Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

La femme forte

Un immense sourire perça à travers ses larmes et il le lui rendit, ivre de joie. Astoria se jeta à son cou, l'entrainant dans un grand huit d'émotions. Drago l'attrapa par la taille sans ménagement, exultant de sentir contre son torse sa poitrine, son souffle sur ses joues, ses mains sur sa nuque. Son cœur battait si vite que durant une poignée de secondes, tout disparut. Il n'y eut plus que lui et Astoria et les sentiments si fort, si passionnels, si soudains qu'ils portaient l'un à l'autre. Il ne voulait plus la lâcher et il jubila lorsqu'elle se détendit dans ses bras avec un gémissement de bien-être. Après tant d'années de solitude, il avait enfin l'impression d'avoir trouvé sa place. Il estimait réellement Astoria. Elle était intelligente, ambitieuse, volontaire. Elle était belle. Il avait trouvé le seul endroit où il ne serait jamais jugé, rabaissé, insulté. Elle le voyait tel qu'il était vraiment. Elle le voyait même meilleur qu'il ne l'était vraiment. 

Astoria se sépara de lui, colla son front sur le sien, les yeux fermés. Elle tremblait telle une feuille dans ses bras.

« Eloigne toi de ma femme, sale Mangemort ! »

Ils s'éloignèrent l'un de l'autre dans un sursaut et, dans un réflexe qu'il ne pensait pas avoir, Drago fit un pas devant Astoria pour la protéger et tira sa baguette d'un geste vif. Theodore et Dennis se trouvaient tous les deux dans l'encadrement de la porte menant au salon, une expression de profonde surprise et incompréhension pour l'un, rouge de rage pour l'autre. Theo avait forcément entendu leur transplanage. Ils avaient dû arriver par la cheminée. Il aurait dû y penser...

« Tu n'es qu'une petite trainée... C'est lui le père ? C'est pour ce fils de pute que tu voulais me quitter ?!

- Le... le père ? » bredouilla Theodore.

Drago fit un pas, planta sa baguette dans le cou de cet homme qu'il exécrait alors qu'il cherchait à attraper Astoria. Le regardant de haut, il sentit une profonde froideur le gagner. Froideur dévorante qui ne l'avait pas envahi depuis des années, depuis Poudlard, depuis la guerre.

« Dégage de là, siffla-t-il d'un ton forgé par son père au cours des années : calme, mais terrifiant.

- Je ne partirais pas sans ma femme, Malefoy.

- Tu as perdu tout droit sur ta femme lorsque tu as choisi de lever la main sur elle.

- J'ai besoin qu'on prenne un moment pour m'expliquer là. »

Theodore les éloigna tant qu'il put pour se placer entre les deux hommes qui, torse contre torse, se menaçaient de la baguette.

« Demande donc à ton beau-frère de t'expliquer... Que s'est-il passé cette semaine, Fawley ?

- Et que s'est-il passé ces derniers mois ? Depuis quand couches-tu avec ma femme ?!

- Drago, tu...

- Trois semaines. » L'information avait claqué, et Dennis avait pali instantanément. « Seulement trois semaines. Je n'étais pas le père. Tu as tué ton propre gosse, Fawley.

- Quel gosse ? Mais enfin...

- Astoria était enceinte. Fawley l'a torturé pendant des jours. Elle a perdu le bébé.

- Drago, enfin, je ne crois pas que... »

Drago planta son regard de celui de son ami qui doutait clairement de la véracité de ses propos, puis reporta son regard sur Astoria qui, appuyée contre la porte de l'entrée, semblait au bord de l'évanouissement. Elle gardait résolument la tête baissée, incapable d'affronter la scène qui se jouait dans sa vie. Drago l'interpella et elle planta ses yeux désespérés dans les siens, lui déchirant le cœur. Il lui demanda de montrer à Theo ce qu'elle lui avait montré un peu plus tôt. Elle sembla hésiter... Il fut pris d'une terrible angoisse, celle qu'elle abandonne, qu'elle choisisse la facilité et parte avec cet enfoiré. Qu'elle le quitte...

Et puis d'un geste tremblant, ses grands yeux verts toujours résolument fixés dans les siens, elle remonta les manches larges de sa robe de sorcière pour dévoiler les larges ecchymoses. Drago en frissonna de tout son être.

Merlin, cette femme était d'une force...

Toutes les émotions semblèrent traverser le visage de Theodore alors que son regard alternait entre les bras d'Astoria, Drago, et Dennis.

« Peu importe. » s'exclama ce dernier. « Tout ça sera réglé en famille, et Malefoy ne fait pas partie de la famille. »

Drago en fut soufflé.

« Sortez de chez moi. Tous les deux. » grinça-t-il.

- Je ne partirais pas sans ma femme et-

- Aucune loi n'impose à Astoria de t'obéir. Elle est ici de son plein gré, en tant qu'invitée. Je ne vous ai pas invités.

- Drago... tenta Theo.

- SORTEZ ! »

Dennis Fawley lutta encore quelques instants contre son beau-frère mais devant un Drago Malefoy aux traits tirés par la haine, aux poings serrés, au regard foudroyant, il dut se résoudre à utiliser un autre moyen pour parvenir à ses fins.

Aussitôt les deux hommes partis, des sanglots éclatèrent dans son dos et Drago eut à peine le temps de se retourner pour observer, impuissant, la chute d'Astoria sur la moquette de son entrée. Elle tremblait de tout son être, le sort retenant ses cheveux en un chignon haut s'était estompé et ses longues mèches brunes tombèrent en rideau sur son visage. Il entreprit de l'aider à se relever.

Juste avant d'observer la large tâche écarlate qui s'étendait sur sa moquette immaculée.

Evidemment, Fawley ne l'avait pas emmenée voir un médecin...

Il allait transplaner à Sainte-Mangouste mais Astoria posa sa main sur son bras pour le retenir.

« La famille de Dennis fait partie du conseil d'administration de Sainte Mangouste... Ne m'emmène pas là-bas, il viendra me chercher et... »

Il expira longuement, se laissant gagné par la panique. Et puis pris une décision.

Quelques minutes plus tard, Drago traversait le cabinet médical moldu qu'il avait quitté en compagnie d'Astoria, trois semaines plus tôt. Il n'accorda aucun regard aux patients qui attendaient dans la petite salle d'attente. Il ignora les plaintes de la secrétaire médicale et le regard surpris du médecin et de la vieille dame assis autour du bureau.

« C'est vous qui avez fait ça. » souffla-t-il indiquant la jeune femme tremblante qu'il portait contre lui. « Maintenant, vous allez devoir réparer votre erreur. »

>>o<<

Drago observait Astoria dormir depuis de longues minutes déjà. Apaisée par un filtre de paix qui l'aidait à trouver le sommeil plus facilement, elle semblait aller bien. Semblait.

Quelques jours plus tôt, il l'avait ramené de l'hôpital moldu où le médecin les avait directement envoyés en avisant l'état de la jeune femme. Elle avait subi des soins pour ses plaies ainsi qu'un curetage, le fœtus n'ayant pas été correctement expulsé. Il ne s'était jamais senti aussi mal, aussi impuissant que durant ces vingt-quatre heures... Astoria, quant à elle, semblait avoir été vidée de toute vie, comme si la menace que Dennis posait sur elle l'empêchait de craquer et qu'enfin en sécurité auprès de son amant, l'adrénaline ne lui permettait plus de tenir debout.

Les médecins lui avaient recommandé un repos forcé d'une semaine et ils avaient dû repousser leur départ pour ne pas mettre en péril la santé de la jeune femme. Drago l'avait emmené dans un hôtel moldu un peu miteux de la petite ville où ils se trouvaient. L'affaire n'avait pas encore été rendue publique et tant qu'elle ne l'était pas, les Fawley et les Greengrass seraient prêt à tout pour qu'Astoria retourne auprès de Dennis, même s'il leur fallait utiliser la force. Il eut même la confirmation qu'un passage avait été fait chez lui lorsqu'il revint chercher quelques affaires un soir et qu'il en trouva la petite maison dévastée.

Ça avait été un réel coup dur pour lui. Cette maison, bien que moldue, l'avait accueilli pendant tant d'années... Il s'était coupé du monde pour se reconstruire tant bien que mal, il s'était créé un cocon de solitude et le retrouver saccagé l'avait profondément bouleversé.

Durant cette semaine de convalescence où Astoria passait les trois-quarts de son temps endormie et le reste plongée dans des pensées moroses, Drago avait pu arranger leur départ. Il avait choisi la Nouvelle Zélande finalement. C'était suffisamment loin pour qu'on les laisse tranquille et c'était une société sorcière toute nouvelle qui s'émancipait de celle régie par Melbourne. Ils pourraient se construire leur place plus facilement là-bas, il en était certain.

Cependant, deux problèmes venaient troubler leurs plans. La première, et pas des moindres, concernait la baguette magique d'Astoria que Dennis avait caché elle ne savait où. Ils s'étaient résolus à l'abandonner, bien que la jeune femme regrette de ne pas pouvoir aller la récupérer elle-même, y étant, comme tous les sorciers, très attachée. De plus, se rendre elle-même chez Olivander représentait un trop gros risque. Elle y serait attendu... La décision avait donc été prise d'attendre d'être en Nouvelle-Zélande pour lui en acheter une nouvelle.

Le deuxième point était le choix du moyen de transport avait été plus compliqué à trouver et avait repoussé de quelques jours le départ. C'était une bien trop grande distance à parcourir en balais ou en transplanage et les portoloins étaient régis par le Ministère de la Magie où les Greengrass et les Fawley avaient bien trop de pouvoirs.

« Nous pourrions prendre un avion... avait un soir proposé Astoria alors qu'elle s'était blottie contre le torse nu de Drago

- Le truc moldu qui vole, là ? Mais t'es malade ?!

- Non, c'est le seul moyen de partir sans que ma famille ou celle de Dennis ne connaissent la destination.

- Mais... Comment on fait ? On monte dedans comme dans un train ?

- Bah... »

Ils avaient pouffé de rire, un peu décontenancés devant leur manque de connaissances moldues.

« On pourrait demander de l'aide à Lisa... Lisa ne nous dénoncera pas, Drago. »

Lisa. Lisa Hale, une amie moldue proche d'Astoria. Il savait qu'elle n'avait jamais apprécié Dennis. Il n'y avait aucune chance qu'elle les trahisse, en effet.

« Je... je sais que je ne pourrais pas dire au revoir à ma famille mais... J'aimerais revoir Lisa et Ginny avant de partir... Elles doivent s'inquiéter et...

- Hors de question que je te conduise chez ces traitres à leur sang de Weasley.

- On pourrait s'arranger pour que...

- C'est hors de question, Astoria. Je ne leur fais pas confiance.

- Enfin, tu... Tu as dit au revoir à ta mère et... »

Oui, il avait pu dire au revoir à sa mère. Quelques jours plus tôt lorsqu'il lui avait également annoncé retirer une partie de son héritage familial du coffre de Gringotts. Elle ne l'avait pas très bien pris...

Astoria avait fondu en larmes, une fois encore. Et Drago avait craqué.

>>o<<

« Malefoy.

- Potter. »

Drago se détourna rapidement de son ancien camarade, ne sachant pas comment se comporter avec lui. Ni avec aucune des autres personnes présentes dans le petit appartement de Lisa d'ailleurs. Jugeant que, dans ce genre de situation, il était préférable de rester sur ses gardes, il avait revêtu son masque de parfait héritier Malefoy et s'était juré de n'ouvrir la bouche que s'il y était réellement obligé.

Astoria avait négocié au moins de revoir Lisa et Ginny, ses deux amies les plus proches.

« Tu n'es pas obligé de rester, je ne crains rien ici, Drago... Tu ne devais pas t'occuper de passer à Gringotts et d'aller vendre la maison ?

- Je ne peux pas te laisser seule avec... eux.

- Ça ira, je te le promets... Vas-y. »

Elle lui avait adressé un sourire rassurant et avait déposé ses lèvres sur les siennes avec une telle douceur qu'il avait de nouveau craqué.

A présent, alors qu'il suivait le gobelin jusqu'à son coffre, son cœur battait la chamade en songeant à tout ce qu'il pouvait lui arriver loin de lui. A tout ce qu'il lui était déjà arrivée... Plusieurs fois, il dut lutter pour ne pas rebrousser chemin et transplaner chez l'amie d'Astoria. Plusieurs fois, il dut se convaincre qu'elle avait raison, qu'elle ne risquait rien où elle se trouvait, d'autant plus que St Potter l'intouchable était avec elle. Mais c'était plus fort que lui, l'inquiétude le dévorait tout entier !

L'inquiétude... Il n'avait pas l'habitude d'être inquiet. D'ailleurs, depuis la fin de la guerre, il n'avait pas été inquiet une seule fois. Son père lui aurait dit qu'il ferait preuve de faiblesse, que cette femme n'était même pas la sienne, n'avait pas la carrure pour devenir une Malefoy et qu'il se devait de passer son chemin, laisser les problèmes des Fawley aux Fawley.

Drago ne put s'empêcher de sourire. Son père aurait détesté ce qu'il faisait de sa vie. La simple idée de le décevoir alors que lui brulait de bonheur dans les bras d'une femme aussi forte et indépendante qu'Astoria le faisait jubiler. Lorsqu'ils partiraient enfin et que l'affaire éclaterait dans les journaux, Lucius Malefoy en entendrait parler du fond de sa cellule à Azkaban et Drago en tirerait sa plus belle vengeance pour tout ce qu'il lui avait fait. Pour l'affreuse réputation qu'il lui avait laissé.

Cette simple idée lui rendait le cœur plus léger. Il n'avait plus qu'une hâte : retrouver Astoria et lui dire à quel point il l'aimait, à quel point il était heureux de partir avec elle, aussi loin que possible.

Il avait ouvert un second compte à Gringotts quelques années plus tôt pour y placer ses propres économies et y avait fait déplacer sa part de l'héritage en sécurité, au cas où sa mère tente de le déshériter pour le retenir auprès d'elle. La laisser lui brisait un peu le cœur, mais il espérait qu'elle comprenne et qu'elle vienne leur rendre visite dans quelques mois en Nouvelle-Zélande, lorsque les choses seraient calmées. Il choisit de retirer dans un premier temps 5 000 Gallions, ce qui représentait déjà une très belle somme, et en converti 400 en argent moldu. Astoria avait acheté par correspondance un livre sur le pays dans lequel ils se rendaient et en avait eu, grâce aux photos, les yeux pleins d'étoiles. Drago lui avait promis qu'ils visiteraient dans un premier temps et elle avait inscrit des petites croix à côté des photos qui lui plaisaient le plus, c'est-à-dire pratiquement toutes. Seulement, les sorciers n'étaient pas de grands voyageurs et le moyen le plus simple était de passer par des agences de voyages moldus ou en tout cas, par les attractions touristiques moldues. 400 gallions leur permettraient de tenir quelques semaines sans se préoccuper des dépenses faites, et puis si ça ne suffisait pas, Gringotts lui transmettrait un nouveau paquet de billets par hibou.

Il sortit de la banque, armé de sa bourse qui, de sa petite taille et de sa légèreté, ne laissait aucunement deviner la somme astronomique qui se trouvait à l'intérieur. Puis son regard accrocha la vitrine de Tissard et Brodette et, pris d'une subite pulsion, il entra. Astoria n'avait pu retourner chercher des affaires chez elle et Drago jetait des recurvites à sa robe et ses sous-vêtements pour qu'elle puisse les remettre tous les jours. De nouveaux vêtements lui feraient sans doute plaisir.

Il était entré dans la boutique plein de fierté à l'idée d'offrir son premier cadeau à la jeune femme, et puis avait piqué un fard. Il y en avait de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les couleurs... La vendeuse avait bien essayé de l'aider dans son choix mais il ne connaissait rien des gouts d'Astoria en matière de vêtements... Finalement, après avoir passer de longues minutes à la décrire, la vendeuse lui avait proposé trois modèles, deux de couleurs plutôt neutre – Drago n'était pas sûr d'avoir déjà vu Astoria porter des couleurs vives depuis qu'ils s'étaient retrouvés, quelques mois plus tôt – et une plus échancrée, plus ajustée, d'un bleu saphir qu'elle lui décrit comme étant leur meilleure vente du moment. Drago n'ayant pas d'autres choix que de lui faire confiance, il paya sa commande en se disant que de toute manière, si ça ne lui plaisait pas, il lui en achèterait de nouvelles en Nouvelle-Zélande.

Il s'était ensuite rendu au Ministère mais cette fois-ci, il n'avait pas baissé les yeux. Leur départ était imminent, l'amie d'Astoria ayant fait le nécessaire pour leur procurer des billets d'avion. Dans quelques jours, il n'y aurait plus de Drago Malefoy et d'Astoria Fawley. Il n'y aurait plus que Drago et Astoria. Plus de réputation, plus de mari violent, plus de mère étouffante, plus de travail ennuyeux... Juste Drago et Astoria à l'autre bout du monde, vivants comme des rois en dilapidant l'héritage des Malefoy.

Juste Drago et Astoria, heureux.

Il s'était rendu au niveau trois afin de proposer au Ministère le rachat de la maison moldue dans laquelle il habitait. Trois ans plus tôt, lorsqu'il avait acheté cette petite maison, il y avait effectué une série de travaux, entre autres le raccordement au réseau de cheminée. Il avait vidé toutes ses affaires et meubles qui n'avaient pas trop subit les dégâts de la visite surprise qu'il avait reçu quelques jours plus tôt, les plaçant dans un garde-meuble en attendant de pouvoir les faire venir en Nouvelle-Zélande. Il en tira un bon prix et il donna les coordonnées bancaires de son nouveau compte pour ne pas s'encombrer d'une nouvelle somme d'argent.

C'était la dernière tâche administrative qu'il devait faire avant leur départ. Il se retrouvait ainsi coupé du monde, sans aucun foyer, aucun emploi. Il avait tout quitté pour elle, et il ne regrettait rien, absolument rien. Il n'avait qu'une envie : la retrouver, la serrer dans ses bras.

Son cœur s'arrêta net lorsqu'il transplana : l'appartement où il l'avait laissée était vide.

Les verres étaient encore à moitié plein sur la table, un était renversé et le vin rouge goutait encore sur le tapis crème. Il n'y avait pas d'autres traces de lutte, uniquement le silence écrasant, et Drago se laissa tomber à genoux sous le choc. Il n'aurait pas dû la laisser... Il n'aurait pas dû... 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro