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10. De fleur et de carpe

Rose jeta un coup d'œil derrière pour s'assurer que tout le monde dormait et referma doucement la porte du dortoir. Elle s'éclipsa sur la pointe des pieds et une fois suffisamment éloignée se mit à courir, un épais pull sur le dos. Si les journées étaient chaudes en France, les nuits étaient remarquablement froides. Elle emprunta une porte vers l'extérieur et poursuivit son chemin entre les nombreuses haies jusqu'à une large fontaine au bassin remplie de petites carpes charmantes. Harry lui avait dit que Sirius voulait les voir et n'avait pas ajouter plus de détails, lui donnant rendez-vous à la première fontaine du jardin Est. Un mélange d'excitation et d'interrogation l'habitait. Sirius allait-il être là en chair et en os ? Comment était-il venu ? Avait-il envoyé quelqu'un à sa place ? Elle ne voyait pas comment il aurait pu pénétrer à Beauxbâtons. Comme Poudlard et les autres écoles magiques, sa localisation exacte était inconnue, et l'académie était bien protégée. Elle entendit des pas provenant des jardins et se cacha derrière un buisson, la baguette en main. Mais personne ne vint. Quelques minutes plus tard, des pas vinrent de sa droite, et la voix hésitante d'Harry s'éleva :

- Rose ?

Elle surgit du buisson et Harry sursauta.

- Personne ne t'a vu sortir ?, demanda-t-elle.

- Personne. Sirius ?, l'appela-t-il avec en chuchotant.

Il y eut un clapotis de la fontaine, que Rose mît sur le compte des poissons et des chutes d'eau. Mais c'étaient des poissons sacrément bruyant qu'ils avaient là. Intriguée, la baguette en avant, Rose se rapprocha de la fontaine. L'eau ondulait en vague étrange, provenant du milieu-même du bassin.

- Sirius ?, glapit Rose en s'accroupissant en face du bassin, remarquant que l'eau commençait à prendre des traits humanoïdes.

- Sirius ?, s'étonna Harry.

Rose rentra le menton, perplexe et puis d'un coup, un visage se forma dans l'eau.

- Sirius, constata platement Rose.

- Je n'ai pas beaucoup de temps Harry, Rose, alors j'irai droit au but...

Rose plaqua une main sur sa bouche pour ne pas éclater de rire et d'un doigt, toucha le bout du nez de Sirius, qui se désintégra avant de reprendre sa forme initiale. C'était marrant. Carrément marrant.

- Rose !, la rappela à l'ordre Sirius.L'un de vous a-t-il oui ou non déposé son nom dans la Coupe de Feu ?

- Ni oui ni non, gloussa Rose en envoyant une pichenette dans l'eau qui troubla le visage de Sirius.

Non, vraiment, ça l'éclatait. Le manque de sommeil mêlé au stress, sans doute.

- Non !, protesta avec plus de véhémence Harry, qui devait supporter des critiques depuis plusieurs jours.

- Shuut shuuuut, ton imbécile de sœur fait suffisamment de bruit comme ça, l'incita au silence Sirius. Maintenant, Harry, raconte moi ton rêve. Tu as parlé de Queudver et Voldemort, mais qui était le troisième homme avec eux ?

Rose n'avait pas fait ce cauchemar. Ses cicatrices étaient aussi beaucoup moins sensibles qu'avant. Elle pensait que c'était grâce à Evans, quand il avait lutté contre le poison du Basilic qui s'infiltrait dans son cœur. Une sorte de cure de désintox quoi.

- Je ne sais pas, avoua Harry.

- Tu n'as pas entendu un nom ?

- Non, hum, réfléchit Harry, Voldemort lui confiait une mission. Une chose très importante.

- Qu'est-ce que c'était ?, s'enquit Sirius.

- Ce qu'il voulait, c'était..., commença Harry en s'agitant, nerveux. Nous. Rose et moi. Je ne sais pas pourquoi...

Rose leva les sourcils. Pourquoi Voldemort pourrait-il donc bien vouloir les capturer ? Hmm... Oh ! Peut-être pour leur offrir des bonbons ?

- Il veut utiliser cet homme pour nous attraper. Mais après tout ce n'est qu'un rêve pas vrai ?, tenta de se rassurer Harry, l'optimisme forcé et forçant dans sa voix.

- Oui, ce n'est qu'un rêve, le rassura Sirius, qui mentait, bien entendu. Écoutez, Harry, Rose, les Mangemorts à la coupe du monde...

Rose papillonna des paupières. Ça faisait plusieurs semaines maintenant, mais l'image était aussi vif qu'au premier jour. Elle n'oublierait jamais.

- ...Puis votre nom qui sort de la Coupe de Feu ce ne sont pas des coïncidences, vous n'êtes pas en sécurité à Beauxbâtons.

- Pourquoi tu dis ça ?, se désespéra Harry.

- Je dis que les mages noirs sont dans le château. Igor Karkaroff, c'était un mangemort. Et personne, personne n'arrête un jour d'être un mangemort.

- Merveilleux, lâcha Rose sarcastiquement pour faire croire à un semblant de surprise.

Elle non plus, ne pensait pas que c'était une coïncidence. Quelque chose se préparait.

- Et Barty Croupton, qui a un cœur de pierre, vociféra Sirius, et qui a envoyé son propre fils à Azkaban...

Harry frémit de peur et d'ahurissement. Le fils de Croupton était un mangemort ? Est-ce que... Croupton aurait pu se faire soudoyer ? Elle tendit l'oreille. Des pas. De sa gauche. Encore.

- Tu crois que l'un d'eux a mis mon nom dans la Coupe ?, s'interrogea Harry.

- Je n'ai aucuns indices, je ne sais pas qui a mis ton nom, mais celui qui l'a fait n'est pas ton ami.

Pour le peu qu'il lui en restait, d'amis, franchement...

- Méfiez-vous, des gens meurent dans ce Tournoi...

- Je ne suis pas prêt pour ça Sirius !, s'affola Harry alors que Rose répondait avec tranquillité :

- T'inquiètes pas pour ça, ça roule.

Les pas se firent plus bruyants.

- Quelqu'un arrive, constata très intelligemment Harry.

- Restez prudent, n'est-ce pas Rose, et restez avec vos amis !

Sans un mot de plus, le visage de Sirius se dissolut dans l'eau.

- Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire, Rose, dit Harry, la gorge nouée.

Rose attrapa le visage d'Harry entre ses mains et planta son regard dans le sien. Elle aimait son frère, et elle serait prête à tout pour le protéger. De n'importe qui, de n'importe quoi, de tout et de tous.

- Tu vas devoir te battre et ça va être dur, je ne te le cache pas. Mais ça ne sera pas plus dur que depuis le début. Je suis là Harry. Je suis là.

Harry serra sa sœur dans ses bras, les larmes aux yeux. Il avait peur. Et pas seulement pour lui. Sa relation avec sa sœur s'était dégradée avec les années, mais elle était toujours là. Elle était toujours là pour lui. Il s'en voulut. Il devrait être là pour elle aussi. Il était son frère, après tout.

Une brindille craqua, brisant le moment.

- Allons-y, chuchota Rose.

Les dortoirs des garçons étaient totalement à l'opposé de ceux des filles, et les jumeaux se retrouvèrent aussitôt séparés. Rose ignorait de qui provenait les pas, mais elle accéléra la cadence, suspicieuse. Ils étaient trop éloignés pour avoir entendu leur conversation avec Sirius, mais il semblait se faire de plus en plus proche. Et ils étaient juste derrière elle. Rose fronça les sourcils. Avec toutes ces haies et l'obscurité ambiante, elle n'était pas exactement sûre du chemin. Elle serra sa baguette entre ses doigts et décida de partir vers la droite, mais cette action eut comme effet de la rapprocher des pas. Elle se figea. Les pas se figèrent. Qui que ce soit, il savait qu'elle était là.

- Bon... fit-elle en reculant.

Rose fit volte-face, prête à se taper le sprint de sa vie et... Elle tomba nez à nez avec une silhouette d'1m82. Son cœur rata un battement. Un rayon de lune vint éclairer le grand inconnu, qu'elle avait déjà identifié.

- Professeur Désiré Landru.

Le professeur portait un long manteau noir qui rendait plus carré ses épaules imposantes et des gants de jardinerie. C'était un grand homme dans la trentaine de l'âge, aux yeux d'un bleu captivant troublés par le verre de ses lunettes. Ses cheveux étaient plaqués en arrière et il avait une barbe fournie et... Rose devait bien se l'avouer, c'était la première fois qu'elle trouvait un homme avec une barbe attirant. Autre chose qu'elle devait s'avouer, c'était qu'Henri Désiré Landru avait l'air d'un putain de tueur en série avec son sécateur dans la main.

- C'est seulement Landru. Rose Potter n'est-ce pas ?

Landru... Leur professeur de latin. Rose s'était prise d'une soudaine passion pour le latin après avoir vu le visage de leur prof. Mais c'était aussi et surtout parce que c'était un professeur compétent. Malheureusement, c'était le seul professeur dont elle n'avait pas pu retracer le parcours. Il était arrivé à l'école il y a 4 ans de cela, et avant ça... Impossible de savoir où il était.

- Exact. Il est bien tard pour une ballade..., fit-elle remarquer en glissant un regard au sécateur, ses doigts se resserrant naturellement autour de sa baguette, cachée derrière son dos.

Elle trouvait elle-même sa remarque plutôt culottée. C'était elle qui était en infraction, pas le professeur.

- Oh ça !, fit Landru en suivant son regard, se grattant la tête avec un petit sourire gêné. Je viens entretenir un peu plus fleurs, le jardinage m'apaise.

Il lui bloquait tout le passage avec son imposante carrure, elle ne pouvait même pas s'esquiver.

- Vraiment ? Comme c'est charmant, sourit-elle en faisant un pas de côté, espérant que le professeur se pousse en retrait.

Mais il n'en fit rien. Rose soutint son regard et sentit ses pommettes doucement chauffer.

- J'imagine que vous n'êtes pas là pour jardiner, mademoiselle Potter.

Quand les français l'appelaient mademoiselle ça avait plus l'air menaçant que galant. Rose déglutit.

- Enfaite je trouve les jardins de Beauxbâtons très inspirants et j'étais en proie à une insomnie alors...

Ça aurait été bien pratique, d'avoir une carte des Maraudeurs version Beauxbâtons. Ou même la cape d'invisibilité. Mais non, c'était Harry qui l'avait. Flûte.

- La nuit ne fait que rehausser la beauté des fleurs, soupira le professeur Landru. Je vais faire impasse pour cette fois. Il se fait tard, vous devriez rentrer, dit-il en lui libérant le passage d'une courbette.

Rose plissa les yeux. Ses manches... Elle secoua la tête.

- Bien sûr, professeur Désiré Landru. Bonne nuit, fit-elle en lui passant sous le nez, la tête haute.

- C'est Landru, mademoiselle Potter, la reprit-il alors qu'elle s'en allait, mais elle entendit le sourire dans sa voix.

Alors que Rose rejoignait les portes du château, elle pouvait sentir le regard pénétrant du professeur dans son dos. Elle ferma les portes derrière elle et se laissa aller contre le mur, un frisson lui secouant l'échine. Ce type... Il lui foutait autant les chochottes qu'il l'intriguait.

*
J'ai le covid.
Bonne année.
;-;

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