poeme 34
PRÉSENT HÉSITANT
Elle laisse le vent la caresser, la taquiner,
Ne ressentant rien à part sa douleur.
L'automne chante déjà le fin de l'été
Et elle tente de cacher ses pleurs.
Elle se voile la face, pense que tout va bien
Se teinte d'une couleur verte resplendissante
Pour cacher sa maladie, cacher sa fin
Elle est perdue dans la peur.
Triste d'avoir été abusée
Son être s'est peu à peu emplit de rancoeur.
Elle hésite à lâcher la branche à laquelle elle est accrochée.
En bas au sol, des proches sont étendus
Il n'ont pas eu la force de se battre, de tenir
Elle tremble de peur sur leur corps mis à nu
Elle a perdu ces gens ainsi que son sourire.
Le soleil lui rappelle que le printemps viendras.
Mais elle tremble encore, faut dire que ça l'effraie
Le futur est leur être tout aussi noir, tout aussi froid
Que le passé qui la taraude et lui plaisait.
A ses côtés tremblante de froid
Son ami, jeune feuille elle aussi.
Peine à se retenir à la branche, mais tomber elle ne doit.
Elle est trop jeune,'n'a pas connu la vie.
C'est une petite feuille perdue et triste
Elle a la vie devant elle mais exècre le monde
Parfois elle demande pourquoi elle existe
Pour vivre sur cette terre immense.
Elle a bâti un empire en cherchant dans ses pensées
Le monde des rêves attire, il fait rêver
Mais le froid de l'hiver la ramène à la réalité
Elle était belle l'époque de l'été.
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