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Chapitre 8: Nikito et ses idées à la con

En vrai, là, tout de suite, je n'en menait pas large. Si Jarvis avait été là, il m'aurait sûrement traité d'abrutis, ou de con, étant donné la situation. Vous voulez que je vous explique? Ben, là, en ce moment précis, juste pointé sur mon front, il y a un revolver. Je commençais vraiment à regretter ma décision.

48 heures plus tôt...

Lorsque Red entra, du sang tâchant ses jolies mains, avec un put*** de sourire de barj' sur la figure, je crois être à peu près sûr d'avoir vu tout le monde reculer d'un pas. Comprenez-nous, la gentille petite fille pleine de vie, venait de se transformer en une psychopathe à la Harley Queen.

- Je peux squatter votre salle de bain?

Jarvis s'ébroua.

- Euh, ouais, bien sûr, évite juste de laisser du sang partout s'teu plaît.

- Pas de soucis, je suis une fille très propre.

Et elle avait pris sa sacoche, et s'était enfermée dans la pièce. Un grand silence, était retombé sur la pièce. Puis d'un coup, chose que je pensais totalement impossible, miss Canapé éclata de rire.

- Elle a pas froid aux yeux la petite! Je comprends pourquoi M l'a choisie maintenant: mademoiselle est bel et bien un hacker, pourchassée et convoitée qui plus qui est! Moi qui me faisais du soucis!

L'atmosphère se détendit, et nous partîmes tous à sa suite, s'affalant sur le canapé et les fauteuils.

- Contente de voir que ça vous amuse! lança la voix de Red en sortant de la salle de bain, moi, je suis en train de vivre une véritable tragédie!

Automatiquement, Kyô et Jarvis détournèrent les yeux. Le premier prit la parole.

- Euh, Red? T'es consciente que tu est en soutien gorge là? interrogea-t-il, le rouge lui montant aux joues

- Ben ouais et alors? Rétorqua l'intéressée, qui n'avait pas l'air de saisir.

- Eh bien... euh...

Red leva les yeux aux ciel et soupirant.

- Oh je t'en prie! Comme si tu n'avais jamais vu de femme en petite tenue! Je suis sûre que ton lit a vu passer plus de nana dénudées que je n'en verrais sur les pubs de mon ordi de toute ma vie.

- C'est quoi je drame? Demandais-je, détournant ainsi la conversation, dans un accès de pitié pour le pauvre Kyô, qui virait au cramoisi.

Red brandit son T-shirt sous mon nez. Je fronçais les sourcils. Je savais que je n'étais pas très fin parfois, mais là, je ne voyais vraiment pas où elle voulait en venir.

- Il est foutu! s'écria-t-elle, un air de souffrance peint sur le visage, foutu de chez foutu! Ce sang est irrattrapable au lavage! C'était mon T-shirt fétiche quoi! ajouta-t-elle d'un ton désespéré.

Sans aucune pitié, j'éclatais de rire. Jarvis, lui, fronça les sourcils.

- Je te préviens, annonça-t-il à Red, je te facture les frais pour l'ampoule cassée! C'est à cause de toi que ce foutu sniper l'a cassée! En plus, il y a des trous dans le mur maintenant! ça fait au moins 8 ans que je réussi à les maintenir en état, et là, pouf! tous mes efforts viennent d'être réduit à néant en moins de cinq minutes!

- Pas de soucis, mais je te préviens, tu vas devoir attendre que M me paye, je suis à sec.

Kyô fronça les sourcils, un air indéfinissable peint sur le visage.

- Tu vas te faire payer pour ce boulot?

Red lui jeta un regard vide.

- Je ne risque pas ma vie pour du beurre. Et puis, vu tout le temps que je vais perdre à pourchasser Amitroff, il me doit bien ça! Le temps c'est de l'argent à ce qu'on dit, et les temps sont durs pour les petits informaticiens comme moi, il me faut du pez, faut que je mange aussi tu sais? En plus, ajouta-t-elle, c'est pas comme si je volais un honnête citoyen.

Et le voilà qui réapparaissait, ce ton étrange, qu'elle avait déjà employé lorsqu'elle avait qualifié le QG de M de "trou à rat". Le sentiment de malaise revînt en moi, encore pus fort qu'auparavant. ça ne pouvait plus continuer comme ça, il fallait que j'en ai le cœur net. Et franchement, ce j'allais devoir faire ne m'enchantais pas des masses. Le soupir exaspéré de Violet -Kyô détournant encore le regard, toujours affreusement mal à l'aise-, me sortit de mes réflexions.

- Arrête ton cinéma, lança-t-elle à Red, pourquoi est-e que tu n'admet pas que tu es un hacker?

- C'est plus fun de faire planer le mystère! rétorqua joyeusement cette dernière.

- Oui m'enfin là, il est un peu mort le mystère, fit remarquer Kyô.

Ce type était décidément vachement plus cool lorsqu'il avait bu. La jeune femme mit les mains sur ses hanches.

- Bon, OK, je suis un hacker, et c'est pour ça que l'autre débile me poursuivait, et alors? ça nous avance à quoi? C'est pas avec cette information ô combien capitale qu'on va réussir à choper Amitroff.

Le japonais tourna enfin son regard sur Red, mortellement sérieux.

- D'accord, la récréation est finie, concéda-t-il, maintenant on parle boulot. Je propose qu'on...

- Stop! L'interrompis-je.

Je pris une grande inspiration, et, devant mes compagnons attentifs, leur exposais mon point de vue.

- Il n'est pas question qu'on fasse des plan sur le tas comme ça, commençais-je. On a trop peu d'informations sur Amitroff, et je ne sais pas vous, mais moi, si je ne sais pas au minimum à quelle heure il se brosse les dents, je ne passe pas à l'action.

- Qu'est-ce que tu propose alors? S'impatienta Violet, qu'on pose des espions, qu'on pirate son système, en bref on fait quoi?

- Pas besoin de trucs aussi compliqués, la rassurais-je, il suffit de savoir qui contacter.

A mes côtés, Jarvis se tendit.

- Fais pas n'importe quoi tu veux? me lança-t-il, c'est pas comme si tout va bien se passer non plus.

- Jarvis, ne commence pas, l'avertis-je, lui faisant clairement passer dans mon regard qu'il allait m'enfoncer s'il continuait.

Trop tard! Foutu Jack Daniels!

- T'as des contacts dans le milieu mafieux toi? m'interrogea Kyô, suspicieux.

- Pas vraiment, répondis-je d'un ton évasif, tout en maudissant Jarvis pour sa stupidité. Ils embauchaient vraiment n'importe qui à l'école des assassins!, Mais M nous a dit qu'il fréquentait les soirées mondaines et les clubs huppés non? Et de ce côtés là, j'ai pas mal de contacts.

- T'as des parents de riches ou quoi? S'exclama Violet.

Avec un sourire lubrique, je lui répondis mielleusement.

- Tu n'imagine pas le nombre de femmes riches qui raffolent de la chair des petits voyous comme moi!

Violet me lança un regard dégoûté, ce qui me fit rire.

- Nan, je plaisante! la rassurais-je, j'étais hôte avant (ce qui n'étais pas tout à fait faux. J'avais parfois joué ce rôle dans le cadre d'affaires...délicates), et toutes ces lady m'appréciaient beaucoup. J'ai encore des amis là-bas dont les info nous seront précieuses.

Red frappa dans ses main et dit d'un ton joyeux.

- ça commence enfin à devenir un peu plus intéressant! On décolle pour où alors?

Je souris.

- Direction Tokyo les amis!

Kyô et Jarvis eurent deux réactions simultanées.

- On va prendre l'avion?! paniqua le premier.

- Nick, tu ramène tes fesses tout de suite! cria presque le second, furieux.

Et sans plus me demander mon avis, il me prit par le col et m'entraîna à l'extérieur.

Nous étions à peine sortit que Jarvis me fila une claque magistrale.

- ça va pas dans ta tête ou quoi?! hurla-t-il, t'es complètement con!

- Jarvis...

- Tokyo, continua-t-il de tempêter, mais tu veux mettre au courant toute la p...

Là ce fut à mon tour de lui décocher le plus beau coup de poings que j'ai jamais fait. Mon coloc fut projeté à terre. Il me regarda d'un air de défi, tout en massant sa mâchoire.

- Alors qu'on soit bien d'accord Iron man, crachais-je d'une voix sifflante, si tu continue à brailler comme un porc, je t'éventre, c'est clair? Très bien, donc là, tu vas rester assis et m'écouter. Je suis dans le métier depuis bien plus de temps que toi gamin, tu crois vraiment que je vais comme ça à Tokyo? Que sais-tu de ma mort, ne crois-tu pas que j'ai pris toutes les précautions nécessaires pour rester caché? Pour qui me prends tu? Je serais vraiment le dernier des débutants, si je partais en touriste comme ça. J'ai besoin des informations cachées là-bas. J'ai un plan.

- C'est du suicide! grommela Jarvis, toujours en colère.

Je le toisait froidement, un sourire carnassier plaqué sur le visage.

- Tu sais comment on m'appelais dans la mafia avant? L'homme invisible.

Je m'accroupis, mon sourire s'élargissant encore.

- Il semble qu'il faille qu'il reprenne du service.

Je crois que c'est à cet instant précis que Jarvis a enfin compris. Compris que le Nikito Kalahan qui se cachait derrière l'horripilant petit Nick était dangereux. Compris que, quand il serait lancé, plus rien ne pourrait l'arrêter. Compris sa vraie nature. ça me faisait un mal de chien de lui faire ça. Jarvis était encore jeune, et, malgré son métier, il n'avait pas encore vu toute l'étendue de l'horreur humaine de ses propres yeux. Jusqu'à maintenant, je lui avait épargné ce spectacle, celui de l'épave, celui du monstre que j'étais. Aujourd'hui, je le lui montrais, je lui faisait comprendre que rien de pire ne pouvait plus m'arriver. J'étais sûr qu'il pouvait compter le nombre effarant de mises à mort sur mon visage. Des exécutions que j'avais moi-même menées. Jarvis eut un mouvement de recul. J'eus l'impression qu'on m'enfonçais un poignard dans le coeur. Je détournais le regard, meurtri, tout en me redressant. Soudain, sa main agrippa ma manche, et, avant même que j'ai pu m'en rendre compte, mon ordinateur d'Iron man à moi me serrais dans ses bras. Une accolade franche, forte, où les mots n'avaient pas leur place, car il n'y en avait pas besoin. Je resserrais mon étreinte, plus reconnaissant à Jarvis que je ne l'avais jamais été. Derrière nous, la porte s'ouvrit à volée. En nous voyant ainsi enlacés, Red marqua un temps d'arrêt. Elle hésita une seconde, puis secoua la tête.

- On a un big problème les gars, annonça-t-elle. Kyô est en train de faire une crise d'angoisse.

Nous nous sommes rués à l'intérieur.

On peut dire ce qu'on veut, mais je trouvais le spectacle vachement plus angoissant pour nous que pour Kyô. Le corps plié en deux, il respirait difficilement, par inspiration saccadées et désordonnées. Son visage était rouge, il transpirait abondamment, et il tremblait. Mais le plus horrible, c'était de voir ses doigts crispés sur sa nuque à tel point que ses jointures avaient blanchi. Il ne me semblait pas que ses ongles étaient très longs, mais il pressait ses doigts tellement forts, que le peu qu'il avait s'était enfoncé profondément dans sa chair, faisant jaillir le sang. Je n'avais pas besoin de le regarder pour imaginer ses yeux fixes et paniqués. Violet se précipita vers Jarvis.

- T'as des sacs en papier? lui demanda-t-elle.

- Je crois, dans le tiroir en dessous du bar.

Vio courut en chercher. Pour une fois, j'étais bien content qu'elle soit là, parce qu'il semblait que ni mon coloc, ni Red ou moi ne sachions réellement comment réagir. La jeune blonde s'approcha de Kyô, sac à la main. Je remarquais alors, son regard douloureux, et ses mains tremblantes. Red sembla s'en apercevoir elle aussi. Avec un grognement, elle lui arracha le sac.

- Tu vas pas nous faire une crise toi aussi?

Elle s'agenouilla devant Kyô, avançant doucement le sac vers ses lèvres. De sa main libre, elle saisi le poignet du japonais. D'un ton très calme, qui ne souffrait aucune contradiction, elle déclara.

- Maintenant, tu vas relâcher ta prise, mettre ta tête entre tes genoux, et me faire le plaisir de respirer dans ce sac.

Malgré le fait qu'elle ne soit pas la personne la plus douce de la Terre, son sang froid m'impressionna. Kyô obéit lentement, mais quand Red voulu ôter ses mains de son visage, le laissant tenir le sac contre ses lèvres, il lui attrapa vivement les poignets. Ses iris noirs dilatés, il avait le regard comme fou. D'une voix terrifiante, il ordonna.

- Ne me lâche surtout pas!

M'arrachant au fascinant spectacle des iris verts dorés de Red plongés dans ceux noirs de Kyô, Jarvis une donna un petit coup de coude. Il désigna Miss canapé du menton. Je soupirais. Mademoiselle tremblait comme une feuille. Elle n'allait pas aimer, mais je la prit dans mes bras, lui frottant doucement le dos pour la calmer.

Au final, nous avons tous fini par dormir dans le salon, dans un enchevêtrement de corps et de couvertures. Le lendemains, nous étions perclus. Ni Kyô, qui semblait furieux contre lui même après ça, ni Violet n'avaient donnés plus d'explications quand à leurs monstrueuses crises d'angoisses de la veille. Néanmoins, en voyant Kyô serrer les dents pendant tout notre trajet en avion jusqu'à Tokyo - trajet dûment payé par la morue, et ponctué des commentaires râleur de Red, qui se plaignait de l'absence de Wi-fi- je senti qu'une partie du problème provenait de la. J'ai failli pousser le sadisme jusqu'à me moquer de lui, mais j'ai senti que la plaisanterie ne serait pas très bien accueillie. Nous avons débarqué dans le plus grand calme. Et je suis parti voir ma connaissance. Seul. Encore une mes idées à la con. Je savais qu'il ne me ferais pas un bon accueil. Mais ce que je n'avais certainement pas prévu, c'est qu'il m'attendais déjà. Je suppose que ça ne vous surprendra pas si je vous dit que c'est lui qui est en train de me braquer son arme sur mon front. Equation-bilan: je suis dans la merde.

Chapitre 8 finit! désolé d'avoir mis autant de temps si vous attendiez la suite.

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