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36. Aragore ou la bestiole sanguinaire

Plus que neuf chapitre avant la fin les gars c'est fou ça... Heureusement que j'ai déjà fini le T3 hein :)

Allez bonne lecture, j'espère que vous avez passé un bon Noël et que vous passerez un bon nouvel an. Restez prudent et portez bien votre masque 💜

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Quel hasard ce fut pour Rose de trouver Harry et Ron sur son chemin alors qu'elle allait les chercher. Quel autre hasard c'était de savoir qu'ils venaient la chercher. C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent sous la cape d'invisibilité de leur père, dans la nuit noire de Poudlard, avec une arbalète pointée sur eux. L'arbalète d'Hagrid, qui n'était guère rassurante au passage. Après maintes chuchotements inutiles, Rose agrippa la cape et la fit passer au-dessus de leur tête. Elle voulait pas crever à cause d'un malentendu débile et surtout, ne jamais être retrouvée. Ou pire. Être retrouvée aux côtés de Ron.

- Très chaleureux, l'accueil, Hagrid, le salua sarcastiquement Rose avec un grand sourire.

- J'attendais euh... Peu importe, entrez, bafouilla Hagrid.

Rose était déjà installée sur le canapé, une tasse de thé bien trop chaude pour être bue entre les mains.

- Hermione est pétrifiée, Hagrid, vous le saviez ?, attaqua Rose en une question innocente.

Elle analysa les gestes d'Hagid au centimètre près. Plus de tristesse que de nervosité. Il était affligé aussi. De l'appréhension ?

- Oh, oui, fit-il tout penaud.

- Et nous on est courant à propos du monstre d'il y a 50 ans, répondit Rose avec légèreté.

Elle renifla et fixa Hagrid de ses grands yeux :

- Alors, je me demandais, est-ce que vous avez vraiment... ouvert la Chambre des Secret ?

Hagrid pâlit, puis rougit, et redevint aussi blanc que le Baron Sanglant. Rose maintint son regard, pas le moins du monde gênée par le silence de plomb qu'elle venait de créer. Tergiverser, dans la vie, c'est juste une manière de ne pas vouloir avancer parce qu'on avait trop peur de regretter. Ron déglutit bruyamment, cassant le blanc, et Hagrid ouvrit la bouche pour parler... C'est alors que des coups furent frappés à la porte. Rose soupira de frustration en attrapant la cape. Vivement, elle poussa Harry et Ron dans un coin et les drappa de la cape. Niveau réaction, ils planaient pas très haut.

Hagrid accueillit alors Dumbledore, suivi de Cornelius Fudge. Le ministre de la Magie. Un lâche à plein temps, de ce qu'elle en avait entendu. Et ça se lisait plutôt bien sur sa tête. Mais qu'est-ce qu'ils venaient faire là à cette heure-ci ?

- Une affaire fâcheuse Hagrid, une affaire très fâcheuse. Je devais intervenir, fit Fudge comme pour se justifier. Trois agressions d'enfants de moldus, le Ministère se doit d'agir.

- Mais je n'ai je n'ai jamais... Enfin vous le savez Professeur !, bégaya Hagrid, démuni face aux accusations de Fudge.

Alors il pensait qu'Hagrid était responsable...

- Cornelius, je veux qu'il soit bien clair que Hagrid à mon entière confiance, appuya Dumbledore.

Il lui sembla alors que le regard de Dumbledore tomba sur eux.

- Albus, écoutez, les antécédents de Hagrid ne joue pas en sa faveur. Je dois l'emmener, fit Fudge en essayant de ne pas trop s'écraser.

Elle tira la langue, juste au cas où il puisse la voir.

- M'emmener ? Mais m'emmener où ? Pas à la prison d'Azkaban ?, s'affola Hagrid.

Azkaban ? Ça n'avait pas l'air d'être bien agréable comme lieu.

- Malheureusement, nous n'avons pas le choix, se désola faussement Fudge.

Il voulait juste boucler l'affaire. Rose fronça le nez, dégoûtée. Elle fut encore plus dégoûtée lorsque Lucius entra sans toquer dans la cabane d'Hagrid. Il fallait croire que certains s'étaient fait passer le mot. Il semblait déjà si condescendant. Hagrid voulut le chasser et reçut comme réponse :

- Oh, soyez certain que je n'ai pas le moindre plaisir à être dans votre... Euh... C'est une maison, ça ?!, demanda ce bouffon de Malefoy.

Et après ça bosse au Ministère et ça sait pas reconnaître une maison. Bouffon. Bouffon. Bouffon.

- Enfin, je suis passé à l'école et on m'a dit que Dumbledore était ici.

Qu'est-ce qu'il lui voulait ?

- Auriez-vous l'obligeance de me dire ce que vous me voulez ?

- Le conseil d'administration a jugé qu'il était temps que vous passiez la main.

La mâchoire de Rose se décrocha.

- J'ai ici un ordre de suspension. Vous y trouverez nos douze signatures.

Bouffon de bouffon. On ne pouvait pas renvoyer Dumbledore comme ça si ?

- Nous estimons et j'en suis navré, que vous n'êtes plus à la hauteur. Après toutes ces agressions, il ne restera bientôt plus d'enfants de moldus à Poudlard.

Comme ce serait dommage.

- Et j'imagine fort bien quelle horrible perte cela représenterait pour l'école.

Hagrid s'énerva mais Dumbledore le calma en quelques mots.

- Si le conseil souhaite que j'abandonne mes fonctions et bien je m'en irais. Cependant, fit Dumbledore en se plantant devant Malefoy Père, vous vous apercevrez qu'à Poudlard une aide sera toujours apportée à ceux qui... en feront la demande.

Pourquoi est-ce qu'il les regardait ? Pouvait-il les voir ? Rose leva le pouce en l'air, juste au cas où qu'il puisse la voir, vous savez.

- Que voilà de nobles sentiments... Nous partons ?, fit mesquinement Malefoy Père.

Et il sembla à Rose voir une étincelle briller dans le regard de Dumbledore. Hagrid, mal à l'aise, déclara sans aucune discrétion au pas de la porte :

- Si, quelqu'un voulait découvrir quelque chose, tout ce qu'il aurait à faire, c'est de suivre les araignées. Mouais, il serait sur la bonne voix, c'est tout ce que j'ai à dire.

Ces lutins d'araignées chelous. Y'en avaient justement sur le mur.

- Oh, et il faudra que quelqu'un donne à manger à Crockdur.

Rose se promit de le faire pour lui. Ils enlevèrent la cape dès que les pas furent suffisamment éloignés. Alléluia. Rose commençait à étouffer là-dessous. La bêtise de Ron consommait trop d'oxygène à elle toute seule. Elle attrapa une lanterne et doucement, Rose entrouvrit la porte. Ils sortirent à la queu-leu-leu, Harry appâtant Crockdur pour l'emmener avec eux. Les araignées descendaient par la fenêtre. Il fallait se presser.

- Allons-y, décida Rose avec excitation.

- Quoi ? Mais elles vont vers la Forêt Interdite !, protesta Ron.

- Ouais, c'est devant toi la Forêt Interdite, Ron. Ça va pas te tuer de suivre ces araignées, si ?, s'impatienta Rose en roulant des yeux.

Elle marcha d'un pas rapide. Elle n'allait pas perdre du temps à l'écouter geindre alors qu'elle pouvait trouver le monstre. Certainement pas.

- Pourquoi des araignées ? Pourquoi ça ne pouvait pas être « suivez les papillons »..., se désespéra le rouquin alors qu'ils s'enfonçaient au couvert des arbres.

- Tu veux des papillons Weasley ? Je peux t'en donner, railla Rose avec un sourire en coin et un haussement de sourcil suggestif.

Ils trouvaient des araignées ci et là, qui allaient toutes dans la même direction. Crockdur menait la marche comme si il connaissait le chemin, au fur et à mesure que les arbres s'affinaient et s'espaçaient. Des arbres squelettiques qui pliaient l'échine face à la lune.

- Je n'aime pas ça, gémit Ron, je n'aime pas ça du tout, répéta-t-il alors qu'ils s'approchaient d'un tunnel formé par un tronc.

- Ferme-la, grogna Rose, sur ses gardes.

Elle avait une main posée sur sa baguette et était prête à dégainer à tout moment. Elle n'attendait que ça, en réalité.

- On ne peut pas faire demi-tour ?

- C'est ton honneur qui vient de parler ?, clasha Rose en les entraînant sous le tunnel.

Ils débouchèrent dans une petite carrière sombre et oppressante, construite par des arbres aux racines immenses. Rose s'imaginait bien jouer ici. L'araignée qui descendait derrière eux n'échappa pas à sa vigilance et ce fut avec prudence qu'elle s'avança, sortant tout doucement sa baguette de sa poche. Le petit groupe se figea lorsque des feuilles craquèrent. Une voix lugubre résonna alors :

- Qui est là ?

- Pas de panique, murmura Harry en voyant Crockdur s'agiter.

Ron avait l'air prêt à se pisser dessus.

- Hagrid, est-ce que c'est toi ?, s'enquit la voix en se rapprochant.

Elle ressemblait à Hagrid peut-être ?

- Nous sommes des amis de Hagrid, débita rapidement Harry, paniqué alors qu'il reculait prudemment.

La chose qui émergea alors de l'ombre était tout, tout, sauf mignonne. Mais elle était fascinante.

- Et vous, vous êtes Aragog n'est-ce pas ?, s'enquit Harry, les yeux écarquillés.

Aragog, ou l'araignée géante. C'était ça, le monstre de Tom Jedusor ? Une accromentule ? Putain, son mensonge était plutôt bien crédible. C'est que ça avait de la gueule, une accromentule.

- Oui. Hagrid n'a jamais envoyé d'humain dans notre fosse, fit Aragog.

Nan, raté, je vous vois, vous là, les grosses autres araignées qui descendent comme des ninjas du haut des arbres et qui nous entourent comme pour mieux nous dévorer, je vous vois, pensa Rose, ses doigts s'agrippant fermement à sa baguette.

- Hagrid a des problèmes. Il y a eu plusieurs agressions à l'école et il a été accusé. Ils croient qu'il a ouvert la Chambre des Secret, comme avant.

- C'est un mensonge, s'indigna l'araignée. Hagrid n'a jamais ouvert la Chambre.

C'était toujours ça de gagné.

- Alors... Vous n'êtes pas le monstre ?, s'interloqua Harry.

Rose n'arrivait toujours pas à croire que son frère n'ait pas compris.

- Non, le monstre est né dans le château. Un voyageur m'a ramené dans sa poche d'un pays lointain et il m'a donné à Hagrid, raconta Aragog.

Jolie, elle détournait vachement bien leur attention. Sauf que Rose n'était pas dupe. Ils se faisaient encerclés. Par des araignées. Mais attention, des araignées géantes.

- Mais si vous n'est pas le monstre, alors qui a tué cette fille il y a 50 ans ?, demanda Harry.

- Nous n'en parlons jamais, c'est une créature très ancienne que nous, les araignées, craignons par dessus tout.

Ça, Rose le savait déjà.

- De l'insecticide* ?, Attendez, je vais en chercher, je reviens !, fit Rose en reculant d'un pas.

- Mais vous l'avez déjà vu ?, poursuivit son interrogatoire Harry.

- Tout ce que je connaissais dans ce château, c'était la malle où Hagrid m'avait cachée. On a trouvé la fille dans les toilettes. Quand on m'accusé, Hagrid m'a amené ici.

Rose enfonça violemment sa baguette dans les côtes d'Harry et lui indiqua de la tête de regarder en haut, histoire qu'il voit les araignées qui descendaient vers eux.

- Bon, bah c'était vraiment sympa, on va y aller, il se fait tard, prit la parole Rose en attrapant la main de Ron et Harry.

Elle n'attendait pas plus pour courir.

- Je ne crois pas, contesta Aragog alors qu'une araignée leur barrait le passage. Mes fils et mes filles ne font aucun mal à Hagrid car je leur interdis mais je ne peux leur refuser un peu de viande fraîche lorsque celle-ci s'aventure jusqu'à nous... Adieu, amis de Hagrid.

Ron tourna son visage vers eux, déformé par la peur, ce qui était vraiment très comique aux yeux de Rose :

- On peut paniquer maintenant ?

- Oui, fit Rose en abattant sa lanterne sur l'araignée qui leur bloquait le passage.

Mais d'autres arrivaient déjà. Harry, Ron et Rose se retrouvèrent dos à dos, la baguette tendu en face d'eux :

- Vous connaissez des sorts ?, s'inquiéta Ron.

- Un seul. Mais il est pas assez puissant, il y en a trop..., paniqua Harry.

- Hermione n'est jamais là quand on a besoin d'elle !, geignit Ron.

- Et moi, je compte pour du beurre ?! Stupéfix !

Les araignées s'agglutinaient partout centaine et Rose voyait mal comment ils allaient s'en sortir. Mais elle était prête à se battre jusqu'au bout parce qu'il était hors de question, HORS DE QUESTION, qu'elle meurt aux côtés de Ron.

- Aranai exumai !, fit Harry.

Rose l'imita, une chaleur enflant depuis son bras pour se déverser dans ses doigts et un éclair retentissant s'échappa de sa baguette, l'aveuglant totalement. Elle se rendit alors compte que ça venait aussi des phares de la voiture d'Arthur Weasley ! Elle était venue les sauver ! Rose poussa Harry dedans et sauta sur la banquette arrière. Les araignées revenaient à la charge alors qu'elle balançait son sortilège à tout va.

- DÉMARRE CETTE BAGNOLE !, hurla-t-elle à Harry lorsqu'une araignée retomba sur le pare-brise.

Le moteur vrombit bruyamment et la voiture fonça à travers le tunnel. Rose poussa un soupir de soulagement, rassurée.

- C'est bien d'en être ressorti, fit Ron avec un grand sourire.

C'est à ce moment précis qu'une araignée passa à travers la vitre, prête à étrangler Rose de ses pattes. Surprise, elle sursauta en poussant un hurlement et la chaleur s'empara alors de son corps. Les vitres explosèrent, la voiture s'ébranla violemment et l'araignée fut projetée aux loin, très loin, lointainement d'eux. Harry resta là, le bras pantelant dans une formule qu'il ne dit jamais. Parce que son quoi que ce soit était intervenu. Rose se dit qu'il serait peut-être temps de lui trouver un nom, après tout ce qu'il avait fait pour elle. Elle resta essoufflée une bonne minute, assommée par la chaleur de son corps.

- Qu'est-ce que... s'étonna Harry en la dévisageant.

- Pétage de plomb ?, fit Rose en haussant des épaules, l'air de ne pas comprendre elle même.

Elle comprenait parfaitement.

- Si j'étais toi, je regarderai plutôt devant, ajouta-t-elle.

Les araignées revenaient déjà, plus furieuses que jamais. On aurait dit une vague noir, un océan déchaîné de monstres. À cette vue le cœur de Rose s'emballa, et muée par la peur, elle tira la boîte de vitesse vers elle puis passa entre les deux sièges, écrasant à moitié Ron pour appuyer sur l'accélérateur :

- Mais bougez votre boule bordel !

Ron hocha vivement de la tête en attrapant le volant et Rose se laissa retomber en arrière, soulagée. La voiture cala brusquement et finit par s'envoler. S'envoler loin de ces créatures monstrueuses... Rose posa sa tête dans le creux de son coude et profita de l'air frais de la nuit. Lorsqu'enfin ils quittèrent la Forêt Interdite et se posèrent au sol, elle sortit titubante et se laissa tomber dans l'herbe en éclatant de rire. La voiture leur adresssa un dernier klaxon et Rose agita sa main, puis elle disparut dans la forêt.

- Suivez les araignées ! Suivez les araignées ! Si Hagrid sort d'Azkaban je le tue !, fulmina Ron.

Rose éclata de nouveau de rire, l'adrénaline retombant. Son frère prit sa main pour l'aider à se relever :

- Je crois que je vais vomir.

- Pas sur moi s'il te plaît.

- Mais à quoi ça servait de nous envoyer là-bas ?, gémit Ron.

- On sait qu'Hagrid n'a jamais ouvert la Chambre des Secrets, c'est déjà pas mal ça veut dire qu'il est innocent alors maintenant...

Rose ne termina jamais sa phrase. Elle était trop occupée à recracher sa propre bile.

- Ça va ?

- Un seul commentaire et je vous fais subir un destin plus funeste que ce que les araignées auraient pu faire, déclara Rose en essuyant amèrement le coin de sa bouche.

Ron ne dit rien, mais sa pomme d'Adam fit un aller-retour assez explicite.

* @D31thN9t3, c'est pour toi, et merci, c'est exactement ce qu'aurait pu dire Rose !

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