24. Une chose
Court, chapitre de transition, mais étonnement je l'aime bien même si c'est un peu nul.
Bonne lecture 💜
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- On reste ensemble ou on se sépare ?, demanda Rose en brisant le silence.
Elle balayait le sol du bout de sa chaussure. Théodore et elle s'étaient retrouvés à l'endroit même où Miss.Teigne s'était faite pétrifiée et s'en était suivi un très long blanc. Trop long.
- C'est plus stratégique de se séparer, répondit Théodore en la regardant dans les yeux. On doit trouver le chemin qui mène d'ici à en haut et...
- Ok, je vais à l'étage, le coupa Rose qui partait déjà en courant. Hurle à la mort si tu te fais pétrifier !, ajouta-t-elle en tournant à l'angle du couloir.
Comme si il pourrait hurler si il se faisait pétrifier. Son rire flotta dans les airs. Théodore soupira avec un sourire.
Il était temps de se mettre au travaille.
*
Rose erra au moins une bonne heure au premier étage avant se retrouver dans ce couloir. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle perdait une précieuse journée de son week-end pour ça.
- M'enfin, marmonna-t-elle, ses doigts tapotant le mur alors qu'elle avançait, pas à pas, souffle par souffle.
On aurait dit un couloir normal. Un sol. Des murs. Des torches. De la pierre. Et elle. Rose continua de raser le mur jusqu'à l'endroit exact où la petite porte aurait dû se situer. Elle plongea la main dans sa poche et en sorti la petite boîte violette. À vrai dire, Rose doutait d'y trouver quoi que ce soit en l'ouvrant mais s'il y avait une chance... D'un geste décidé, elle souleva le couvercle. Son cœur battait le rythme de son espoir. Puis de sa déception. Rose ferma la boîte avec une moue boudeuse. Rien. Il n'y avait rien dedans.
- Tu...er...
Un frisson descendit le long de sa colonne vertébrale et Rose se retourna. Personne.
Elle était seule. Il n'y avait qu'elle. Elle et ces foutues araignées araignées qui quittaient le couloir en queuleuleu.
- Dégueu, grogna-t-elle en en écrasant quelques une sur son passage.
C'était pas comme si leur maman allait venir régler ses comptes avec elle, hein.
*
Désormais assis sur les marches de la cours, Rose et Théodore admiraient le soleil se coucher à travers les colonnes. Il projetait des couleurs chaudes sur les pavés et rehaussait la rouille du métal du puit. Rose était claquée. Et recouverte de poussière. Peut-être qu'elle avait trébuché dans un véritable placard à balais. Autant dire que Rusard n'était pas un très bon homme de ménage.
- Alors ?
- Rien. Mais il y avait des portes qui auraient dû barrer son passage, peut-importe l'endroit d'où il vient.
Si Rose et Théodore pensaient que le monstre ne pouvait pas ouvrir les portes, c'était parce que Dobby avait envoyé et laissé Harry à l'infirmerie. Ce qui signifiait que l'infirmerie était un lieu sûr.
- Donc il ne peut pas les ouvrir mais il peut les éviter, conclut Rose.
- Ça veut dire qu'il ne passe pas par les couloirs.
- Alors par où ?, demanda-t-elle, presque agressivement.
Par où ? Rose réfléchit de longues secondes, ses yeux plantés dans le soleil couchant. Elle mordillait son petit doigt, tracassée. Mais elle ne voyait pas.
- Je sais pas, Rose, murmura Théodore, les sourcils froncés sous ses boucles dorées.
Et s'il y avait bien une chose qui horripilait Théodore Nott, c'était de ne pas savoir.
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