Wilfried, contrairement à sa femme.
On vient nous servir un verre de vin, en même temps qu'une assiette garnie de caviar et de foie gras. Mon appétit vient de disparaitre, mais je vais faire honneur à nos hôtes quand même.
Aliénor : - Wilfried !
Wilfried : - Nous ne sommes plus au temps des seigneurs et des chevaliers ! Si notre fils décide d'épouser une femme qu'il aime mais qui n'est pas de notre rang, qu'importe ! Moi, tout ce qui m'intéresse, c'est que Scott soit heureux. Et Flora a tout de l'épouse parfaite, elle ferait une merveilleuse femme.
Je souris à Wilfried qui vient de littéralement clouer le bec à son épouse, au moins un qui me met à l'aise ici, tout le contraire de son dindon qui me rabaisse sans cesse plus bas que terre !
Scott : - Merci papa. Mais de toute façon, je ne suis pas venu ici pour faire polémique sur mon union avec Flora. Cela faisait longtemps que nous n'étions pas venus vous voir, et l'occasion était parfaite pour vous présenter ma future femme.
Malgré l'ambiance pesante qui règne dans la pièce, les mots de Scott résonnent en écho dans ma tête. Oui, je vais devenir sa femme, et je n'y crois toujours pas !
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Le reste du repas s'est déroulé comme si nous étions sur la banquise. Je n'ai pas osé parler, Aliénor a continué de boire, Séréna riait avec son père et Scott a tenté plusieurs fois de me faire sourire. Je n'ai jamais voulu mettre quelqu'un mal à l'aise ou en colère, je voulais rencontrer la famille de Scott pour faire un nouveau pas dans son monde, mais à priori, la mère n'est pas prête à m'accueillir !
Wilfried : - Revenez quand vous voulez, vous savez que notre porte est toujours ouverte.
Scott : - Nous essayerons, papa. Mais tu sais, avec Palmer Finances, c'est... Un peu compliqué de trouver du temps libre.
Wilfried : - Je comprends tout à fait, mon fils.
Je patiente au bas de l'escalier dans la cour, attendant que Séréna et Scott me rejoignent. Adam est à mes côtés, droit comme un piquet, les mains derrière le dos.
Adam : - Ça s'est mal passé ?
Flora : - Avec Wilfried, tout va bien, j'ai même l'impression de retrouver un père. Mais quant à Aliénor... C'est une autre histoire...
Adam : - Et encore, tu ne l'as pas vue sortir les griffes...
Flora : - Ah parce qu'elle n'est pas au sommet de sa méchanceté, là ?!
Adam : - Tu plaisantes... Là, elle est aimable... Je ne te raconte même pas le cataclysme que ce sera quand elle explosera. Lorsque j'ai... Enfin, j'avais des sentiments pour Séréna, et quand je lui ai avoué devant ses parents, comment dire... J'ai cru que j'allais finir six pieds sous terre...
Flora : - Nooooon... Toi et Séréna ?!
Adam : - Et ce n'est jamais allé au-delà d'une nuit remplie de plaisir charnel...
Flora : - Beurk... Je t'adore, vraiment, Séréna commence aussi à être gentille avec moi, mais je ne tiens vraiment pas à savoir ce qu'il s'est passé entre vous !!!
Je fais une moue de dégoût qui le fait rire. Scott tourne la tête dans notre direction et fronce les sourcils, visiblement contrarié. Mais je sais qu'il n'aime pas lorsque je suis seule avec son garde du corps.
Scott : - Nous allons y aller, papa.
Wilfried : - Votre mère vous embrasse. Je suppose qu'elle doit terminer la bouteille de vin. Encore...
Séréna : - Courage !
La belle rousse embrasse la joue de son père et nous rejoint, Scott lui, le prend dans ses bras. J'entends simplement quelques mots de leur échange.
Wilfried : - ... Femme... heureux... ravissante.
Scott se redresse en souriant, puis il descend les marches d'une allure si sexy que je pourrais lui arracher ses vêtements lorsqu'il se plante devant moi, capturant tendrement mes lèvres dans un chaste baiser.
Scott : - Rentrons à Washington...
Je salue le père une dernière fois de la main, et remarque qu'Aliénor est positionnée derrière l'une des fenêtres de la résidence, un verre de vin à la main. Je ne daigne pas lui adresser un signe d'au revoir, et rentre dans la limousine.
Je soupire d'aise lorsqu'Adam démarre et que je le vois partir de cet endroit. Toute la pression que j'avais sur les épaules s'envole instantanément.
Séréna : - Maman a beau passer sous un tas de bistouris pour sa chirurgie, c'est toujours la même peau de vache...
Scott : - Séréna, un peu de respect quand même...
Séréna : - Tu plaisantes ? Elle n'a pas arrêté de descendre Flora durant tout le repas !
Scott : - Je sais, mais... Il y a peu, c'est toi qui avais ce rôle...
Séréna : - Je suis au courant, et je regrette amèrement. Flora est quelqu'un de bien, et si tu l'aimes, moi je l'accepte. Pas comme maman.
Scott : - Je discuterai avec maman un jour où elle sera sobre.
Séréna : - Tu vas mourir de vieillesse !
Je continue de regarder le paysage qui défile par la fenêtre, ayant encore une boule formée dans la gorge, moi qui voulais que tout se passe bien... Quoi que je disais, Aliénor trouvait une réplique pour m'enfoncer encore plus dans mon trou de souris.
Je sursaute lorsque la main de Scott se pose sur ma cuisse.
Scott : - Tout va bien, Flora ? Sache que je m'excuse pour le comportement de ma mère à ton égard...
Flora : - Je suis légèrement déçue, oui, mais tu n'y peux rien. Un bon bain chaud me fera le plus grand bien.
Scott : - Dans ce cas, repose-toi ce soir. Je dois passer à Palmer Finances, Adam te déposera, mais prépare ta valise.
Flora : - Pour quelle raison ?
Scott : - J'ai un déplacement en Afrique à faire. Et j'ai besoin de mon hôtesse, ajoute-t-il avec un clin d'œil.
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