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Chapitre 12: Flash-back part 2

La déflagration déchira le silence. L'homme tomba, mort, à mes pieds. Un silence de mort régnait dans la salle. Puis une femme poussa un cri, et ce fut la pagaille. Je rangeai tranquillement mon arme et me dirigeai vers la sortie. Le vigile qui eut l'audace de me barrer de passage se retrouva avec le nez cassé. Une fois sorti du luxueux building, je pénétrai dans une ruelle adjacente et m'appuyai contre un mur. Ils n'allaient pas être content. Je venais de manquer à la première règle si l'on voulait survivre: la discrétion. Étant donné que je venait d'assassiner un homme devant une assemblée entières de riches lady fortunées, j'avais un peu foiré. Je me pris la tête entre les mains. Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez moi enfin?! Après l'incident en Italie, tout était allé de travers. On m'en avait beaucoup voulu d'avoir tué Akito, même si j'avais prétendu que je n'y était pour rien (au demeurant, personne ne m'avait cru, mais puisqu'il n'y avait également personne qui l'appréciait réellement, on ne s'en était pas formalisé). J'aurais cru ressentir un sentiment de triomphe lorsque l'on m'avait annoncé que ma mission, malgré de fait que j'ai réduit le nombre d'otages à deux au lieu de trois, avait été une réussite, mais il n'en avait rien été. Je n'avais ressenti que du dégoût.

Puis, j'étais devenu de plus en plus téméraire, pris d'une envie de sang telle que je n'en avait jamais connue jusqu'alors. Pourtant, rien arrivait à m'apaiser. Peu importe le nombre de crânes que je fracassais, les images de cette nuit, mêlées à mes propres souvenirs ne cessaient de me hanter.

Je me passai une main sur le visage, et décidais d'aller me défouler au sous-sol du club. C'était un vieux bar à l'apparence respectable, mais qui, sous ces fondation, cachait tout un monde de vice, d'alcool, et de violence. J'y prenais parfois quelque verres, mais, comme l'alcool était vraiment mauvais (le prix en reflétait d'ailleurs bien la qualité), j'évitais. Non, ce qui m'attirait là-bas, c'était le ring, les combats clandestins. C'était là que, lorsque ma soif de violence ne s'atténuait pas, j'allais me défouler. Au fil des combats et des victoires, on m'avait donné de surnom de "chien enragé".

Cette nuit là, ce fut un carnage, et on finit par me jeter dehors tellement les sommes perdues par le club étaient importante. je shootais dans un poteau, et le regrettais immédiatement. Mon petit orteil me fit cruellement souffrir pendant tout le trajet du retour. J'en profitais pour envoyer un message à mon patron, lui disant que j'avais merdé sur toute la ligne et que ce n'était pas la peine de m'enguirlander, puisque j'avais compris. Ce à quoi il me répondit que ça faisait la troisième fois que je "merdais sur toute la ligne" ce mois-ci, et que ça commençait à bien faire. Il me laissait une dernière chance, et après, il me retirait de la circulation pour me coller à ses basques comme un toutou pendant des mois, chose qu'il me savait pertinemment incapable de supporter. Dans deux jours, une livraison importante serait effectuée près du port, et je devrais -avec quelques autres gars- m'assurer que tout ce passerais bien. Il me recommanda d'être prudent : la police d'investigation était sur nos traces. Avec un soupir irrité, je lui rétorquai que je ne me ferais pas prendre.

Rentré chez moi, je me jetais sur la canapé et m'endormis aussitôt.

- Je suis de retour!

Je petit garçon au cheveux noir accrocha son manteau dans l'entrée, surpris que personne ne lui réponde.

- Il y a quelqu'un?

Puis il les entendit, les gémissements. Sur la pointe des pieds, l'inquiétude commençant à percer, il s'approcha de la chambre de sa mère. Il entrouvrit doucement la porte. Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur.

Allongée sur le ventre, la jupe retroussée, se trouvait sa mère. Et au-dessus d'elle, lui tirant violemment les cheveux, un homme inconnu. Mais ce qui frappa l'enfant le plus, ce fut que sa mère, qu'il n'avait jamais vu pleurer, était en larmes.

Il resta pétrifié devant la porte, ne pouvant détourner son regard du drame qui se déroulait devant lui. Puis l'homme finit par remarquer qu'elle pleurait. Il la gifla.

" sale pute!"

Des mots qui devaient rester gravé dans la mémoire de l'enfant pour le reste de sa vie. En hurlant, il bondit dans la pièce. L'homme jeta un regard dégoûté à sa mère.

- Parce que t'as un môme en plus?

- Laisse maman tranquille!

Il ne prit même pas la peine de répondre, se contentant de lever la main pour asséner un claque monumentale à l'enfant, qui ferma les yeux. La claque de vînt pas, et sa mère s'écroula à ses pieds.

- Ne lui faites pas de mal!

Et l'enfant contemplait sa mère en pleurs sur le sol.

- ça suffit!

L'homme leva le poing et...

Je me réveillais en sursaut. Me levant, j'allai me passer le visage à l'eau froide. Cela faisait si longtemps maintenant, que ce cauchemar me hantait, que je m'y était presque habitué. J'appuyais mon front contre la glace. Cette époque de ma vie brillait par sa netteté dans ma mémoire.

Mon père était décédé un an plus tôt, ne nous laissant que très peu d'économies. Ma mère n'avait aucuns diplômes, on lui refusait des emplois à la pelle. Elle était encore jeune, et très belle. Elle était tombée dans la prostitution. La situations s'est empirée. Les hommes qu'elle ramenait à la maison, quand son client ne payait pas l'hôtel et qu'elle n'avait nulle part où aller, la battaient. J'avais aussi à supporter le regard de mes amis, que leurs parents avaient progressivement retiré de mon entourages. Puis à supporter les railleries au collège. En fait non. Quand les railleries on commencé lorsque j'avais onze ans, je ne me suis pas laissé dire. Ils ne savaient rien de la souffrance qu'endurait ma mère. J'ai commencer à frapper. Les adolescents railleurs. Puis les hommes qui battaient ma mère. Ils étaient bien plus forts que moi, et j'ai finit plusieurs fois à l'hôpital, à refuser d'expliquer comment je m'étais fait ça. On avait fini par m'envoyer en maison de redressement, ce qui n'a pas arrangé les choses. Quand je suis rentré à la maison, j'ai trouvé de nouveaux locataires dans l'appartement. Sans que je le sache ni qu'on m'avertisse, ma mère était morte, fatiguée par les coups et la vie. Je m'était retrouvé clochard à 15 ans, sans un sous en poche, et avec une rage dont je ne savait que faire. Je cherchais sans cesse la bagarre avec les gangs. Je m'étais perfectionné à la maison de redressement, et j'étais tellement enragé que je ne sentais presque plus la douleur. Les yakuzas n'avaient pas mis longtemps à me mettre la main dessus. Lorsqu'ils m'avaient fait leur proposition, j'avais immédiatement accepté. J'avais la le moyen de tenir en laisse tout ceux qui m'avaient craché dessus tout au long de ma vie, je n'allais pas le laisser passer. Et bientôt, malgré mon jeune âge, j'atteignis la place que je convoitais. On me confiait des tâches importantes, j'étais au coeur de l'action. Puis il y avait eut l'Italie. Mon père étant italien, je le parlais couramment, on m'avais donc envoyé là-bas, avec pour mission de capturer les filles d'un homme influent, dans le but de faire pression sur son groupe. Je me fichais de leur âge, que mes actes puissent leur laisser des traumatismes à vie. Mon sang criait sa soif de massacre.

Et j'avais fait intervenir Akito. J'avais revu ma mère. J'avais pleuré pour la première fois depuis mes 15 ans. Ma rage s'était déchirée. Je ne m'en était pas rendu compte sur le moment. Maintenant, face au miroir, je me comprenais enfin que le sentiment qui m'habitait depuis, celui que je tentais d'ensevelir sous de fausses excuses et dans des effusions de sang, ce n'était pas de la colère. C'était un mélangé repoussant de honte de tristesse et de dégoût. J'eus soudain envie de vomir.

Pour la première fois je n'avais plus qu'une idée fixe: quitter les yakuzas.


Deuxième partie du flash-back, Kyô nous fait une grosse prise conscience (si on peut appeler ça comme ça). Merci de me lire, ça fait plaisir, et on se retrouve la prochaine fois dans la dernière partie du flash-back!

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