On accélère un peu dans le temps, j'espère que ça fera pas trop bizarre 😓
Y'a eu un cas covid dans les classes de ma seconde donc je suis considérée comme cas contact et je dois aller me faire tester ce matin, je suis ravie.

Bonne lecture, pensez à voter et à commenter 💜

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- Harry-choupi qu'est-ce que tu lis ?, s'enquit Rose en se penchant au-dessus de l'épaule de son frère.

- Rien, fit Harry en referment précipitamment le journal qu'il tenait en main.

Plus vive que l'éclair, Rose l'arracha de la prise d'Harry et le brandit fièrement :

- Serait-ce le journal intime d'Harry Potter ?, fanfaronna-t-elle en tournant dans la Salle Commune de Gryffondor.

« Tom Jedusor », lut-elle sur la couverture de cuir. Rose fronça les sourcils. Harry ne s'appelait pas Tom Jedusor.

- Rose !, geignit Harry avec un regard suppliant.

Rose eut un sourire goguenard en jetant un coup d'œil autour d'elle. Ce fut là qu'elle le vit. Le regard de Ginny. Le regarni de Ginny Weasley ne mentait. Elle ne parlait plus à Harry, ni même à Rose. Mais ce regard. C'était le même que dans la Grande Salle. L'instinct de Rose ne la trompait jamais. Et il y avait cette petite voix qui lui disait qu'elle était sur la bonne piste.

- Bon très bien, soupira-t-elle en laissant pendre sa main qui tenait le carnet, l'autre posée sur sa hanche dans une pose exagérée.

Elle se jeta par-dessus le canapé et atterrit aux côtés d'Harry. D'un air boudeur, sans le regarder, elle lui tendit le carnet. 

- Merci, fit son frère, soulagée, en lui reprenant agressivement. Je t'expliquerai plus tard, ajouta-t-il à voix basse.

*

Rose avait dû attendre longtemps pour avoir sa réponse. Jusqu'à la fin des vacances, enfaite, Harry parla enfin lorsqu'ils furent tous réunis : lui, Rose, Hermione et Ron.

- Alors ?, fit Rose avec insistance, qui n'en pouvait plus d'attendre, claquant à moitié des dents.

L'aire frais de la cour réveillait, certes, mais  il la glaçait en totalité. Au moins la neige avait fondu. Rose avait tout le temps froid, en ce moment. Même avec les deux pulls réunis de Mrs.Weasley.

- C'est Hagrid, avoua Harry, contrit.

Rose éclata d'un rire pince sans rire.

- Comment ça, Hagrid ?, fit Hermione, intriguée.

- Tu te rappelles de ce journal qu'on a trouvé dans les toilettes ? Il était magique ! Son possesseur m'a ramené 50 ans en arrière et dévoilé qui avait ouvert la Chambre des Secrets !

Rose cligna exagérément des yeux.

- Tu es entrain de me dire que tu crois un objet mot pour mot ? Mon frère est plus bête encore que je ne le pensais, s'agaça Rose en cognant la tête d'Harry du plat de la main.

- Mais c'est vrai ! Il y avait Dumbledore, bien plus jeune, le Ministre de la Magie, et...

- Pourquoi Dumbledore laisserait Hagrid à Poudlard alors ? À quoi ressemblait le monstre, hein ?, le coupa Rose autoritairement, croisant les bras sur sa poitrine.

- Totalement le genre d'Hagrid, l'ignora Harry. C'était poilue, très vif, gros et petit mais...

Rose eut un rire méprisant.

- C'était le monstre, insista-t-il. C'est Tom lui-même qui a attrapé Hagrid.

- Tom est une balance alors !, fit Ron en retroussant son nez tacheté de rousseur.

- De mieux en mieux ! Personne ne croit les balances. Je parie qu'il était à Serpentard, renchérit Rose dédaigneusement.

Ça balançait salement à Serpentard alors valait mieux se faire discret quand on poignardait les autres dans le dos.

- J'ai pas fait attention ! Le monstre avait tué quelqu'un ! Qu'est-ce que vous auriez fait à sa place ? Écoutez...

- Ça ne peut pas être Hagrid, c'est impossible !, nia Hermione comme pour se rassurer.

- On ne le connaît pas ce Tom Jedusor, continua Ron. On sait just que c'est un sale mouchard.

- Et qu'il devait être à Serpentard !, s'exclama Rose.

Elle insistait énormément sur ce point parce que si elle mettait ça dans la tête d'Harry il aurait finalement un petit doute sur les motivations de "Tom".

- Mais tu fais partie de cette maison pourquoi tu la discrédite comme ça !?, s'énerva Harry.

- Parce que l'intégrité de Serpentard te tient à cœur maintenant ? Tom t'a fait chavirer pour les serpents ?, haussa aussi de la voix Rose.

- Bon. Hagrid est notre ami, calma le jeu Hermione. On devrait allé le voir et lui en parler.

- Ce serait joyeux comme visite, mima Ron. « Bonjour Hagrid, dîtes-nous, dernièrement vous avez laché une chose poilue et féroce dans le château ? »

- Poilu et Féroce, relava la voix bourrue d'Hagrid derrière eux, nous surplombant de son ombre. Ce n'est pas de moi dont vous parlez j'espère ?

L'envie subite de plaquer sa main sur son visage et de l'y enfoncer éprit Rose mais elle se contrôla et se tourna tout sourire vers Hagrid :

- Bonjour Hagrid ! , le salua-t-elle jovialement, évitant le sujet dans un premier temps.

- Nan, firent Harry et Ron en même temps.

Ron avait la tête si congestionnée qu'on aurait dit qu'il avait la chiasse. Avec un temps de retard, Hermione s'écria, laissant transparaître dans sa voix de la nervosité :

- Nan !

Les Gryffondors n'avaient aucun tact. Hagrid perdit son sourire, l'air gêné. Une ambiance lourde commençait à peser sur leurs épaules et c'était tout ce que Rose n'aimait pas. Pas sur ses épaules en tout cas.

- C'est quoi ça Hagrid ?, demanda-t-elle, curieuse, en désignant le sceau qu'il tenait.

Jolie changement de sujet, se flatta-t-elle mentalement.

- Oh c'est du produit pour tuer les limaces, pour les mandragores, expliqua-t-il, mordant totalement à hameçon. Mouais, d'après le professeur Chourave elle doive encore grandir un peu. Une fois qu'elles auront eu leur puberté on pourra les couper en petits morceaux, les cuir et comme ça tous ceux qui ont été pétrifiés seront ramenés à la vie. Mais en attendant, je vous conseille de faire bien attention à vous, compris ?, dit Hagrid en haussant sévèrement les sourcils.

Les trois imbéciles aux côtés de Rose hochèrent vivement de la tête alors qu'elle se contentait de sourire. Elle préférait ne s'engager à rien si possible. Hagrid grogna, peu convaincu, et se détourna en marmonnement pour se diriger vers les serres. Il salua Neville au passage, qui courrait comme une balle vers eux.

- Vous êtes les plus piètres menteurs de l'histoire que je n'ai jamais vu !, se moqua Rose, presque indignée.

Sa braillerie fut interrompue par Neville :

- Harry, je sais pas qui a fait ça, mais viens vite voir, viens !, s'écria-t-il, à bout de souffle, en repartant déjà.

Rose soupira en les voyant courir. Qu'est-ce qu'ils étaient lents. Elle dut en retenir un autre en arrivant dans le dortoir d'Harry. Ses affaires étaient renversées au sol, ses oreillers, éventrés, et son matelas en vrac. Ses vêtements avaient été déversés un peu partout. Des plumes volaient encore.

- C'est comme ça que tu ranges ta chambre, Harry Potter ?, ne put se retenir Rose en se mordant le petit doigt.

Hedwige hulula et Rose eut un faible sourire en tendant son bras :

- Viens ma belle, fit-elle tendrement pour l'amadouer.

La chouette se posa timidement sur le bras de Rose et lui donna des petits coups de tête alors qu'elle caressait ses plumes. Harry regardait ses affaires, assis au sol, sonné.

- C'est forcément un Gryffondor, personne d'autre ne connaît le mot de passe, résonna Hermione. Ou alors ce n'est pas un élève.

- Rose aussi le connaît, marmonna Ron.

Rose le fusilla du regard, sentant une chaleur picoter au bout de ses doigts :

- Rose pourrait aussi venir faire un petit tour dans ton dortoir cette nuit Weasley, cracha-t-elle d'un ton mordant.

- Il a disparu, les interrompit Harry d'une voix hagarde. Le carnet de Tom Jedusor a disparu.

La bouche de Rose forma un O. Comme rOose.
Elle voyait totalement qui était à Gryffondor, adulait Harry au point de connaître son dortoir, et pouvait avoir besoin de ce carnet. T.o.t.a.l.e.m.e.n.t.

Cette fois ce fut au tour de Rose de partir comme une balle.
Elle en avait des choses à dire à Théodore.