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3. Une rentrée compliquée

Les derniers jours des vacances furent difficiles pour tout le monde. Molly était dans tous ses états, Ginny était encore secouée par le désastre de la Coupe du Quidditch, Fred et George se montraient plus chiants que jamais et par-dessus tout, Rose devait supporter Ronny-Ron-ron-Oui-Oui-Weasley. Pire encore, Harry s'inquiétait pour elle. Et s'il y avait bien une chose qui lui tapait sur le système, c'était quand on s'inquiétait pour elle quand elle n'avait pas envi qu'on s'inquiète pour elle. Franchement. Ses côtes malmenées lui offrirent l'occasion de s'évader de l'ambiance étouffante du Terrier, mais le répit ne fut que de brève durée. Arthur l'emmena à l'hôpital des sorciers au plein cœur de Londres, Saint-Mangouste, où on lui donna simplement une potion et des compléments alimentaires. Rose avait discrètement jeté ceux-ci dans une poubelle. Un médicomage lui avait aussi offert une boîte de chocolat en lui demandant de les partager avec son frère dont il était un grand fan, qu'elle avait savamment gardée hors de portée de Ron, et de Harry, hihi. Elle ne se sentait pas très chocolat, mais elle était sûre que Blaise le serait.

C'était un véritable soulagement de quitter les bras de Molly pour sauter dans le Poudlard Express. Pour une raison inconnue, la rentrée n'avait pas lieu le 1 et septembre comme à l'habituelle mais bel et bien le dernier jour d'août. Ça avait intrigué Rose, évidemment, mais elle était trop occupée par l'idée de partir pour se concentrer sur la date. Elle se sentait étouffée. Asphyxiée. Elle avait juste envie d'être seule parce que... Il y avait encore certaines choses qu'elle devait digérer. A l'instant elle riait avec Ginny, et puis il y avait son image qui traversait sa tête et le nœud dans son ventre se serrait. Le cadavre.

Ils étaient installés depuis à peine quelques minutes qu'Hermione était déjà entrain de lire un journal, Ron avachi sur une banquette entrain de lire quelque chose, ce qui, Rose vous l'accorde, était parfaitement inhabituelle , et Harry lui... Ne faisait rien de particulier, pour changer. Il ferait mieux de réviser ses cours de potions. Rogue n'allait pas y aller de main morte cette année. Rose, elle, était collée à la fenêtre, le menton dans la main, son regard dérivant sur le paysage. C'était plus fort qu'elle. Il y avait de la peur sur son visage. Elle revoyait son petit corps frêle et calciné et... De l'air. Elle avait besoin d'air.

La vendeuse de bonbons passa alors à cette instant, lui donnant une parfaite occasion de s'échapper en toute fluidité. « Qui veut des bonbons ? Qui veut des bonbons ? », répétait la vieille femme au visage souriant et ridée alors qu'elle passait dans le couloir. Hmm... Ca commençait à sonner un peu pédophile. Ron farfouilla dans ses poches et en sortit des pièces, encore avachi, alors que Rose bondissait sur ses pieds, prête à dévaliser le chariot.

- Vous voulez quelque chose les enfants ?, demanda-t-elle de sa voix cassée.

- J'arrive !, s'exclama Rose en cherchant au fond des poches de sa robe de sorcier.

Elle y avait accumulée quelques sous au cours des années. C'était ça, de dérober ses camardes de classe. Son compte en banque était peut-être chargée, mais celui qu'elle se faisait en ramassant les pièce dans les couloirs et en faisant les poches de Crabbe, Goyle et des autres imbéciles qui passaient à sa portée, était bien plus intéressant.
Harry leva les yeux au ciel en la voyant galérer et sortit ses propres sous. Elle lui fit un sourire angélique et s'approcha du chariot tandis que Ron faisait sa commande :

- Un paquet de bullebaveuses et une baguette-réglisse.

- Cinq petits formats paquets patacitrouille, une sucette, un paquet de bullebaveuses, deux baguettes réglisses et je crois que c'est bon !, énumera Rose à son tour.

Ron s'approcha pour payer, et en comptant le montant de sa commande, déclara piteusement :

- Non finalement, seulement les bullebaveuses...

- Ça va je vais payer, dit Harry, presque énervé.

Ron retourna s'assoir alors que que Rose attendait patiemment qu'Harry se pousse pour s'emparer de ses bonbons. Un groupe de filles sortit d'une cabine, et l'une d'elle, assez jolie mais a l'air bien trop mièvre, s'avança :

- Deux patacitrouilles s'il vous plaît.

Harry la détailla de haut en bas et ils s'échangèrent un regard. La fille lui sourit timidement et son nom lui revint alors en mémoire. Cho Chang. Cho Chang... Je vois, songea Rose en la dévisageant, les yeux plissés. Harry se lécha la lèvre, gêné, et Rose lui fit les gros yeux. Un peu de tenu quoi ?

- Merci, dit la fille en prenant ses bonbons avant Rose.

Avant... Elle ? Hmm, c'était définitif, elle l'avait dans le viseur celle-là. Cho adressa un dernier regard à Harry, un petit sourire aux lèvres, toute timide la pauvre bécassine, puis rentra dans sa cabine sous les gloussements de ses amies. Rose prit sa commande :

- Que vous soyez bénie ma p'tite dame, dit-elle les mains pleine de bonbons.

- Et toi mon garçon, une petite douceur ?, s'enquit la vieille dame.

- Euh non, je n'ai pas faim, merci, fit Harry en revenant sur Terre, hypnotisé par Cho Chang.

- Pas faim de patacitrouille ça c'est sûr !, ricana Rose.

Hermione qui jusque-là se complaisait silencieusement dans son coin, parla enfin, catastrophée :

- Rah, c'est horrible. Comment le ministère peut-il ignorer qui a fait ça ? Il n'y avait pas de gardes ou...

- Des tas, d'après mon père, répondit Ron, la bouche pleine.

Ça pour être horrible ça l'était. On avait recensé quatre morts à cette attaque. Sur des hectares par dizaines, il y avait fallut qu'elle tombe sur un de ces quatre cadavres.

- C'est ce qui les inquiète d'ailleurs, reprit Ron. Ça s'est passé sous leur nez .

Rose eut un sourire amère. Il y avait beaucoup de chose qui se passait sous le nez du Ministère. Harry se mit à gratter sa cicatrice. Hermione remarqua ce geste et releva un regard alarmé sur les jumeaux, d'un air inquiet qui donnait à Rose envie de la baffer.

- Ta cicatrice recommence te faire mal, n'est-ce pas ?

- Non, pourquoi ?, mentit presque passablement Harry.

Hermione les dévisagea, interdite, puis se pencha vers eux, ce qui l'énerva encore un peu plus :

- Sirius aimerait sans doute savoir tout ça... Ce que vous avez vu à la coupe du monde... Et les rêves d'Harry !

Harry détourna la tête vers la vitre alors que Rose soufflait bruyamment. Ça y est, elle l'avait gonflée.

- T'es pas notre mère, Hermione, balança Rose en quittant la cabine.

Il était temps qu'elle rejoigne Pansy, Blaise... Théodore et Malefoy. Mais avant ça elle avait besoin d'air. Vraiment besoin. Elle traversa tous les wagons du train pour atterrir sur le petit balcon extérieur et se laissa aller contre la barrière. Inspirer, expirer, laisser l'air enfler ses poumons puis les dégonfler... C'est vrai que parfois Rose avait l'impression d'oublier comment respirer. Hermione l'avait agacé mais elle n'avait pas tort. Ça faisait un certain temps qu'elle n'avait pas écrit à Sirius. Depuis la coupe de Quidditch. Sa situation était compliquée et Rose... Elle se disait qu'elle aurait aimé qu'il soit là pendant le match. Bon...

Cher Sirius,

Ça fait longtemps que je ne t'ai pas écris. J'espère que tu te portes bien. À vrai dire moi...

Non, non, non, ça ne le faisait pas ça.

Cher Sirius,

J'espère que tu te portes bien. Je ne t'ai pas écris depuis quelques temps déjà, mais certains récents évènements ont été assez accaparants. Puisque je ne sais toujours pas grand chose de ta situation (ahem), je vais assumer que, là où tu es, tu as accès à la presse et tous ses articles rocambolesques. Un en particulièrement a dû retenir ton attention. Comme, je l'assume une nouvelle fois, tu dois le savoir, un des derniers matchs de la Coupe de Quidditch s'est tenu ici, en Angleterre. Les Weasley nous ont fait la très gentille surprise de nous y emmener. Et franchement le match était cool, je n'avais aucune idée que les sorciers avaient une Coupe de Quidditch mais bref-
Il y avait des milliers de personne et une plaine remplie de tentes. C'est après le match que les choses ont dérapé. Des hommes ont attaqué le campement. Dans la précipitation et le mouvement de foule, Harry et moi nous sommes retrouvés séparées et...

Rose pinça les lèvres. Il n'avait pas besoin de connaître tous les détails et sa lettre contenait déjà bien assez de futilité comme ça.

... heureusement, on a vite été réunis. C'est là qu'on l'a vu. La Marque des Ténèbres. Il faut croire que les mangemorts aiment faire les choses en grand, mais je suis sûre que tu as vu une ou deux images passées dans les journaux. Les gens en parlent encore, et c'est compréhensible. Il me semble avoir vu un homme, là-bas, mais il s'est vite éclipsé. Je pense que c'est lui qui a fait apparaître la marque. Les aurors du ministère et ce stupide Barty Croupton (qui c'est ce type même ?) ont préféré nous accuser à la place, mais l'affaire a vite été résolue. J'ai appris plus tard par la bouche d'Arthur Weasley qu'un elfe de maison avait été retrouvé près de l'endroit, une baguette à la main. Elle est désormais leur principale suspect. C'est terriblement crédible...

Si je te relate ces faits, ce n'est pas seulement pour te tenir à jour. Depuis le début des vacances déjà, Harry fait des cauchemars. J'imagine qu'il t'en parlera, ou non, dans sa prochaine lettre, mais je vais prendre la liberté de le faire à sa place. Il y verrait un homme qui se fait assassiner par Voldemort et Peter Pettigrow. Toujours le même cauchemar, en boucle, et sa cicatrice le lance de plus en plus fréquemment, bien qu'il cherche à le cacher.

Ça paraîtra sûrement stupide, mais j'ai l'impression que ces deux événements sont liés. Le Ministère nie en bloque que l'attaque à la coupe de Quidditch venait de mangemorts, mais nous savons tous les deux que c'est faux. Qu'Harry rêve de Voldemort et que ses disciples se manifestent à deux semaines d'intervalle, je trouve ça louche.

Amicalement, joyeusement, mornement, et en attendant de tes nouvelles,
Rose, la plus intelligente des jumeaux Potter.

Ouais, ça c'est bien, pensa Rose en opinant de la tête alors qu'elle pliait soigneusement son parchemin. Elle enverrait sa lettre plus tard, lorsqu'elle sera arrivée à Poudlard. Elle inspira profondément et rentra dans les wagons.

Oui, parfois Rose avait vraiment la sensation d'étouffer.

*

Désolée j'ai oublié de publier c'est ça de réviser ses 14 pages d'hist-geo-pol à la dernière minute 😭😭✋🏻

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