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25. Renaître de ses cendres

Pas fan de ce chapitre (ça veut pas dire que je le déteste hein, ou que j'aime pas l'écriture, c'est juste qu'il me fait pas particulièrement vibrer)
Néanmoins....

Bonne lecture 💜

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Rose avait abandonnée toute idée de se rendre au club de duel. Tous les regards qu'on lui lançait, dans les couloirs, en cours, ou dans la Grande Salle pour faire ses devoirs, sans parler des jasements qui allaient avec, commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs. Elle ne pouvait pas fusiller du regard chaque personne qui la dévisageait. Rose retint un soupir et claqua violemment le bouquin devant elle. C'était devenue une habitude de s'évader des heures permanences. Même Ginny la regardait étrangement. Ça lui faisait un petit serrement au cœur. Rose adressa un regard à son frère, et ils quittèrent la Salle épaule contre épaule.

- Ils sont putain de chiants, grogna-t-elle à Harry, un livre fermement tenu contre sa poitrine et son sac à l'épaule.

- Un peu oui, approuva Harry, qui utilisait un vocabulaire beaucoup plus polie. Je...

- Oh, encore des araignées, s'étonna Rose en le coupant, se rapprochant du mur où les bestioles filaient contre leur sens.

- Oui donc je...

- Veux du sang... Je veux du sang...

Les émotions qui passèrent dans les yeux de Rose furent mitigées. Un mélange amusée et alarmée. Ils se plaquèrent contre le mur et y collèrent l'oreille pour mieux entendre la voix.

- Il faut qu'ils meurent tous... Tuer... Tuer... L'heure est venu de tuer...

Harry lui répondit par un regard effrayé. Ils arrivèrent au bout du couloir sans rien voir. Alors il se tournèrent sur le coté. Et firent face à une vision d'horreur. Un fantôme, la tête branlante sur le coté, flottait au-dessus du sol sans bouger. Quelque chose de bizarre rendait son corps encore plus opaque.

- C'est pas le fantôme chelou de ta maison là ?, fit Rose en plissant ses yeux.

Elle n'était pas là mieux placée pour parler. Le Baron Sanglant, lui, était vraiment chelou. Et terrorisant.

- Si...

- Et là, c'est pas un élève de ta maison ?, s'enquit-elle en pointant du doigt le corps étendu au sol.

On aurait presque dit qu'il était pendu. Le fantôme, pas l'élève derrière lui, qui tendait la main vers on ne sait quel dieu. Merlin peut-être ? Harry se laissa tomber auprès de lui, et Rose l'imita, passant au travers du fantôme. Une immense chaleur s'éprit alors de son corps. Il avait été pétrifié. Poussée par une curiosité malsaine, Rose commença à tâter les doigts de la statue humaine. Pas de pouls. Pas de chaleur. Mais...Terrible erreur.

- Pris la main dans le sac !, s'écria une voix victorieuse derrière Harry et Rose. Je vous ferai renvoyer cette fois Potter, notez bien ce que je viens de vous dire !

- Rusard, jura Rose en se relevant précipitamment.

Et elle ne l'avait jamais vu aussi triomphant. Il fallait vraiment qu'il arrive maintenant. Pile quand elle examinait le corps. Franchement. Ça la mettait dans un sacrée pétrin. Et son frère aussi. Mais ça l'indignait tellement qu'on s'acharne contre elle. À croire que c'était toujours, toujours de sa faute.

- Vous êtes un idiot infâme !, répliqua Rose en posant ses mains sur ses hanches tandis que Rusard s'en allait en courant prévenir elle ne savait qui.

Il n'y eut que le silence qui lui répondit et Rose eut une terrible migraine. Elle remarqua alors de nouvelles petites araignées qui filaient vers l'extérieur.

- Harry ? Regarde ça, lui désigna de la tête Rose.

Ce n'était pas la première fois qu'ils observaient ce comportant étrange de la part de ces petites bestioles dégoûtantes, et mignonnes, et velues. Si mignonnes que Rose ressentait l'envie pressante de les caresser. Caresser du bout de son pied pour les écrabouiller en bouilli. Ce fut à ce moment-là que le professeur McGonagall débarqua.

- Pour une fois que j'ai rien fait, professeur McGonagall, lâcha-t-elle en toute innocence.

*

Rose était étonnamment sereine lorsqu'elle entra dans le bureau du professeur Dumbledore. Beaucoup plus qu'Harry. Quelle ne fut leur surprise en s'apercevant qu'il n'y avait pas de Dumbledore dans son propre bureau. Rose s'avança jusqu'à un des fauteuils et se laissa aller dedans très confortablement. Harry, lui, s'arrêta à la hauteur du Choixpeau magique, qui trônait en haut d'une étagère. Il ne prenait pas la poussière, là-haut ?

- Te ferais-tu des cheveux blancs, Potter ?

- Enfaite je... Je me demandais si tu m'avais envoyé dans la bonne maison, avoua Harry au grand étonnement de Rose.

Elle se sentit déçue. Déçue d'elle-même. Elle ne s'était pas rendue compte que toute cette histoire autour de l'héritier avait autant secouer Harry. Hermione lui avait bien dit qu'il avait mal réagi lorsqu'elle lui avait expliqué ce que ça signifiait de parler Fourchelangue, mais Harry réagissait mal à beaucoup de chose alors... Rose dévisagea son frère puis soupira en roulant des épaules. Les réponses prenaient parfois du temps à venir. Si il savait attendre, il aboutira à la fin de ses questions.

- Oui, déclara le Choixpeau. Tu as été particulièrement difficile à placer, mais je maintiens ce que j'ai dit l'an dernier, tu t'en serais très bien sorti à Serpentard.

Rose esquissa une moue moqueuse mais ne fit pas de commentaire. Harry était trop Harry pour s'en sortir à Serpentard. Trop fleur bleu, on va dire.

- Tu te trompes, contesta celui-ci en essayant de se convaincre lui-même.

Ah ça oui il se trompait.

- Pendant qu'on y est, lança Rose en se prélassant dans son fauteuil, pourquoi tu m'as envoyée à Serpentard ?

- Malgré ton courage et ton intelligence, tu es beaucoup trop vicieuse, répliqua instantanément le Choixpeau.

- Vieux chapeau miteux, cracha Rose en maugréant.

Ils savaient très bien que c'était elle qui avait choisi d'y aller. Mais le délicat chant d'un oiseau la coupa dans ses insultes. Le regard des jumeaux Potter se braqua sur un grand oiseau majestueux, aux plumes semblables à aux flammes ardentes d'un feu. C'était Fumseck, le phœnix de Dumbledore. Harry s'en rapprocha, émerveillé. Un grand sourire béat vint illuminer sa face. Puis Fumseck prit feu, et il perdit son sourire.

- Harry, Rose ?

- Professeur Dumbledore !, s'exclama avec inquiétude Harry, pris par surprise. Professeur, monsieur ! V-votre oiseau, je n'ai rien pu faire, il a pris feu tout à coup.

Rose plaqua une main sur sa bouche pour ne laisser échapper aucun rire.

- Il se faisait fatigué ces derniers temps. C'est dommage que tu l'aies vu le jour de sa combustion. Fumseck, expliqua Dumbledore en descendant les escaliers, est un phœnix Harry. Les phœnix s'enflamment quand l'heure est venu pour eux de mourir. Après quoi... ils renaissent de leurs cendres.

Et des cendres encore fumante, naquit un oisillon encore humide.

- Les phœnix sont des créatures fascinantes. Ils sont capables de transporter des charges très lourdes et leurs larmes ont de grands pouvoirs de guérison, continua Dumbledore en voyant à quel point Harry était fasciné.

Voir son frère ainsi attendri le cœur de Rose. Voilà. C'était à cause de ce visage béat qu'Harry n'aurait jamais pu aller à Serpentard. Les gens pouvaient dire ce qu'ils voulaient. Il n'y avait pas de cœurs purs. Certainement pas chez les Serpents.

- Professeur Dumbledore !, fit Hagrid en faisant interruption dans le bureau. Un instant ! Écoutez ! Monsieur le professeur, ce n'est pas Harry, ni Rose !

- Hagrid, tenta Dumbledore.

- D'ailleurs je suis prêt à le jurer devant le ministre de la magie !

- Hagrid !, haussa de la voix Dumbledore. Je suis persuadé qu'Harry et Rose n'ont agressés personne.

- Mais évidemment, fit naturellement Hagrid avant de s'interrompre. Oh ! Oh, très bien dans ce cas je vais attendre dehors.

Rose gloussa depuis son fauteuil.

- Vous ne nous croyez pas coupable professeur ?, s'enquit Harry avec soulagement.

- Non Harry, bien que je doute que ta sœur ait pu agressé quelqu'un, avoua Dumbledore, une lueur malicieuse dans les yeux.

À ça... Il pouvait douter. Il pouvait même aller questionner Avery et Rosier, tiens.

- Mais j'aimerais vous poser une question. Y'a-t-il quelque chose dont vous voudriez me parler ?

Harry et Rose se consultèrent sur regard. Après un sourcil arqué clôturant leur conversation silencieuse, Harry s'exprima pour eux deux :

- Non monsieur. Il n'y a rien.

Dumbledore hocha lentement de la tête :

- Bon très bien... Vous pouvez partir, fit-il, leur désignant de la tête la porte.

Rose était certaine qu'il ne les croyait pas. Elle le voyait. Une fois dans le couloir elle poussa un soupir de soulagement et proposa son poing à son frère, un sourire sur les lèvres :

- On a géré, Harry-Mimi.

Harry cogna son poing contre le sien :

- On a géré, Rosie.

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