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21. Un jardin secret

La neige commençait à peine à quitter Poudlard et leur recherche pour la clé n'avait toujours pas avancer. Rose, Théodore et Malefoy avaient essayé toutes les serrures de la partie Est et Ouest du château pendant leur temps libre. Ils étaient restés en groupe, ce qui était assez étrange pour Rose, qui avait l'habitude de n'être qu'avec Théodore. Une autre énigme au moins avait le mérite d'avoir avancée. Tout avait commencé avec une prise de tête entre Hermione et Harry, deux jours avant l'épreuve. L'énigme n'était toujours pas résolue. Puis Cédric était arrivé et avait conseillé à Harry de prendre un bain, ce que Rose avait trouvé très étrange, mais fait et dit, Harry avait pris un bain, et il s'avérait que le cri strident de l'œuf se transformait en un chant mélodieux sous l'eau. Et voilà comment Rose s'était retrouvée coincée avec Hermione, Harry, Ron et Neville à la bibliothèque. Rose était perchée sur une table à la recherche d'un quelconque miracle pour sauver la peau de son frère. Dans pas moins de 24h, ce serait la deuxième tache. Ron était avachi sur une chaise, Harry dormait presque sur un livre et Hermione marchait de long en large le long des étagères.

Descends nous voir, entends nos paroles,
Nous ne chantons qu'au-dessus du sol,
Durant une heure tu devras chercher.

Une énigme dans une énigme, si ça c'était pas de la mise en abîme. Rose soupira et sauta de la table pour étirer ses muscles ankylosés.

- Harry, redis-le moi, quémanda Hermione pour la millième fois.

Harry posa son menton sur une page du livre ouvert sous sa tête en se réveillant un peu :

- Descends nous voir entends nos paroles...

- La rivière, c'est évident, déduit Hermione.

Elle secoua Ron pour le tirer de son sommeil et lui passa l'œuf.

- Durant une heure tu devras chercher..., récita Harry avec lassitude.

- Ça aussi c'est évident, quoique potentiellement problématique.

Rose ricana face à son ton dégagé et Harry tourna vivement sa tête vers elle :

- "Potentiellement problématique" ?! Ça remonte à quand la dernière fois où tu es restée une heure sou l'eau sans respirer ?, explosa-t-il avant de retomber mollement sur son livre.

- Écoute Harry, on va y arriver, à nous cinq on va trouver la solution, lui assura Hermione en posant une main sur son épaule .

Ron avait même fait l'effort de se lever, mais il n'eut pas le temps d'en placer une.

- Ça y est je m'en rappelle !, s'écria Neville en accourant vers, un livre dans les mains. Il y a hum... Cette plante qui permet de respirer sous l'eau, pendant une heure, humm... Le branchiflore !

Rose claqua des mains, ravie. Ils avaient leur solution.

- Tu te réjouis trop vite, gémit Harry. Où est-ce qu'on va trouver ça ?

Rose lui adressa un sourire malicieux :

- Je connais quelqu'un qui pourrait nous fournir.

Quoi de mieux pour obtenir une plante qu'un jardinier ? Rose se précipita hors de la bibliothèque et bouscula même Maugrey au passage :

- Revenez Potter j'ai-

- Plus tard professeur !, le salua-t-elle en filant.

*

Le professeur Désiré était entrain de déplacer les pieds des roses d'hiver. Il finissait tout juste d'en rempoter un lorsque deux pieds apparurent dans son champs de vision. Elle était là, à la fixer silencieusement, le souffle saccadé, comme si elle avait couru. Le plus remarquable chez elle était sans aucun doute ses yeux de chat à la couleur du jade. Aujourd'hui il n'y retrouvait pas l'habituelle flamme à laquelle il avait le droit. Plutôt le flot paisible d'un ruisseau.

- Mademoiselle Potter... Ça fait longtemps que vous n'êtes pas venu, dit-il en lui tendant une paire de gants de jardinage sans même la regarder.

Rose les enfila et s'agenouilla en face de lui. Elle n'avait pas besoin de demander ce qu'il faisait, elle l'avait su en l'observant. Elle recopia ses gestes machinalement, la nuque pliée. Elle avait l'impression d'être de retour dans une bulle qu'elle pensait éclatée.

- Je sais ce que vous faites avec Camille Lemarchais... Et ce que vous avez fait avec Desnouveaux.

Elle n'avait aucune certitude lorsqu'elle l'avait dit. Juste des suppositions. Et puis ensuite, Lemarchais avait été retrouvée morte. Elle avait d'abord soupçonné Désiré Landru, mais maintenant qu'elle avait trouvé le trousseau de clé... Elle n'en était plus aussi sûre.

- Je sais, dit-elle très simplement.

C'est vrai. Ça faisait longtemps. Elle revoyait son visage grave alors qu'il débarquait dans le couloir, Camille Lemarchais dans les bras de Rose. Et elle supportait difficilement cette vision.

- Comment allez-vous ?, demanda-t-il en la fixant lourdement.

Depuis l'incident, la plupart des professeurs la traitaient comme une petite chose fragile qui allait se briser en mille morceaux. Mais Rose n'allait pas se briser. Elle allait exploser. Elle implosait.

- Et vous, comment allez-vous ? Vous avez perdu deux de vos précieuses élèves en un mois, lui rejeta la balle Rose sans même le regarder.

Le professeur déglutit.

- Je vois. C'était une question indélicate, grimaça-t-il.

- Enfaite c'est ma réponse qui l'était, admit Rose.

Elle ignorait encore la véritable nature de la relation entre lui et Lemarchais. Elle était à peu près sûre de celle qu'il entretenait avec Sophie Desnouveaux. Rose soupira. Cette conversation n'avait aucun sens. Mais elle avait besoin de son aide. C'était bête, mais c'était la première personne à qui elle avait pensée.

- Professeur Désiré Landru... Vous vous rappelez quand vous m'avez dit que si jamais j'avais un problème... Et bien, enfaite, j'avais un problème. Et j'ai trouvé sa solution, toute seule.

Elle se trouva idiote d'ajouter ce détail, mais il fallait absolument que Désiré Landru sache qu'il ne lui était pas indispensable.

- Mais vous êtes un de mes seuls moyens de l'obtenir, dit-elle en plantant ses yeux dans le sien.

Il la considéra avec silence puis finit par hocher de la tête, reposant ses outils de jardinage. Elle remarqua qu'il travaillait plus avec son bras droit que son bras gauche et se demanda s'il s'était blessé. Peut-être à l'épaule ?

- De quoi avez-vous besoin, Mademoiselle Potter ?

- D'un branchiflore, professeur Désiré Landru.

Un sourire effleura les lèvres du professeur. Il savait très bien à quoi allait servir ce branchiflore.

- Vous êtes une jeune fille très maligne, vous le savez n'est-ce pas ?

- C'est quelque chose qu'on me dit assez souvent, fit Rose avec un petit sourire.

- Je le ferai amener à votre frère, Mademoiselle Potter. En attendant je crois que le professeur Dumbledore tient à vous parler.

Rose plissa les yeux. D'abord Maugrey, puis Dumbledore, la veille de la deuxième épreuve ?

- Très bien, je vais y aller, se leva-t-elle.

Mais elle se ravisa et s'agenouilla de nouveau en face de lui :

- Vous savez, je pensais que vous aviez tué Sophie Desnouveaux, et j'ai même cru que vous aviez tué Camille Lemarchais, mais je n'en suis plus si sûre à présent.

Le professeur releva un regard surpris sur elle et eut un sourire en coin.

- Ce sont de drôles de remerciement, mademoiselle Potter.

Rose pinça les lèvres et tiqua, puis elle fit dans un murmure :

- Merci.

Une nouvelle fois, elle sentit le regard pénétrant du professeur dans son dos alors qu'elle s'éloignait.
Ce n'était pas parce qu'elle n'était plus si sûre de sa culpabilité qu'elle l'écartait totalement de la liste des suspects.

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