poème 21
Sur la coque, encore une vague se fracasse.
La mer est noire d'encre, noire de colère.
Elle est tempetée , froide et pleine de crasse.
Les marins sur le pont, frigorifiés, attendent en vain la terre.
La bateau tangue, encore le roulis.
Le vent glacé s'infiltre à travers le bois .
La flamme de ma bougie vacille, elle est bientôt finie
La cire s'écoule sur la table, et les larme viennent encore une fois
Reverrais-je ma femme un jour?
Notre bébé qu'elle porte en elle?
M'attendra-t-elle toujours?
Attendra-t-elle de me rejoindre au ciel?
Une brusque secousse, la fin est proche.
Une dernière prière, un dernier sanglot.
Puis l'eau arrive et se rapproche.
Je me laisse emporter par les flots..
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