Chapitre 26: La Morue
- ...Et voilà comment tout s'est finit! Nous n'avons aucune nouvelle de Red depuis.
- Cela ne semble pas vous attrister plus que ça, remarqua M.
J'éclatai de rire, et pointai mon arme sur le front de la morue, médusée.
- Nous savons vous et moi que cela n'a pas d'importance, et encore moins à vos yeux, Mr Milianno.
Il me jeta un regard mauvais.
- Oh pitié, arrêtez de me zyeuter comme ça, vous débusquer n'a pas été si compliqué, votre tête est connue de toutes les pègres du monde entier.
Kyô se leva à son tour, l'air franchement ennuyé.
- Tu as finit Nick? ça commence à devenir long, et je te signale que sortir de cette fosse à mafieux ne va pas être de tout repos.
- Tinquiètes, cela ne pendra pas longtemps, et je pense que Violet ne va pas tarder non plus.
Je lui offrit un sourire en coin.
- En plus, j'attends quelqu'un.
Kyô haussa un sourcil, puis fronça le deuxième, et poussa un petit soupir.
- Comme tu veux.
- Vous ne sortirez pas vivants d'ici! cracha la morue. Les caméras de surveillance enregistrent tout, mes hommes doivent déjà se déployer à l'heure qu'il est.
- Erreur mon cher Watson! claironna une voix que je ne connaissais que trop bien.
Avec un de ses éternels sourires, Red bondit dans la pièce.
- Boum bébé! Alors, heureux de me revoir?
***
Loin du QG de M, une voiture roulait à toute berzingue sur une départementale déserte. A l'intérieur, deux femmes se disputaient allègrement, tandis qu'une troisième soupirait à l'arrière.
- Bon sang ralentis White, on va se faire arrêter par les poulets!
- La ferme Black! Y a personne dans ce trou paumé, et s'est bien pour ça que je spaghetti y a enterré sa femme!
- La maison est gardée j'te signale, tu penses pas qu'une voiture à 140 kilomètre heures ne va pas leur paraître louche?
- Rein que le fait qu'un vieux 4x4 américain tout pourri se dirige vers la maison est suspect, peut importe sa vitesse! se moqua ladite White.
- Oui ben pas la peine d'en rajouter!
- Black, sois gentille et tais-toi, tu me files la migraine! On va tous les tuer de toute façon.
- White, ENLÈVE TON PIED DE CETTE FOUTUE PÉDALE DE FREIN!!
- Tu...
- La ferme! hurla la troisième femme, vous ne pouvez pas arrêter de vous disputer deux minutes?! Voyager avec vous est encore pire qu'un simple trajet avec cette dingue de Red!
- Eh, te plains pas Gretch, White conduis peut-être un peu vite, mais si tu étais partie avec l'autre tarée, c'est à 240 km/k que tu roulerais.
- Et puis si t'es pas contente, t'avais qu'à aller avec elle!
- Crois-moi, j'aurais adoré, grogna Gretchen, mais j'ai perdu à la courte paille contre Blue.
- Quoi?!
Black et Whithe se retournèrent d'un bond, et la voiture manqua d'atterrir dans un fossé.
- Comment ça vous avez tiré à la courte paille?!
- Excuse-nous, mais un trip avec les soeurs Moon ne nous enchantaient pas plus l'une que l'autre!
Tandis que les deux soeurs l'engloutissaient sous un flot de protestation, la pauvre Gretchen se consola avec la maigre pensée que tout cela serait bientôt terminé.
***
- Red!
Je notais, goguenard, que Kyô semblait particulièrement heureux de la retrouver. Il se précipita vers elle, avant de s'arrêter brusquement, ne sachant plus où se mettre. Je pouvais presque voir ses pensées à travers sa tête. Là, tout de suite, il se demandait si la prendre dans ses bras n'était pas un peu exagéré. Tchhh, ce type pouvait se montrer si transparent parfois.
Red le tira de son dilemme en lui plantant une grosse bise sur la joue. Kyô recula, étonné.
- Un bonjour à la française, lui fit-elle avec un clin d'oeil. J'oubliais que ça ne se faisait pas chez vous, au Japon. Tant pis!
Et elle haussa les épaules en souriant.
- Si tu as fini de lui faire des câlins, tu pourrais prêter un peu plus d'attention à la morue? l'interpellai-je me mordant les joues pour ne pas rire. Je crois qu'il va exploser si on écoute pas ce qu'il a à dire.
- Pauvre pitchoune, se moqua-t-elle, il a besoin de l'attention de sa maman?
Derrière elle, Kyô se passa la main sur le front d'un air désespéré. La jeune femme l'ignora, et s'approcha de M, soudain très sérieuse.
- Je suis désolé, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter votre conversation de tout à l'heure, commença-t-elle, vous parliez de caméra? Malheureusement, vos subordonnées n'ont aucune idée de ce qu'il se passe ici. Cela fait bien longtemps que j'ai piraté votre système, et, en ce moment, le moniteur de surveillance ne renvoie que l'image d'une discussion amicale entre un patron et ses employés. Désolée de briser vos espoirs.
-Quand...??!! s'étrangla M, quand avez-vous...?!
- La première fois que je me suis connectée à votre système. Vous aviez essayé de m'envoyer un logiciel espion, mais je l'ai repoussé, tout en l'infectant avec un virus de ma composition. le logiciel, contenait les restes d'adresses IP et d'autres informations très précieuse que j'ai utiliser pour détruire votre pare-feu ainsi que celui de l'immeuble. Je vous épargne tout le blabla informatique qui va avec, mais en gros, j'ai piraté votre système au nez et à la barbe de tous vos informaticiens.
Soudain, la porte s'ouvrit brusquement.
***
A peine étaient-elles arrivées devant l'immense Villa que Gretchen bondit en dehors de la voiture.
- Eh, attends nous!
La jeune femme ignora les soeurs Moon, et se précipita vers le perron.
- Don't move!
-Quel accent déplorable, commenta dédaigneusement White en tirant sur le pauvre homme de main qui avait tenté de les arrêter.
- Arrête de faire ta crâneuse, la repris sa soeur, tout en dégommant consciencieusement toute personne se trouvant à sa portée.
Pendant ce temps, Gretchen sonnait à la porte. Un majordome à l'air hautain vînt lui ouvrir. Il l dévisagea de haut en bas, notant sa chemise de camouflage militaire, ouverte sur son débardeur vert foncé, son pantalon kaki à grande poche ainsi que ses bottes montantes vertes et noires. Gretch releva sa casquette couleur feuillage sur son front.
- On vient pour le calendrier des scouts! s'exclama joyeusement la jeune femme avant de l'étaler par terre d'un seul coup de point
Chantonnant un petit air paillard dans une langue que le majordome ne connaissait pas, elle bondit par-dessus son corps et continua sa route en sautillant comme une enfant.
Lorsque les soeurs Moon débarquèrent, après avoir finit de zigouiller tous les hommes qu'elles avaient put trouver à l'extérieur, le premier étage, ainsi que le rez-de-chaussé, avaient été débarrassés de tout nuisible.
Les trois jeunes femmes se sourirent d'un air complice, et allèrent étendre leur massacre jusqu'à l'étage supérieur.
***
- Violet! s'écria M, furieux.
- Albano, s'exclama-t-elle, hypocritement joyeuse, qu'elle joie de vous revoir!
La morue serra les poings.
- Où est Lize?
- Je crains bien, lui rétorqua la jeune blonde d'un ton désolé, qu'elle ne soit partie faire une petite balade dans l'au-delà.
- Petite insolente, siffla-t-il entre ses dents, comment oses-tu me parler sur ce ton?
- Préparez-vous, parce qu'à partir de maintenant, je ne vous dois plus rien, répliqua-t-elle d'un ton glacial. Je vais quitter votre service, et j'emmène Nynna avec moi.
- Et comment comptes-tu t'y prendre, petite idiote! Ta soeur est entièrement sous mon contrôle, je la ferait exécuter avant que tu ne puisse faire quoi que ce soit.
Violet eut un sourire de chat.
- Vraiment? murmura-t-elle, j'aimerais bien voir ça.
***
D'un coup de pied, Gretchen ouvrit la porte.
- J'ai toujours rêvé de faire ça un jour, c'est tellement kitsch!
- Je ne suis pas sûre que le mot "Kitsch" soit approprié, fit remarquer Black en haussant un sourcil.
- Laisse tomber, c'est un cas désespéré, fit Whithe d'un ton résigné, avec un petit mouvement de la main.
- Qui êtes vous?
Dans un coin, une jeune femme avec de longs cheveux couleur caramels se leva. Elle était très belle, ses yeux anthracites brillants malgré tout d'une lueur d'inquiétude.
- Trop chooooou! s'exclama Gretchen en lui prenant les mains, des coeurs clignotant dans les yeux, je suis sous le charme! Tu veux te marier avec moi?
- Hein?! fit Nynna, complètement paniquée.
- Arrête tes singeries tu veux, tu lui fait peur! s'exclama Black, tandis que White attrapait la cinglée par le col.
- Mais c'est trop cuuuute, regarde ses cheveux, ses yeux, ses dents, ses... awwwwh je la veeeeeeuux!
- Bon sang, soupira Black, fatiguée, s'il a bien une chose de pire que White au volant d'une voiture, c'est une Gretchen otaku.
- Désolé, dit White en s'adressant à la jeune femme, un pauvre sourire d'excuse sur les lèvres. Elle est toujours comme ça avec les gens qu'elle trouve mignons.
- Enfin bref, fit Black en se raclant la gorge, back to our main topic: Tu es bien Nynna Galbalena?
- Euh, oui...répondit Nynna avec prudence, vous êtes l'équipe commanditée par ma soeur.
- Tut tut, nous ne sommes commandités par personne, la corrigea Black, en secouant le doigt. Une amie à nous nous a demandé de venir te chercher, on est là, point barre. White, passe la camisole à Gretchen, sinon elle va sauter sur Nynna dans la voiture.
- Non! la supplia Gretch, des larmes pleins les yeux, je saurais me tenir, mais pitié, pas la camisole de foooooorce!
Black soupira.
- D'accord, mais tu te tiens bien ok? Et range tes mains, j'aime pas quand elles sont sorties comme ça, ça me fait craindre le pire pour Nynna.
Gretchen s'exécuta, un air boudeur peint sur la figure.
- Pff, z'êtes pas drôles...
De son côté, Nynna commençait sérieusement à se demander s'il fallait vraiment qu'elle les suive.
***
Un téléphone sonna, et Red décrocha.
- Allô? Hey, it's you! Is everything alright? What? An otaku fit?! And she still wanted to come with you after this?! wow, incredible! I leave everything to you, and, please, hold back Gretchen, I think that Violet won't appreciate if her sister isn't fine... Say to White to shut it, I don't need her sarcasms...BLACK!!!! You won't start either? Aaah, you're too stupid, I give up! Bye!
Et elle raccrocha. Violet murmura.
- Bon sang, elle est encore plus folle que je ne le pensais...
- Juste, à quel degré pensez-vous que je le sois? bougonna Red, ça finit par être vexant à la fin!
- Uhm, désolé, mais tes conversations sont juste...comment dire, spéciales, lui rétorqua Kyô.
M semblait paumé.
- Enfin bref! on manque notre objectif principal là.
-C'est vrai, embrayais-je, nous sommes en train de faire attendre la morue. Pourriez-vous vous lever, repris-je avec une politesse feinte à son attention, et aller sur le balcon.
- C'est une plaisanterie?
- Euh, non, pas plus que la balle dans mon glock, lui répondis-je.
Lentement, le regard incrédule, il se leva. Nous le suivîmes jusqu'à l'extrémité du balcon, où il tourna la tête vers nous.
- Je ne vais pas mourir aussi bêtement tout de même?
Il semblait plutôt vexé.
- Désolé, la vie est injuste, lui rétorquai-je, même dans la manière de mourir.
- ça traîne ! s'impatienta Red, Tu le fais où je le fais?
- Tu t'es déjà fait plaisir avec Amitroff, ne me vole pas mon maffieux! m'écriais-je d'un ton geignard.
- Et bien dépêche toi!
Prudemment, je m'approchai de la morue.
- Tu râles, lui fis-je remarquer, mais ce n'est pas une si mauvaise mort que je t'offre. Pour peu que tu te tourne du bon côté, tu pourras contempler ton empire une dernière fois.
Et d'un coup de pieds, je le fit basculer en arrière.
- Et c'est ainsi que finit Albano Miliano, grand nom de la maffia italienne, dis-je d'un ton solennel. En tâche de gras sur le trottoir.
- Je trouve que l'endroit lui conviens plutôt bien, remarqua Violet.
- Ne dis pas ça, lui rétorqua Red avec un rire amer.
Elle soupira, ses yeux scrutant l'horizon. Elle se tourna vers nous, et termina d'une voix dure.
- Après tout, nous ne sommes pas mieux que lui. C'est vrai quoi, en quoi serions-nous meilleurs? Il y a ici un tueur, deux ex-mafieux, et une hackeuse! Vu ce que nous faisons tous les jours, nous ne sommes pas vraiment en mesure de critiquer un parrain de la mafia.
- ça te dérange? demanda Kyô, le visage impénétrable.
- Non. Tant qu'à faire partie des méchants, je préfère être de ceux-là plutôt que des autres, les hypocrites qui se cachent derrière un masque de bienveillance.
Un éclair fugace de tristesse passa sur le visage de Kyô. Je contemplais le japonais, une pointe d'inquiétude me vrillant l'estomac. Peut importe ce qu'il adviendrait de nous, j'avais un mauvais pressentiment. Soudain, ce dernier se tourna vers moi, un sourire malicieux plaqué sur le visage.
- Alors comme ça t'es un mafieux?
- EX-mafieux, EX! m'écriai-je, avec un regard assassin en direction de Red. Bon sang mais à quoi pensait-elle en révélant une donnée aussi cruciale de mon passé à un japonais?!
- Tu travaillais pour qui avant? me questionna-t-il encore, alors que nous nous dirigions rapidement vers la sortie.
- C'est une interview ou quoi? OK, ok, je bossais pour les triades, cédai-je, tout en lui mentant, devant son regard inquisiteur.
- Et ils t'ont laissés partir?
Il semblait surpris, tandis que nous empruntions l'escalier des femmes de ménages en quatrième vitesse. En effet, les cris d'italiens en colère, venant tout juste de découvrir le corps de leur patron disloqué sur le trottoir, commençaient à résonner à quelques pas de nous.
- Si tu crois que je vais te révéler comment je me suis échappé, tu te fourre le doigts dans l'oeil, lui rétorquai-je, c'est classé top secret!
Je sentis plus que je ne vis le sourire de Red éclore sur ses lèvres. ça va, pas besoin de te la péter, stupide hackeuse!
Nous sortîmes finalement de l'immeuble. Red grimpa par-dessus la barrière d'enceinte tout en faisant de grand signes à une voiture garée sur le parking. Une jeune femme brune et mince, à la peau mate, en sortit, les yeux parés de lunettes de soleil. Un grand sourire barrait son visage. Red se jeta dans ses bras, et elles s'embrassèrent chaleureusement sur les deux joues. C'était la mode les embrassades à la française ou quoi? La nouvelle venue nous sourit, et nous invita à monter dans sa voiture.
- Laisse moi prendre le volant, s'teu plaît, s'teu plaît! la supplia Red.
- Pas question, lui rétorqua la jeune, tu conduis comme une marteau, c'est du grand n'importe quoi!
Je vis Kyô hocher la tête avec éloquence. Il semblait en connaître un rayon sur le sujet.
- Mais...
- Si tu me sors une excuse du genre : "comme ça on s'éloignera plus vite d'ici", lui répliqua son amie en démarrant la voiture, je t'assomme! Et plus sérieusement, celle qui conduit le mieux en cas de fusillade, c'est moi!
- Blue! geignis Red.
- Attendez, vous vous êtes déjà retrouvées dans ce genre de situation? s'alarma Kyô.
Blue lui jeta un regard vide.
- Evidemment! Cette fille est un hacker, vous le saviez non? En tant que sa coloc et copine de galère, j'ai dû essuyer quelques attaques de clients mécontents avec elle.
- Cette situation me rappelle quelque chose, fis-je avec un sourire évocateur. Alors c'est elle ta coloc pommée et envahissante Red?
La voiture fit une embardée.
- Quoi?!! Tu leur a pas dit ça quand même?! rugit Blue.
- Si, si, lui rétorqua calmement Red, il fallait bien que je trouve une excuse pour les éloigner de l'appart.
D'un même mouvement, nous tournâmes tous la tête vers elle.
- Tu nous as menti? s'exclama Kyô.
- C'est pas vrai, juste quand je commençais à te faire confiance! râla Violet.
- Je suis que t'as fait ça juste parce que tu voulais gratter dans ma réserve d'alcool! bondis-je.
- D'abord, c'est pas la tienne, mais celle de Jarvis, me répliqua-t-elle calmement, et Blue ne veux pas que je ramène des gens à l'appart. J'aurais pu vous expliquer, mais à ce moment là, personne ne savait que j'étais un hacker convoité doublée d'une tueuse. Je ne pouvais pas vous expliquer que ma coloc était au courant et par conséquent, ne voulait aucun inconnu fraîchement rencontré dans son salon. De plus, à ce moment, vous ne me faisiez pas confiance, et l'auriez encore moins fait si vous aviez su que je vivais avec une femme qui acceptait mon statut de danger publique. Vous auriez trouvé cela bizarre, et vous seriez méfiés, nous faisant passer ainsi une soirée tendue, et désagréable, voilà tout.
Aucun de nous ne pipa mot, chacun pensant sûrement que cette fille était l'individu le plus étrange de la terre.
- On passe récupéré Jarvis? finit par demander Red.
- Pourquoi?
- Les italiens, savent que c'est ton colocataire, il risque d'avoir des ennuis.
Red secoua la tête.
- Tu ne comprends pas Nick, il est en danger!
Elle planta ses yeux dans le miens.
- Les russes savent qui tu es, ils ont mis ta tête à prix. Tes anciens patrons ont découvert que tu es encore vivant. La pègre entière veut ta peau Nick!
Je me figeai.
Après tant d'années à me cacher, les yakuzas m'avaient finalement retrouvés.
Coucou! un long chapitre (de mon point de vue) avec l'apparition de nouveau personnages, complètements fous pour changer. Désolé pour les passages ou les mots en anglais, il y a peut-être des fautes déjà, et ensuite c'est normal, parce que les soeurs Moon sont américaines, et ont donc parfois des sautes de vocabulaire (elles parlaient à Nynna en italien). Pour le paragraphe de la conversation téléphonique, si vous le demandez, je peux vous le traduire dans les commentaires. Dans un même registre, si vous n'avez pas compris le délire de la bise, c'est parce que c'est quelques chose de typiquement français, qu'on ne fait pas partout dans le monde, c'est pour ça que Kyô est surpris quand Red lui fait la bise. (m'enfin bon, vous étiez peut-être déjà au courant, mais c'était juste au cas où^^)
J'espère que ça vous a plu, et puis je vous donne rendez-vous au prochain chapitre!^^
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro