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18.2 Les râteaux du siècle

Quelques jours plus tard, la neige tapissait chaque recoin du paysage d'un blanc immaculé. Rose rentrait d'une session de jardinage assez instructive. Les roses d'hiver fleurissaient durant la saison, mais il fallait tout de même un certain entretien pour qu'elles percent le sol gelée. Si elle était allée jardiner ce n'était pas seulement par envie, mais aussi pour éviter la HORDE de garçons qui la suivaient pour l'inviter au bal. Oui, c'est peut-être oui, mais non ? C'est non. Les mains enfoncées dans ses poches, la tête rentrée dans son écharpe, Rose réfléchissait à tout et à rien. L'école ne s'était toujours pas prononcée sur la mort de l'élève, mais les professeurs avaient commencé à poser des questions. Avec qui s'entendait-elle ? Avec qui avait-elle des différentes ? S'était-elle disputée récemment ? Est-ce que...

- Rose Potter je vous cherchais !, s'exclama une voix perçante.

Rose grogna et releva le tète sur Rita Skeeter, emmitouflée dans un horrible manteau à poils verts. Elle tenait un parchemin entre ses mains et une plume à papote. Rose détestait ces plumes, qui déformaient chacun de ses propos. Jusque-là, elle avait réussi à éviter les interviews de Rita Skeeter. Mais là... C'était sans issu. Elle accéléra le pas, une petite part d'elle ayant encore de l'espoir, mais la journaliste se posta devant elle et lui bloqua le passage.

- Rata Skittle, vous me bloquez le passage, fit-elle en levant le menton, plantant ses yeux dans ceux de Rata Skittle.

Elle vit à l'aller-retour que fit sa pomme d'Adam que le petit surnom dont elle l'avait affublé ne lui plaisait pas trop.

- Enfaite j'ai quelques questions à vous poser, fit avec un sourire Skittle.

- Je pense que je m'en passerais, répondit froidement Rose en lui passant sous le nez d'un coup d'épaule.

Elle retint une grimace. Aïe.

- Vous êtes la sœur d'Harry Potter n'est-ce pas ? J'imagine que vous êtes sa plus grande supportrice, à moins que ce soit le contraire, alors, dite-moi, miss Potter, est-ce que c'est lui qui a déposé son nom dans la Coupe de Feu ?

Rose suivit du regard la feuille à papote griffonner quelque chose. Par merlin elle haïssait ces plumes. Rita Skeeter ne facilitait pas la vie de son frère en lançant des rumeurs à tout va à son sujet ou en le traitant d'enfant de 10 ans. Franchement. Le mieux, c'était qu'elle ne réponde pas. Rose visait rarement le mieux. Plutôt l'excellence. Et ça se traduisait parfois par des solutions assez radicales.

- Êtes-vous jalouse de votre frère ? Auriez-vous participer à sa place ? On dit que vous avez toujours été jalouse de votre frère. Toujours la deuxième à passer...

Quand les gens pensaient à Potter, ils pensaient à Harry. Puis parfois, à Rose. Ça ne la gênait pas. Du moins plus. C'était elle qui brillait quand elle entrait dans une pièce. Et non, elle n'était pas jalouse de son frère. Rose leva les yeux au ciel, excédée, et la plume à papote se mit à griffonner avec ferveur. Reste calme, Rose, tu es plus maligne que ça. Enfin... L'était-elle ? Des fois elle pouvait faire des choses stupides. Et là, elle avait très envie de faire un truc stupide.

- Vous savez miss Potter, il y a des rumeurs à votre sujet. Vous êtes une enfant assez turbulente, n'est-ce pas ? Vous vous battez ? Vous avez déjà fait du mal à vos camardes ?

Rose ouvrit la bouche pour répliquer, furieuse. Bien sûr qu'elle leur avait déjà fait du mal, c'était eux qui avaient commencé ! Elle s'apprêtait à briser la plume à papote en deux, lorsqu'une main se posa sur son épaule. Oh.

- Vous êtes priée de ne pas importuner nos élèves, madame Skeeter. Ce n'est pas la première fois que je vous le demande, déclara le professeur Désiré Landru dans son dos, son regard fixé à la journaliste.

Elle ouvrit la bouche et bafouilla, les joues rougies. Il fallait dire que le professeur de latin faisait souvent cet effet aux femmes. Et aux hommes. Ses petits yeux perçants se posèrent sur la main de Désire Landru qui résidait sur l'épaule de Rose.

- Très bien, je vais m'en aller. Passer une bonne journée, Mr.Landru, s'esquiva-t-elle avec une étrange lueur dans ses yeux.

- La prochaine fois courrez, cette femme est une véritable sangsue, lui conseilla Désire Landru lorsque l'endroit fut vide.

- Elle m'a bloqué la route, répliqua Rose en croisant les bras. Vous pouvez enlever votre main, maintenant.

- Oh ! Bien sûr, toutes mes excuses.

Rose secoua le tête et renifla. Il y eut un flottement, puis elle brisa là silence :

- Cette fille, mademoiselle Desnouveaux... On l'a tuée, n'est-ce pas ?

Le professeur Landru Désiré soupira, ses épaules s'affaissant. Rose avait peut-être manqué de tact. C'était aussi son élève, après tout. D'un autre côté, il était peut-être son meurtrier.

- L'autopsie nous mènerait plutôt sur la piste d'un meurtre mais...

Le professeur se tut alors que Cho Chang passait devant eux, les joues empourprées. Rose la dévisagea d'un regard noir. Elle l'avait vu parler avec Cédric alors qu'elle lançait des œillades à Harry. La jeune fille traça plus rapidement sa route, encore plus mal à l'aise.

- Mais vous ne devriez pas vous préoccuper de ça. Et vous devriez être plus gentille avec vos camardes, mademoiselle Potter.

- Comme si ils étaient gentils avec moi, répliqua Rose.

Il n'y avait pas d'amertume ou de regret. Rose s'en moquait. Mais ça l'énervait, que la seule valeur de sa personne se réduise au fait qu'elle était une Potter, ou pire encore, la sœur d'Harry Potter. Rose était bien plus que ça. Et très peu de personne semblait le voir. Au loin elle remarqua une silhouette qui rentrait de la volière ou peut-être des écuries. Oui, Beauxbâtons avait des écuries. On était plus à ça près hein... Elle reconnut la petite taille de son frère et ses cheveux en bataille.

- Vous savez mademoiselle Potter si vous avez des problèmes... s'avança le professeur Désiré Landru.

- OUHOUH HARRY !, hurla Rose en agitant ses bras pour attirer l'attention de son frère.

Elle se précipita vers lui et se retourna dans sa course :

- Merci professeur, mais je règle mes problèmes toute seule.

Et sur un sourire vantard, elle se détourna. Son petit Harry avait l'air mal en point. Son visage était maussade et son regard vague. Elle passa un bras autour de ses épaules et frotta sa tête contre la sienne.

- T'en fais une tête, qu'est-ce qui va pas ?

Harry ne la regarda même pas, mais ses yeux s'assombrissent. Il murmura du bout des lèvres, défait :

- J'ai demandé à Cho de venir au bal avec moi...

Rose retint une grimace. Elle savait déjà qu'il s'était pris un râteau, parce que Cho Chang allait au bal avec Cédric, mais ce n'était pas pour ça. Comment pouvait-il en pincer pour Cho Chang ? Elle se décolla de lui avec un reniflement dégoûté et lui tapota l'épaule sans plus de compassion :

- T'inquiètes pas, Harry-bo. Harry-bo c'est beau la vie, Harry-bo se prendra d'autres râteaux, se mit-elle à chantonner.

Elle gloussa et Harry lui foula un regard froid, mais ses lèvres frémissaient déjà. Une seconde de plus et... Bingo ! Elle avait réussi à le faire sourire.

- Allez viens, on rentre, ça caille ici. En plus, on doit résoudre l'énigme de l'œuf !

*

Harry s'était allongé sur un canapé d'une des nombreuses pièces du château. D'une manière assez naturelle, les maisons de Poudlard ne se mélangeait pas et les élèves restaient en groupe. Il caressait distraitement l'œuf d'or posé sur son torse, son regard dérivant dans le vide. Parfois, le silence était ponctué de ses soupirs et amenait irrémédiablement les yeux de Rose à rouler dans leurs orbites. Elle attrapa l'œuf d'Harry et posa l'objet de la victoire entre ses jambes. Elle n'osait pas l'ouvrir. La dernière fois qu'elle l'avait fait avec son frère, c'est à dire à peu près il y a trois minutes, un cri strident avait retenti dans toute la pièce et lui avait ruiné les tympans. Heureusement, il n'y avait qu'elle et son Harry-bo déprimé. Bon, il y avait aussi Hermione entrain de lire un bouquin, enfoncée dans son fauteuil, mais est-ce que ça comptait vraiment puisqu'elle ressemblait plus à une statue inanimée qui lisait un livre qu'à un être humain ? Non, voilà !

Rose effleura des doigts les gravures sur l'œuf. Elle avait beau se creuser la tête, elle ne voyait pas comment trouver l'indice pour la deuxième épreuve si tout ce que cette saleté d'œuf faisait été crier.

- Peut-être qu'on devrait le cuire, suggéra Rose, un doigt posé sur le menton.

Hermione lui lança un drôle de regard auquel Rose protesta :

- Quoi ? Après tout c'est un œuf...

L'entrée d'un petit groupe de filles la tira des images d'omelettes qui envahissaient son esprit et elle posa un regard curieux sur les filles qui traînaient Ron. Il fixait le vide avec des yeux ronds, la bouche entrouverte, comme un parfait abruti. C'était un parfait abruti, d'ailleurs. Mais là, on aurait vraiment dit un légume. Et après il s'étonnait de ne pas trouver de cavalière ?

- Ça va aller Ron, t'en fais pas, euh, t'en fais pas Ron, c'est pas grave, chercha ses mots Angelina en l'amenant vers eux pour pour l'asseoir.

Harry se redressa sur le canapé et lança, un peu inquiet :

- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?

- Il a demandé à Fleur Delacour pour le bal, expliqua Angelina en l'asseyant.

Rose savait que Ron était idiot. Mais à ce point ? Il était vraisemblablement dans un état second. Rose plissa les paupières. Ainsi c'était lui qui fournissait les pétards à Errol... Hermione et Harry se précipitèrent vers lui et Rose se leva péniblement. Elle avait pas que ça à faire.

- Quoi ?, s'écria Hermione.

Harry ne semblait pas en revenir et elle pouffa dans son coin.

- Et qu'est-ce qu'elle a dit ?, s'enquit Harry, impatient de connaître la réponse.

- Non, bien sûr, le morigéna Hermione .

Fleur devait trouver les cheveux de Ron bien trop remarquable pour une fille aussi noble qu'elle. Tsss. Mais Ron secoua lentement la tête, un air traumatisé sur le visage et elle écarquilla les yeux.

- Elle a dit OUI ?!, s'écria Hermione, comme horrifiée, les mains plaquées contre sa bouche.

- Ne sois pas idiote, lui dit Ron d'une petite voix.

Hermione se décrispa instantanément alors que Rose soupirait de soulagement, une main sur son cœur. Pendant un instant, un minuscule instant, elle y avait cru.

- Elle est passé près de moi, raconta Ron, un air extatique peint sur ses traits. Tu sais combien j'aime quand elles font ça ?, fit-il à Harry.

Harry acquiesça de la tête, l'air vaguement gêné et impatient, et Rose les regarda tour à tour, les sourcils haussés, la bouche entrouverte. Rose posa ses mains sur ses hanches et ferma la bouche. Yeurk, les hommes.

- Ça a été plus fort que moi, gémit Ron. Ça m'a échappé tout à coup...

- J'crois qu'c'était plutôt un hurlement. C'était un peu frayant, détailla Angelina, mi-perplexe mi-amusée.

- Et qu'est-ce que tu as fait ensuite ?, demanda Harry.

- Qu'est-ce que j'pourrai faire ? J'me suis sauvé, j'suis pas fait pour ça moi, je sais pas ce qui m'a pris, se dépita Ron alors que les jumelles Patil passaient devant eux, toutes souriantes, fringuées exactement de la même manière.

Ça l'agaçait, stupidement, ça l'agaçait. Est-ce que Harry mettait une robe quand elle en mettait une ? Non ! Et c'était bien ça qui l'enrageait. Elle voulait voir son frère en robe elle ! Les jumelles passèrent près d'eux et en parfaite synchronisation, firent :

- Salut Harry !

- J'ai toujours aimé les regarder de dos, continua Ron.

Rose plissa le visage. Elle se passerait des détails.

- Elle ne me le pardonnera jamais, se lamenta Ron alors qu'Harry était plongé dans d'intenses réflexions.

Subitement, il s'en alla alors en interpellant les jumelles et Rose tapa le sol du pied, les bras croisés.

- Ne me laisse pas avec ce bouffon !, cria-t-elle alors que la porte claquait.

- Sois plus gentille, la molesta Hermione.

Rose leva les yeux au ciel et se laissa tomber dans un fauteuil, les bras croisés. Et puis quoi encore...

- Bouffon...

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