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29. Une femme solitaire

Rose jura en retirant hargneusement sa clé de la serrure, glissant un coup d'œil au-dessus de son épaule pour s'assurer que le couloir soit vide. Il n'y avait personne. Bien. Rose s'adossa contre le mur et ferma les yeux. Elle essayait d'éviter le constat, mais il semblait inévitable. Elle grimaça et secoua la tête. Ne le dis pas, ne le dis pas, ne le dis pas...

Bon alors, voilà. Rose était dans la merde.
Et ce n'était qu'un doux euphémisme.

Parce qu'elle avait des tas de choses à dire, et qu'elle mourrait d'envie de raconter à Théodore tout ce qu'elle avait appris. Mais elle ne pouvait pas. Elle y avait pensé. Il y avait des fois, où elle le fixait pendant de longues minutes, et ça la démangeait de parler. Elle ouvrait la bouche, le cœur au bord des lèvres, prête à tout lui dire, mais le poids du pouce de Désiré Landru sous sa langue la brûlait subitement. Alors elle refermait sa bouche, et Théodore la regardait curieusement. Pourtant, il ne disait pas un mot, et ils faisaient comme si rien ne s'était passé. Ces moments chagrinaient Rose plus qu'elle ne l'aurait pensé.

Il fallait absolument que quelqu'un sache. Que Désiré Landru était un mangemort doublé d'un meurtrier et que, merlin, Voldemort allait revenir. Elle ne savait pas quand, elle ne savait pas où, elle ne savait pas comment. Mais elle savait qu'il en avait probablement après ses fesses et celles d'Harry. Et puis, il fallait que les gens sachent que le professeur Maugrey n'était pas Maugrey. Qu'il était Barty Croupton Junior. Rose détestait les cours de latin et de défense contre les forces du mal, maintenant. Elle détestait avoir Maugrey et Landru en face et ne rien pouvoir dire. Quand ils n'étaient pas là cependant... Ça ne l'empêchait pas d'agir.
Landru avait spécifiquement stipulé que c'était lui qui la débarrasserait de sa malédiction. Rose se disait qui si elle trouver un moyen de se libérer sans lui, elle n'aurait plus rien à craindre... Ou presque. Alors, certes, c'était un raisonnement bancale, mais c'était son seul espoir avec son deuxième plan : retrouver le vrai professeur Maugrey. Elle n'avait pas eu besoin d'aligner un et DEUX pour comprendre qu'il était au château. Barty Junior se préparait du polynectar dans son coin et le buvait dans sa flasque. Pour que le polynectar soit efficace, il avait besoin des cheveux de Maugrey. Et elle doutait qu'il ait emporté une touffe avec lui et laissé Maugrey sans surveillance en Angleterre. Croupton Junior n'avait d'autre choix que d'avoir emmené Maugrey avec lui.

Alors voilà, son plan d'action, c'était de foutre son nez un peu partout en espérant ne pas se faire tuer.
Elle avait fait plus ingénieux, mais Rose était un peu au bord du précipice. Au cas où, juste au cas où, les choses tournaient mal pour elle, elle avait écrit une lettre enchantée. Pour Théodore. Si elle mourrait, elle lui serait délivrée dans la minute-même. Honnêtement, Rose préférait que cette lettre ne lui soit jamais livrée. 

Elle se redressa avec fatigue et poursuivit son chemin jusqu'à la prochaine serrure qui lui tomberait dessus. C'était sans compter la porte des toilettes des filles. Rose pila net. A Poudlard, un lieu tout sauf secret s'était révélé l'entrée d'une cachette pour un serpent géant. Beauxbâtons n'avait certainement pas de Chambre des Secrets, mais Rose avait réalisé qu'elle n'avait peut-être pas regardé aux bons endroits. Peut-être qu'elle devait trouver quelque chose... A la vue de tous.

Rose ne connaissait pas le château sur le bout des doigts, mais elle avait un endroit en tête. Elle se précipita à l'extérieur, et, alors qu'elle dévalait les escaliers, manqua de bousculer le professeur Désiré Landru. Elle ralentit considérablement en le remarquant, et faillit trébucher pour l'éviter. Elle voulait juste garder le plus de distance possible entre eux. Parce que quand elle regardait ses mains... Il y avait quelque chose en elle qui s'allumait, et la consumait de peur.

- Mademoiselle Potter, la salua-t-il avec un petit sourire, notifiant son écart.

- Professeur Désiré Landru, répondit-elle avec le même sourire.

Ce n'était qu'un sourire de façade. Un masque d'une pièce de théâtre aux répliques morbides. Elle poursuivit sa marche normalement, mais dès lors qu'elle passa l'angle du couloir, elle se mit à courir. Rose ne se calma qu'après avoir passée les portes de l'extérieur, et respira profondément l'air frais alors qu'elle s'avançait vers la statue. La sculpture de cette femme dénudée qui tendait la main vers le ciel. La femme qui avait pleuré pour eux. Elle se rapprocha avec hésitation et tendit la main, comme si elle pouvait attraper celle de la femme.

Elle n'y arriva pas, elle était trop petite.

Rose soupira et remarqua alors... Une petite serrure sur le bloc en pierre qui soutenait la statue, cachée entre ses deux pieds. Son cœur rata un battement tant elle était excitée par sa découverte, et elle jeta rapidement un coup d'œil aux alentours pour s'assurer qu'il n'y ait personne avant de sortir le trousseau de clé de sa poche. Elle manqua de le faire tomber, ses mains rendues tremblantes par la fébrilité, et inséra la clé tachée dans la serrure. Rose espérait que cette découverte lui permettrait de se libérer de la malédicti...

- Rose ?

Rose se redressa vivement, le cœur battant la chamade dans sa poitrine. Elle se retourna vers son interlocuteur tout en rangeant discrètement les clés dans sa poche, et découvrit Théodore, les sourcils imperceptiblement froncés. Elle retint une grimace. Théodore ne fronçait que rarement des sourcils.

- Théodore.

Il la dévisagea quelques secondes, comme s'il réfléchissait à ce qu'il allait dire. Théodore n'était pas dupe. Il savait que Rose lui cachait quelque chose. Seulement il ignorait ce que c'était, et surtout, il ignorait pourquoi elle lui cacherait quelque chose. Au cours des trois dernière années, elle s'était ouverte à lui. Il ne comprenait pas pourquoi, soudainement, ils reviendraient au point de départ. Rose était un mystère à elle toute seule, mais il restait certain que quelque chose clochait. Il retint un soupir, travaillé par la situation.

- Rentrons, dit-il. Blaise ne cesse de gémir parce que tu n'es pas là, et ça commence à énerver Drago.

Rose arqua un sourcil, masquant sa frustration :

- Énerver Malefoy ? Peut-être que je devrais m'absenter plus longtemps alors, dit-elle joyeusement en lui passant devant.

Mais son cœur lourd battait un air sinistre dans sa poitrine.

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