Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

I- Tia

  — Tia dépêche-toi !

— Oui c'est bon j'arrive, chuchotais-je lassée par l'impatience de ma meilleure amie.

Je cache quelques paquets de biscuits sous ma veste pendant qu'Adlyne surveille s'il n'y a personne à l'autre bout du rayon du supermarché. Je la rejoins d'un pas qui se veux calme et décontracté, après tout ce n'est pas la première fois que nous faisons ça : nous volons de la nourriture toutes les semaines. Enfin toujours est-il que la prudence draconienne de mon amie nous a toujours permit de réussir nos coups... Nous nous dirigeons vers les caisses et apercevons le vigile près de celles-ci qui surveille les moindres mouvements des clients. Quelque chose cloche. D'habitude, le gardien de sécurité nous dévisage avec méfiance au moins une fois avant de détourné le regard sur un enfant jouant avec le vieux distributeur de bonbon mais cette fois-ci il m'adresse un sourire narquois tout en me regardant dans les yeux. J'en informe Adlyne immédiatement.

— Regarde discrètement le vigile sur ta gauche. Il nous a repéré, annonçais-je entre mes dents, inquiète.

Adlyne hoche de la tête puis s'engage au niveau des détecteurs de vol au moment où la vieille dame devant nous traverse les capteurs avec son panier. Je la suis et souffle un bon coup quand nous sommes passées sans faire sonner tout le magasin. Nous avons réussis. Je prends rapidement le bras de ma meilleure amie et l'entraîne dehors. Je veux quitter cet endroit le plus vite possible. Une fois arrivées à l'extérieur de la supérette, Adlyne éclate de rire.

— Je te l'avait bien dit qu'on réussirais, me dit-elle un grand sourire aux lèvres.

— Oui mais la prochaine fois, il faut qu'on change de magasin : le vigile nous connais trop et sait que nous n'achetons jamais rien. En plus, il m'a regardé bizarrement aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il savait ce que l'on faisait, avouais-je perplexe.

— Oh Tia ! Arrête de voir le mal partout, et surtout défronce tes sourcils tu vas avoir des rides à la fin, plaisante-t-elle mais je ne trouve pas ça drôle.

Soudain des voitures de police arrivent en trombe et se garent devant nous. Nous nous regardons toute les deux et nous mettons à courir aussi vite que nous le pouvons. J'entends les portes des véhicules claquer, signe que les policiers remontent en voiture. Nous sommes bientôt poursuivies par la police qui met en marche ses gyrophares. Malgré cela, nous continuons à courir et nous arrivons enfin à un croisement entre deux ruelles. Adlyne qui est devant moi tourne sur la droite et je la rejoins dans cette cachette improvisée. Nous sommes haletantes et j'imagine mes joues aussi rouges que les siennes suite à notre course-poursuite. Les gyrophares arrivent à notre auteur et nous nous jetons un coup d'oeil mutuel pour garder l'espoir d'échapper à la police. Je sais maintenant pourquoi le vigile du supermarché souriait, il savait que des agents arriveraient pour nous arrêter... La patrouille dépasse enfin notre position et nous nous regardons encore. Puis soudain, nous éclatons de rire. Un rire franc, de soulagement et preuve que l'adrénaline bouillonnait en nous. J'observe mon amie et je ne peux m'empêcher de la trouver belle avec ses longs cheveux blonds, ses yeux d'un bleu océan entourés de quelques taches de rousseur et ses fines lèvres roses : tout mon contraire. Mes cheveux bruns foncés sont sûrement emmêlés, mes yeux marrons fatigués et mes lèvres que je trouve charnues sont à mon avis plutôt banales...

— On a eut chaud dis donc, reconnait Adlyne.

— C'est sûr ! Tu as toujours la nourriture avec toi ? demandais-je en vérifiant que mes paquets de biscuits sont bien là.

— Oui ne t'inquiètes pas. J'ai des bonbons et des chips, m'annonce-t-elle, fière d'elle. Et toi ?

— Des biscuits et des chewing-gum.

Nous rigolons puis nous mettons à marcher après avoir vérifié que la police n'était plus dans les parages. Deux adolescentes qui volent régulièrement au supermarché peuvent être considérées comme folles mais nous avons dû nous adapter avec le temps... Il y a longtemps, plusieurs guerres mondiales ont éclatées, ce qui a coûté beaucoup d'argent au peuple de chaque pays concernés par ces guerres. À la fin de la dernière guerre qui datent d'environ 30 ans, tous les pays ont conclus un traité dans lequel il y a été convenu qu'une paix inviolable et qu'une monarchie absolue règneraient sur les territoires qui seront désormais des royaumes. Moi et Adlyne vivons dans le Royaume d'Amérique qui est gouverné par le Roi Carter et la Reine Alisson. Personne ne sait comment ils ont atteins le pouvoir pourtant mon père m'a raconté que dès que le traité à été signé, le roi et la reine sont apparus au palais royal quelques jours plus tard...

Cela ne fait même pas deux minutes que nous marchons que nous entendons des sirènes de police approcher. Nous nous mettons à courir quand nous nous apercevons qu'il n'y a pas d'issus. Une voiture dernière nous accélère quand elle nous repère, ce qui nous fait courir encore plus vite. Brusquement, un véhicule nous barre la route à un carrefour que nous nous apprêtions à traverser et des agents sortent de la voiture la seconde d'après, des pistolets braqués sur nous.

— Arrêtez-vous, crie un des quatre agents qui nous entourent.

On n'ose même plus bouger le petit doigt, ce qui permet à deux exécutants de nous passer les menottes.

Adlyne et moi volons depuis que nous savons marcher et il ne nous ai jamais arrivé de nous faire prendre. Jamais. Et c'est à 18 ans que nous vivons notre première arrestation. Si mon père apprend un jour ce qu'il nous arrive, il ne me le pardonnera pas. Oui, car mon père est l'un des voleurs encore actif de ce royaume alors en temps que fille d'un des plus grands voleurs que ce royaume ait connu, je me vois mal lui annoncer que j'ai échoué. Bien sûr, je devais rapporter quelque chose à manger chez nous, comme toujours car mon père ne peux pas obtenir d'emploi vu son statue de voleur recherché. Je me souviens parfaitement de ses paroles lorsque j'étais petite et qu'il me bordait :

— Écoutes-moi bien Tia, je préférerais mourir que de travailler un seul jour de ma vie. Tous ses gens qui travaillent jour après jour pour redresser la société et l'économie du royaume perdent leur temps. L'homme à créé le travail et maintenant vit avec l'idée qu'il faut un métier pour exister, me dit-il, assis sur le bord de mon lit.

— Mais toi, Papa, tu ne travailles pas, affirmais-je.

— Non et jamais un Steals ne travaillera de sa vie.

— Je veux devenir comme toi Papa. Un jour, je serais une voleuse, dis-je toute excitée.

— Ne t'en fais pas pour ça Tia, tu apprendras bien assez tôt le métier de voleur.

Et il avait raison car le lendemain, j'apprenais à dérober un porte-feuille. J'avais cinq ans à cette époque et depuis j'ai tout appris du métier sauf peut-être semer la police. D'ailleurs je n'étais pas seule puisqu'Adlyne suivait la même formation que moi : son père était un très bon ami du mien et quand lui et sa femme moururent, il accueillit leur fille du même âge que moi. Nous avions 6 ans. En ce temps là j'enviais sans arrêt ma meilleure amie d'avoir connu sa mère au moins durant les 6 premières années de sa vie, car je n'ai jamais eux cette chance. D'après mon père, je suis son portrait craché mais les seules fois où je peux nous comparer c'est quand je fouille dans les affaires de mon père pour y dénicher d'éventuels souvenirs de sa vie avec elle. Ma mère est morte en me donnant naissance et malgré cela, mon père ne m'a jamais reproché sa mort même si je sais que sans moi, elle serait encore en vie...

— Tia !

Une voix que je connais me sort de mes pensées et je tourne la tête vers Adlyne, assise à l'arrière de la voiture de police, les mains dans le dos et moi à ses côtés, dans le même état. Je ne m'étais même pas aperçue que la voiture roulait. J'inspecte chaque centimètre carré du véhicule, c'est la toute première fois que je monte dans l'un deux car les voitures sont des moyens de transport réservés aux riches et à la police.

— Quoi ? chuchotais-je à mon tour.

— Tu es dans les nuages depuis tout à l'heure. Ça va ?

—Oui, ne t'inquiète pas. Si ça se trouve on aura juste un avertissement, me rassurais-je.

Une fois arrivées au commissariat, on nous emmène chacune dans des directions opposées et j'ai juste le temps de glisser quelques paroles à mon amie :

— N'oublie pas le gâteau au chocolat dans le four, lui dis-je dans l'oreille.

Elle sait parfaitement ce que ça veut dire. Nous avons inventé ce moyen de communication quand nous étions petites, c'est pour cela que la phrase parait un peu enfantine mais la traduction exacte est : « Ne parle pas, mon père nous attend à la maison. ». Et nous savons toutes les deux que nous craignons plus mon père que la police.

Je suis très vite dirigée vers une salle d'interrogatoire. Celle-ci est composée de mur de briques brunes, d'une fausse fenêtre peinte en blanc, d'une table en acier, d'une chaise en face de deux autre ainsi qu'une grande vitre teintée prenant presque tout le mur sur la gauche de la table. Un homme chauve quarantenaire me fait asseoir sur une chaise puis m'enlève mes menottes. Je ne peux m'empêcher de me masser les poignets pour montrer à ces agents que leurs menottes m'ont fait souffrir. Le chauve est accompagné d'un autre homme d'à peu près le même âge qui porte un costume intégral un peu trop large pour lui tandis que son collègue est habillé d'une chemise blanche rentrée dans un pantalon de costume noir cintré. Autant dire que ce sont deux opposés.

— Alors dis-nous jeune fille, pourquoi volais-tu dans cette supérette ? me demande le chauve.

— Je suis obligée de voler pour manger, crachais-je sûre de moi.

— Arrête de nous jouer la pauvre petite fille qui n'a pas de quoi manger s'il-te-plais, abrège son collègue aux cheveux bruns grisonnants. Tu voulais revendre ce que tu avais volé pas vrai ?

— Non, dis-je précipitamment. C'est vrai, je ne mange que ce que je vole.

— Bon et bien, dit le chauve à son acolyte comme si je n'était pas présente, elle n'a pas décidé de nous dire la vérité et maintenant nous allons devoir la conduire en prison pour vol et délit de fuite.

Je pose ma tête sur mon poing pour montrer mon ennui devant leur conversation faite pour me faire peur, ce qui ne marche pas du tout et attend une opportunité pour prendre la parole.

— Et il n'y a pas un autre moyen pour que vous oubliez cette histoire et que je reprenne le cour de ma vie ?

— Il y a bien..., commence le chauve mais il est vite coupé par le brun.

— Tu crois que...

— Oui je pense. Regarde-la.

Ils me regardent tous les deux et se sourient mutuellement, comme fières de leur idée que je ne connais toujours pas. Soudain, le brun quitte la salle et revient deux minutes plus tard, un bout de papier à la main. Il le pose devant moi, ce qui attire ma curiosité. Je me redresse brusquement et examine la feuille. C'est une espèce de questionnaire détaillé.

— Qu'est-ce que c'est ? demandais-je.

— Remplit-le et tu pourra sortir d'ici sans aucune charge contre toi.

— Où est le stylo ? réclamais-je joyeusement.

Le brun me tend un stylo que j'accepte et commence à lire la feuille tout en répondant :

NOM : Steals

PRÉNOM : Tia

ÂGE : 18 ans

ADRESSE : 11 Remsen Street, Brooklyn Heights, 11201

ÉTAT : Etat du New Royal York

VILLE : New Royal York

ARONDISSEMENT : Brooklyn

Après avoir répondu aux questions de bases, se joignaient un test de culture générale sur la monarchie, suivit d'un test de calcul puis sur mes activités. Bien sûr j'évitais de mentionner « voler » dans cette catégorie. Quand j'eu fini, je remis ma feuille aux policiers qui prirent une photo de mon visage pour la rajouter à mon questionnaire. Très franchement je ne vois pas pourquoi j'ai dû remplir ce formulaire surtout que j'ai l'impression que ces deux agents ne m'ont pas tout dit. Je sors de la salle d'interrogatoire et attend qu'Adlyne sorte à son tour. Celle-ci ne tarde pas à le faire puisque 5 minutes après, elle se plante devant moi.

— Alors on y va ? Je ne supporte plus de voir ces policiers partout, me dit-elle moqueuse.

— Avec plaisir.

Nous sortons, un immense sourire sur le visage. Je dois dire que je suis plutôt fière que nous ayons réussis à nous en tirer sans être passées par la case prison. D'ailleurs comment s'est passé l'interrogatoire de ma meilleure amie ?

— Quelle excuse tu as prétexté pour qu'ils te laissent sortir ?

— Tu ne devineras jamais, s'exclame-t-elle alors que nous marchons calmement dans les rues un peu assombries depuis notre arrestation. Comme ils voyaient que je n'allais rien dire, ils m'ont fait remplir un questionnaire et ont fait une photo de moi puis m'ont laissée partir...

— Moi aussi ! Mais je ne sais pas à quoi cela va leur servir, songeais-je comme pour moi-même.

— Peut-être que c'est juste pour nous enregistrer dans leur base de données, proposa-t-elle.

— Peut-être...

Nous marchons depuis presque vingt minutes quand une personne attire mon attention : un garçon. De l'autre côté de la route, sur le trottoir. Il est grand, blond, et je crois distinguer ses yeux bleus aux nuances vert de gris quand il tourne la tête dans notre direction. Il est assez beau, enfin... Toujours est-il que je me suis arrêtée de marcher alors qu'Adlyne continue son chemin et que l'inconnu me fixe aussi intensément que moi. C'est comme si nous ne pouvions plus nous quitter des yeux...

— Tia ! Qu'est-ce que tu fais, crie ma meilleure amie après moi, ce qui me tire de ma contemplation.

— J'arrive, criais-je à mon tour en la rejoignant en courant.

— On dirait qu'il t'a tapé dans l'oeil, rigole-t-elle.

— N'importe quoi ! Arrêtes de raconter des bêtises et marche, bougonnais-je énervée contre moi-même d'avoir été aussi sotte pour penser à un garçon : je n'en ai pas besoin, ce ne sont que des distractions...

Adlyne n'ose plus me parler de l'inconnu pendant tout le reste du chemin, sûrement de peur que je m'énerve et nous nous arrêtons lorsqu'une camionnette noire se gare précipitamment à côté de nous et ouvre sa portière coulissante. Nous n'avons pas le temps de comprendre se qu'il se passe que deux hommes entièrement habillés en noire et portant des masques de la même couleur nous attrapent par les épaules et nous font rentrer de force dans le véhicule. Je me débat de toute mes force en jetant mes bras et mes jambes dans tous les sens dans l'espoir d'atteindre mon adversaire, en vain. En face, j'ai à peine le temps de voir Adlyne recevoir un coup de cross d'arme sur le crâne que soudain ma tête me lance et mes yeux se ferment tous seuls...



Voilà le premier chapitre de ma nouvelle histoire ! J'espère qu'il vous a plu et j'essayerais de ne plus mettre de mot de fin ( à moins que ça ne vous gène pas... ) :) En tout cas n'hésitez pas à voter pour se chapitre en cliquant sur la petite étoile et en m'écrivant un petit commentaire pour m'aider à améliorer mon histoire.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro