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Chapitre 7 : La vérité sera t'elle un jour dévoilée ?

-Et donc vous n'allez rien faire ? Les mains sur les hanches, Alistair semblait offusqué.

-L'enquête a été confié à l'inspecteur Walsh.

-Justement !

Miss Eudora soupira en regardant le visage de son collègue, ses yeux d'un brun profond lançait des éclairs.

-Vous savez bien qu'il est impossible de le raisonner !

-Evidemment ! Walsh ne raisonne avec personne, pas même avec lui même !

-Et que voulez vous donc qu'on fasse ! Vous avez aussi bien entendu que moi la voix de la Justice non ? Si on sort d'ici, se sera les menottes aux poignets !

-Très chère, qui vous parle à vous de sortir d'ici ? Fit' il d'un air faussement surpris.

Alistair était redevenu Alistair. Il épousseta son veston et appuya son dos contre un mur avec l'air de celui qui allait expliquer un tour d'illusionniste. 

-Pourquoi désiré sortir ? Le meurtre à été commis ici n'est ce pas ? Vous pouvez donc enquêter ici. Pour ma part je vais chercher des informations à l'extérieur.

-Et où irez vous donc les chercher ? Et puis que faites vous de l'inspecteur ? 

-J'admet ne pas être sûr, mais j'ai déja ma petite idée... Et pour ce qui en ai de l'inspecteur Walsh, le Capitaine Edward Alistair de la 5em cavalerie des British Armed Forces en fait son affaire ! Déclama t'il d'un air cavalier.

Suite à cet entretient, le capitaine Edward se retrouva devant le bureau réquisitionné de Walsh, comme Leroy quelque instants plus tôt. Avec un acteur différent, le scénario le sera t'il aussi ?

Il frappa la porte (l'assurance en plus) et rentra d'un air décidé.

L'inspecteur Walsh assis derrière un bureau, venait d'envoyer un télégramme au commissariat. Il daigna jetter un coup d'oeil au nouvel arrivant. Il avait certes, une certaine appréhension de l'assistant de sa rival la plus acharnée, mais asser modérer, étant donné que c'était un anglais et qui plus est un homme. Il avait rapidement gagné toute l'attention de l'inspecteur. En effet, son allure militaire ayant joué en sa faveur dès le début, il se présenta comme le Capitaine Edward et lui parla de l'armée pour qui Walsh éprouvait une vive admiration. En omettant toutefois de préciser que depuis qu'il avait quitter l'armée il y'a de ça quelques années, il était surtout connu comme Alistair, le blond dandy. Ce que Walsh qui n'était pas un habitué des petits salons ne pouvait pas savoir.

C'est ainsi qu'Alistair mena finement sa bataille. Entre une anecdote sur le front, une remarque sur le budget consacré à la défense du pays et un rappel de l'excellence des rapport entre l'armée et la police, qui sont après tout de la même famille, il glissa quelques remarques qui sous-entendaient qu'il se tramait un gros coup, (bien évidemment confidentiel, on compte sur votre discrétion inspecteur), chez la British Armed. Du genre à sauver ni plus ni moins  l'Angleterre de certains de ces chers alliés... Ah la politique ! Vous savez ce que c'est, ''L'ami d'aujourd'hui est l'ennemi de demain" comme on dit. Vous entendez donc bien évidement, étant un homme responsable, que dans ces conditions, au combien délicates, je ne peux ni me permettre de prendre racine ici et encore moins d'attirer l'attention sur moi.

Oui pour une fois Walsh semblait écouter tout ce qu'on lui dit. Gonflé de sa propre importance, il se voyait déja joué un rôle primordiale dans cette très importante affaire militaire et sentait déja la médaille accroché à sa veste. Et de quel manière en plus ? En dégommant des non-britishs ? Mais que demander de mieux ! Une petite rente pour ses vieux jours peut être ? Pas qu'il se sentait vieux non ! À  54 ans il était dans la force de l'âge. Mais il faut être prévoyant de nos jours ! Bon n'allons pas trop vite en besogne se ressaisissait t'il, en signant une feuille de papier qu'il tendit à l'assistant de miss Eudora.

Ce dernier le remercia, lui recommanda encore une fois la prudence et sortit en fermant la porte du bureau. 

Fin du premier acte, baisser les rideaux ! 

"C'est un double plaisir que de tromper le trompeur." Autant satisfait de la réussite de la 1er partie de son plan (dont il n'avait bien évidemment jamais penser échouer), que d'avoir trompé l'inspecteur, Alistair souriait en se dirigeant vers la 2em partie. En grand connaisseur du monde mondain et de la gente féminine, il était persuadé que les bons amis d'une femme comme Lady Cecily devaient, déja de son vivant, faire des gorges chaudes à son sujet. Sa mort devait donc être le sujet de discussion du moment. Et il savait qui pouvait lui donner des renseignement sur "les chères amies de Madame" !  

Justement quand il arriva dans le salon de thé, il retrouva cette providentielle source d'information. Béatrix la petite bonne, qui sanglotait dans son tablier près de la fenêtre, seule, tout le monde était partit.

Diantre ! Pensa t'il. C'est bien la dernière personne après ses héritiers qui aurait pu pleurer pour elle !

-Alors mon petit on a un gros chagrin ?

Béatrix se retourna surprise, ses beaux yeux bleus rouges et bouffies.

-Mais enfin Mademoiselle quand on a des yeux comme les vôtres on ne pleure pas ainsi ! Si c'est pour votre place que vous vous tourmenté... Commença t'il.

-Oh non Capitaine Edward ! Je suis triste à cause du malheur qui vient de frapper cette maison !

-Vous parler du meurtre de feu votre maitresse ?

-Ah bien oui ! Quoi d'autre ?

-Certes, certes. Mais mon petit, pardonnez moi une question. Vous saviez tout comme moi et même MIEUX que moi que feu votre maitresse était une...

-Oh Capitaine il ne faut pas dire ça des morts ! répondit la petite bonne en se tordant les mains. La mort de quelqu'un est toujours un grand malheur et en plus quand je pense aux conditions dans lesquelles elle est morte... Et les larmes lui remontèrent aux yeux.

Interloqué, Alistair regarda cette étrange scène de charité chrétienne. De deux choses l'une, soit c'est la meilleurs comédienne qui m'est été donné de voir, soit il existe encore des gens bons et désintéressés sur Terre. Je crois que la première option est la plus crédible.

-Et puis vous savez, reprit Béatrix en s'essuyant les yeux. Madame n'était pas si mauvaise qu'on le disait, une fois elle m'a même...

-Qui sont on ? L'interrompit il pour sauter sur l'occasion.

-Oh ! Et bien..., fit la domestique prise au dépourvu, beaucoup de gens. je pense..

-Mais qui précisément ?

-Eh bien par exemple ceux qui venait ici... 

Béatrix était de plus en plus mal à l'aise et le rouge lui montait aux joues. Alistair crû bon de clarifier les choses.

-Mon petit comprenez bien que je ne vous demande pas de médire sur la baronne de Craven mais seulement  de m'apporter quelques petits éclaircissements qui pourront nous aider à retrouver son meurtrier, vous voulez bien que justice soit faite n'est ce pas ?

Le visage de Béatrix s'illumina, sûrement que dans son esprit simple et droit, qui avait une vision binaire du bien et du mal, l'évocation de la Justice avait frayé son chemin balayant ses derniers scrupules. Mais seulement quelques instants plus tard, son visage se rassombrit et elle frissonna, sûrement que  l'évocation de la Justice lui avait aussi rappelé l'existence d'un de ces nobles représentant.

-Cet inspecteur, il me fait peur... il a l'air méchant...

-Ne vous inquiétez pas, l'inspecteur Walsh est plus bête que méchant !  La rassura t'il d'un air désinvolte. Puis une idée lui vient. 

-Au faite vous a t'il interrogée ?

La bonne secoua la tête frissonnant de plus belle à l'idée de cette perspective.

-Eh bien je pourrait vous épargner cela, mais à condition que vous me racontiez bien tout ! D'accord mon petit ?  Reprit il d'un ton paternel

Béatrix lui jeta un regard éperdu de reconnaissance. Fichtre ! Cela existe donc encore des personnes comme cela ?! S'étonna celui ci.

-Venez, asseyez vous dans ce fauteuil, nous seront plus à l'aise pour causer.

Une fois assise, Béatrix se croisa les doigts, Alistair attendit quelques instants pour lui laissez rassembler ses souvenirs puis il commença à l'interroger.

-Alors, vous disiez donc que beaucoup de personnes venait rendre visite à votre maitresse ? C'était tous des gens importants ?

-Oui monsieur.

-Mais ils n'étaient pas tous ses amis...

-La plupart qui venaient ici étaient des snobs et des hypocrites.

Alistair leva un sourcil face à cette vindicte inattendu. Quoi ? Cette petite à l'air si doux et placide est elle plus redoutable qu'elle en a l'air ? En tout cas cela promettait pour la suite.

Elle reprit.

 -Ils chargeaient ma maitresse de louanges et de compliments mais disaient des abominations dans son dos.

-Était elle au courant de ce qui se disait d'elle ?

-Je pense bien, un soir à la fin d'une réception, je l'ai entendu parler toute seul dans sa chambre comme elle en avait l'habitude, elle était assez remontée. J'étais rentré pour lui apporter quelque chose mais elle ne semblait pas m'apercevoir, elle continuait de crier. Je ne me suis pas attardé comme vous pensez bien, mais je l'ai entendu dire : " Ces amies quelle plaie ! Elles bavardent entre elles, leurs cancans se répandent et qu'y a t'il de vrai là dedans ? À peine le premier mot la plupart du temps !"

-Savez vous à qui elle faisait allusion ?

-Je pense qu'elle parlait de deux dames qui étaient venu prendre le thé cette après-midi là. Ce sont ses plus proches amies, il s'agit de Clara de Lancastre et Mary d'Egerton.

Alistair en parfait gentleman invité des plus prestigieuses maison d'Angleterre, connaissait bien Lady de Lancastre, elle est le parfait archétype de la dame de la noblesse, snob, coquette et distinguée. Il avait à mainte reprise remarqué sa langue de vipère et c'était ce qui lui fallait pour son enquête.

Il est sortie de ses esprits par la petite bonne.

-C'est bon capitaine ?

-Oui Béatrix , vous permettez que je vous appelle Béatrix ? Merci, vous m'avez été d'une aide précieuse. Ne vous souciez plus de ce méchant inspecteur et je vous en supplie ne pleurez plus. Quant à moi...

Il fit quelque pas et contempla son reflet dans un grand  miroir tout en ajustant son veston.

-...dès demain je rendrais une petite visite de courtoisie à une dame.

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