
Chapitre 03 : Un Plaisir.
Je frotte mes mains l'une contre l'autre. Mes ongles sont miteux. Mon pouce saigne. Je viens de me ronger l'ongle jusqu'à saigné, et mon index n'en est pas loin. Merde, l'idiote.
La femme en face de moi, boit son thé. Elle est magnifique, et ses ongles sont impeccablement bien fait. Elle tapote le haut de sa lèvre supérieure avec un mouchoir en tissus pour enlever l'humidité de la boisson chaude.
« Vous vous appelez comment, déjà ? » Dit elle en posant sa tasse et en humectant sont rouge a lèvre avec sa langue.
« Roxanne Feight, madame. »
« Avez vous des enfants à nourrir, ou quelque chose dans le genre mademoiselle Feight ? Avez vous fait une erreur de jeunesse et vos parents vous ont ils mis à la porte ? » Elle me demande en me regardant d'un œil mal vaillant. « Parce que, sachez le, je ne vous donnerez pas ce poste Mademoiselle. Vous assumerez vos erreurs, sans que je sois complice de toute votre mascarade. »
J'ouvre la bouche sous le choc mais rien ne sort. Elle croit que je suis réellement tomber enceinte et que j'ai étais mise à la porte ? Et si c'était le cas, en quoi cela la concerne ?
« Madame, avec tous le respect que je... »
« Sortez de ma maison Mademoiselle Feight. Maintenant. »
Je dois rattraper le coup, en vitesse. J'ai besoin de ce poste. C'est une grosse conne, mais j'ai besoin de ce travail. Qu'es ce que je dois dire ? Être honnête ? Lui déballer ma vie privée pour obtenir le seul job, n'ayant pas besoin de diplôme précis, qui est bien payer et qui ne n'hésite pas de montrer ses seins ?
« Mes parents sont morts Madame. Je finance mon loyer trop élevé pour un studio dans lequel j'habite seule et qui est minuscule. Et enfin, pour votre gouverne, je n'ai pas d'enfants à assumer. Merci de m'avoir reçu. »
Je lui tend la main, déjà debout, le mentaux déjà sur les épaules. Elle me regarde assise dans son fauteuil confortable, et ne cils pas. Elle se lève et finit par me serrer la main.
« Revenez demain, à 18h. Si vous n'êtes pas là, à l'heure, je donnerais le poste à quelqu'un d'autre. Je vous donnerez votre contrat, et vous montrerai votre logement. Bonne soirée Mademoiselle Feight.»
« Je vous ai dis que c'était un plaisir, Madame Styles ? »
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