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13. Comme un sortilège d'attraction

Rose dévisagea son frère, perplexe. Il allait falloir qu'il fasse plus d'effort. Les directeurs du Tournoi n'allaient pas pardonner si facilement qu'ils y aient deux champions de Poudlard. Car les directeurs des Écoles Étrangères faisaient parti du jury, biquette de chaudron.

- Harry, tu dois visualiser l'objet venir à toi, répéta pour la énième fois Rose, calée sur un bureau, un bouquin sur les cuisses.

- Je sais, grogna-t-il.

Il n'en était pas à son premier coup d'essai.

- Pense à lui de toutes tes forces, lui conseilla Hermione, que Rose avait appelé en renfort.

Elles étaient en froid. Mais la situation d'Harry était plus qu'urgente et Rose n'était pas franchement pédagogue. La première épreuve avait lieu demain et il ne maîtrisait toujours pas le sortilège...

- Comment je suis sensé faire ça ?, s'écria Harry avec désespoir alors que sa pomme retombait encore au sol.

- Concentre-toi, répliqua Rose.

Il referma les yeux et jeta le sort. La pomme bougea de quelques centimètres seulement. Harry ré-essaya, sans grande amélioration.

- Encore, l'incita Rose.

- Tu peux le faire, l'encouragea Hermione.

Des gouttes de concentration perlait sur le front d'Harry. Seul la rigueur lui permettrait de faire bouger cette pomme.

- Encore, ordonna insensiblement Rose.

- Encore, encore, encore, marmonna Harry en la fusillant du regard.

- C'est pas moi qui vais affronter un dragon sanguinaire je te signale, riposta Rose avec un regard offusqué.

Harry serra les dents et balança son sortilège :

- Accio !

Et... La pomme fusa vers sa tête, le rencontrant en plein vole. Rose éclata de rire, pliée en deux. Harry donna un coup de pied rageur à la pomme, qui valsa à l'autre bout de la pièce, tout en jurant, sa main frottant son front endoloris. Rose était hilare, et même Hermione riait.

- C'est pas drôle ! J'ai failli casser mes lunettes !, s'énerva Harry en ramassant la pomme.

- Je peux réparer tes lunettes, je pourrais pas te réparer quand un vilain dragon t'aura déchiqueter en petit morceau pour son ragoût du soir.

- Je suis fatigué, souffla Harry. On peut faire une pause maintenant ?

Rose ricana :

- Je pensais que ça avait finit par rentrer... Encore, déclara-t-elle, impitoyable.

Puis, voyant que son frère ne bougeait pas, elle mima les mâchoires d'un dragon de ses mains en faisant des bruits peu ragoûtants de mastication, ce qui poussa son frère à s'y remettre. Bien... Rose claqua son livre et sauta du bureau avec légèreté, son doigt pointé sur Hermione :

- Je te passe la garde Granger, prochaine étape, l'Histoire de la magie de Poudlard.

- Mais ce livre pèse une tonne !, entendit-elle son frère protester alors qu'elle quittait la pièce.

Elle ricana. Rose avait des choses à faire. Des mises au point avec Théodore de ce qu'ils avaient trouvés. Elle avait continué à interroger les élèves sur les professeurs de Beauxbâtons, plus particulièrement le professeur de latin, mais elle n'avait rien obtenu de plus que ce qu'elle savait déjà. Ce prof l'intriguait. Elle savait que c'était stupide, et qu'elle tournait à la paranoïa mais... Elle allait refaire un tour dans le jardin où elle l'avait croisé la nuit dernière. Peut-être qu'elle trouverait quelque chose. Tout et n'importe quoi. Mais il lui fallait quelque chose. Rose s'avança d'un pas pressé au milieu de jardin et se rendit compte en s'approchant de la fontaine qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit par lequel elle était passée quand elle était tombée sur Désiré Landru. Elle ferma les yeux, agacée. Ce genre de choses n'arrivait pas avant. Elle faisait attention au détail et mémorisait tout aisément. Mais la fatigue commençait à prendre le dessus. Rose contempla son poignet quelques instants. Elle pouvait même entourer son coude de sa main. Rose n'avait pas de grandes mains.

Très bien, si elle ne savait pas par où elle était passée, elle allait ratisser la zone au peigne fin. Rose se baladait depuis quelques minutes déjà, ses yeux farfouillant la zone du regard, lorsque son pied rencontra... un râteau ? Elle fronça les sourcils et se baissa pour le ramasser... Quand elle se releva, elle se retrouva nez-à-nez avec le professeur. Rose dut faire beaucoup d'effort pour ne pas sursauter. Elle ne l'avait pas vu venir celle-là. Il avait les boucles en bataille et sa cravate desserrée. Sa veste de costume avait disparu, révélant la musculature assez intéressante de ses bras. Un léger filme de sueur recouvrait son front et il portait des gants de jardinage. Rose lui tendit le râteau. Elle voyait parfaitement pourquoi toutes les filles de l'école se pâmaient sous son charme mais... Purée il lui avait fait peur.

- Je suppose que vous êtes entrain de jardiner, dit-elle en déposant la outil dans sa main.

- Exact. Merci Mademoiselle Potter.

Rose trouvait ce surnom amusant. Il avait l'air de comprendre que ça l'agaçait. Comme ça l'agaçait lui qu'elle l'appelle Désiré Landru. C'était une réponse subtile à ses provocations.

- Je vous en prie, professeur Désiré Landru, sourit de toutes ses dents Rose en le suivant.

Il s'occupait d'une petite parcelle de jardin, où la terre était retournée. D'autres outils de jardinage que Rose ne saurait nommer gisaient au sol.

- Je m'apprête à planter des roses d'Hiver, lui expliqua le professeur en s'agenouillant au sol pour poursuivre son travail.

- Comme c'est ironique, commenta Rose, les yeux étrécis.

- Ce serait encore plus ironique si vous m'aidiez à les planter, proposa Désiré Landru en lui tendant un petit bocal de graine.

Rose pinça les lèvres, hésitante, mais attrapa tout de même le bocal et s'agenouilla à son tour au sol, remontant les manches de robe. Le professeur lui décocha un sourire ravi, qui saillait parfaitement son visage. Il plongea les mains dans ses poches, il y eut un léger cliquetis, et il en ressortit une paire de gants qu'elle enfila. Elle l'écouta donner ses instructions et sans un mot, se mît au travail. Alors que Rose était entrain de retourner la terre, elle se fit la réflexion que l'endroit était parfait pour cacher un cadavre. C'est vrai. Il pouvait la tuer là, tout de suite. Se jeter sur elle et l'étrangler. La rouer de coups jusqu'à ce qu'elle en meurt. Ou plus simplement il suffirait d'un sortilège et c'en serait fini d'elle. Sa main s'arrêta une demi-seconde dans les airs alors qu'elle posait son regard sur le professeur, mais il avait la tête baissé, affairé sur son travail. Elle déglutit et se remit au jardinage.

Rose avait vraiment un problème.

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