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Chapitre 13: flash-back part 3

Je marchais à grands pas le long des quais, tremblant de froid. J'étais dans la merde jusqu'au cou.

Depuis que j'en avais eu l'idée deux jours plus tôt, mon envie de quitter les yakuzas s'était accrue, à tel point que qu'en faisais des insomnies. Discrètement, je m'étais renseigné sur les possibilités de quitter le milieu. J'avais fait croire au patron que j'avais entendu des rumeurs sur l'un de nos membres, et en avais profité pour demander si une telle possibilité était envisageable. J'en avais été pour mes frais. C'était les yakuzas ou la mort. A présent, je me triturais les méninges pour trouver une porte de sortie. Il était exclu que je file à l'anglaise, s'ils me savaient vivants, ils me pourchasseraient jusqu'à la mort. Pas question que j'implique Shuji dans mes combines. De plus, je voulais me détacher entièrement de tout mes contacts avec la mafia, même si je savais que cet abruti de hacker me retrouverait tôt ou tard. Mais s'il pouvait me retrouver, genre, dans cent ans au lieu d'une semaine, ce serait cool.

- Dépêches-toi!

Je me rendis compte que, perdu dans mes pensées, je m'étais laissé distancé. Je rejoignis rapidement mes deux compagnons, tout en jetant des coups d'œils suspect aux alentours. Depuis que le boss m'avait annoncé que la police tait sur nos traces, j'étais nerveux. Je n'avais jamais aimé ces types là, même du temps ou la seule chose que j'avais à me reprocher, était d'avoir une rage incontrôlable. Je crois que je leur en voulais un peu de n'avoir jamais rien tenter pour m'aider, bien que ça m'étonnerais qu'ils aient pu faire grand chose. Soudain, je plissais les yeux. Étais-ce mon imagination ou...

- Les gars, je pars en repérage, annonçais-je. Je ne suis pas tranquille, c'est un échange important.

- Vas-y, mais dépêche toi!

Je dissimulais un sourire, et me glissais entre les caisses parsemant le port. Ma tenue sombre me dissimulait à la vue, et ceci s'ajoutant à mon sens inné de la discrétion, me permis de repérer rapidement les deux ombres se mouvant derrière une pile de containers. Je m'approchais silencieusement.

-... sont arrivés au port. Quelles sont les instructions?

- Ne tirez qu'après qu'ils aient débarqué la marchandise, sinon le passeur va se tirer pour la revendre ailleurs.

Le type en a lâcher son téléphone, pendant que son copain dégainait à la vitesse de l'éclair. Je lui souris gentiment.

- Je serais toi, je ne tirerais pas. Si mes compagnons entendent le moindre coup de feu, l'échange sera annulé immédiatement. Ils savent déjà que vous êtes à nos trousses.

Le type a parut surpris. Puis son regard se durcit.

- Pourquoi devrait-on te faire confiance?

- Parce que je vous offre des yakuzas sur un plateau? Ou peut-être parce que, ce que je vous propose, c'est d'être votre taupe.

- Qui êtes-vous?

- L'homme invisible. Bon, j'me tire, ils vont se demander ce que je fous. N'oubliez pas: attendez qu'ils aient déchargé le bateau. Bye!

Et je ne fut plus là, tout simplement. Je ne savait pas si les deux types suivraient mes instructions, mais je l'espérais très fort. Je tenais une chance de faire bouger les choses, une solution se trouvait à portée de main. Je ne la laisserais pas passer.

Je rejoignit mes deux compagnons, et nous dirigeâmes discrètement vers une partie reculée du port. Le deuxième transporteur nous y attendait, ainsi que le premier. Nous commençâmes à décharger la cargaison. J'étais fébrile. Pourvu que es deux policiers m'aient écouté, et qu'ils se tiennent prêt. J'avais la désagréable impression d'être un rat de laboratoire, livrées aux mains savantes et cruelles du hasard. Nous rentrions la dernière caisse dans le camions lorsqu'ils arrivèrent.

- Police, les mains en l'air!

Le truc, c'est que cet abruti de Kôsuke, un de mes compagnons, crû qu'il pouvait passer entre les balles. Il sortit son arme et tira. Avant même que son doigts n'ait quitté la gâchette, deux balles se dirigeaient droit vers lui. Je ne dirais pas que j'avais prévu ce qui allait se passer ensuite. Disons que je l'espérais très fort. Toujours est-il que je me suis placé devant Kôsuke. Les deux balles m'ont traversé l'épaule. Au lieu de porter ma main sur la plaie pour endiguer le sang, je la plaquais sur mon cœur, et, d'un élan calculé paraissant parfaitement naturel, je basculais. Nous étions au bord du quai. Je laissais les eaux sales du port m'engloutir.

Ne perdant pas une minute, et ignorant ma douleur (je ne voulais même pas savoir la tête qu'aurait la blessure après être sorti de cette fosse à pollution), je commençais à nager, le plus rapidement possible, m'éloignant de la scène d'arrestation. Quand je remontais à a surface, plus loin, je suffoquais, et j'étais complètement exténué. J'allais me fondre dans l'ombre du quai. Un coup d'œil à la situation me fis comprendre que la suite n'allait pas être facile. La police avait investi tout le port. Dans ses conditions, impossible de filer en douce. Mes deux camarades me croyais morts, et, dans l'ombre, les deux policiers avaient sûrement cru à mon petit cinéma. Mon plan était presque parfait, à un détail près: si je me faisais prendre maintenant, adieu ma porte de sortie, et adieux ma nouvelle vie et toutes les promesses de bonheur que je m'étais faites.

Mon cerveau carburait à mille à l'heure. Il faillait que m'échappe. Soudain, un sourire se dessina sur mes lèvres. Je savais où me cacher. L'effort fut presque surhumain, mais j'arrivais à la partie de plaisance du port sans me faire remarquer. Monter sur le grand paquebot avec la chaîne d'amarrage, fut périlleux, mais je survécu (j'entends le soupir collectif de déception dans vos têtes). Crocheter la serrure du garde- manger fut d'une facilité presque insultante. Là, transi de froid je me blotti entre les caisse de vivre, me cachant du mieux que je le pouvais. Je comptais bien n'être découvert qu'après le départ du bateau, quand il serait bien trop loin de la côte pour se permettre de revenir. Le "Queen's" étant un fameux bateau de croisière, il ne pourrait certainement pas se permettre un détour, qui lui voudrait de mauvaises appréciation par ses clients fortunés. J'espérais juste que ce ne soit pas mon cadavre qu'ils trouvent, ma blessure devenant inquiétante.

Lorsque le cuisinier découvrit enfin ma cachette, le deuxième jour, lors d'une escale à Shanghai j'étais tremblant de fièvre, en proie à d'horribles hallucinations. Le capitaine avait été très, TRÈS, discret sur l'affaire. Trouver un homme malade avec une blessure infecté dans le garde manger était contre-indiqué si l'on tenait à garder une bonne image de son bateau. M'ayant trouvé trop tard pour que l'on me débarque à Shanghai, on m'envoya à l'hôpital de Hong- Kong. Je mis des semaines avant de me rétablir complètement. La suite fut loin d'être facile. J'étais indésirable ici, le capitaine du bateau avait bataillé ferme pour me permettre de rester à l'hôpital tandis que lui partirait (business oblige). On m'avait demandé ma nationalité. J'avais encore mes faux papiers d'Italie, une série personnalisée fournie par Shuji, que que gardais toujours sur moi depuis ma mésaventure. Je m'étais donc fait passé pour un italien croisé asiatique, ce que j'étais en fait, mais en passant sous silence mon ascendance japonaise. Plus rien ne devait me relier avec ce pays. L'ambassade d'Italie m'avait envoyé à Rome, et de là, j'avais changé de pays une deuxième fois, pour plus de sûreté. J'avais rencontré Jarvis, Tess, mon ex. Ma vie était redevenue paisible. Puis M était arrivé.

Je n'ai rien raconté de l'histoire d'Italie à Shuji, et ai prétexté le coup de tête. J'étais comme ça, il m'a cru. J'ai également passé sous silence ma "collaboration" avec la police. En fait, je ne lui livrais que le strict minimum.

Je ne le savais pas à ce moment-là, mais j'eus raison. Car, à peine étais-je parti, Que Shinonome Shuji décrocha le combiné et dit.

- J'ai attrapé l'un d'entre eux.


Voili voilou, je suis un peu en retard, et le flash-back de Nick est fini. On retrouve tout le monde dans le prochain chapitre! merci de me lire

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