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Amok

Cet Os a participé au recueil d'Haloween d'HashLime, je vous invite à y faire un tour si l'envie vous prend. Bonne lecture en espérant que cela vous plaira.

Point de vue d'Eren


Le jour se lève, l'aube prit sa fin et mes paupière s'entrouvrent. Comme chaque jour, j'observe le paysage derrière la vitre. Les teintes dorées, orangées et rougeâtres dansent entre elles, tombant lascivement des arbres. C'est bien la seule raison qui me fait apprécier l'automne. Autrement à mes yeux ce n'est qu'une saison démotivante. Après quelques instants d'hésitation je décide de me lever et de rejoindre la salle de bain pour gagner une longue douche brûlante comme je les aime. Peut-être devrais-je me calmer à ce propos ? Les factures vont finir par augmenter leur note. Le contraire serait plus appréciable mais ce serait rêver trop intensément. Enfin, c'est quelque chose que je fais quotidiennement, ça ne ferait pas un gros changement. Une quarantaine de minutes passent avant que je ne me décide de rejoindre ma colocataire dans la cuisine.


-Bien dormi votre altesse ? Vous faut-il plus de temps pour réveiller votre personne ? Est-il trop tôt pour vous ? Se moque déjà la blonde, sirotant un thé fumant.

-Très drôle Yelena, tu me feras signe quand tu auras changé de disque. Ça fait  déjà un mois que tu me répètes ces mots chaque matin, dis-je en en ouvrant le frigidaire pour préparer mon petit-déjeuné.

-Un mois déjà ? Tu aurais pu me le dire avant ! J'aurai trouvé autre chose...

-Le temps passe vite ma vielle.

-Je constate ça.

-Ta vie est faite de constat ma parole.

-En effet. Hum... j'aurai du travailler dans la police. J'ai loupé ma vocation je crois.

-Pauvre toi.

-Oui pauvre moi, je pense que j'ai raté ma vie finalement.

-Pff t'es vraiment bête, déclarai-je.

-En attendant tu feras gaffe, tes œufs ont l'air de cramer, lâche mon amie faussement dédaigneuse.


Un petit bruit d'agacement sort de ma bouche pendant que Yelena continue de me parler.


-J'ai entendu dire que les Reiss faisaient une genre de fête le 31 du mois, tu y seras toi ?

-Honnêtement ? J'en sais rien, Historia m'a invité mais...Halloween ne m'intéresse pas. Je vais peut-être refuser.

-À toi de voir. Pour ma part je vais rester ici et mater Sense8.

-Ça semble être un bon programme.

-Ovviamente que ça l'est ! Bon je te laisse, déclare mon amie tout en se levant. Je vais être en retard sinon.

-Tu me laisses vraiment de corvée de vaisselle ? Demandai-je.

-Franchement ? Ouais. Astiques ces petites assiettes comme si ta vie en dépendait ! Aller à ce soir, déballe t-elle avant de passer la porte d'entrée tout en me faisant un grand sourire.


Je secoue la tête avant de continuer ce que je faisais. Au bout d'un quart d'heure je me prépare à rejoindre le studio et m'habille afin de gagner la rue. La fraîcheur de l'air me frappe, je resserre mon écharpe tel le frileux que je suis et par inadvertance bouscule quelqu'un. Qu'est-ce que cette personne faisait là ? C'est avec agacement que je pose les yeux sur elle et distingue un homme. Cheveux noirs, teint pâle, la vingtaine et une taille similaire à la mienne. Un sentiment plutôt étrange s'empare de moi à sa vue, moi même je ne comprends pas ce que cela signifie. 


-Excusez-moi de vous avoir bousculé signore, commence l'inconnu.

-Ce n'est rien...


Un blanc s'installe entre nous. Et nous nous observons, j'ai l'impression qu'il me détail. Ce court moment n'a rien d'agréable. Je commence donc à partir mais la voix de cet homme retentit de nouveau.


-Je me nomme Livaï, quel est votre nom ?

-Eren...dis-je tout en observant le noiraud avec une certaine incompréhension.

-Eren...répète t-il, un léger sourire naissant sur ses lèvres. Enchanté, je viens d'arriver dans le quartier. Je viens de Bari. Je suis un ami des Reiss, vous devez les connaitre je suppose ? 

-En effet. Vous venez de loin.

-Les temps sont dures en ce moment, j'ai quelques affaires à régler ici à Brescia. Donc mes amies m'ont gentiment proposé de m'héberger en attendant. Nous serons surement amené à nous recroiser.

-Je n'en doute pas.

-Vous n'êtes pas très bavard, remarque t-il.

-Je vais surtout être en retard.

-Oh oui, excusez-moi de vous déranger. Votre train devrait partir dans une vingtaine de minutes, vous devriez avoir le temps si vous vous dépêcher. Bonne journée, j'espère que nous nous reverrons bientôt.


Ce Livaï tourne les talons, m'abandonnant confus en plein milieu du trottoir. Comment sait-il que je dois prendre le train pour aller travailler ? J'hésite à le rattraper pour lui demander, mais me résigne en apercevant l'heure sur ma montre. Peut-être qu'Historia et Frieda lui ont parlé de moi...mais si c'était le cas il aurait déjà prit connaissance de mon prénom. Est-ce je me pose trop de questions pour rien ? Suis-je parano ? Je ne sais pas, mais je n'ai pas le temps d'y penser plus longtemps. Tout ce que je sais c'est que notre discussion était étrange. Loin de moi l'idée de vouloir le rencontrer de nouveau.



Les jours suivants passèrent rapidement, filant à toute allure au point de ne presque pas les apercevoir. Et me voilà, avachie dans le canapé en cette ennuyeuse nuit d'Halloween. Je m'emmerde profondément, qu'est-ce que je vais pouvoir faire ? Regarder la série de Yelena serait une perte de temps sachant que je l'ai déjà visionné auparavant. En entendant la musique traverser légèrement les murs, je finis par me demander si faire une petit tour à la soirée d'Historia et Frieda ne pourrait pas mouvementer un peu plus la mienne. Malgré mon refus, je pense qu'elles ne me laisseront pas sur le pas de la porte. Est-ce que je vais y retrouver cet homme là bas ? Je ne l'ai pas revu depuis la dernière fois, je ne vais pas m'en plaindre. Après quelques instants d'hésitation je me décide à finalement y aller. 


-Je vais faire un tour, je te dis à tout à l'heure.

-Ou à demain si jamais je dors quand tu rentreras.

-Flemmarde, lâchai-je.

-Vaffancùlo strònzo, casse-toi tu m'énerves déjà.


Je ris silencieusement tout en me couvrant avant de quitter la maison. Mes jambes me guident jusqu'au palier des Reiss et toque en attendant une réponse. Une jeune femme vêtue telle une vampire m'ouvre la porte. Elle est ensanglantée, la surprise dut se voir sur mon visage. L'espace d'un instant j'avais oublié que nous étions le 31 octobre. Cette dernière n'est pas une de mes voisines mais nous nous étions déjà croiser autrefois. Hitch Dreyse je crois. La châtain m'invite à entrer, je ne me fais pas prier et pénètre dans les lieux. Je regarde autour de moi, il y a une vingtaine de personnes plus ou moins déguisées dont certaines têtes que je ne connais pas. Mes yeux finissent par tomber sur Historia. Autrement dit le phénix de la soirée. Je m'avance donc vers elle pour la saluer. Quand cette dernière finis par m'apercevoir, un petit sourire prit place sur son visage.


-Eren ! Je vois que tu as finalement changé d'avis ! S'exclame t-elle.

-Oui, j'espère qu'il n'est pas trop tard.

-Mais non abruti, mieux vaut tard que jamais.

-Si tu le dis.

-Tu veux boire quelque chose ? Me demande mon interlocutrice.

-Non merci ça ira, je ne pense pas rester très longtemps.

-Comme tu voudras, répond ma voisine en ingurgitant une gorgée de prosecco.

-Je remarque mais...ton ami n'est pas là ?

-Mon ami ? Sois un peu plus précis s'il te plaît.

-Je parle de Livaï.

-Mais... qui est Livaï ? 

-Vous n'hébergez pas un ami venant de Bari ? Demandai-je, quelques peu confus.

-Non du tout, déclare la blonde. Qui t'as raconté ça ?


Je ne répond rien. Un frisson me parcoure entièrement. Se frayant un passage de mon dos jusqu'à ma nuque. Qui est donc ce type ? Pourquoi m'a t-il menti ? J'ai l'impression de devenir blême. Historia me parle mais le son de sa voix semble soudainement lointain. Je n'entends que mon esprit, se posant des questions sans réponse. Frieda finit par faire son apparition et c'est avec inquiétude que cette dernière pose sa main sur mon épaule.


-Hé...commence la brune, qu'est-ce qu'il y a ?


Mon regard croise le bleu de ses yeux, puis je me décide à parler. Contant mon étrange rencontre datant de plusieurs jours avec Livaï. À la fin de mon récit, les deux sœurs m'intiment d'appeler la police. Chose que je fais en m'éclipsant. Faire des rondes de temps en temps est la seule chose qu'ils puissent faire m'ont-ils dit. En dehors de ça, si je recroise le chemin de cet homme je n'aurai qu'à les recontacter. Ma soirée est définitivement pourrie et après plusieurs minutes de discussion à ce sujet avec mes voisines, je décide de retourner à la maison. Frieda me demande si je souhaite rester ou bien que quelqu'un me raccompagne mais je refuse poliment. C'est avec appréhension que je quitte cet endroit sous l'œil protecteur et attentif des Reiss.


Diverses pensées me tourmentent, plus troublantes les unes des autres. L'insécurité me gagne peu à peu et c'est avec empressement que je rentre chez moi. Il fait entièrement noir, la lune est ma seule lumière ce soir. J'allume l'interrupteur du hall ainsi que les autres pièces, je constate que ma colocataire est partie dormir. Je peux entendre ses ronflements d'ici, je suis content de savoir qu'elle va bien. Je pénètre dans la cuisine, peu sûr de moi et prends en main un tranchant couteau d'acier. Ne pas être désarmé me rassure d'une certaine façon. Peut-être que j'en fais trop, mais présentement je m'en fiche. Je rejoins ma chambre et une fois en pyjama me glisse dans ma couette après avoir déposer le couteau sous mon oreiller. À présent, je fixe ce blanc plafond. Le silence que je trouve d'ordinaire si reposant m'effraie. Car j'ai peur qu'il soit briser, briser par des pas qui n'appartiennent pas à mon amie. J'ai peur de les entendre se rapprocher de moi et d'entendre la poignée de ma porte se baisser lentement. J'ai peur de ne pas être seul dans cette pièce emplit de cauchemars invisibles. Il faut que je me calme. Les heures passent, le sommeil ne me trouve pas avant que mon corps ne décide de l'appeler. Ma gorge est sèche, ma bouche pâteuse. Les yeux à moitié ouverts, j'attrape la bouteille d'eau posée près de mon lit. J'ai mal à la tête. Une silhouette entre dans mon champs de vision, me fixant intensément depuis ma fenêtre. Il est là, lui. Le reflet de ses yeux m'assassine d'effrois, il me sourit lentement. Un sourire pervers et dément. Et moi j'hurle à m'en déchirer les cordes vocales. Livaï part et me laisse avec la peur à l'âme. Le cœur battant à presque s'en arrêter lâchement.



Trois mois sont passés. Trois mois sans que la police ne le trouve. Je commence à virer fou. J'ai toujours été plus ou moins peureux quelques fois. Mais jamais autant que je ne le suis aujourd'hui. Parfois dans la rue, j'ai le sentiment qu'il me suis de loin. Et quand je me retourne, je ne vois que de simple passants. Est-ce que c'est moi qui invente cela ? Ou alors est-ce qu'il était vraiment là ? Je ne sais pas...je ne sais plus...Il m'empoisonne. Yelena eu l'idée de remplacer toutes les serrures de la maison, je dois avouer que cela m'a apaisé légèrement. De mon coté un rideau prit place devant ma fenêtre, imaginer que ce dingue me regarde de nouveau dormir me rend malade. Peut-être n'était-ce pas la première fois qu'il agissait ainsi ? Les forces de l'ordre ont cessé leurs recherches depuis plusieurs semaines maintenant. Je me sens anxieux à l'idée de croiser de nouveau son chemin. Personne n'a jamais vu Livaï ni même entendu son prénom. Comme si il n'avait jamais exister. Pourtant je l'ai vu, jamais je ne l'oublierai. Je ne le l'ai pas inventé. Il n'existe pas que dans ma tête.


Aujourd'hui est la Giorno della Memoria, autrement dit la date d'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Depuis plusieurs années, mon amie aux cheveux blond et moi nous nous rendons au Lago di Garda en cette journée. Attendant le couché du soleil pour y déposer aux abords de l'eau des fleurs. Cette année j'étais assez réticent à l'idée d'y aller, je me sens constamment peu à l'aise dehors même si je ne le montre pas. Je n'ai pas envie de me laisser abattre, pas en cette journée en qui j'accorde beaucoup d'importance. Et puis je ne suis pas tout seul. C'est donc légèrement crispé qu'avec Yelena je me rapproche du lac et y dépose un Seringat, signifiant la mémoire. Tandis que mon amie, elle dépose une Ronce, symbole de la peine et de l'injustice. C'est ainsi que pendant plusieurs minutes, le silence s'invite. Nous faisant regarder l'horizon pendant que le vent souffle sa peine. Ma colocataire passe un bras autour de moi et m'étreint, me rappelle que je ne serais pas seul face à mes peurs.C'est ainsi que nous restons jusqu'à ce qu'une toile noir remplace le corail du ciel.

-Je t'invite au restaurant ce soir, lâche soudainement la blonde.

-Merci mais...en quel honneur ?

-Tu sais caro mio, il n'y a pas besoin d'une occasion particulière pour faire plaisir à quelqu'un.

-Je te l'accorde.

-Je sais que c'est assez difficile pour toi ces derniers temps. Si jamais tu te sens mal n'hésite pas à m'en faire part. Mon but n'est pas que tu passes une mauvaise soirée, communique t-elle.

-Je sais bien ne t'en fais pas. Ça va aller. Mais dis-moi, où m'emmènes tu ?

-Au I Du Dela Contrada !

-C'est pas là où tu t'étais goinfrée et que tu as passé ta nuit dans les toilettes ?

-Si mais...c'était pas de ma faute !

-Ah oui vraiment ?

-Puisque je te le dis.

-Mouais...

-Bon et si à la place de me rappeler ce douloureux souvenir on y allait ?

-Je te suis.


Sous ces derniers mots nous reprenons la route et rejoignons la ville, éclairée d'un rangée de lumière dorées. La soirée se passa bien, mais en son début la peur au ventre me submergea. De dos un homme était attablé. Possédant l'arrière du crane rasé, des cheveux ébènes et une peau ivoire. Je ne cessai de me demander si il était Livaï. Le temps s'était arrêter, je ne cessais de le fixer avec appréhension. Espérant que cet homme n'était pas celui que je pensais. Le doute planait pendant de longues minutes paraissant être des heures. Yelena me rassurait de son coté comme elle pouvait, mais rien ne pouvait me calmer tant et aussi longtemps que le visage de cette personne gardait son mystère. Puis il tourna la tête en ma direction. Mon cœur se serra, puis devint léger. Ce n'était pas lui même si il lui ressemblait quelque peu. L'ambiance changea  et fut plus agréable pour moi. Je pus profité pleinement de cette sortie.

Après de longues discussions et un repas plus que copieux, nous rentrons et c'est avec aversion que je mon esprit se prépare au châtiment qu'est le sommeil. Je n'ose pas demandé à Yelena de dormir avec moi même si je sais que je me ça m'aiderait à m'dormir.


Chaque nuit, je me retrouve pathétiquement les jambes serrées contre moi et pour seul berceuse ma respiration saccadée. Comme ce soir encore, le stress m'accompagne. Son horrible sourire repasse en boucle dans ma tête. Je suis épuisé, mes paupières sont lourdes. Je n'ai plus le contrôle de rien. Je n'aime pas ça. C'est donc un sommeil sans rêve qui entre en scène cette nuit. Ainsi qu'un souffle à un mètre, perturbant le scénario au complet. Mes yeux s'ouvrent brusquement. Mon cœur se déchaîne et avec le peu de courage qu'il me reste tourne la tête au pied du lit. Et je le vois. Lui. Est-ce que je rêve ? Je ne l'ai pas entendu entrer. Comment a t-il fait ? Ce dernier pose un doigt sur ses lèvres, m'invitant à me taire. Je freine un cris malgré moi et me tétanise.


-Chut...ne fais pas de bruit comme la dernière fois.

-Q-qu'est-ce que vous me voulez ? Demandai-je d'une voix peu assurée.

-Je ne voulais pas te faire peur.

-...

-Viens avec moi...

-H-hors d-de question.

-Ils nous attendent...


Je ne répond rien et déglutis difficilement.


-Ne me fais pas perdre patience Eren, déclare t-il nerveusement en élevant la voix.

-Où voulez-vous m'emmenez ?

-Arrêtes de poser autant de putains de questions.


Mon instinct se réveille, gardant toujours une arme sur moi depuis ce soir d'Halloween je l'empoigne. C'est la main tremblante que je tente de l'attaquer. L'intrus surpris de cela se recule, m'observant sans aucune émotion dans le noir. Mes muscles se bloquent, je pourrais le blesser. Il est juste en face de moi, mais pourtant je ne fais plus rien. Je suis tétanisé de nouveau, je n'ai jamais été aussi effrayé de ma vie.



-Je t'avais dit ce jour là que nous nous reverrons bientôt.

-Q-qui êtes v-vous ?

-Tu avais l'air si faible, comme maintenant. Ils vont t'adorer.

-Q-qui ça "ils" ? Demandai-je.


Les lumières s'allument dans le couloir, les pas de Yelena commencent à se faire entendre. À la volée Livaï  passe par la fenêtre et s'enfuit. Encore. Les chiens du voisinage aboient, mon âme trépasse. Mon amie me voit, elle me secoue. Elle répète mon prénom, mes yeux sont figés vers la fenêtre. Elle panique, je l'entends. Je ne sais plus pensé, elle touche mes cheveux. Elle est choquée, comme moi je l'étais. Je veux juste disparaître.



"-Tu vas t'en sortir Eren.

-Comment ?

-Crois en la flamme qui t'habite, peut importe qui est cette homme et ce qu'il te veut. Ne le laisse pas éteindre ta lumière.

-Ce n'est pas facile.

-Rien n'est facile dans ce monde, juste bats-toi.

-Et si je perds ?

-Alors tu te relèveras."



Après ce soir là nous avons quitté la ville pour nous installé beaucoup plus loin. Dans la ville de Catane précisément. Je peinais à me remettre de cette période de ma vie. Son visage ne cessait d'hanter mes nuits. J'étais effrayé, effrayé de savoir que cette horrible personne se baladait librement dans ce monde. Sans savoir où elle se trouve, sans savoir ce qu'elle me voulait. Deux années sont passées sans aucune nouvelle de Livaï. Comme si il n'existait plus. Pendant plusieurs mois je ne pouvais fermer les yeux. Ne voulant pas le voir apparaître à nouveau au pied de mon lit et m'observer. Devenant insomniaque. Chaque pas que j'entendais dans la rue me faisait frissonner. Chaque souffle me faisait penser à lui. Je ne pouvais plus sortir, il m'était difficile d'être en contact avec d'autres personnes. J'ai été traumatiser, il n'y a pas d'autres mots pour expliquer l'enfer que j'ai vécu. Une mèche blanche  s'est d'ailleurs formée sur ma tête, le soir même de ma dernière rencontre avec lui. Actuellement je me sens mieux, mes journées reprennent de belles couleurs. Je suis à présent graphiste pour une marque assez prestigieuse, je gagne donc mieux ma vie à présent. C'était dur de remonter la pente. Yelena quand à elle, reste fidèle à elle-même. Cynique, bosseuse et toujours là pour moi. Nous vivons toujours ensemble. Je prévois de partir à Venise dans quelques jours pour le carnaval de Viareggio. Ces derniers temps, j'ai l'impression de pouvoir enfin respirer pleinement. C'est agréable, j'ai le sentiment de reprendre le contrôle de ce que j'entreprends. La gaieté regagne mon cœur.



Jusqu'au jour où il m'a retrouvé.

Et que la lumière du soleil manque à ma vie chaque secondes qui passent.

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