poeme 30
Pensée de fou.
Sur les ruines de cette guerre
Ce cimetière de mutants
Ou résonne la prière
De ces hommes tout en blanc.
Ils hurlent à l'agonie,
Et sous ce soleil noir et glacé
Ce démon repenti
Voit sa lame le narguer
Le silence trop bruyant
Rend sourd les muets
Cet empire tout puissant
Où prisonnier on est
Cette voix qui résonne
Aux oreilles de l'avare
Ce refrain qu'il fredonne
Qu'il est le seul à voir
Cette douce habitude,
Habituelle manie
Qui change l'attitude
Qui empêche la vie
Ce sentiment si fort
Si changeant en même temps
Détester à la vie puis aimer à la mort
Bipolarité et innocent
Les murs sont blancs
Prison libre et muette
Bercés par les cris stridents
Les retenus font la sieste
Trouble mental obscur
Personnalité changeante
Perversité mûre
Maladie non - voyante
La vie est une prison,
La mort en est la sortie
Mais au bord de la dérision
Le goût et l'ennui sont partis
Les murs blancs immaculés
Rendent les idées noires
À ces pantins manipulés
Mystérieux Purgatoire
Ici le noir est l'espoir,
Le blanc est la souffrance
Mais peu arrivent à le voir
Il n'y a plus de sens
Tout ici est fixé, attaché ou lié,
Tout est fait pour empêcher
D'essayer de se sauver
Esprits torturés, Fantômes non - tués
Cette certaine convalescence
Dit aider les malades
Mais elle tue leur conscience
De ses couleurs fades
Ces zombis sont traités
Comme des criminels
Au fond, ce ne sont que des âmes condamnées
Par ces bourreaux cruels
Aucune violence, aucune bagarre
Juste les cris qui se font entendre
Encore un paumé, qui a aperçu le noir
Mais qui est retenu à cet avenir de cendre
Ce séjour si intense
Où une seconde dure une vie
Entraîne une dépendance
Et une haine de la vie
Les pilules apaisent et adoucissent
Mais le temps d'un soupir
Et les pensées reviennent et durcissent
Drogue légale qui fait sourire
"La maison des fous" si souvent appelée,
La prison de ces âmes meurtries
L'asile où ces pantins détériorés
Vont misérablement finir leur vie.
Choupi
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