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8. Beuglage

Avez-vous aimé le dernier chapitre 😏 ?
Pour ceux qui ont vu l'ancienne version j'ai décidé de changer un peu Héloïse hehe

Sinon désolée pour le retard j'avais à quelqu'un (j'ai pas ton pseudo sorry) que ça arrivait mardi ou mercredi mais j'étais claquée toute la semaine. En plus c'est un long chapitre donc c'est relou à corriger 😂

Bonne lecture et merci pour tous vos commentaires et vos votes, ça me fait toujours très plaisir et souvent beaucoup rire 💜

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Rose remonta dans son dortoir lorsqu'Héloïse déclara qu'elle devait préparer ses affaires. Elle entrait dans leur chambre lorsque Pansy déboula de la salle-de-bain, brosse à la main.

- Où est-ce que tu étais ?, fit-elle tout en attachant ses cheveux en une queue de cheval haute.

Pansy avait laissé pousser ses cheveux pendant l'été et ils étaient désormais bien plus longs. Cependant, sa frange n'avait pas bougé d'un millimètre.

- Je déjeunais, je me suis levée plus tôt.

Pansy plissa les yeux, méfiante, puis arbora une moue boudeuse :

- T'aurais dû nous réveiller on a failli être en retard.

Rose fit de grands yeux innocents et haussa des épaules. Pansy grogna en retournant dans la salle-de-bain et Rose fit le sac de son amie pour elle.

- Ça serait dommage que tu arrives en retard le premier jour !, ricana-t-elle tout en plaçant une plume dans le sac.

Elle était jolie et dorée. Tout à fait le genre de Pansy. C'était sans doute ses parents qui lui avaient offerte. À cette pensée, le cœur de Rose se serra.

- T'es allée où hier soir d'ailleurs ?, l'interrogea Pansy en obligeant Rose à s'asseoir sur le lit.

Elle se mit à démêler les cheveux noirs de Rose et les tressa avec des doigts d'expertes.

- J'étais allée chercher mon frère.

- Chercher ?

- Chercher, confirma Rose sans en dire plus.

Pansy tira violemment sur les cheveux de Rose.

- Oups, désolée. Tes mensonges par omission me déconcentrent.

Rose pinça la cuisse de Pansy pour se venger.

- Tu m'as provoquée Potter, je me vois dans l'obligation de déranger un peu ta coiffure, répondit Pansy à son attaque.

Rose commença sa première journée de cours avec la coiffure la plus décoiffée qu'elle n'ai jamais eu.

- Quelle bonne impression tu fais pour la rentrée Potter, se moqua Malefoy devant sa coupe.

Rose releva fièrement le menton :

- Ferme-la Malefoy. Tu ne sais c'est pas ce que c'est de devoir gérer deux idiots, il n'y a pas de double de toi-même et son ami débile.

Ils se lancèrent des petites piques tout du long du petit-déjeuner jusqu'aux serres du professeur Chourave. Leur premier cours de la matinée était une nouvelle matière ajoutée à leur emploi du temps : la botanique. Rose était impatiente. Elle observait avec attention les pots posés devant eux. Quelle plante était dedans ? Elle reconnaissait ces feuilles, il lui semblait que c'était des mandragores. Qu'allaient-ils donc faire ?

À la question de la professeur Chourave, Rose leva précipitamment la main, mais la priorité fut donnée à Hermione, dressée sur la pointe des pieds comme si elle voulait toucher le plafond :

- Qui peut me dire quelles sont les propriétés de la Mandragore ? Oui, miss Granger ?

- La mandragore, ou mandragora, a pour propriété de ramener ceux qui ont été pétrifiés à leur état d'origine. Elle est aussi très dangereuse, le crie de la mandragore est mortel pour quiconque l'entend.

- Exactement, dix points pour Gryffondor !, s'enthousiasma Chourave.

Rose leva les yeux au ciel, agacée.

- Vu que nos mandragores ne sont encore que de très jeunes plans, leurs cries ne pourront pas vous tuer mais ils peuvent vous assommer pour plusieurs heures.

Rose songea à voler une mandragore et la cacher sous l'oreiller de Malefoy...

- C'est pourquoi vous avez tous une paire de caches-oreilles pour vous en protéger. Veuillez les mettre en place s'il vous plaît !

Rose plaça les caches-oreilles sur sa tête avec excitation et fit un grand sourire à Pansy, qui n'était pas aussi excitée qu'elle. Rose remarqua qu'Héloïse n'était pas en cours. Peut-être au prochain ?

- Vous les ajustez bien et... Regardez-moi attentivement ! Vous tenez votre mandragore d'une main ferme, vous la tirez d'un coup sec, démontra Chourave en s'exécutant.

La mandragore se mit à hurler d'une voix terriblement aigue qui perça les tympans de Rose.

- Oh c'est pas vrai ! Et ensuite, vous la plongez dans l'autre pot et vous mettez tout autour un peu terreaux pour lui tenir chaud, poursuivit Chourave.

Pansy fit une grimace dégoûtée à l'intention de Rose. Elle n'avait pas vraiment envi de se mettre pleins de terre sous ses ongles fraichement manucurés. Et de se percer les oreilles. Apparemment, elle n'était pas la seule à supporter difficilement les cris de la mandragore malgré ses caches-oreilles. Neville tourna de l'œil et s'évanouit. Rose retint un gloussement, hilare, mais Malefoy se moqua avec joie du Gryffondor.

- Longdubat a mal mis ses caches-oreilles, constata platement Mrs.Chourave.

- Non Madame, il s'est évanoui, répondit Seamus Finnigan, un irlandais qui partageait le même dortoir que son frère et avait un fâcheux don à tout faire exploser. Il était plutôt grande gueule, et belle gueule il fallait se l'avouer, mais il avait une fâcheuse tendance à parler sans réfléchir, très naïvement, et ne pas savoir se taire.

Chourave sembla désespérée et répliqua sans état d'âme :

- Ouais et ben... Laissez-le là. Bon. À votre tour, vous avez des pots vides devant vous. Saisissez votre mandragore et arrachez-la !

Rose s'exécuta sans tarder et tira la plante d'un coup sec. La serre fut envahie des pleurs des bébés mandragores. Malefoy, essayant de frimer, titilla la bouche de la mandragore de ses doigts gantés de cuir. Mais la mandragore ne se laissa pas faire. Elle croqua vivement dans son doigt et le maintint dans sa bouche malgré les efforts de Malefoy pour le retirer. Rose éclata de rire face à sa grimace et asséna un petit coup sur la mandragore, qui le lâcha enfin. Elle fixa Malefoy avec supériorité, mais Malefoy dévisageait avec noirceur la mandragore.

- Sans commentaire, Potter, grogna-t-il tout en fourrant avec indélicatesse sa mandragore dans l'autre pot.

- Il n'y a rien à dire et tout à voir, Malefoy, ricana Rose qui mettait déjà du terreaux autour de sa plante.

Pansy plaqua sa main sur sa bouche, mais son pouffement n'échappa ni à Rose, ni à Malefoy. Blaise était trop occupé à essayé de consoler le bébé mandragore pour leur prêter attention :

- Arrête de pleurer, chuuuu, ça va aller ! C'est pas comme si j'allais t'enterrer vivant. Enfin, je vais pas vraiment t'enterrer vivant mais en quelque sorte si, mais tu verras, tu serras bien au chaud ! Chuuuu !

*

- J'arrive pas à croire que tu aies vraiment essayé de consoler une plante, Blaise, lâcha Rose en enfournant un bout de gâteau dans sa bouche.

Blaise, face à elle, essayait de tenir le rythme mais il n'était qu'au quart et elle à la demie. Je vais le battre, pensa Rose en avant difficilement sa bouchée. Le goût de la victoire était sucrée, mais il vaudrait bien un petit détour aux toilettes. Rose n'avait pas mangé autant à un repas depuis des semaines. Et elle avait déjà mangé des céréales ce matin. Mais Pansy lui avait fait remarquer qu'elle ne mangeait pas beaucoup alors elle voulait la rassurer en se gavant de dessert. Le nœud dans son ventre se tordait à chaque bouchée.

Rose ne comprenait pas d'où venait son angoisse. Son frère était sain et sauf. Elle était à Poudlard, le seul endroit où elle s'était jamais sentie chez elle. Elle pensait aussi que ses cauchemars la quitteraient en rejoignant le château, mais ça n'était visiblement pas le cas. Mais la tension entre Rogue et elle était redescendue. Et elle n'avait plus peur de son Quoi que ce soit. Mais le nœud était là. Il était toujours là. Depuis des semaines. Depuis des mois.

Depuis les cachots.

Rose finit son gâteau sous les yeux anéantis de Blaise et ceux globuleux de ses amis. Malefoy la fixait comme s'il la redécouvrait, le nez froncé.

- Si on m'avait dit un jour que je te verrais autant manger, et de manière aussi grotesque, je n'y aurais pas cru, Potter.

- La seule chose de grotesque, ici c'est ta face, rétorqua Rose en reposant son verre d'eau, s'essuyant la bouche du revers de la main.

Elle partit en direction de la table des Gryffondor, laissant Blaise se morfondre dans sa défaite. Les élèves de différentes maisons n'avaient pas le droit de se mélanger sur les tables de la Grande Salle, mais on la fixait avec moins d'insistance que l'année derrière. Rose avait à peine parler à son frère ce matin, à part un petit « Salut » et des sourires en cours de botanique.

Rose jeta un coup d'œil à Fred et George, qui lui firent simultanément un clin d'œil malicieux auquel elle répondit. Rose n'avait pas oublié que Rusard l'avait poursuivie elle et son frère dans la bibliothèque l'année dernière. Et même si Rusard ignorait que c'était elle, elle concoctait une petite vengeance. Sans oublier toutes ces heures de colle qu'il lui avait donné. En réalité, elle n'en avait eu que très peu : Rose était trop intelligente pour se faire avoir. Enfin, l'aide des jumeaux étaient la bienvenue... .

Rose passa un bras autour des épaules de son frère et frotta de son poing son crâne, ébouriffant ses cheveux.

- Je suis pas un chien, geignit-il, l'air misérable.

- J'a l'impression qu'on a déjà eu cette conversation, répliqua Rose en plissant les yeux, taquine.

Ron essayait pitoyablement de recoller sa baguette avec du scotch, cassée lorsque Harry et lui avaient foncé dans le Saul Cogneur avec la voiture magique d'Arthur. Il se plaignait sans arrêt de son état, et Rose avait répondu la même chose que son frère « Ça aurait pu être ta nuque ». Ron murmura, dépité :

- Je suis fichu.

- Tu es fichu, approuva Harry avec vigueur.

- Tu es plus que fichu, ajouta Rose histoire d'enfoncer le clou, en prenant du bout des doigts la baguette pendouillante de Ron.

Un flash les aveugla subitement et un première année beugla, appareil photo à la main :

- Bonjour Harry ! Bonjour Rose !

Rose inspira profondément. Elle n'allait pas écraser un première année juste parce qu'il l'avait prise en photo sans son autorisation, si ?

- J'm'appelle Colin Creavey, j'suis aussi à Gryffondor, se présenta le petit blond.

- Sans blague, tu as l'écusson sur ta robe, se moqua Rose qui ne l'aimait pas du tout.

La seule chose éblouissante chez ce gamin était son flash. Et, Rose était bien plus éblouissante encore.

- Enchanté de faire ta connaissance, Colin, balbutia Harry, déstabilisé.

Rose mitrailla du regard le gosse, moins civilisée :

- Pas du tout enchantée.

Elle aurait préféré que le flash de l'appareil photo la rende aveugle plutôt que de rencontrer un gamin intrusif et gaga des jumeaux Potter. En plus c'était vraiment impoli, ils étaient en plein milieu du repas de midi.

Un cri de chouette qui avait fumé trop de pétards, du moins ce fut ce que ça évoqua à Rose, détourna momentanément l'attention de Colin. Rose y vit là la merveilleuse occasion de lancer un sort et agita sa baguette dans un geste frénétique. Le sort ne se verrait pas tout de suite, mais Colin risquait de ne trouver d'étranges tâches noirs sur ses photos.

Errol fonçait vers eux et s'écrasa dans un panier de pain, ce qui confirma à Rose l'abus de pétards. La table entière des Gryffondors, rejointe d'une partie de la Grande Salle, ricana. Nouveau flash éblouissant de cet imbécile de Colin. C'était pas du poisson, d'abord, le colin ?

- Oh oh, firent Fred et George en voyant le courrier du hiboux.

Il avait laché de ses serres tordues une lettre d'un rouge ardent qui atterrit devant Ron, dont les oreilles étaient rouges d'embarras.

- Oh non, gémit-il.

- Hé ! Regardez, Weasley a reçut une beuglante !, clama Seamus.

Des chuchotements envahir la Grande Salle. Rose lui lança un regard noir. C'était elle qui était sensée dire ça et noyer Ron dans la honte la plus totale.

- Dis-le plus fort, Seamus !, fit-elle, agacée qu'on lui ait volée une réplique si facile.

- Ouvre-la, conseilla Neville. Une fois j'en ai pas ouvert une de ma grand-mère. Ça a été horrible, avoua-t-il.

Rose plissa des yeux.

- Tu vis avec ta grand-mère ?, s'enquit-elle.

- Hein ? Euh, oui, bafouilla Neville.

Rose n'approfondit pas le sujet. Neville vivait donc avec sa grand-mère. Ce qui voulait dire que ses parents étaient sûrement morts, surtout qu'ils avaient dû vivre à l'époque de la guerre des sorciers. Rose savait qu'il y avait des milliers si ça n'était des millions d'orphelins autour du monde. Mais elle se dit que, peut-être, ça n'était pas juste, pas juste du tout pour les deux parties, que les Potter soient les seuls que l'on plaigne.

- Ouvre cette carte, Ron, et rabat leur leur caquet, changea-t-elle de sujet.

Et c'est ce que Ron fit, décachetant la lettre... Au plus grand malheur de sa dignité, et des oreilles de Rose. Elle ignorait ce qu'était une Beuglante mais elle l'apprit bien vite. La lettre se suréleva dans l'air, le papier prenant les vagues plis d'un visage, et elle se mit à hurler de la voix de Molly Weasley, furieuse :

- RONALD WEASLEY !

Ron se mit à trembler et se ratatina dans son siège. Désormais, toute l'attention de la Grande Salle était centrée sur lui. Rose pensa méchamment, mais à raison, que c'était bien la première et dernière fois qu'autant de monde lui portait attention.

- COMMENT AS-TU OSÉ VOLER CETTE VOITURE ! JE SUIS VÉRITABLEMENT INDIGNÉE ! TON PÈRE VA FAIRE L'OBJET D'UNE ENQUÊTE AU MINISTÈRE ET C'EST ENTIÈREMENT TA FAUTE !, poursuivit la lettre en se penchant agressivement vers Ron, qui était terrorisé.

- SI JAMAIS TU REFAIS UN PAS DE TRAVERS, TU REVIENS TOUT DE SUITE À LA MAISON !

Ron hocha de la tête, paralysé. La lettre se tourna alors et prit une voix douce et tendre :

- Quant à toi Ginny chérie (toute les têtes se tournèrent vers Ginny), bravo pour ton admission à Gryffondor. Ton père et moi sommes très fiers...

Ginny fit un petit sourire, gênée. La lettre se tourna vers Ron et tira méchamment de la langue sous ses yeux choqués. La lettre se déchiqueta en petits morceaux. Rose retenait du mieux qu'elle pouvait son rire. C'était du Molly Weasley tout craché. Hermione, elle, semblait aussi horrifiée que Ron. Elle n'avait jamais fait face à la colère de Mrs.Weasley de ses propres yeux.

- Soumis, réussit à souffler Rose entre deux hoquets cachant ses rires.

Même une lettre ne respectait pas Ron.

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