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40. La corde au cou

Alors... Je vous dois des excuses.

D'habitude je m'excuse pas vraiment quand je poste pas un chapitre, mais là ça fait plus d'un mois que j'ai pas posté, parce que j'avais pleins d'exams, et surtout la flemme. Cependant, j'ai dit à un, une, ou deux lecteurs/lectrices, je sais plus, que je publierais un chapitre et je l'ai pas fait, donc je m'excuse envers cette personne (mais j'ai la flemme d'aller chercher ton nom, sorry ;-;)

Voilà, je vais publier les derniers chapitres de Rose Potter et la Chambre des Secrets et sans doute poster ensuite le prologue du tome 3 (mais je promets rien).

Encore une fois désolée, et surtout bonne lecture 💜

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Les jumeaux partirent en courant de toute leur force. Dans leur course, Harry tenta d'amadouer le Basilic en parlant Fourchelangue, mais ça n'eut aucun effet. Voldemort se moqua, narquois :

- Le Fourchelangue ne te sera d'aucun secours, il n'obéit qu'à moi !

Le Basilic fit claquer ses mâchoires derrière eux et ils accélérèrent. Rose ne comprit pas vraiment comment. Ses jambes étaient lourdes et son talon dérapa... Et ils dérapèrent tous au sol. Elle s'étala contre la pierre froide et mouillée en fermant les yeux très fort. Le Basilic était derrière eux, prêt à les dévorer. Maladroitement, Rose essaya de se relever, tenant encore la main d'Harry dans la sienne.

Est-ce qu'elle... Allait mourir ?

L'intervention magistrale de Fumseck les sauva. Il revint à la charge, toutes plumes déployées et planta ses serres dans les yeux du Basilic.

Non, pas comme ça.

- Viens, Harry, le pressa Rose en le tirant en avant.

Un plaisir malsain l'envahit lorsque Tom cria :

- NON !

Mais ce plaisir disparut bien vite. Le Basilic était peut-être aveugle, mais il les entendait toujours. Et Fumseck n'allait pas infiniment leur sauver la mise.

- On se sépare, ordonna-t-elle en partant sur la droite.

Harry hocha de la tête et partit à gauche. Rose s'enfonça dans un tuyau, plaquée contre le mur. C'était comme si le tunnel tournait sur lui même. Elle avait du mal à respirer et sa tête tournait de nouveau. Elle regrettait de ne rien avoir mangé de la journée. Rose sortit sa baguette et la pointa au bout d'un autre tuyau. Elle se concentra pour faire exploser le mur sans prononcer les paroles du sortilège et bondit rapidement dans un autre tuyau. Elle se cogna contre Harry et lui attrapa le poignet pour le guider vers la sortie. Le répit ne sera pas de longue durée et il devait à tout prix s'enfuir avec Ginny. En courant vers elle, Harry trébucha sur le Choixpeau magique. Un peu hagard et désorienté, il chercha ce qui l'avait fait tombé... et trouva une épée dans le Choixpeau.

- Le processus est presque achevé. Dans quelques minutes Ginny Weasley sera morte. Et je cesserai d'être un souvenir. Lord Voldemort sera de retour. Plus vivant, plus puissant, que jamais.

Rose lui aurait bien mis une baffe mais ça aurait été du vent. Voldemort n'était encore qu'un souvenir, et elle allait tout faire pour qu'il le reste. Une grande éclaboussure gerba derrière eux, le Basilic jaillissant d'un tunnel, furieux. Harry brandit l'épée fièrement et attira l'attention du Basilic en courant dans l'eau. Il monta avec agilité en haut de la statue de Salazard Serpentard, se raccrochant à un détail de sa barbe. Rose ressentit un élan de profonde fierté envers son frère. Il entreprit à grands mouvements de lacérer le museau du serpent et y arriva si bien que la bête fondit sur lui la gueule ouverte. Il plongea en avant, envoyant l'épée à sa sœur et Rose ralentit sa chute, la baguette tendue. Il ne restait plus qu'un trou à l'endroit où il était.

Ayant rattrapée l'épée au vol, Rose accapara toute l'attention du Basilic en poussant un hurlement sauvage. Le Basilic fonça alors vers eux, la bouche ouverte, et Rose transperça sa gueule d'un geste sec et précis. Les crocs transpercèrent sa peau et son son sang se mit à bouillir dans ses veines. Rose trébucha et son corps s'affaissa au sol alors que le Basilic tombait, vaincu. Le son était brouillé. Il y avait un bourdonnement désagréable dans ses oreilles et de la buée sur ses yeux. Et cette chaleur qui se répandait dans son corps.

Peut-être... Que si finalement.

Rose pensa alors à Pansy, et ses beaux sourire. Et à Blaise, avec son mignon appétit glouton. Puis Théodore. Et ses yeux. L'image de sa mère et de son père souriant la frappa et la chaleur devint brûlante. La vue et l'ouïe de Rose s'éclaircirent alors un peu.

- Remarquable, n'est-ce pas, la rapidité à laquelle le venin du Basilic se répand dans les veines. Il ne te reste que quelques secondes à vivre Rose. C'est même étonnant que tu ne sois pas encore morte.

Rose papillonna des paupières, celles-ci de plus en plus lourdes. Des gouttes de sueur dévalaient de son front. Elle se rendit alors compte qu'il n'y avait plus de nœud. Il était parti. Et elle allait mourir.

- Bientôt, vous allez rejoindre votre chère mère Sang-de-Bourbe.

- Oh vraiment ?, fit Harry alors qu'une larme coulait le long de sa joue.

Il attrapa alors le crochet du Basilic, qu'il avait perdu en essayant de manger la pierre, et le planta dans le carnet. Du sang en ébullition se mit à en jaillir et la dernière chose que Rose entendit fut le cri de rage de Tom.

L'eau s'enroulait sur elle-même et tourbillonnait violemment. Malgré cette océan de noirceur, Rose pouvait apercevoir de petites bulles remonter à la surface. Son temps était compter. Il l'avait toujours été. Rose resta là, flottante, à laisser le courant l'emporter. Seulement, il lui semblait qu'elle ne bougeait pas. Elle était immobile dans la tempête des éléments. Des mains squelettiques se précisaient alors dans le flou de l'eau, tendues vers elle comme si on voulait l'attraper. Il y avait entre leurs doigts une corde, un épais nœud barrant son milieu, Un corps osseux se dessina et le visage finit par apparaître...

C'était Héloïse, et ses yeux entièrement noirs, qui la fixaient sans ciller.

Ainsi on aurait dit un spectre mortel, qui venait récupérer l'âme de Rose, qu'elle quitte définitivement ce monde. Héloïse caressa la joue de Rose, essuyant une larme emportée par le courant, et se pencha vers elle. Avec une douce lenteur, elle passa la corde au coup de Rose, le nœud se déliant subitement. Rose supplia Héloïse. Mais c'était comme si le son avait été coupé. Elle gémit, elle hurla. Comme si on ne voulait pas croire à ses mensonges.

Mais Rose pensa à Harry. D'un coup de pied, elle se dégagea de la prise d'Héloïse, qui la dévisageait d'un air... Un air vide. Rose arracha la corde de son coup, observant le nœud lentement se reformer. C'était comme ça. C'était comme ça et elle devait l'accepter. Elle observa une dernière fois son premier amour et remonta à la surface.

Oui.

C'était comme ça.

Lorsqu'elle émergea des pommes, Ginny et Harry étaient penchés au-dessus de son visage et les plumes douces de Fumseck caressaient son bras.

- Je suis en vie ?, coassa-t-elle en se redressant.

Un affreux mal de tête se mit à tambouriner dans son crâne.

- Les larmes du phœnix, Rose, expliqua Harry.

Rose plissa les yeux. Il fallait quelques secondes à ses neurones pour se reconnecter.

- Ah ! Merci Fumseck, comprit-elle finalement en effleurant la tête de l'oiseau.

- On ferait mieux d'y aller maintenant, dit Harry en l'aidant à se relever.

Fumseck chanta en approbation. Rose hocha de la tête, son regard s'accrochant au carnet éventré. Elle le ramassa du bout des doigts et le laissa tomber dans le Choixpeau avec l'épée. Dumbledore serait sûrement curieux de voir ça.

Rose, elle, était curieuse de savoir ce que c'était.

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