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37. Page 234

Les jours défilaient avec une vitesse qui lui semblaient incongrus, mais pas moins d'une semaine s'était passée depuis l'arrestation d'Hagrid et le renvoie de Dumbledore. C'était McGonagall, sa directrice adjointe, qui prenait donc la relève en tant que directrice.

- Ce livre n'a rien non plus, soupira Théodore en le barrant de sa liste et en le posant sur le côté.

Rose avait entraîné Théodore à la bibliothèque et ils cherchaient depuis tout l'après-midi un serpent géant qui pouvait pétrifier des êtres vivants et même des fantômes. L'esprit flottant de Nick-quasi-sans-tête dans un coin de l'infirmerie en témoignait. Ses yeux brûlaient à force de lire des petits caractères sous une lumière qui n'éclaircissait pas si bien que ça, mais ils s'étaient mis dans le coin reculé de la bibliothèque pour plus de discrétion. Ça faisait des heures qu'ils étaient ici, à passer des pages comme des machines, à rayer les livres. Elle lui avait raconté son aventure dans la Forêt Interdite face à Aragog, et s'était rendue compte avec déception qu'elle ne leur apporterait rien. Enfin, si. Ils savaient que Tom Jedusor était bel et bien un menteur. Est-ce qu'elle avait vraiment besoin d'affronter une armée d'araignées géantes pour le savoir ? NON.

Rose se demandait aussi pourquoi Hermione avait un miroir dans sa main lorsqu'elle avait été pétrifiée. Elle revenait de la bibliothèque alors ça semblait logique à Rose qu'ils s'y rendent. Peut-être qu'Hermione avait trouvé quelque chose. Et qu'ils pouvaient trouver ce quelque chose. Elle avait demandé à Mrs.Prince mais Hermione n'avait rien emprunter. Face aux yeux de chiots battus de Rose, elle leur avait ressorti toutes la piles de livre qu'avait lu Hermione.

Rose tourna la page en baillant et fronça les sourcils. Son cœur s'emballa si fort dans sa poitrine que le sang vint cogner contre ses tympans. Page 234.

- Théodore, murmura Rose, fébrile, en posant sa main sur son poignet. Théodore, je crois que j'ai trouvé.

Rose alla regarder au sommaire de quoi traitait cette page, les yeux écarquillés. Le Basilic ?

- Qu'est-ce que c'est  à ton avis ?, demanda-t-elle à Théodore.

- Un serpent géant qui pétrifie les nés-moldus, répondit-il pince-sans-rire.

Rose eut un rictus en refermant le bouquin. Hermione avait arraché la page. Impossible de savoir ce qu'était le Basilic. Pas si respectueuse que ça la fille. Elle devait vraiment être pressée.

- Allons voir Hermione, déclara Rose en sautant de la banquette.

- Vos livres ! Vous n'avez pas rangé vos livres !, hurla Mrs.Prince alors qu'ils détalaient dans le couloir.

Rose eut un sourire à l'idée qu'elle avait fait de Théodore, l'élève modèle et silencieux, un délinquant.

- Tu cours vite, s'étonna Théodore.

- Des années d'entraînement à éviter Dudley, se vanta-t-elle en poussant les portes de l'infirmerie.

Elle y trouva Harry et Ron, qui changeaient les fleurs. Ils avaient fait une jolie petit bouquet pour qu'ils soient toujours auprès d'elle même quand ils n'étaient pas là. Rose trouvait ça niais. Mais elle avait quand même ajouté une rose au bouquet.

- J'aimerai que tu sois là Hermione. On a besoin de toi, se désola Harry.

- Plus pour très longtemps, s'exclama fièrement Rose en poussant son frère sans vergogne.

De toute manière la potion de dépétrification était bientôt prête. Rose inspecta la main suspendue d'Hermione mais rien. Elle inspecta alors l'autre et poussa un cri de victoire en extirpant un papier tout froissé. Elle aurait préféré qu'Harry et Ron ne soient pas là mais le temps pressait...

- Qu'est-ce que c'est ?, demanda Ron en sortant de sa léthargie.

- Ça, c'est la preuve qu'Hermione n'est pas aussi modèle qu'elle n'y parait, fanfaronna Rose en commençant la lecture de la page à voix haute.

P 234. Le Basilic.

« De toutes les créatures redoutables qui hantent les contrées il n'en est pas des plus mortels que le Basilic. Il peut vivre plusieurs centaines d'années. Une mort instantanée attend quiconque croise le regard de ce serpent géant. Les araignées s'enfuient devant lui . »

- Alors le monstre de la Chambre des Secrets c'est un Basilic ?

- Oui Harry et c'est pour ça qu'on peut l'entendre parler, sautilla Rose, ravie de sa découverte, c'est un serpent !

- Mais s'il tue par un simple regard... osa soulever le point crucial Ron.

Rose chassa sa question de la main en riant mais ce fut Théodore qui répondit :

- Personne n'a regardé le monstre dans les yeux. Miss.Teignee l'a vu dans le reflet de l'eau, Hermione par son miroir...

- Elle devait le guetter, fit Rose.

- Et Collin par son appareil photo ! Justin l'a vu à travers Nick-Quasi-Sans-Tête.

- Qui n'est pas mort puisqu'il l'est déjà.

- Et les araignées s'enfuient devant lui, ajouta Théodore.

- Tout concorde.

- Mais comment il se déplace ? Un serpent géant, quelqu'un l'aurait forcément vu ?, fit Ron.

Rose cligna des paupières et jeta un rapide coup d'œil à la feuille :

- Hermione a déjà répondu, dit-elle en montrant un petit mot sur la page : les tuyaux. Il utilise la plomberie !

Harry lui agrippa soudainement le bras.

- Tu te souviens de ce qu'a dit Aragog sur la fille d'il y a 50 ans ?

- Elle a été tuée dans les toilettes, fit Rose en comprenant où Harry voulait en venir. Et elle y est peut-être encore !

-  Mimi Geignarde ?, fit Théodore d'un air interloqué.

Mais la voix puissante de McGonagall les interrompit :

- Tous les élèves doivent regagner immédiatement leur dortoir, tous les professeurs sont attendus dans le couloir du deuxième étage !

Ils se jetèrent un coup d'œil et détalèrent de l'infirmerie. Ils arrivèrent discrètement près du couloir et s'arrêtèrent à l'angle du mur pour écouter les professeurs :

- Comme vous le voyez, l'héritier de Serpentard a laissé un autre message, disait McGonagall.

Rose sortit un peu sa tête du mur pour regarder mais Théodore la tira en arrière, ses doigts fermement attachés aux siens.

-  Ce que nous redoutions le plus s'est produit. Une élève a été capturée ! Nous devons renvoyer les élèves chez eux ... J'ai bien peur que ce ne soit la fin de Poudlard, se désespéra McGongall, abattue.

Rose lança un regard alarmé à Harry. Mort de chez mort, elle ne retournerait pas chez les Dursley ! Le professeur Gilderoy Toquar débarqua alors, aussi frais qu'une fleur, et le plus souriant au monde :

- Navré, j'étais assoupi, qu'est-ce que j'ai raté ?

- Une élève a été enlevée par le monstre, le moment est venu pour vous d'agir, répondit sèchement Rogue.

Mais Rose savait qu'il se délectait de dire cette phrase. Il était aussi désireux qu'elle de le voir disparaître.

- Pour moi ?, s'étonna Gliroy.

- Ne disiez-vous pas hier soir que vous saviez depuis toujours où est l'entrée de la Chambre des Secrets ?, appuya McGonagall.

Gliroy afficha alors un air interdit. Quel débile. Oser prétendre ça et ne pas agir avant... Il lui fallait de l'attention à ce point ? C'était pas de la mythomanie mêlée à du narcissisme ça ? Peut-être un peu de mégalomanie aussi ? Théodore la tira une nouvelle fois en arrière.

- Alors c'est réglé, conclut McGonagall, presque aussi satisfaite que Rogue à l'idée de piéger cet imbécile. Nous vous laissons vous occuper du monstre Gilderoy, vos compétences, après tout, sont légendaires.

Rose se mordit la lèvre pour ne laisser échapper aucun bruit. Elle était bien envoyée celle-là, carrément bien envoyée. Si Héloïse était là elle aurait soufflé du nez...

Gliroy, figé jusque-là, eut un faux sourire en se dandinant sur ses jambes :

- Entendu humm... je vais dans mon bureau me... Euh... me préparer.

Et il tourna les talons, s'enfuyant comme un lapin. Ce type mentait comme il respirait. Il allait sûrement se préparer à fuir ou elle ne savait quoi, mais il n'allait certainement pas se préparer à affronter un monstre tel que le Basilic. Même Rusard ne semblait pas y croire et il lança un regard douteux à McGonagall. Pomfresh s'approcha de celle-ci :

- Qui le monstre a-t-il enlevé Minerva ?

Le nœud de Rose se serra.

- Ginny Weasley, avoua-t-elle.

Ron se figea mortifié. Rose serra si fort la main de Théodore qu'elle entendit ses os craquer. Ginny était son amie. Et elle n'était pas une née-moldue. Ça lui semblait évident que Tom Jedusor y était pour quelque chose. Les professeurs se dispersèrent et Rose fila de la poigne de Théodore pour lire le message inscrit sur le mur, le cœur battant :

« Son squelette restera à tout jamais dans la Chambre »

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